Chacal a écrit :Mr. Gig a écrit :Je revendique clairement mes goûts de chiotte, mais je suis préposé à pourrir Hell On Stage avec des annonces de festivals qui n'intéressent personne, et des compte-rendus que personne ne lira.

Disons que... t'en fais peut être un peu trop non??

Je vais m'efforcer de me concentrer sur la 2ème partie dorénavant, désolé.
Avec sept mois de retard, Bib, Lelite, si jamais vous trouvez le courage :
Là où le concert inaugural de W.A.S.P. du 21 Septembre dans la même ville se fit déception, avec la commémoration en la mémoire du grand Jim, l'enchaînement donnait à voir le jour et la nuit.
Trêve de ton autrement plus grave donc : là tous les ingrédients étaient réunis pour passer une nuit mémorable dont les réminiscences viendront certainement encore me hanter de belles années.
Une gifle, dans tout ce que la terminologie peut avoir de mélioratif.
Contrairement au H.M.V. Forum de la veille situé en plein cœur de Camden, la Wembley Arena est sensiblement excentrée de la ville.
L'ancienne gare de
Wembley Stadium n'étant plus en service,
Wembley Central reste encore le point de repère le plus proche, un petit quart d'heure de marche étant nécessaire avant de rallier l'entrée de la salle.
Laquelle n'est pas à confondre avec le Wembley Stadium justement, stade sportif par construction, devenu polyvalent par conversion (connu pour avoir notamment accueilli le Live Aid le 13 Juillet '85, ou QUEEN pour l'enregistrement de leur
live du même nom le 12 Juillet '86).
L'Arena, complexe initialement connu sous le nom d'Empire Pool, est quant à elle exclusivement consacrée aux épreuves de natation, et fut elle aussi reconvertie par la suite en réceptacle multitâches, pour avoir également hébergé nombre d'épreuves des J.O. l'année dernière.
D'une capacité de 12 500 places, la Wembley Arena joue dans la même cour qu'un Palais Omnisports de Paris-Bercy, avec une même configuration de salle rectangulaire, une disposition semblable de gradins en escaliers sur les flancs et au fond, et de sièges escamotables en fosse, même si on notera en l'occurrence l'avantage non négligeable d'un dénivelé graduel vers l'estrade.
Les places étant exclusivement assises en cette soirée aux couleurs de l'amplification, si les tarifs ne sont pas les mêmes pour tout le monde, le confort d'appréciation du spectacle l'est.
Et calé à un tiers / un tiers en termes d'éloignement latéro-longitudinal par rapport à la scène, je n'avais pas à me plaindre du positionnement, et encore moins de la vue imprenable sur la scène.
Le son était absolument parfait sur toute la durée, et je dois avouer avoir clairement été impressionné par une telle qualité acoustique à l'intérieur d'une arène de cette catégorie :
La sonorisation était cristalline, limpide, puissante et équilibrée.
Le chant net et perceptible, le timbre des guitares et des percussions en harmonieuse résonance, les sections rythmiques et solistes de concert.
Seul les claviers étaient nettement (et manifestement délibérément) étalonnés moins fort, à l'exception des synthés d'Adam Wakeman (fils de Rick et cadet d'Oliver,
oui) qui verra sa balance nettement rehaussée, les sonorités démoniaques de son fabuleux orgue Hammond se savourant alors à l'env
i sur les derniers titres.
Après l'ingénierie sonore, même topo que pour le ROCK MEETS CLASSIC côté direction musicale :
La mise en scène, toute en décoration sobre mais élégante et feutrée, la projection lumineuse assurée par des rampes d'éclairages incandescents, des balayages adéquats et des jeux de lumière judicieux, aussi bien que l'exécution musicale en soi étaient toutes aussi soignées les unes que les autres.
De grands cercles bardés de projecteurs suspendus façon Mr. Screen de PINK FLOYD venaient apporter leurs faisceaux supplémentaires tout en mettant en valeur d'immenses "50" de chaque côté, et bien évidemment le fameux logo "Marshall" au centre.
