[CD] BRUCE DICKINSON : Tyranny of Souls (2005)
Posté : 23 févr. 2006, 13:29
Après le décrié Dance Of Death de Maiden et avant la tournée des Stades de l'Eté, Bruce nous gratifie de ce nouvel album solo où l'on retrouve avec plaisir Roy Z mais malheureusement pas Adrian Smith.
Roy Z participe toujours à l'écriture des morceaux avec le père Bruce et se charge cette fois ci de la production du disque. Tâche qu'il avait accomplie avec bonheur pour les dernières livraisons du Priest et d'Halford en solo.
L'album, comme à l'habitude, débute sur une intro assez planante avec claviers et la voix lointaine de Dickinson, départ en douceur avant le vrai début des hostilités.
Débute Abduction, titre assez convenu mais efficace, au refrain bien mémorisable. Le premier single tiré de l'album. Un morceau bien rentre dedans où Bruce laisse s'exprimer sa voix sans trop en faire, un solo deRoy Z impeccable, comme d'hab.
La suite s'avère plus surprenante avec Soul Intruders à l'intro bien bourrine qui a valu à mon beau frère de s'écrier "Hein, c'est Dickinson, ça ? La vache". Allers retour et double pédale à la cale mais retour à la normale avec un morceau au refrain magnifique où Bruce pousse vers les aigus comme il l'affectionne. Un nouveau solo magnifique de Roy Z, et une longue vocalise de Bruce à la fin du morceau, toujours impressionnant.
On embraye sur Kill Devil Hill, plus maidenien, avec un refrain qu'aurait pu écrire Steve Harris. Ce morceau aussi imprègne bien l'auditeur bien qu'il soit plutôt académique. La fin, très mélodique, avec le chant murmuré et en arrière plan est somptueuse.
Arrive alors la surpise de l'album. Certainement inspiré par le Journeyman de Maiden, Navigate the Seas of the Sun est un morceau acoustique, au chant posé où Bruce s'appuie juste sur son timbre, ne poussant sa voix qu'au moment du pont pour revenir à un refrain très mélodique et entêtant. La fin en boucle vous trotte dans la tête un bon moment, on n'a qu'une envie : appuyer sur la touche repeat. Magnifique boulot de Roy Z aux grattes une fois de plus. Du grand art.
On repart sur River of No Return, plus dans la veine des premiers morceaux de l'album, bon riff, bon titre, refrain puissant.
Power of the Sun déboule alors avec son refrain limite "happy-metal" (au niveau de la mélodie, pas des paroles) chanson là aussi plutôt convenue mais toujours efficace.
Nouvelle surprise avec Devil on a Hog, morceau limite popisant avec un refrain qui lui ferait mériter des passages en radio. Excellente initiative que d'amener ce morceau plus léger, au refrain pénétrant et joyeux et au solo, comme toujours, excellent.
Arrive alors Believil, si le jeu de mot est intéressant, le morceau l'est nettement moins à mon goût. La mélodie des couplets et du refrain (bin, de tout le morceau en fait) ne m'accroche pas du tout, mid-tempo un peu malsain chanté par un Bruce habité et poussant sa voix avec maestria, mais pas révolutionnaire. Je sais pas vous, mais pour ma part, que ce soit Bruce en solo ou Maiden, l'album peut être somptueux, y'a toujours un morceau plus faible qui gâche le plaisir
Fin apocalyptique avec le long morceau titre. Là, c'est de l'orfèvrerie.
Intro lente et douce bien que laissant présager l'arrivée de la tempête, refrain imparable avec un Bruce qui s'en donne à coeur-voix, break plus rapide au chant agressif en plein milieu, solos imparables et ce court passage a capella au début de chaque refrain, où Dickinson lâche toute sa puissance. Une seule chose à dire :
Cela amène malgré tout un gros regret : ce morceau avait été écrit pour le projet "Three Tremors" avec Rob Halford et Geoff Tate, on n'ose imaginer la tuerie avec ces trois voix sur un titre pareil
Bien, au final un album bien plus intéressant que le dernier Maiden, Bruce est impérial, Roy Z est son meilleur atout. Libéré de toute pression, on sent que l'homme a voulu se faire plaisir. Les lyrics en particulier sont beaucoup plus profonds et les refrains moins répétitifs que chez la Vierge de Fer.
Bon, pour moi, il n'est pas au niveau de l'intouchable Chemical Wedding sorti 7 ans auparavant mais il se positionne tout de même au rang d'album de l'année 2005. L'album se partage équitablement entre morceaux efficaces et classiques et d'autres, moins habituels. Bruce rules, je suis un inconditionnel du bonhomme vous l'aurez compris, et il n'a pas déçu, loin de là.
