Defenders Of The Faith, le forum Metal

ça approche avec quelques dates intéressantes

3 premières parties quand même, ils vont en vendre des bières.
Mais à part Road to Jerusalem dont j'ai entendu une chanson, je n'ai aucune idée de ce que sont les autres.

Présent à Pagney.

Vont-ils faire complet sur les dates françaises? En même temps ils jouent dans des petites salles.

2ème date à Paris le dimanche 17 juin :

Des retours des shows ? Apparemment mes potes m'ont dit que c'était pas génial à Montpellier, Orphaned Land a clairement fait le taf histoire de prendre le chéque sans plus d'investissement que le stricte minimum, avec des silences pesants entre les titres...

J'ai pas trop regardé avant le concert qui arrive, mais celui-ci à Paris a l'air positif :

https://metalwani.com/2018/03/gig-revie ... paris.html

En ce dimanche glacial on a RDV avec la désormais célèbre "Chez Paulette".

Bientôt mythique mais encore inconnue de mes tympans, tel un puceau de Pagney-derrière-Barine. Avouez ça claque de la charentaise comme nom, même si au milieu de la campagne lorraine y'a pas un chat dans les rues qui se risquerait à mettre une patte dehors par ce temps.

Arrivé dans le patelin, chez Paulette ils ont même du "personnel" pour indiquer où garer sa monture dans le village messieurs dames. En l'occurrence juste sous les fenêtres de l'habitant, sans doute habitué à être envahi par des convois de poilus en manque de décibels malins. Je suggère pour la prochaine étape : un voiturier SVP.
Après un peu de patinage bipède sur verglas en figures libres pour arriver à la salle, c'est avec émotion que je sonne pour la première fois de ma vie à une porte pour rentrer dans une salle de concert. Fallait prévenir que c'était une soirée VIP en fait, je me serais fait beau. Prochaine étape : un(e) ouvreur(se) - placeur(se) SVP. Et un cocktail qui nous attend à table bien entendu.
N'empêche on rigole, mais c'est qu'elle est bien foutue cette salle, aménagée tout confort, cosy et très correctement sonorisée. Bravo.

Le départ un peu tardif en mode glandeur pour cette toute dernière date de la tournée fait qu'on ratera les 2 premières parties, à part le titre d'exode des hébreux de Subterranean Masquerade qui avait l'air pas mal. A 8 sur scène ça doit coûter un bras pour eux mais ils se donnent corps et âme alors ils méritent une tournée générale de Maccabi. Je n'ai pas vu Road to Jerusalem qui les précédait, même si ça avait l'air intéressant aux quelques extraits entendus sur le net. Et malgré un patronyme pareil ils n'ont pas encore fait leur Bar Mitzvah a priori puisqu'ils sont danois. C'est certes dommage de rater tout ça, mais je devrais y survivre.

Ensuite LUNASEA s'exécute, délivrant un death mélodique technique, rapide et parfois ponctué de chant mélodique par le bassiste. Tout ça est bien joué et enjoué, mais ça m'ennuie quand même au bout d'un quart d'heure, la froideur calculée de l'ensemble italien n'étant pas ma tasse d'espresso et la banalité des 2 voix n'aidant pas. J'ai pourtant gardé une affection pour leurs ancêtres Dark Tranquillity, ou plutôt Disarmonia Mundi plus proches dans tous les sens du terme. Mais je ne suis pas non plus un aficionado du genre si la variation n'est pas au rendez-vous, et en l'occurrence les Romains versent plus dans la performance que dans le feeling à mon goût. Accueil poli du public tout de même, et auto-invitation de rigueur du précédent groupe sur scène pour jouer les lapins sauteurs sur le dernier titre. C'est mignon.
Je dois avouer aussi, mais c'est plus général et pas forcément lié au groupe, que la présentation du nom de chaque morceau avec la voix la plus grugruesque possible m'est devenue (de plus en plus) risible. Beaucoup le font certes, c'est aussi répandu que les vendeurs à la sauvette devant le Colisée, mais j'avoue ne même plus rire de ce grand guignolesque. Sauf quand c'est Abbath (Immortal) qui s'auto-parodie avec malice et voix de canard enrouée. Mais sinon c'est juste... nul. Ouais je vais peut-être faire un topic sur ce sujet de la plus haute importance. Ou me faire psychanalyser.
Bref, le décalage très prononcé avec le reste de l'affiche n'aide certainement pas le groupe à se démarquer, quoiqu'on pense de sa musique et de son enthousiasme manifeste.