On sentait qu'une grosse quantité de travail avait été fournie au préalable, et c'est précisément ce qui faisait toute la différence.
Car un mercenaire talentueux et appliqué aura beau être capable de reproduire un morceau à la perfection, c'est autre chose que de dégager de son jeu une émotion palpable qui aurait la prétention d'approcher la passion originelle, à défaut de pouvoir rivaliser.
Et à cet égard, les musiciens chevronnés "permanents", dans la mesure où ils étaient présents sur la majorité des titres, assuraient dans les grandes largeurs, parce que ça jouait !
À en juger par leurs gros
C.V. respectifs, le bagage technique très compétent des gars ne faisait aucun doute, et ils se sont empressés de dissiper tout doute pouvant encore éventuellement planer à ce sujet en faisant montre d'un excellent niveau de maîtrise pour passer d'un style à un autre de façon aussi déconcertante.
Sans plus attendre, la composition du "
House Band" :
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Brian Tichy (WHITESNAKE, FOREIGNER, OZZY, GLENN HUGHES, LYNCH MOB) : Batterie
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Jaz Lochrie (BAD COMPANY, PETE TOWNSHEND, PAUL RODGERS, DAVID KNOPFLER) : Basse
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Nick Bowcott (GRIM REAPER) : Guitares
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Chris George : Guitares
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Adam Wakeman (BLACK SABBATH, OZZY, HEADSPACE, WAKEMAN WITH WAKEMAN) : Claviers
Les fines lames de la soirée :
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Billy Duffy (THE CULT) : Guitares
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Doug Aldrich (WHITESNAKE, DIO, BAD MOON RISING) : Guitares
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Paul Gilbert (RACER X, MR. BIG, PAUL GILBERT) : Guitares et chant
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Phil Campbell (MOTÖRHEAD, PERSIAN RISK) : Guitares
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Kerry King (SLAYER, MEGADETH) : Guitares
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Zakk Wylde (BLACK LABEL SOCIETY, OZZY) : Guitares et chant
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Joe Satriani (JOE SATRIANI) : Guitares et chant
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Yngwie Malmsteen (YNGWIE MALMSTEEN'S RISING FORCE, STEELER, ALCATRAZZ) : Guitares
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Søren Andersen (GLENN HUGHES) : Guitares
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Glenn Hughes (TRAPEZE, DEEP PURPLE, BLACK SABBATH, GLENN HUGHES, HUGHES TURNER PROJECT, HUGHES/THRALL, BLACK COUNTRY COMMUNION) : Basse et chant
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Andy Fraser (FREE, JOHN MAYALL'S BLUESBREAKERS, SHARKS) : Basse
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Nicko McBrain (IRON MAIDEN) : Batterie
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Mike Portnoy (DREAM THEATER, LIQUID TENSION EXPERIMENT, TRANSATLANTIC, O.S.I., NEAL MORSE BAND, AMAZING JOURNEY) : Batterie
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Emi Gilbert (PAUL GILBERT) : Claviers
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Corey Taylor (SLIPKNOT, STONE SOUR) : Chant
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Tim "Ripper" Owens (JUDAS PRIEST, YNGWIE MALMSTEEN'S RISING FORCE, ICED EARTH, DIO DISCIPLES) : Chant
Côté diffusion visuelle, deux écrans géants sur les côtés de l'estrade permettaient de profiter des gros plans sur chacun des protagonistes et leurs manches, tout en étant aussi mis contribution comme suit entre les morceaux :
Les très brefs interludes vidéos projetés sur les grands écrans vont à l'essentiel en une minute en moyenne, chacun étant systématiquement focalisé sur un aspect bien précis de l'amplification Marshall, tout en rendant hommage aux travaux associés et à l'impact de la manufacture renommée dans le monde de la musique au sens large.
On y croise des musiciens connus qui apportent leurs témoignages touchant de sincérité et d'anecdotes légères, voire même avec un décalage amusant, comme le fera par exemple l’inénarrable Jesse Hughes d'
EAGLES OF DEATH METAL, pour n'en citer qu'un.