4,5/5
Roy Z participe toujours à l'écriture des morceaux avec le père Bruce et se charge cette fois ci de la production du disque. Tâche qu'il avait accomplie avec bonheur pour les dernières livraisons du Priest et d'Halford en solo.
L'album, comme à l'habitude, débute sur une intro assez planante avec claviers et la voix lointaine de Dickinson, départ en douceur avant le vrai début des hostilités.
Débute Abduction, titre assez convenu mais efficace, au refrain bien mémorisable. Le premier single tiré de l'album. Un morceau bien rentre dedans où Bruce laisse s'exprimer sa voix sans trop en faire, un solo deRoy Z impeccable, comme d'hab.
La suite s'avère plus surprenante avec Soul Intruders à l'intro bien bourrine qui a valu à mon beau frère de s'écrier "Hein, c'est Dickinson, ça ? La vache". Allers retour et double pédale à la cale mais retour à la normale avec un morceau au refrain magnifique où Bruce pousse vers les aigus comme il l'affectionne. Un nouveau solo magnifique de Roy Z, et une longue vocalise de Bruce à la fin du morceau, toujours impressionnant.
On embraye sur Kill Devil Hill, plus maidenien, avec un refrain qu'aurait pu écrire Steve Harris. Ce morceau aussi imprègne bien l'auditeur bien qu'il soit plutôt académique. La fin, très mélodique, avec le chant murmuré et en arrière plan est somptueuse.
Arrive alors la surpise de l'album. Certainement inspiré par le Journeyman de Maiden, Navigate the Seas of the Sun est un morceau acoustique, au chant posé où Bruce s'appuie juste sur son timbre, ne poussant sa voix qu'au moment du pont pour revenir à un refrain très mélodique et entêtant. La fin en boucle vous trotte dans la tête un bon moment, on n'a qu'une envie : appuyer sur la touche repeat. Magnifique boulot de Roy Z aux grattes une fois de plus. Du grand art.
On repart sur River of No Return, plus dans la veine des premiers morceaux de l'album, bon riff, bon titre, refrain puissant.
Power of the Sun déboule alors avec son refrain limite "happy-metal" (au niveau de la mélodie, pas des paroles) chanson là aussi plutôt convenue mais toujours efficace.
Nouvelle surprise avec Devil on a Hog, morceau limite popisant avec un refrain qui lui ferait mériter des passages en radio. Excellente initiative que d'amener ce morceau plus léger, au refrain pénétrant et joyeux et au solo, comme toujours, excellent.
Arrive alors Believil, si le jeu de mot est intéressant, le morceau l'est nettement moins à mon goût. La mélodie des couplets et du refrain (bin, de tout le morceau en fait) ne m'accroche pas du tout, mid-tempo un peu malsain chanté par un Bruce habité et poussant sa voix avec maestria, mais pas révolutionnaire. Je sais pas vous, mais pour ma part, que ce soit Bruce en solo ou Maiden, l'album peut être somptueux, y'a toujours un morceau plus faible qui gâche le plaisir
Fin apocalyptique avec le long morceau titre. Là, c'est de l'orfèvrerie.
Intro lente et douce bien que laissant présager l'arrivée de la tempête, refrain imparable avec un Bruce qui s'en donne à coeur-voix, break plus rapide au chant agressif en plein milieu, solos imparables et ce court passage a capella au début de chaque refrain, où Dickinson lâche toute sa puissance. Une seule chose à dire :
Cela amène malgré tout un gros regret : ce morceau avait été écrit pour le projet "Three Tremors" avec Rob Halford et Geoff Tate, on n'ose imaginer la tuerie avec ces trois voix sur un titre pareil
Bien, au final un album bien plus intéressant que le dernier Maiden, Bruce est impérial, Roy Z est son meilleur atout. Libéré de toute pression, on sent que l'homme a voulu se faire plaisir. Les lyrics en particulier sont beaucoup plus profonds et les refrains moins répétitifs que chez la Vierge de Fer.
Bon, pour moi, il n'est pas au niveau de l'intouchable Chemical Wedding sorti 7 ans auparavant mais il se positionne tout de même au rang d'album de l'année 2005. L'album se partage équitablement entre morceaux efficaces et classiques et d'autres, moins habituels. Bruce rules, je suis un inconditionnel du bonhomme vous l'aurez compris, et il n'a pas déçu, loin de là.
4,5/5
Comme pour toi, j'ai un peu de mal avec le titre 'believil' qui ne colle pas trop avec le reste de l'album à mon goût, même s'il n'est pas mauvais en soi.