ORPHANED LAND montent sur les planches devant un public pas très fourni mais chaleureux et acquis à sa cause, au moins autant qu'à Colmar sur la précédente tournée. Premier changement notable, Kobi Farhi a délaissé la tendance vestimentaire de Jésus au temple pour revenir à des fondamentaux LEMETAL. Deuxième différence, le concept du nouvel album touchant un peu moins aux thématiques religieuses (en dépit de son titre faisant référence aux prophètes non-messianiques de leur temps, mais je ne vais pas me lancer dans une exégèse foireuse dans une parenthèse déjà bien trop longue), les discours entre les chansons sont beaucoup plus sobres. Ce qui ne change rien à son message, et même sa raison d'être j'ai envie de dire car une représentation d'Orphaned Land dépasse à mon sens le simple divertissement, j'y verrais une forme d'extrême-onction dans un monde géhennique en perdition, voire un manifeste miséricordieux pour une désespérée et utopique pacification des esprits. Mais je me perds en élucubrations nihilistes, revenons à nos eulogies.

Bien en place, les chantres israéliens du metal oriental déroulent sans forcer en faisant la part belle au dernier album et au majestueux Mabool (dont Kobi connait le "sens" littéral en français...), pour une sélection d'offrandes propitiatoires variées et équilibrées, tour à tour festives, lumineuses, homériques et mélancoliques, même si pour sombrer dans la béatitude on voudrait peut-être une pincée de surprises et autres apparitions miraculeuses.
On peut quand même citer le hurleur de Subterranean Masquerade (c.a.d leurs "frères d'une autre mère" selon ces derniers) invité à partager vigoureusement la grogne engagée sur "We Do Not Resist". Ou dans un registre totalement opposé, "Chains of Gravity" et son progressif éthéré est jouée pour la toute première fois sur scène, en remplacement du single "Orpheus", ce qui me convient totalement en fin de compte. Bon, le solo n'est pas interprété de manière aussi limpide que Steve Hackett sur la version studio, mais on ne va pas pinailler car la sélection du dernier album est par chance celle que je préfère sur l'ensemble de la tournée. Il ne me manquerait que "Take my Hand" pour arriver au pinacle de la setlist.
Kobi est depuis longtemps rodé à l'exercice de sceller une alliance avec ses ouailles qui ne demandent qu'à chanter, ça y va du laÿlaÿlaÿ (graphie approximative j'en conviens) mais quiconque a déjà écouté Orphaned Land ne sera pas surpris. Fin de tournée oblige, toute la clique des 3 premières parties monte sur scène pour participer à la rédemption finale qu'est "Norra el Norra" (dont j'apprendrai le refrain un jour, autrement qu'en yaourt cacher).

Que dire d'autre? Nan pas de danseuse, si on veut de la danse du ventre pécheresse il faut demander au batteur prêt à s'exécuter, mais je ne garantis pas le même effet que chez Myrath. D'ailleurs s'il manque un élément au groupe, ça serait peut-être bien une chanteuse et claviériste, car au fil du temps leurs albums sont de plus en plus arrangés et les voix féminines y ont régulièrement voix au chapitre. Les bandes font l'affaire en l'état, mais un peu plus d'instruments sur scène pour interpréter les titres les plus récents ne serait pas forcément qu'un luxe de pharisien. Je crains que solo de bouzouki ou duo vocal ne soient désormais réservés qu'à des prestations spéciales, mais je ne réclamerai pas pour autant d'expiation pour l'usage des bandes.