À savoir qu'une vidéo comportant l'intégralité de ces interventions parmi bien d'autres richesses documentaires devrait paraître dans le courant de l'année, et dont les bénéfices seraient en partie reversés à une œuvre de charité.
Passons à la prestation en soi :
La liste prestigieuse des participants parlait d'elle-même, et avait pour essentiel intérêt de varier les plaisirs, tant instrumentalement que vocalement parlant.
Le concert s'ouvre sur un bœuf instrumental du
House Band singulièrement énergique, et tout indiqué pour mettre le public en jambes pour cette soirée de folie.
Pour commencer par ce qui pourrait sembler le plus détonnant avec le concept, autant dire immédiatement que la musique habituellement pratiquée par Corey Taylor a plus tendance à me révulser que flatter le moindre de mes sens, et parler d'appréhension à son égard relèverait du doux euphémisme.
Cela étant, je préfère admettre de suite que son apparition furtive sur scène avec STEEL PANTHER au DOWN10AD l'an dernier à l'occasion de "
Death to All but Metal", sur laquelle il avait déjà participé en studio en compagnie du quartette de
Glam m'avait déjà agréablement surpris, dans la mesure où le monsieur avait prouvé qu'il savait faire preuve d'humilité quand le contexte l'exigeait, sans compter que sur le plan musical sa contribution était tout à fait honorable.
Même constat ici aussi, puisque force est de reconnaître que le chanteur de Des Moines, Iowa parvient à procurer de l'émotion dans ses vocalises.
Si sa participation est loin d'être exceptionnelle, il a le mérite de retranscrire correctement le répertoire interprété, et s'en sort avec les honneurs sur la reprise de "
Still In Love With You" de THIN LIZZY, qui n'avait pourtant rien d'évident
a priori, et où Phil Campbell fait également monter son fils Tyler, lui aussi à la guitare.
Joli.
Campbell et son sempiternel chapeau obligent, le toujours aussi divertissant "
Ace Of Spaces" tiré de derrière les fagots de Snaggletooth est de rigueur, et aura bien entendu l'habituel effet tellurique escompté.
Billy Duffy de THE CULT et sa Gretsch blanc cassé introduit le programme à proprement parler avec deux titres du groupe, du reste entendus quelques jours plus tôt au Bataclan parisien à l'occasion de leur tournée Européenne en promotion de leur dernier disque, "
Choice Of Weapon".
Tim Owens a souvent porté le rôle peu gratifiant de vilain petit canard au rang des recrues vocales polyvalentes auprès de contrées métalliques souvent ingrates, en témoigne avant tout sa propulsion à double tranchant dans le rôle de remplaçant à Rob Halford, jugée illégitime aux yeux des détracteurs à l'époque en raison du
tribute band chez qui il officiait avant d'intégrer officiellement JUDAS PRIEST au crépuscule des '90s.
Et pourtant, aussi bien au sein de l'aciérie britannique que des disciples divins, à mon sens "
The Ripper" a toujours fourni du bon boulot, appréciant personnellement aussi bien ses contributions au mal-aimé "
Jugulator" qu'en compagnie des anciens de DIO, pour les avoir vus au Wacken l'an dernier.
Il est évident qu'il ne tiendra jamais la comparaison avec l'elfe R.J.D., mais ses interventions au titre des lignes agressives de Dio passent très bien l'épreuve de la scène, et aussi bien pour "
Heaven And Hell" que des titres de RAINBOW, le monsieur s'en tire avec brio.
Point d'arc-en-ciel ce soir cela dit, mais outre l'incontournable morceau de BLACK SABBATH susmentionné, on a droit à des rendus tout à fait satisfaisants du "
Slide It In" de WHITESNAKE, des classiques "
Living After Midnight" et "
Hell Bent For Leather" de JUDAS PRIEST, mais surtout à une version dépoussiérée du splendide "
Flight Of Icarus" d'IRON MAIDEN, avec pas moins que Nicko McBrain en personne derrière les fûts, lequel prendra par ailleurs le micro à plusieurs reprises en tant que maître de cérémonie aux côtés d'Al Murray, lui-même batteur à ses heures perdues.
