ONEYED JACK
Posté : 19 sept. 2005, 09:28
Groupe controversé et massacré de tous parts par le FN et les racistes/neo-nazis/fascistes etc, on ne peut pas dire que ce groupe de fusion soit inconnu, surtout pour ceux qui suivaient l'actualité du metal vers les 90's. Proclamé meilleur groupe français de fusion, il est aussi celui qui a les paroles les plus virulentes.
Voici un exemple assez violent avec le morceau "Le Pouvoir", morceau qui a d'ailleurs entre autres valu à Hard Rock Magazine un procès lancé par l'association AGRIF, association chrétienne d'extrême-droite.
Voici un exemple assez violent avec le morceau "Le Pouvoir", morceau qui a d'ailleurs entre autres valu à Hard Rock Magazine un procès lancé par l'association AGRIF, association chrétienne d'extrême-droite.
L'audience grimpe à l'audimat. Tant qu'il y a désaccord,
Pourquoi trouver des solutions quand la confrontation est un sport,
La thune son mentor, l'hypocrisie des porcs ?
Mais les politiciens n'ont pas de torts.
Egocentriques et tactiques,
Placés en lieu stratégique
Bien à l'abri du peuple et de ses coups de trique,
Tous les coups sont permis pour l'immunité diplomatique.
La police ? Un ramassis de connards gangrenés par le pouvoir.
I'm coming up with a freestyle flow
Haut, de plus en plus haut, je fauche les mots,
Mais je n'ai pas le "bitch style" à la Yoko Ono.
J'enchaîne, dégaine, la haine au bout des veines.
Mes lyrics sont rois, G. passe le oinj de sud-américaine,
Le one pour la teuf, le deux pour les keufs,
Le trois pour l'autre borgne que l'on va rôtir comme un boeuf.
Le Pen, la pine, Le Pen, la pine humaine draine sa merde
Et prèche autour de nous le retour des valeurs de la haine.
Attaque en règle de l'étendard,
Bleu blanc rouge : 3 couleurs pour la vision de cauchemar.
Dingue, je dis que le système me rend dingue,
Mais je prèfère me tracer en chargeant mon flingue.
Check ça mon fils, un fusil pointé sur ma tête,
Mon propre doigt sur la gâchette :
Beaucoup usés par le combat ont fini par se faire sauter la tête.
De nouvelles élections ?
Rien à foutre de vos nouvelles têtes de con
constamment gangrenées par le pouvoir.
Le pouvoir !
La marge, la marge, j'ai pris la page,
On est soumis par les rênes du système, dans la cage réduit à l'esclavage,
Pas fait pour l'élevage,
J'ai passé l'âge.
Comme poussé par le vice le système glisse
Sur des pentes trop lisses
Et laisse la populace qui pourrait casser la matrice.
Ses ennemis sont ses fils,
Ah La France ! la noblesse de merde, sur une culture rance,
Ferme les yeux, on te donne la cadence,
Car on est gangrénés par le pouvoir.
Ton esprit aime l'argent, ton esprit aime l'espoir,
Croit une fois de plus, tu dois suivre la loi
Qui fait de toi un homme, un homme de loi, un homme lié à l'etat.
Plus de passe-passe,
Ton destin est une trace,
Si tu sors si tu dérailles, ils te cassent
Et passent les années jusqu'à ce que tu crèves dans l'impasse.
Ils resteront à jamais gangrénés par le pouvoir !
Tes rêves resteront à jamais gangrénés par le pouvoir,
constamment gangrénés par le pouvoir.
Donne ta vie à la masse,
En échange elle te donne ton absolution à ta place.
La police et la justice sont constamment gangrenées par le pouvoir.
I'm climbing up with a freestyle flow.