Quelques jérémiades qui ne m'empêcheront pas de pérégriner du Stade de France au bar PMU local pour revoir le quintette. Orphaned Land reste l'alpha et l'omega du genre, mais aussi une espèce d'ex-voto du LEMETAL, en attente perpétuelle de grâce pour sa terre en souffrance.
Et surtout, leur authenticité, leur générosité rassembleuse au-delà des conventions et l'étendue de leur répertoire artistique redonne toujours un peu de foi dans la création et dans l'humain, à défaut de l'humanité.


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J'avais oublié l'outro avec ce classique des années 80 qui a visiblement bien plu à tous les groupes et à l'organisateur.

Concert un peu loin mais je poste mon CR quand même




Il est rigolo de noter que ce mois-ci j’ai vu les deux groupes que j’ai vu le plus de fois : Epica (huit 8 fois) et Orphaned Land (7 sept fois). Bon… J’en vois déjà pas mal ricaner de par les noms et les chiffres mais j’assume tout Epica passait souvent à Toulouse à l’époque en plus de les choper en festival.

Quant à Orphaned Land, je me suis toujours débrouillé pour les voir dans des configurations différentes : en festival, en tête d’affiche, en première partie, dans une salle, dans un pub ou dans un pub qui ressemble à un couloir… Je rajoute à cette liste le fait de les voir dans un pays qui est hors de l’Europe puisque je profitais de ma première escapade hors du Vieux Continent pour assister à leur concert au Japon, Osaka plus exactement.

Je passerai sur l’obtention du ticket qui me fit suer quelques gouttes salées avec les dates de Tokyo très vite complètes et une “complexité” qui a dérouté mon pauvre cousin qui, vivant à Tokyo depuis peu, avait pour mission (visiblement niveau difficile ++ ) de me prendre le ticket. Tout est bien qui finit bien puisque j’ai donc pu obtenir mon billet pour 8300 yens. Oui, la place m’a coûté dans les 75€ Moi qui rouspétait de payer autant pour voir Maiden dans la Three Arena voilà que je jetais sans hésiter une somme égale pour un groupe plus petit jouant dans une salle modeste “C’est les vacances et c’est pas tous les jours que tu feras un concert au Japon” me suis-je dis.

Le fait que le concert se déroule à Osaka et non à Tokyo, comme je l’avais initialement prévu, me fit changer mes plans pour un itinéraire plus judicieux. En effet je devais passer deux jours à Nara oú se trouve une belle concentration de temples en pleine nature sans savoir que cela se fait facilement en une journée. Le second jour fut donc consacré à Osaka pour errer vers Namba, Dotonbori et Higashihinsaibaishi, y croisant par la même occasion tout Orphaned Land qui suivait gentiment leur guide.

Le concert se trouvait dans Higashihinsaibaishi au Live Room Soma, une salle assez modeste qui affichait complet pour ce Pagan Metal Horde Vol.3, un nom assez rigolo vu les groupes plus orientés folklore asiatiques et orientaux. Je sais pas vous mais moi quand on me dit “pagan” je pense, sûrement à tort, aux nordiques avec des barbes, des cornes avec de la bières dedans, les Korpiklaani et autre Trollfest
Salle modeste donc, se trouvant au sous-sol. Après un escalier on se retrouve dans un couloir menant soit à un bar oú pourraient s’agglutiner huit personnes maximum soit à la salle proprement dite. Celle-ci doit contenir 400 personnes au max. avec une scène un peu basse et une acoustique pouvant faire défaut (à moins que cela ne soit la faute des ingé sons des groupes, qui sait…)

