The Night Flight Orchestra 2025 (Paris 02/02)
Modérateurs : Modérateurs du forum, Responsables / Animateurs de sections
Règles du forum
Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
Alors j'hésite, parce que la dernière fois il y a deux ans la date française avait été annulée, faute de vente de billets trop faible je pense. En plus c'est un Dimanche.
ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile![]()
-
- Léguman
- Messages : 6077
- Enregistré le : 30 juil. 2004, 15:20
- Localisation : On the roads to madness
Alors n'hésite surtout pas si ça se confirme, sur scène c'est absolument à voir.
Par contre sans David Andersson ça sera forcément plus pareil, mais faute de date vers chez nous, je sens bien Barcelone pour ma part.
Par contre sans David Andersson ça sera forcément plus pareil, mais faute de date vers chez nous, je sens bien Barcelone pour ma part.
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
Ah mais je confirme, vu trois fois en fests : Motocultor 2019, Alcatraz 2022 et 2024.
D'ailleurs Speed a rendu hommage à Andersson en lui dédiant "Something Mysterious" à Courtrai le mois dernier.

ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile![]()
-
- Léguman
- Messages : 6077
- Enregistré le : 30 juil. 2004, 15:20
- Localisation : On the roads to madness
Allez c'est parti pour un weekend à Barcelone avec ma sœur et nos kids, et demain on va mettre des paillettes dans notre soirée et faire le petit train.
Petit CR à suivre .
Petit CR à suivre .
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
Veinard, je m'y suis pris trop tard pour Paris et c'était complet. Profite bien !
ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile![]()
-
- Léguman
- Messages : 6077
- Enregistré le : 30 juil. 2004, 15:20
- Localisation : On the roads to madness
Bon bin c'était absolument génial
Plus de détails quand j'aurai profité de quelques heures de sommeil
Setlist surprenante, mais ce groupe est vraiment unique et le public catalan (dans les 500 à 600 personnes) ne s'y est pas trompé.... Et nous non plus !
Plus de détails quand j'aurai profité de quelques heures de sommeil
Setlist surprenante, mais ce groupe est vraiment unique et le public catalan (dans les 500 à 600 personnes) ne s'y est pas trompé.... Et nous non plus !
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
-
- Léguman
- Messages : 6077
- Enregistré le : 30 juil. 2004, 15:20
- Localisation : On the roads to madness
Et ouala, un peu de lecture pour l'ami Demes !
Quoi de mieux qu’un petit weekend à Barcelone en hiver pour se remonter le moral ? C’est après un
désarmant Angleterre-France vu dans le pub irlandais de la Rambla que ma sœur, nos héritiers et
moi nous dirigeons vers cette salle nommée le Wolf, tout proche du célèbredu Razzmatazz, pour assister au show
pailleté et coloré de Night Flight Orchestra, en prenant soin de zapper la première
partie.
Première partie qui a du assurer le job puisque la salle est chauffée à blanc à notre arrivée.
La salle ? Parlons-en, au bout d’un long couloir en pente se trouve donc le saint lieu, muni d’un bar
bien garni sur sa gauche. Mais la config… Aïe.
Tout en long avec de généreux poteaux placés tous les 4 mètres sur le côté gauche et qui amputent
drastiquement la visibilité depuis le flanc. On avait placé là nos deux enfants les plus jeunes pour
leur faciliter la vue, peine perdue, ils nous rejoindront un peu plus tard au milieu de la fosse quand la
foule se sera compactée vers la scène.
Foule, disais-je ? 350 personnes a bisto de nas, bien peu payé pour l’addition de talents qui compose
ce groupe et ses hymnes AOR imparables.
Entrée sur scène au son de l’intro de l’album fraîchement sorti (une semaine avant !), très bien
sentie d’ailleurs pour faire monter la température et démarrage logique sur Stratus, premier ‘vrai’
morceau qui suit la dite intro sur l’album.
D’entrée le groupe est en place, pro, le son est parfait, le public est bouillant, Strid irradie, sûr de sa
présence et de la qualité de son répertoire, les musiciens sont précis, souriants et les choristes
impressionnent dès le début du set. Onsait alors que c’est gagné et que l’on va avoir droit à une
soirée mémorable.
Comme Strid l’avait annoncé en interview (il se verrait bien jouer uniquement du dernier album et
de deux Aeromantic, puis un tube à petit train en rappel), la part belle sera faite à Give us the Moon,
pas moins de 5 morceaux en étant issus.
Dont certains choix qui interpellent (Paloma et Cosmic Tide par ex.) et pourquoi avoir délaissé le
magnifique Like the Beating of a Heart, qui pluss est une des dernières compos de David Andersson ?
Le sieur Andersson dont le spectre plane forcément ce soir. Non pas que son successeur n’assure,
loin de là, mais la force créative du groupe, sa caution mélancolique et mélodique ne saurait être
oublié et ne susciter une pensée régulièrement adressée. Bordel il manque.
Et pas qu’à nous à en juger par le speech du frontman à mi-concert, étonnamment émouvant et
ouvert pour un scandinave. RIP l’artiste, ton œuvre continue à faire danser les quelques
