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Dagoba + Benighted + Destinity + Dwail( Toulouse le 28/10 )

Posté : 23 juil. 2010, 13:28
par Moocher
Image

Voilou

Date Organisée par mon asso : les Souffleurs de Têtes : http://www.myspace.com/souffleursdetetes
En accord avec Base Productions

Tarifs :
- 18€ + com en prévente
- 20€ sur place

Prévente ticketnet : http://www.ticketnet.fr/shop/manif_fr_207468_78768.aspx
Prévente sur le site du Bikini : http://www.lebikini.com/ficheSpectacle. ... acle=25380
Prévente Digitick : http://www.digitick.com/dagoba-arkaea-b ... 45517.html

Myspace des groupes :
http://www.myspace.com/dagoba
http://www.myspace.com/brutalbenighted
http://www.myspace.com/destinity
http://www.myspace.com/dwailmetal



Merci de faire tourner un max l'info svp.

pour les gens sous facebook le lien de l'evenement : http://www.facebook.com/event.php?eid=129567090415798

Posté : 23 juil. 2010, 15:56
par mike-polar
D'autres dates pour Dagoba :

01 Oct - Marseille, Cabaret Aléatoire
05 Nov - Tourcoing, Grand Mix
06 Nov - Vitry le François, Orange Bleue
26 nov - Villeurbanne, CCO
10 dec - Rambouillet, Usine à Chapiteaux
11 Dec - Vauréal, Le forum
17 Dec - Strasbourg, La Laiterie

Posté : 29 juil. 2010, 15:02
par Moocher
Up suite a changement de plateau

Posté : 23 sept. 2010, 09:45
par Moocher
Up Up

Préventes un peu partout ;)

Posté : 25 oct. 2010, 09:32
par Moocher
Jeudi soir !!!!!

Posté : 26 oct. 2010, 06:38
par over'phil
euh Benighted avant ça fait pas semblant :bang: :bang: :bang:

Posté : 05 déc. 2010, 20:34
par Theli
Mon CR de la date Lyonnaise des Marseillais ... je suis sûr que ça intéresse ..... personne :D :D

DAGOBA / Anata, vendredi 26 Novembre 2010, CC, Lyon

Dagoba, un des fleurons de la scène française se présente une nouvelle fois dans les parages. Voila un groupe qui depuis quelques années maintenant creuse inlassablement son sillon en se produisant sur toutes les scènes françaises. Personnellement, c’est un groupe qui j’ai eu la chance de croiser de nombreuses fois. La dernière prestation marquante avait été ce concert au Hellfest 2008 en début d’après midi du samedi. Une vraie boucherie où sur la grande scène du festival, les marseillais avaient délivré une prestation mythique, immortalisée (du moins en partie) sur le CD du fest.

Paradoxalement, même si je suis fan de leur prestation scénique, je suis moins enthousiaste sur les albums du gang. Le disque « What Hell is about » a l’époque m’avait bien scotché : musique accrocheuse, refrains bien catchy, alternance voix claires, voix hurlées… tout ce que j’apprécie dans cette scène Métal moderne. Mais après quelques années, je dois bien reconnaître que c’est un album que je n’écoute plus du tout. Quant au « Face the Colossus », à l’époque j’avais été, tout de suite, rebuté par la production ultra massive de l’œuvre. Un album en forme de bétonneuse, qui prend à la gorge, sans aucune possibilité de respirer. Par exemple, la musique de Dagoba a toujours été truffée d’arrangements soignés en tout genre, d’éléments quasi dark symphonique mais sur ce disque, cet aspect est complètement noyé dans le mix. Du coup, il est bien difficile de retenir quelque chose de cette canonnade en règle. Pourtant, la qualité des compos est là. Une production à épurer en somme …

Aujourd’hui, Dagoba est donc en tournée, pour promouvoir son dernier bébé, Poséidon. A ce jour, je n’ai pas eu l’occasion de l’écouter. Mais d’après ce que j’ai pu lire et les quelques samples écoutés à droite et à gauche, les phocéens ont choisi justement de revenir à un son moins travaillé et moins massif. Mais, quelque soit la discographie, le vrai terrain de prédilection de Dagoba reste la scène : c’est là que le groupe donne la pleine mesure de son talent et de son potentiel. Et j’ai à chaque fois, pris un grand plaisir.

Nous arrivons au CCO de Villeurbanne vers 20h15. La salle est bien remplie même si ce n’est pas l’affluence d’il y a 2 ans : un début d’érosion ? Peut être … Je pense surtout que l’offre sur Lyon en terme de concerts est actuellement pléthorique … Beaucoup de concerts, et comme je le précisais, Dagoba est un groupe qu’on peut croiser assez facilement.