Première chose en arrivant : serrer la main au chanteur de Myrath qui trainait dans le coin puis regarder le merchandising en espérant trouver un joli t-shirt de tournée. Ah des t-shirts il y en avait pas mal mais assez laids comme ceux d’Orphaned Land (les mecs ont dû imprimer les transferts dans l’avion en venant c’est pas possible ) ou de leur dernière tournée européenne comme certains de Myrath. Ces-derniers avaient bien un t-shirt spécial tournée japonaise avec une joli carte du Japon et le groupe typé manga mais malheureusement il ne restait que de grandes tailles. Pas de chance, j'aurais bien aimé un t-shirt de cette tournée japonaise comme souvenir… J’allais me prendre une bière au bar avant d’aller dans la salle.

Darlaida était déjà sur scène. C’était de bon petits paganoux en peaux de bêtes proposant du Metal paganoux qui, pour le coup, collait parfaitement au nom de la tournée Et ça sautille, et les sonorités vues et revues et qui ne me font plus rien et vas-y que je me dis que Nattfodd de Finntroll c’était quelque chose de bien… Bref ! C’est assez plat et pas vraiment mon style alors je préfère retourner au bar pour y boire deux ou trois bières et tenter de papoter avec mon voisin qui portait une tenue noire de samouraï assez stylé. Il parlait un peu anglais donc on a pu échanger. En fait c’était le guitariste d’ Allegiance Reign, le premier groupe que j’ai loupé J’ai dû lui avouer que pendant qu’il jouait je me reposais et enquillais des bières dans mon hôtel, épuisé par la semaine passée à marcher 20-25 km par jour.

Je retournais dans la salle pour Myrath, un des deux co-headliners du soir. J’ai énormément apprécié The Legacy qui en plus d’être un album énorme me rappelle le voyage à Stockholm en compagnie de deux amis, en particulier la chanson “Believer” qu’on chantait tout le temps en la modifiant selon notre niveau d’alcoolémie et de connerie Jusque là Myrath ne m’avait pas charmé mais entre ce séjour et un Legacy que j’adorais au point de le citer dans mes albums favoris de l’année les tunisiens avait gagné un nouveau fan J’étais donc content de les voir enfin en concert et je peux dire que toutes mes attentes furent comblées. Le groupe était content d’être là, tous les membres avaient la banane et Zaher s’avéra, sans vraiment me surprendre, être un excellent frontman ! Très en voix, ne cessant ne communiquer avec le public ou jouer avec ses camarades, et se payant même le luxe de payer japonais avec une aisance que j’aimerai bien avoir pour mon anglais, c’est pour dire ! Je ne sais pas s’il le parle vraiment ou s’il avait appris des phrases toute faites mais dans tous les cas le public en fut ravi La moitié des titres étaient tirés de leur dernier album, jouant tous les favoris que j’attendais : “Storm of Lies”, “The Unburnt” “Nobody’s Lives” et son fabuleux refrain chanté en tunisien (ce qu’ils devrait faire plus souvent selon moi) ou encore “Believer”, un titre si efficace que Myrath a visiblement désormais décidé de le jouer en rappel, une très bonne idée ça ! Pour le reste : “Merciless Time” , “Tales of the Sands” ou encore “Beyond the Stars”, certains morceaux avec une danseuse qui, fait assez rare pour être souligné, fit chaque fois une prestation vraiment bonne, très rythmée et collant à merveille à la musique D’autres danseuses devraient demander des cours chez cette charmante japonaise Petit point noir sur le tableau : le son, avec notamment un début de concert quasiment sans guitare malgré les nombreux signes de Malek à son ingé’ son. Ceci dit cela ne m’a clairement pas empêché de profiter et de chanter, regrettant que ce cher Thibault qui aurait dû m’accompagner sur Tokyo n’avait pas pu me rejoindre à Osaka parce que le mieux dans ce genre de concerts heavy mélo’ c’est quand on est avec des copains