connaisseurs et ton ami à entretenir ton souvenir et apporter ton œuvre au public.
La soirée se déroule, imparable, faite de tubes irrésistibles (Burn for me, White Jeans, Can’t be that
bad, Gemini…) et de se conclure sur un West Ruth Ave. de tradition avec son inévitable ‘conga train’ initié
cette fois ci par les toulousains… et aussi ponctuée de choses moins prévisibles et de vieilleries
ressorties étonnamment des tiroirs (California Morning, Transatlantic Blues issus du premier album,
souvent sous-représenté).
Le tout m’incitant à la réflexion et me demander pourquoi avec un répertoire aussi imparable, ce
groupe pioche des morceaux assez déroutants dans son répertoire.
J’entrevois une amorce de réponse dans un possible désir de varier l’offre, ne pas se cantonner à
proposer à son public que des chansons festives, entrainantes, aux refrains fédérateurs, et montrer
la diversité de leurs influences. Aussi ne pas s’enfermer dans le genre ‘usine à tubes’ brillants et
pétillants.
On en voudra pour preuve Domino et Transatlantic Blues ou les ombres de Toto et des Beatles
planent sans contestation possible. Aussi Satellite, curieux choix dans la liste des ‘singles hors album’
que ce groupe se plait à distiller ponctuellement. J’aurais préféré là The Sensation ou l’incroyable
Impossibile mais la stratégie de se faire jour là à nouveau, NFO prouve qu’il n’est pas qu’un groupe à
hits estampillé 80’s mais a aussi un nombre impressionnant de cordes à son arc.
La soirée se déroule donc avec entrain devant un public catalan enfiévré.
Je tiendrai ici à distinguer le phénoménal groove de Sharlee d’Angelo et ses lignes de basse dingues,
ajoutant des couches de mélodie sous les mélodies (des refrains et couplets taillés pour faire remuer
des popotins) et l’apport incommensurable des deux choristes.
Parallèle fait avec mon cher rugby, ces trois là, travailleurs de l’ombre indispensables, apportent
une touche discrète mais oh combien indispensable au son et au rythme des chansons de NFO. On
tient là la plus belle troisième ligne de Suède. Et y prêter œil et oreille à intervalles réguliers permet
de mesurer l’apport de ces membres aux chansons, leur implication y amène relief, mélodies et
groove, bref, un gros truc en plus.
Las, tout ça est bien trop court et devant une prestation de qualité on se prête à rêver de concerts
de 3h, le répertoire du groupe y répondrait sans frémir, et si, maudire la configuration de cette salle
nous aura occupé un moment, on ne peut que louer la mise en son quasi parfaite, avec un mix
équilibré entre tous les instruments et une valorisation bienvenue du boulot des choristes.
Strid, en majesté, mène cette belle embarcation sur les flots 80’s avec brio, voix chatoyante
infaillible, incursions aigues et en falsetto jamais prises en défaut, charisme, économie de bla bla
entre les chansons, mais présentation de celles-ci avec un petit mot utile à chaque fois. Un vrai
frontman.
Epaulé plus qu’il se doit par une équipe de zicos rompus à tous les exercices, de ce rock progressif
aux couplets Beatles qu’est la surprise Transatlantic Blues au rappel qui mettra des paillettes dans
les yeux de tous ceux ayant eu le bon sens d’être là ce soir.
On repart de la salle tout souriants, et de chanter à voix haute des refrains et mélodies dans les rues
de Barcelone, en dansant comme envoutés par la prestation du soir.
Du grand art .
Et vivement la prochaine tournée.
1. Stratus
2. California Morning
3. Shooting Velvet
4. Divinyls
5. Domino
6. Gemini
7. Cosmic Tide
8. This Boy's Last Summer
9. Paloma
10. Satellite
11. Transmissions
12. Can't Be That Bad
13. Transatlantic Blues
14. Burn for Me
Rappel
15. White Jeans
16. Way to Spend the Night
17. West Ruth Ave
Quoi de mieux qu’un petit weekend à Barcelone en hiver pour se remonter le moral ? C’est après un
désarmant Angleterre-France vu dans le pub irlandais de la Rambla que ma sœur, nos héritiers et
moi nous dirigeons vers cette salle nommée le Wolf, tout proche du célèbredu Razzmatazz, pour assister au show
pailleté et coloré de Night Flight Orchestra, en prenant soin de zapper la première
partie.
Première partie qui a du assurer le job puisque la salle est chauffée à blanc à notre arrivée.
La salle ? Parlons-en, au bout d’un long couloir en pente se trouve donc le saint lieu, muni d’un bar
bien garni sur sa gauche. Mais la config… Aïe.
Tout en long avec de généreux poteaux placés tous les 4 mètres sur le côté gauche et qui amputent
drastiquement la visibilité depuis le flanc. On avait placé là nos deux enfants les plus jeunes pour
leur faciliter la vue, peine perdue, ils nous rejoindront un peu plus tard au milieu de la fosse quand la
foule se sera compactée vers la scène.
Foule, disais-je ? 350 personnes a bisto de nas, bien peu payé pour l’addition de talents qui compose
ce groupe et ses hymnes AOR imparables.
Entrée sur scène au son de l’intro de l’album fraîchement sorti (une semaine avant !), très bien
sentie d’ailleurs pour faire monter la température et démarrage logique sur Stratus, premier ‘vrai’
morceau qui suit la dite intro sur l’album.