Bon point : en arrivant sur les lieux, on croise les musiciens dans le hall à échanger avec les fans, à signer des autographes ... Belle disponibilité du groupe, c’est à souligner. Au niveau du public, ça sent moins le Yop Fraise et le Biactol que la dernière fois. Le public a vieilli et on voit moins de jeunes boutonneux pré-pubères et plus de vieux routiers :D

Le groupe de 1ère partie est en train de jouer : Anata, un groupe montpelliérain (Et pas Anata, le mythique groupe de Death hollandais à 2 hurleurs … que personne ne connait, d’ailleurs je me demande s’ils existent encore) Bref, ce Anata là officie dans une sorte de metalcore, saccadé, bien bourrin et assez standard. Un gros son bien massif, des musicos au look bien hardcore, un groupe statique, une attitude type un peu Racaille …. Les musiciens jouent bien, mais on sent qu’ils manquent un peu d’expérience pour emballer tout le monde. La musique est à mon goût bien linéaire avec peu de moments de bravoure. Et malgré la volonté manifeste de bien faire et un guitariste bien dedans, les musiciens n’arrivent pas à obtenir l’adhésion du public. Perso, je m’ennuie ferme. Dire qu’initialement, sur cette tournée, il était prévu Mnemic en première partie L Une affiche Dagoba / Mnemic, ça aurait vraiment eu de la gueule. Dommage que cela n’ai pas pu se faire.

Direction donc le bar, pour écouler quelques gobelets de boissons houblonnées en papotant et en attendant les vrais héros de la soirée.

Le changement de scène se fait rapidement : sur cette tournée, le back drop de Dagoba a changé. Fini la belle reproduction de la pochette de « Face the Colossus », et retour à un simple logo du groupe. C’est sobre et forcément moins marquant.

Le groupe est lui bien en forme : comme d’habitude serait-on tenté de dire … Shawter, le hurleur est bien en voix et harangue le public sans arrêt. L’assistance en redemande d’ailleurs et s’agite bien en rythme.

Malgré la fougue affichée par l’assistance, très peu de stage-divers prennent la scène d’assaut. Etonnant, vu la musique qui se prête carrément à l’exercice ! Par contre, nous assistons à une succession de figures quasi imposées : Wall of Death et autres Circle pits endiablés. Tout cela dans la bonne humeur :bang:

En terme de son, et malheureusement comme souvent serais-je tenté de dire, la batterie est poussée ultra en avant … Elle écrase littéralement le mix : la basse et la guitare sont inexistantes. Frank Costanza, le batteur, est déchaîné et déploie son jeu ultra spectaculaire ; tout en ampleur et en dextérité. C’est impressionnant mais ça manque peut être un poil de feeling. La prédominance de la batterie sur le son dagoba est sans doute voulu pour accentuer cet aspect massif et puissant des compos mais personnellement, je trouve que cela aplanit trop les compos.

Ainsi, malgré tous les efforts déployés par Werther, le bassiste et Izakar, le guitariste, ils restent peu audibles. C’est bien dommage.

Le groupe va donc égrener pendant toute la durée du set tous leurs tubes et ils commencent à être nombreux. Je note en particulier leur dernier single « Black Smockers » issu de « Poseidon » Si j’ai bien compris, Dagoba a voulu rendre hommage aux flibustiers et à la tradition maritime de leur ville natale. Et ce morceau en est une des illustrations. Ce sigle est réussi avec notamment un refrain voix claires, qui se prête bien à l’exercice du Live.

Cependant, il me semble que ce sont les morceaux issus du « What Hell is about » qui recueillent le plus de succès. Notamment, le « It’s All about time » annoncé par Frankie avec son accent caractéristique du sud chantant et dédié à tous les fans de Métal extrême ! Pour rappel, ce titre contient de vrais morceaux de Dimmu Borgir dedans (avec des samples voix clairs de Vortex)

Le groupe va aussi rendre hommage à la scène locale en citant Destinity (« De bien beau mecs ! Hyper sexy ! » susurre Shawter, le coquin ! ça sent la private joke à plein nez cette affaire) et Nightmare notamment.

Arrive ensuite LA (en majuscule) faute de goût du concert ! Pour annoncer « Waves of Doom » un de leur nouveau morceau, Shawter nous annonce: « Nous ne connaissons que 3 mots sur Marseille : Olympique …d e …. Marseille » …. Provocation! !! Quelques sifflets s’élèvent d’ailleurs quasi immédiatement. Ici c’est Lyon dediouuuu !! Ce n’est pas le genre de truc à dire …. D’ailleurs, Shawter passe rapidement se rendant sans doute compte de sa bourde. « Non, plutôt Waves of Doom ». L’assistance ne tiendra pas rigueur de cette blague inappropriée en reprenant sur le refrain du titre, ces 3 mots Waves of Doom !!!

Quelques morceaux plus tard, Shawter reprend la parole: « Bon, les gars désolé, on est morts là : on va s’arrêter. On a tout donné … et puis demain, on joue sur Paris, on préfère se préserver… Parcque c’est important … La capitale quoi … » Tout cela dit avec un grand sourire !!! Et forcement, le public démarre au quart de tout : « Paris enculé ! Paris enculé ! » facile facile …. Je soupçonne le groupe de proposer ce gimmick sur toutes les dates de province ! Les coquins. Mais ça marche …

Pour conclure, une bonne petite soirée où Dagoba a fait du Dagoba : massif et rentre dedans comme d’habitude. Rien de bien nouveau sous le soleil ! C’est parfaitement exécuté et la débauche d’énergie est impressionnante. Mais, le groupe gagnerait à adopter un son plus organique et moins bourrin. Enfin, il me semble. :)

Set-liste

01. There's Blood Offshore
02. The Man You're Not
03. The Nightfall and All Its Mistakes
04. Black Smokers
05. The Fall Of Men
06. It's All About Time
07. Degree Zero
08. Waves of Doom
09. Livin' Dead
10. I Sea Red
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11. Maniak
12. The Things Within
13. The White Guy