Je retournais ensuite au bar et une fois cette dernière pause terminée je retournais dans la salle sans bière. Je ne pense pas que cela soit le trip des japonais de se ramener devant la scène avec des bières. Tout est tellement droit, carré et propre dans ce pays que cela me gênait un peu de me ramener bourré avec ma bière tel un gros gaijin impoli surtout que je ne passe pas vraiment inaperçu avec ma tronche de franco-espagnol et ma carrure En Irlande tout le monde fait dans les 1m80 et souvent plus, au Japon c’est une autre histoire… D’ailleurs avant Orphaned Land je fis passer deux japonais devant moi puisqu’ils n’auraient pas vu grand chose du concert s’ils étaient restés derrière moi. Je restai donc sage et gentil

J’avais un peu peur pour Orphaned Land vu leur dernier concert à Montpellier… Trois potes étaient allés les voir, dont deux fans des Israëliens, et tous quittèrent le Secret Place bien déçus… Celui qui ne connaissait pas bien le groupe jurait de ne jamais chercher à les connaître et un des fans annula même sa venue au concert d’Angra en craignant avoir un show similaire. En fait, j’ai l’impression qu’Orphaned Land (ou juste Kobi ?) a parfois un petit côté diva, si toutes leurs conditions ne sont pas pleinement remplies ils vont bouder et se contenter du minimum avant de vite quitter les lieux… Du coup il a suffit d’un soucis avec les mecs de la Secret Place et se retrouver devant “juste” une soixantaine de fans pour les blazer et ne pas leur donner envie de bosser correctement. Si c’est le cas c’est bien décevant…
… Mais pour Osaka toutes les conditions semblaient réunies avec en prime une salle sold-out (bien que je mettrais ma main à couper que certains sont juste venus pour Myrath et que nous étions donc plus nombreux pour les tunisiens). J’ai donc pu profiter d’un excellent concert devant un de mes groupes fétiches qui a sorti, soyons fous, l’album de l’année (pour le moment du moins) J’ai mis du temps à digérer Unsung Prophets & Dead Messiahs mais depuis je ne cesse de l’écouter ! Certes il ne surpasse pas le monument incroyable Mabool mais la qualité est une fois de plus au rendez-vous et ce même sans le regretté Yossi Sassi. L’album se veut puissant, mélodique, affreusement poignant par moment, très marquant sur certains passages (“All Knowing Eyes”, “Like Orpheus” ou “Chains Fall to Gravity” avec ces choeurs et ces paroles magnifiques ). “The Cave” ouvrit le bal avec un groupe, comme je le sous-entendais plus haut, bien plus en forme qu’à Montpellier ! ici aussi les sourires s’affichent facilement sur les visages et Kobi nous gratifie parfois de petits pas de danse comme il en a l’habitude (lorsqu’il est de bonne humeur). Si Kobi danse, tout va ! Sauf le son qui ruine totalement “The Kiss of Babylon” et “Ocean Land” , cet enchaînement qui aurait dû être glorieux mais avec des guitares inaudibles hein… Ce problème s’arrangera ensuite, nous laissant profiter de “Birth of The Three” d’un Mabool bien présent ce soir. Selon mes souvenirs le nombres des titres sortis de cet album est égal à celui des chansons jouées du petit dernier qui furent : “Like Orpheus” (toujours aussi grandiose ! ), “Take my Hand” et “We Do not Resist” (Ah ce très bon refrain ! ). Quelques touches des opus entre les deux cités par-ci par-là : “All is One” et “Sapairi” avec le fameux “In thy Never Ending Way” en final, et voilà une setlist sympathique quoiqu’un peu courte, sûrement à cause du double-headlining. Mis à part cette petite remarque personnelle et le problème de son qui “plombe” deux excellentes chansons ce concert était très bien.