Paul Gilbert, toujours aussi décontracté, souriant, et coiffé de son sempiternel casque d'insonorisation et accompagné de sa fameuse Ibanez P.G.M. rouge, viendra ajouter une touche
Bluesy à la soirée avec des crochets par les légères mais ô combien jouissives "
Cheap Sunglasses" de ZZ TOP, ainsi que des hommages à Jimi Hendrix et Joe Walsh d'EAGLES, accompagné par sa femme Emi aux synthés, dont elle joue joliment.
La frappe de Mike Portnoy pourra en agacer plus d'un à juste titre, le cogneur ayant la fâcheuse tendance d'en faire des caisses (claires), mais cela étant, ce soir là l'ex-DREAM THEATER aura un jeu singulièrement humble, sur demande explicite de l'organisation ou non l'astreignant à plus de retenue, on ne le saura sans doute jamais étant donné que ça ne reste qu'une simple présomption.
En tout cas on pourra saluer cette modestie à qui aura laissé la place sa propension habituelle au remplissage, quand bien même la reprise de l'acidulée "
Manic Depression" du mythique THE JIMI HENDRIX EXPERIENCE verra sa partition agrémentée de pointes de heurts supplémentaires au cours du passage central -quoique le plus propice à l'improvisation, à sa décharge-.
Le fait avéré que Zakk Wylde est un admirateur inconditionnel d'Ozzy Osbourne, pour avoir notamment collaboré avec lui sur le parcours solo en dents de scie de ce dernier, n'est plus un secret pour personne.
Du reste, le timbre nasillard et la tessiture de sa voix le prédisposaient également à la reprise du SABBATH noir.
Mais qu'on aime ou non BLACK LABEL SOCIETY, force est d'admettre que le guitariste aux Dean motifs mouchetés
Bullseye est plutôt doué dans l'exercice.
Et les lysergiques "
Jack The Stripper / Fairies Wear Boots" et "
Into The Void" de conquérir l'assemblée manifestement très friande du répertoire des prémisses
Doom en provenance de Birmingham.
Son répertoire ne sera toutefois pas laissé au hasard, en la présence d'une reprise de "
Stillborn" en guise de clôture pour sa part.
C'est au tour de Satriani, lunettes de soleil toujours vissées sur le nez, de gravir l'estrade, et de nous proposer ses très délicats et mélodieux "
Satch Boogie" et "
Always With You, Always With Me", toujours aussi belle de mélopées aériennes, permettant ainsi de regagner une atmosphère plus calme et relâchée qui détonne admirablement avec l'excitation plus lourde et incisive précédente.
Il sera d'ailleurs rejoint par Paul Gilbert pour la célèbre reprise de "
Goin' Down" de MOLOCH, très propice aux déhanchements
boogie, et dont un extrait vidéo figure plus bas.
On s'étonnera qu'Yngwie Malmsteen ne nous interprète qu'exclusivement des compositions instrumentales, dans la mesure où Ripper, qui fut son acolyte vocal de à, aurait pu lui prêter voix forte.
Exubérant, gainé de cuir et de pierres précieuses, et habité par cette fougue déjantée, les dextérités et célérités de son toucher venant contraster avec les ambiances reposées auquel il vient succéder, il installera facilement l'embrayage sans transition sur les chapeaux de roue du virage néoclassique de la soirée.
La mégalomanie mélodieuse est de mise, mais fait tellement plaisir à entendre qu'on ne voit pas le temps passer malgré les petites prolongations jouées sur ses 4 titres.
Expéditif et efficace.
