[EP] HEAVYLUTION - The Architect (2011)
Posté : 08 sept. 2011, 15:34
Bon aller, je me lance, faut faire un peu de promo. Surtout que HEAVYLUTION sont du pays des gagas. Et oui. On va donc essayer de faire une petite chronique sans chauvinisme ni langue de bois, ce qui est pas forcément évident.
HEAVYLUTION donc, c'est un quintet qui officie dans le heavy-speed-mélodique, un peu un anachronisme si on considère la mouvance actuelle, mais pour ce qu'on en a à foutre... Et vois tu moi les qu'ils nous sortent une petite démo de 6 titres, ou plutôt 4 titres devrais-je dire, si on décide (comme moi) de ne pas tenir compte de l'intro (nommée très perspicassement Intro) et de l'outro (là par contre, originalité, ca s'appelle Reconnection).
L'objet d'abord : la cover est un dessin bien informatisé en rendu 3D, on aime ou on aime pas, pour moi ca colle avec le style, en tout cas c'est pas mal fait, et ca en fait un bel objet en tout cas, bravo pour l'effort. Par contre a priori je vois pas trop le rapport entre l'exécution publique de la pochette et le titre de la démo "The Architect", mais bon c'est moi aussi, je lis pas les textes, j'ai lu le titre c'est déjà bien.
Le son ensuite : bon bah c'est une démo, le matos actuel fait que le son est loin d'être mauvais, au niveau du chant en tout cas même s'il manque un peu d'effets, je trouve la batterie un peu étouffée, quant aux guitares elles manquent de mordant, et c'est carrément dommage, parce que ca joue quand même pas mal.
Les morceaux enfin : je me croirais revenu 10 ans en arrière avec la découverte de Dyslesia. Car ca y ressemble pas mal, en moins progressif, mais le chant souvent haut perché (trop souvent à mon goût, surtout que Paul a une sacrée voix que je trouve plus agréable dans les médiums) et un peu chevrotant sur le tremolo (un peu trop aussi), les lignes de chant aussi, ca y ressemble carrément en fait. Niveau grattes, ca joue très bien pour le style, les soli sont efficaces et très bien composés, même s'ils se perdent un peu dans les morceaux. Ouais parce que, une intro et un outro, et 4 morceaux au milieu oscillant entre 5 et 7 minutes, ça va, un album composé comme ça, attention à l'indigestion. Niveau basse et batterie, pas grand chose à dire, entre le son étouffé et l'absence de forte personnalité, c'est dans le ton des morceaux on va dire, ca s'écoute très bien, le refrain de Dehumanization reste bien en tête, et le screaming à la fin de Keep Going filerait presque des frissons (ouais mais presque parce que bon... je suis costaud quoi), et les choeurs sont super bien gérés et orchestrés, là par contre chapeau bas ca le fait carrément.
Bref tout ça réuni sous une influence très "Gamma Ray" (d'où la grosse ressemblance avec le groupe lyonnais cité plus haut), font de The Architect une démo assez prometteuse si on aime le style, moi ce qui me plait surtout c'est de voir qu'à St Etienne y'a des mecs qui se sortent un peu les doigts du cul et qui pondent quelques bons trucs (merde ça fait chauvin ça), même si pour que ca soit vraiment "vendeur", il reste quelques progrès à faire (autant pour la langue de bois). Bon travail en tout cas, en espérant encore mieux pour la suite.
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Membres
PAUL EYSSETTE : vocals
FRANCK CESSIECQ : guitar
OLIVIER DUPONT: guitar
ALEXIS SUREDA : bass
LAURENT DESCOURS : drums
HEAVYLUTION donc, c'est un quintet qui officie dans le heavy-speed-mélodique, un peu un anachronisme si on considère la mouvance actuelle, mais pour ce qu'on en a à foutre... Et vois tu moi les qu'ils nous sortent une petite démo de 6 titres, ou plutôt 4 titres devrais-je dire, si on décide (comme moi) de ne pas tenir compte de l'intro (nommée très perspicassement Intro) et de l'outro (là par contre, originalité, ca s'appelle Reconnection).
L'objet d'abord : la cover est un dessin bien informatisé en rendu 3D, on aime ou on aime pas, pour moi ca colle avec le style, en tout cas c'est pas mal fait, et ca en fait un bel objet en tout cas, bravo pour l'effort. Par contre a priori je vois pas trop le rapport entre l'exécution publique de la pochette et le titre de la démo "The Architect", mais bon c'est moi aussi, je lis pas les textes, j'ai lu le titre c'est déjà bien.
Le son ensuite : bon bah c'est une démo, le matos actuel fait que le son est loin d'être mauvais, au niveau du chant en tout cas même s'il manque un peu d'effets, je trouve la batterie un peu étouffée, quant aux guitares elles manquent de mordant, et c'est carrément dommage, parce que ca joue quand même pas mal.
Les morceaux enfin : je me croirais revenu 10 ans en arrière avec la découverte de Dyslesia. Car ca y ressemble pas mal, en moins progressif, mais le chant souvent haut perché (trop souvent à mon goût, surtout que Paul a une sacrée voix que je trouve plus agréable dans les médiums) et un peu chevrotant sur le tremolo (un peu trop aussi), les lignes de chant aussi, ca y ressemble carrément en fait. Niveau grattes, ca joue très bien pour le style, les soli sont efficaces et très bien composés, même s'ils se perdent un peu dans les morceaux. Ouais parce que, une intro et un outro, et 4 morceaux au milieu oscillant entre 5 et 7 minutes, ça va, un album composé comme ça, attention à l'indigestion. Niveau basse et batterie, pas grand chose à dire, entre le son étouffé et l'absence de forte personnalité, c'est dans le ton des morceaux on va dire, ca s'écoute très bien, le refrain de Dehumanization reste bien en tête, et le screaming à la fin de Keep Going filerait presque des frissons (ouais mais presque parce que bon... je suis costaud quoi), et les choeurs sont super bien gérés et orchestrés, là par contre chapeau bas ca le fait carrément.
Bref tout ça réuni sous une influence très "Gamma Ray" (d'où la grosse ressemblance avec le groupe lyonnais cité plus haut), font de The Architect une démo assez prometteuse si on aime le style, moi ce qui me plait surtout c'est de voir qu'à St Etienne y'a des mecs qui se sortent un peu les doigts du cul et qui pondent quelques bons trucs (merde ça fait chauvin ça), même si pour que ca soit vraiment "vendeur", il reste quelques progrès à faire (autant pour la langue de bois). Bon travail en tout cas, en espérant encore mieux pour la suite.
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Membres
PAUL EYSSETTE : vocals
FRANCK CESSIECQ : guitar
OLIVIER DUPONT: guitar
ALEXIS SUREDA : bass
LAURENT DESCOURS : drums