D’entrée le groupe est en place, pro, le son est parfait, le public est bouillant, Strid irradie, sûr de sa
présence et de la qualité de son répertoire, les musiciens sont précis, souriants et les choristes
impressionnent dès le début du set. Onsait alors que c’est gagné et que l’on va avoir droit à une
soirée mémorable.
Comme Strid l’avait annoncé en interview (il se verrait bien jouer uniquement du dernier album et
de deux Aeromantic, puis un tube à petit train en rappel), la part belle sera faite à Give us the Moon,
pas moins de 5 morceaux en étant issus.
Dont certains choix qui interpellent (Paloma et Cosmic Tide par ex.) et pourquoi avoir délaissé le
magnifique Like the Beating of a Heart, qui pluss est une des dernières compos de David Andersson ?
Le sieur Andersson dont le spectre plane forcément ce soir. Non pas que son successeur n’assure,
loin de là, mais la force créative du groupe, sa caution mélancolique et mélodique ne saurait être
oublié et ne susciter une pensée régulièrement adressée. Bordel il manque.
Et pas qu’à nous à en juger par le speech du frontman à mi-concert, étonnamment émouvant et
ouvert pour un scandinave. RIP l’artiste, ton œuvre continue à faire danser les quelques
connaisseurs et ton ami à entretenir ton souvenir et apporter ton œuvre au public.
La soirée se déroule, imparable, faite de tubes irrésistibles (Burn for me, White Jeans, Can’t be that
bad, Gemini…) et de se conclure sur un West Ruth Ave. de tradition avec son inévitable ‘conga train’ initié
cette fois ci par les toulousains… et aussi ponctuée de choses moins prévisibles et de vieilleries
ressorties étonnamment des tiroirs (California Morning, Transatlantic Blues issus du premier album,
souvent sous-représenté).
Le tout m’incitant à la réflexion et me demander pourquoi avec un répertoire aussi imparable, ce
groupe pioche des morceaux assez déroutants dans son répertoire.
J’entrevois une amorce de réponse dans un possible désir de varier l’offre, ne pas se cantonner à
proposer à son public que des chansons festives, entrainantes, aux refrains fédérateurs, et montrer
la diversité de leurs influences. Aussi ne pas s’enfermer dans le genre ‘usine à tubes’ brillants et
pétillants.
On en voudra pour preuve Domino et Transatlantic Blues ou les ombres de Toto et des Beatles
planent sans contestation possible. Aussi Satellite, curieux choix dans la liste des ‘singles hors album’
que ce groupe se plait à distiller ponctuellement. J’aurais préféré là The Sensation ou l’incroyable
Impossibile mais la stratégie de se faire jour là à nouveau, NFO prouve qu’il n’est pas qu’un groupe à
hits estampillé 80’s mais a aussi un nombre impressionnant de cordes à son arc.
La soirée se déroule donc avec entrain devant un public catalan enfiévré.
Je tiendrai ici à distinguer le phénoménal groove de Sharlee d’Angelo et ses lignes de basse dingues,
ajoutant des couches de mélodie sous les mélodies (des refrains et couplets taillés pour faire remuer
des popotins) et l’apport incommensurable des deux choristes.
Parallèle fait avec mon cher rugby, ces trois là, travailleurs de l’ombre indispensables, apportent
une touche discrète mais oh combien indispensable au son et au rythme des chansons de NFO. On
tient là la plus belle troisième ligne de Suède. Et y prêter œil et oreille à intervalles réguliers permet
de mesurer l’apport de ces membres aux chansons, leur implication y amène relief, mélodies et
groove, bref, un gros truc en plus.
Las, tout ça est bien trop court et devant une prestation de qualité on se prête à rêver de concerts
de 3h, le répertoire du groupe y répondrait sans frémir, et si, maudire la configuration de cette salle
nous aura occupé un moment, on ne peut que louer la mise en son quasi parfaite, avec un mix
équilibré entre tous les instruments et une valorisation bienvenue du boulot des choristes.
Strid, en majesté, mène cette belle embarcation sur les flots 80’s avec brio, voix chatoyante
infaillible, incursions aigues et en falsetto jamais prises en défaut, charisme, économie de bla bla
entre les chansons, mais présentation de celles-ci avec un petit mot utile à chaque fois. Un vrai
frontman.
Epaulé plus qu’il se doit par une équipe de zicos rompus à tous les exercices, de ce rock progressif
aux couplets Beatles qu’est la surprise Transatlantic Blues au rappel qui mettra des paillettes dans
les yeux de tous ceux ayant eu le bon sens d’être là ce soir.
On repart de la salle tout souriants, et de chanter à voix haute des refrains et mélodies dans les rues
de Barcelone, en dansant comme envoutés par la prestation du soir.
Du grand art .
Et vivement la prochaine tournée.
1. Stratus
2. California Morning
3. Shooting Velvet
4. Divinyls
5. Domino
6. Gemini
7. Cosmic Tide
8. This Boy's Last Summer
9. Paloma
10. Satellite
11. Transmissions
12. Can't Be That Bad
13. Transatlantic Blues
14. Burn for Me
Rappel
15. White Jeans
16. Way to Spend the Night
17. West Ruth Ave
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
Tu devrais écrire des CRs plus souvent, quelle prose !
Allez avoue, tu as demandé à ChatGPT.

