Personne n'y était?
C'est grâce à l'émission Metal Nemesis que j'ai découvert ce qui se cachait derrière ce festival. J'avais du voir un flyer au printemps mais aucun groupe ne m'avait parlé
. Sur metal Némesis j'ai donc découvert DGM et ça m'a interpellé. J'ai essayé d'en savoir plus, la radio ayant annoncé le concert de Saxon au Bikini pour le mercredi
alors qu'il était bien le mardi, quelques vérifications s'imposaient.
Le problème en cette année où j'ai pas vu beaucoup de concert c'est que la même semaine, il y avait Saxon et Cie, Poppa CHubby, la soirée du vendredi de very prog festival avec DGM, la soirée du samedi avec Sons of Apollo que je découvrais, et le lundi les Nashville Pussy. Autant de groupes susceptibles de m'attirer. Impossible d'être à Toulouse pour tout
, Saxon étant réservé, il me restait un soir à choisir. Le vendredi étant quasi impossible j'ai dû zapper DGM. J'ai choisi le samedi.
Merci à la caissière de droite
au Métronum. J'arrive à la toute fin de Taotopia, je ne louperai donc rien de
Soul Secret.
Dès le début du concert je me rends compte que je ne me suis toujours pas remis du concert de la semaine: difficile de retomber sur terre après la décharge de Saxon/FM/Raven. A la technique de même, au 2e morceau le technicien lance la projection du nom du groupe sur ce qui sert d'écran en fonds de scène. Apparait alors le nom de Persofone. Pas certain que ça fasse rire les italiens...
Même si c'est pas trop mal, c'est parfois un peu difficile d'accès et je n'aime pas vraiment les bandes qui se rajoutent et se rajoutent
Quelques bons moments mais pas certain que dans 6 mois j'ai retenu grand chose.
Le mardi d'avant j'ai cru vivre un des plus grands chocs musical en passant de Raven à FM en quelques minutes. (J'en avait connu un autre de ...pathétique).
Et là rebelote, passer de Soul Secret à
Persefone c'est encore plus choquant pour mes oreilles. J'ai assez vite eu peur de ne pas supporter le chant ni la musique mais je dois avouer que ce groupe semble du calibre au dessus de Soul Secret. Au fur et à mesure ça se confirme. Je ne sais pas si c'est propre à leur style musical mais je trouve le light show nullissime, un des pires que j'ai subi. Tellement que j'ai longtemps cru que le chant clair était enregistré et diffusé sur bande (ce qui fut peut peut-être le cas en partie) avant de m'apercevoir que le clavier chantait. Les 2 guitaristes assurent vraiment, le son est bon, et sans connaître c'est vraiment bluffant et intéressant. Comme le show n'est pas trop long, les morceaux qui me plaisent moins ne sont pas insupportables. Le son est excellent, comme pour Soul Secret, mais plus fort. Aussi à un moment ça bouge beaucoup près de la scène, le chanteur n'ayant pas hésité à descendre dans l'arène. Le public semble conquis mais pas de rappel; des drapeaux andorrans ont fait le déplacement pour supporter ces musiciens si bons qu'on a du mal à croire qu'ils proviennent d'un pays si étroit.
Que dire de la tête d'affiche qui m'intriguait tant et dont j'ignorais qui la composait 15 jours :
Sons of Appolo?
Attraction pour Jeff Scott Soto puisque c'est le seul que je n'ai jamais vu. J'imaginais pas physiquement que c'était une bestiasse.
Il chante vraiment bien mais comme le son d'ensemble est trop fort on perd du plaisir d'écoute.
Fort c'est bien, trop fort c'est lassant. Je n'ai pas pensé à me déplacer pour tenter un autre endroit.
Sans surprise les autres musiciens envoient du bois, c'est pas mal mais il y a un côté professionnel US qui fait qu'il manque l'étincelle pour ressentir le plaisir que j'ai pu avoir quelques jours avant. On est à des années lumières de la modestie dégagée par FM et de la simplicité des Saxon. Comme quoi les clichés sur les anglais sont peut-être plus faux que ceux relatifs aux américains.
J'ai beaucoup de plaisir à retrouver Billy Sheehan sur scène. Assez curieux de voir ce que donnait Ron THal seul et pas noyé au milieu du cirque GN'R. Bien, là aussi très pro.
Contrairement à la première fois où j'ai vu Portnoy, là j'arrivais à le voir sans problème. Bien à écouter mais assez fatigant de le voir triturer son oreillette sous son bandana. Sans parler de ses pitreries techniques. Mais bon.
Sherinian, aussi bon et fort que la dernière fois. Avec un son beaucoup plus hard qu'avec J Bonamassa. Aurait-il voulu être l'ambassadeur d'Eddy Van Halen qu'il y est parvenu. Nous avons eu droit à un Eruption de VH-1 de derrière les fagots aux claviers. Et à l'envers. Si si à l'envers.
Final intéressant, mais malgré un public intéressé et pas avare d'applaudissements aucun rappel. En tout cas au bout de 3/4 minutes je suis parti, un peu perplexe. Sont-ils enfin re sortis pour gratifier ensuite d'un rappel tardif après l'arrivée des roadies. Je ne sais pas, je l'ai déjà vu mais ...
Pour le prix, ça fait un peu "je viens, je joue, je me casse".
Vous me direz donc si j'ai loupé un bœuf énorme entre tous sur scène genre G3
Après, même si c'est pas mon truc, la programmation est quand même belle pour le style 