Vient ensuite la vedette de la soirée : Mr. Glenn Hughes, toujours aussi fringuant et charismatique, et qui attaque
illico avec la débridée "
Black Country" ouvrant le premier album du même nom du
supergroup BLACK COUNTRY COMMUNION (dans lequel il officie aux côtés de Joe Bonamassa à la six-cordes, Jason Bonham à la batterie et Derek Sherinian aux claviers, pour rappel), et ses cavalcades frénétiques de basse qui prennent aux tripes.
Impressionnant de forme tant vocale que physique, le musicien paraît intemporel et infatigable, à l'appui d'une carrière si prestigieuse et prolifique.
La scène ne fait pas exception, et, accompagné de son propre guitariste Søren Andersen pendant son créneau de tête d'affiche ici, c'est tout naturellement qu'il accorde une place à ses compositions solo, avec en l'occurrence le morceau-titre inaugural de "
Soul Mover", paru en 2005.
Au même titre que la remarque plus haut vis-à-vis de la pourtant potentielle association Malmsteen-Owens, et au vu du groupe ayant fait son succès, on pourra s'étonner que Paul Gilbert n'ait pas été convié à la reprise du fameux "
Mr. BIg" de FREE, qui plus est en présence de nul autre qu'Andy Fraser lui-même à la basse.
Grand moment où Hughes reprend sans difficulté la ligne de Paul Rodgers (qu'il n'a d'ailleurs lui-même pas chantée sur la tournée ROCK MEETS CLASSIC cette année).
L'interprétation d'un "
Mistreated" d'anthologie où Glenn Hughes reprendra la ligne de chant de Coverdale à la perfection ne fera qu'entériner le bien fondé de la désignation de
Voice Of Rock qui lui est associée, et qui n'a pour le coup définitivement rien d'usurpé.
Malgré les accès fréquents du six-cordiste néoclassique Suédois aux Stratocaster scaloppées à toujours en faire des tonnes, on notera une particulière retenue du meilleur effet, qui se mariera ici en beauté avec le talent incommensurable du bassiste Mark III et IV de Deep Purple.
Cette prouesse vocale !
J'en frisonne encore.
Sublime.
3h40 de concerts sans compter l'entracte, autant annoncer d'emblée qu'on en a pour son argent.
Cette célébration avait beau reposer essentiellement sur le principe tout bête mais tellement chaleureux de réunir autant d'excellents musiciens le temps d'un soir, sans parler de l'opportunité d'entendre des grands classiques enchaînés de bout en bout, le moins qu'on puisse dire est que cette très belle démarche nous a gâtés.
Merveilleux, des commémorations du genre, j'en veux plus souvent.
01) HOUSE BAND: Instrumental Jam
[Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy / Adam Wakeman]
---------Al Murray---------
02) THE CULT: Lil' Devil
[Corey Taylor / Billy Duffy / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy]
03) THE CULT: Love Removal Machine
[Corey Taylor / Billy Duffy / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy]
---------Nicko McBrain---------
04) BLACK SABBATH: Heaven And Hell
[Tim "Ripper" Owens / Doug Aldrich / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy / Adam Wakeman]
05) WHITESNAKE: Slide It In
[Tim "Ripper" Owens / Doug Aldrich / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy / Adam Wakeman]
06) IRON MAIDEN: Flight of Icarus
[Tim "Ripper" Owens / Doug Aldrich / Nicko McBrain / Jaz Lochrie / Chris George]
07) JUDAS PRIEST: Living After Midnight
[Tim "Ripper" Owens / Doug Aldrich / Nicko McBrain / Jaz Lochrie / Chris George / Corey Taylor / Nick Bowcott]