Et la soirée en général était très bonne. Comme je me prenais pas de t-shirt je m’offris l’EP d’Allegiance Reign, pour moins de 10€. C’est un brave groupe de power speed, rien de bien nouveau mais le boulot est fait et bien fait je trouve !
Et je passait ensuite deux heures à rôder dans Namba et vers Dotonbori sans jamais me lasser surtout que je savais que je ne reviendrai pas de si tôt... J'aperçus Zaher et quelques gars de Myrath qui furetaient dans ces lieux comme moi. Et après avoir encore perdus dans ces machines à pinces clairement “cheated” je retournais à mon hôtel

Et tant que j’y suis je signale aux braves gens de ce forum le bar From Dusk Till Dawn de Tokyo, Shinjuku plus exactement. Petit bar bien dark et Metal, facile à trouver, dans lequel nous avons passé une excellente soirée alcoolisée en compagnie d’une quinzaine de métalleux japonais dont certains étaient contents (et sûrement curieux) de voir trois gaillards français enchainer les verres et chanter Je me souviens encore d’ “Annubis” de Septicflesh et de la folie qui nous prit durant ce titre… “Suddently I saw you three headbanging, it was so stupid !” me dit le lendemain Tsutomu (en se trompant sur le dernier mot ), le meilleur des DJs de ce soir. Ce gars passa que du bon : Angra, Royal Hunt, Orphaned Land, Gloryhammer, Orden Ogan, Septicflesh, Helloween et ceux que j’oublie… Leur cocktail maison est particulièrement efficace et entre tout nous passâmes une excellente soirée

Chouette CR !

Sympa la virée au soleil levant

Achille a écrit : ↑

29 avr. 2018, 17:03

Le concert se trouvait dans Higashihinsaibaishi

Pratique à prononcer quand tu dois demander où ça se situe.

au Live Room Soma, une salle assez modeste qui affichait complet pour ce Pagan Metal Horde Vol.3, un nom assez rigolo vu les groupes plus orientés folklore asiatiques et orientaux. Je sais pas vous mais moi quand on me dit “pagan” je pense, sûrement à tort, aux nordiques avec des barbes, des cornes avec de la bières dedans, les Korpiklaani et autre Trollfest

Techniquement parlant, le nom du fest n'est pas complètement faux, puisque le terme "païen" a désigné voire désigne toujours péjorativement les non-chrétiens par ces derniers. Même si originellement en latin "paganus" servait à désigner ceux qui n'habitent pas dans la cité, et par extension les non-pratiquants du culte romain de la cité...
Ce qui est sûr c'est que le terme est complètement galvaudé aujourd'hui, y compris par certains "païens" eux-même (qui ne devraient pas employer ce mot sauf par auto-dérision), et malgré ce que je raconte moi aussi j'ai déjà dû qualifier des groupes de pagan simplement parce qu'ils s'en réclament. Donc à la limite un festival avec des hongrois qui ont un nom celte, des tunisiens et des hébreux, pourquoi pas appeler ça pagan.
En fait ils pourraient l'appeler plus simplement folk metal, moins connoté...

Je retournais ensuite au bar et une fois cette dernière pause terminée je retournais dans la salle sans bière. Je ne pense pas que cela soit le trip des japonais de se ramener devant la scène avec des bières. Tout est tellement droit, carré et propre dans ce pays que cela me gênait un peu de me ramener bourré avec ma bière tel un gros gaijin impoli surtout que je ne passe pas vraiment inaperçu avec ma tronche de franco-espagnol et ma carrure En Irlande tout le monde fait dans les 1m80 et souvent plus, au Japon c’est une autre histoire… D’ailleurs avant Orphaned Land je fis passer deux japonais devant moi puisqu’ils n’auraient pas vu grand chose du concert s’ils étaient restés derrière moi. Je restai donc sage et gentil