Allez avoue, tu as demandé à ChatGPT.

ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile![]()
-
- Léguman
- Messages : 6077
- Enregistré le : 30 juil. 2004, 15:20
- Localisation : On the roads to madness
JA
MAIS
Le truc c'est que j'aime bien écrire, mais j'avoue avoir du mal à me lancer et/ou prendre le temps
Mais là ça m'a fait un vrai plaisir de me replonger dans cette soirée
MAIS
Le truc c'est que j'aime bien écrire, mais j'avoue avoir du mal à me lancer et/ou prendre le temps
Mais là ça m'a fait un vrai plaisir de me replonger dans cette soirée
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
- MDT
- Metal Heart
- Messages : 1845
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 22:02
- Localisation : Pointe a Pitre
- Contact :
Merci pour ce chouette CR!
Qu'il me tarde de les revoir
Et 100% d'accord avec toi, "Like the beating of a heart" est une vrai perle cachée qu'il aurait été bien plus judicieux de sortir en single plutôt que le titre éponyme ("Give us the moon", mouais...)

Qu'il me tarde de les revoir

Justement "Paloma" sonne un peu comme l'hommage manqué à Andersson, je trouve. Seul titre vraiment mélancolique du dernier album, la petite sœur des "Transmission" et autre "Moonlit skies" fait un peu pâle figure à côté de ses aînés. Surtout ce son affreux de synthé à la fin du morceau qui gâche tout pour moi. D'ailleurs, le sieur Lönnmyr n'est pas dans le groupe depuis très longtemps mais si c'est pour me faire des "rudesseries" de ce genre, non merci

Et 100% d'accord avec toi, "Like the beating of a heart" est une vrai perle cachée qu'il aurait été bien plus judicieux de sortir en single plutôt que le titre éponyme ("Give us the moon", mouais...)
TrVe Guadeloupean Zouk Metal
Comme quoi j'ai bien fait de réclamer.

ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile![]()