---------Al Murray---------
08) ZZ TOP: Cheap Sunglasses
[Paul Gilbert / Mike Portnoy / Jaz Lochrie / Emi Gilbert]
09) THE JIMI HENDRIX EXPERIENCE: Manic Depression
[Paul Gilbert / Mike Portnoy / Jaz Lochrie / Emi Gilbert]
10) JOE WALSH: Rocky Mountain Way
[Paul Gilbert / Mike Portnoy / Jaz Lochrie / Emi Gilbert]
---------Al Murray---------
11) THIN LIZZY: Still In Love With You
[Corey Taylor / Phil Campbell / Jaz Lochrie / Brian Tichy / Tyler Campbell]
12) MOTÖRHEAD: Ace Of Spades
[Corey Taylor / Phil Campbell / Jaz Lochrie / Brian Tichy / Kerry King]
13) PANTERA: Mouth For War
[Kerry King / Nick Bowcott / Jaz Lochrie / Brian Tichy / Corey Taylor]
14) JUDAS PRIEST: Hell Bent For Leather
[Kerry King / Nick Bowcott / Jaz Lochrie / Brian Tichy / Tim "Ripper" Owens]
---------Al Murray---------
15) BLACK SABBATH: Jack The Stripper / Fairies Wear Boots
[Zakk Wylde / Kerry King / Jaz Lochrie / Brian Tichy]
16) BLACK SABBATH: Into The Void
[Zakk Wylde / Nick Bowcott / Jaz Lochrie / Brian Tichy]
17) BLACK LABEL SOCIETY: Stillborn
[Zakk Wylde / Nick Bowcott / Jaz Lochrie / Brian Tichy]
---------Al Murray---------
----------Entracte----------
18) JOE SATRIANI: Satch Boogie
[Joe Satriani / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy]
19) JOE SATRIANI: Always with Me, Always with You
[Joe Satriani / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy]
20) MOLOCH: Goin' Down
[Joe Satriani / Paul Gilbert / Nicko McBrain / Jaz Lochrie / Chris George]
---------Al Murray---------
21) YNGWIE J. MALMSTEEN's RISING FORCE: Baroque And Roll
[Yngwie Malmsteen / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy / Adam Wakeman]
22) YNGWIE J. MALMSTEEN's RISING FORCE: Evil Eye
[Yngwie Malmsteen / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy / Adam Wakeman]
23) YNGWIE J. MALMSTEEN's RISING FORCE: Far Beyond The Sun
[Yngwie Malmsteen / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy / Adam Wakeman]
24) YNGWIE J. MALMSTEEN's RISING FORCE: Trilogy Suite Op: 5
[Yngwie Malmsteen / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy / Adam Wakeman]
---------Nicko McBrain---------
25) BLACK COUNTRY COMMUNION: Black Country
[Glenn Hughes / Søren Andersen / Brian Tichy / Adam Wakeman]
26) GLENN HUGHES: Soul Mover
[Glenn Hughes / Søren Andersen / Brian Tichy / Adam Wakeman]
27) FREE: Mr. Big
[Glenn Hughes / Søren Andersen / Brian Tichy / Adam Wakeman / Andy Fraser]
28) DEEP PURPLE: Mistreated
[Glenn Hughes / Søren Andersen / Brian Tichy / Adam Wakeman / Yngwie Malmsteen]
29) B. B. KING: Rock Me Baby
[Glenn Hughes / Søren Andersen / Brian Tichy / Adam Wakeman / Yngwie Malmsteen]
---------Al Murray---------
Rappel :
30) DEEP PURPLE: Smoke On The Water
[Glenn Hughes / Tim "Ripper" Owens / Joe Satriani / Yngwie Malmsteen / Phil Campbell / Paul Gilbert / Doug Aldrich / Søren Andersen / Nicko McBrain / Jaz Lochrie / Chris George / Brian Tichy / Adam Wakeman]
Quelques vidéos supplémentaires :
La scène :
Et une revue des invités en images :
Billy Duffy :
Ripper Owens et Doug Aldrich :
Ripper Owens et Nicko McBrain :
Phil Campbell, Corey Taylor et Kerry King :
Zakk Wylde :
Jesse Hughes :
Paul Gilbert et Joe Satriani :
Glenn Hughes :
Glenn Hughes et Yngwie Malmsteen :
Andy Fraser :
Pour l'anecdote, apparemment
Mikael Åkerfeldt et Fredrik Åkesson d'OPETH (lesquels jouent sur des amplis Marshall depuis 2011) étaient présents dans le public.