Ils doivent souffrir en Allemagne ou aux Pays-Bas

J’avais un peu peur pour Orphaned Land vu leur dernier concert à Montpellier… Trois potes étaient allés les voir, dont deux fans des Israëliens, et tous quittèrent le Secret Place bien déçus… Celui qui ne connaissait pas bien le groupe jurait de ne jamais chercher à les connaître et un des fans annula même sa venue au concert d’Angra en craignant avoir un show similaire. En fait, j’ai l’impression qu’Orphaned Land (ou juste Kobi ?) a parfois un petit côté diva, si toutes leurs conditions ne sont pas pleinement remplies ils vont bouder et se contenter du minimum avant de vite quitter les lieux… Du coup il a suffit d’un soucis avec les mecs de la Secret Place et se retrouver devant “juste” une soixantaine de fans pour les blazer et ne pas leur donner envie de bosser correctement. Si c’est le cas c’est bien décevant…

Possible, pour ma part je les ai vus chaque fois avec peu de monde que ça, mais ils étaient pourtant de bonne humeur. Il a dû se passer quelque chose avant ce concert.

Belle aventure en tout cas!

au Live Room Soma, une salle assez modeste qui affichait complet pour ce Pagan Metal Horde Vol.3, un nom assez rigolo vu les groupes plus orientés folklore asiatiques et orientaux. Je sais pas vous mais moi quand on me dit “pagan” je pense, sûrement à tort, aux nordiques avec des barbes, des cornes avec de la bières dedans, les Korpiklaani et autre Trollfest

Techniquement parlant, le nom du fest n'est pas complètement faux, puisque le terme "païen" a désigné voire désigne toujours péjorativement les non-chrétiens par ces derniers. Même si originellement en latin "paganus" servait à désigner ceux qui n'habitent pas dans la cité, et par extension les non-pratiquants du culte romain de la cité...
Ce qui est sûr c'est que le terme est complètement galvaudé aujourd'hui, y compris par certains "païens" eux-même (qui ne devraient pas employer ce mot sauf par auto-dérision), et malgré ce que je raconte moi aussi j'ai déjà dû qualifier des groupes de pagan simplement parce qu'ils s'en réclament. Donc à la limite un festival avec des hongrois qui ont un nom celte, des tunisiens et des hébreux, pourquoi pas appeler ça pagan.
En fait ils pourraient l'appeler plus simplement folk metal, moins connoté...

Tout à fait je me suis couvert avec mon "sûrement à tort"

Je retournais ensuite au bar et une fois cette dernière pause terminée je retournais dans la salle sans bière. Je ne pense pas que cela soit le trip des japonais de se ramener devant la scène avec des bières. Tout est tellement droit, carré et propre dans ce pays que cela me gênait un peu de me ramener bourré avec ma bière tel un gros gaijin impoli surtout que je ne passe pas vraiment inaperçu avec ma tronche de franco-espagnol et ma carrure En Irlande tout le monde fait dans les 1m80 et souvent plus, au Japon c’est une autre histoire… D’ailleurs avant Orphaned Land je fis passer deux japonais devant moi puisqu’ils n’auraient pas vu grand chose du concert s’ils étaient restés derrière moi. Je restai donc sage et gentil

Ils doivent souffrir en Allemagne ou aux Pays-Bas

Purée... J'ose même pas imaginer une bande de japonais en plein headline du Wacken


Je repense à la soirée au From Dusk Till Dawn en me souvenant que tout le monde s’éclatait à headbanguer et chanter sauf… Les deux seuls autres gaijins présents qui sont restés tout le temps à l’écart et dans leur coin, attendant que le temps passe. C’était un couple : une fille habillée avec une robe goth/soubrette à dentelles noires et roses (faut savoir que la légende des jeunes japonais se baladant en tenue geek/goth/soubrette/manga etc n’est justement qu’une légende, même dans le quartier oú on est sensé en trouver il y en a pas ) et un mec avec un t-shirt Emperor, bras croisés et regard au loin . Nous n’avons pas tous eu une si bonne soirée visiblement…

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