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Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
En même temps, c'était la deuxième date de la tournée! Ils étaient tout frais ...Mais pas tout à fait rodé donc!
La preuve, à un moment une des deux chanteuses à foutu le feu à un drapeau sans le faire exprès
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
Report complet et détaillé, à éviter pour ceux qui veulent la surprise :
La journée avait pourtant très mal commencée. Difficile de faire pire qu'une alerte météo pour avis de tempête avec des vents très violents juste le jour de grand déplacement. On s'en souviendra longtemps. Et pas seulement pour le trajet de 400km.
Lorsque nous pénétrons dans la laiterie, Sabaton à déjà commencé son set. Finalement après un coup d’œil, on se dit que ce n'est pas bien grave. Simplement parce que la prestation du groupe ressemble plus à une grosse blague qu'à un concert à proprement dit. On se demande bien comment un groupe peut encore oser se présenter avec un répertoire de ce genre, tant la musique tend par finir de nous dégoûter. Un chanteur aux allures de GI Joe, avec des attitudes ridicules, ne feront que renforcer notre sentiment. 30 longues minutes puis s'en vont...
On passe tout de suite aux choses sérieuses avec les Allemands de Grave Digger, annoncés comme co-headliner de cette tournée, et qui bénéficient donc d'un temps de jeu de 75 minutes. Une bonne heure quinze amplement mérité, puisque le groupe joue pour la première fois à Strasbourg, mais surtout une des toutes premières en France également! Une honte quand on connaît le répertoire du groupe qui s'étale sur 25 longues années de service. Le mal est maintenant comblé, car ce soir la prestation de Grave Digger est simplement excellente. Et pour cause, rien n'est laissé au hasard : back drop géant et pyrotechnie à gogo à l'appuie.
Avec un nouvel album dans sa poche, l'ordre du jour est placé sous la promotion, et c'est donc fort logiquement qu'au milieu de ce best-of des familles, on retrouve quelques titres de Liberty of Death ("Liberty of Death", "Silent Revolution", ...). Chris Boltendahl a du métier, et c'est donc en frontman expérimenté qu'il livre une superbe prestation, au même titre que ses musiciens. Et les fans présents sont bien de cet avis et reprendront en cœur les classiques du groupe que sont "Excalibur", "Knight of the Cross", "Morgane Lefay", "Lionheart". Et c'est sur un "Rebellion", lui aussi chanté par un public tout acquis à sa cause que le creuseur de tombe se retire.
Pour peu de temps, mais sans surprise forcément, puisque le premier morceau de l'histoire du groupe qui termine tous ses concerts arrive seulement maintenant. "Heavy Metal Breakdown" achève le set dans une fête générale, non sans avoir conquis les adeptes, comme de nouveaux. Alors messieurs? A quand une tournée en headliner qui passe par chez nous?
Si un groupe de la trempe de Grave Digger est relégué au second plan, c'est que le combo qui passe derrière est un monstre dans la sphère metal. Non pas que sa renommée soit celle d'un Priest, loin s'en faut, mais Therion à depuis longtemps prouvé qu'il avait un talent musical que très peu de groupes peuvent se vanter d'avoir. Et dire qu'après ce set, Therion n'a pas la tâche facile n'est pas mentir. Un défi que le groupe n'a définitivement pas peur de relever, et avant même de monter sur scène, il nous impressionne. Et ce via un décor que les roadies mettront une plombe à installer, faisant débuter le concert bien après l'heure prévue. Il faut dire que le groupe a mis les petits plats dans les grands : batterie surélevée, passerelle de chaque côté reliant le socle batterie autour desquelles se trouvent barreaux et autres chaînes, tapis rouge sur les marches centrales, chandeliers de pars et d'autres de la scène, backdrop immense aux couleurs d'une cathédrale sur lequel figure les inscriptions "Therion : 1987 - 2007", tout un symbole.
Lorsque les lumières s'éteignent, la folie s'empare du public, en majorité venue pour les Suédois. Pas d'intro, celle de "Rise of Sodom and Gommorah" fait parfaitement l'affaire. Cette nouvelle tournée est bien signe de changement, ce même si Therion débute le concert par un de ses classiques, après un album qui en aura fait jazzer dans langues. Exit la formule traditionnelle avec des choristes plus chant principal. Aujourd'hui Therion a voulu conserver les personnages de son opus le plus récent, avec ses 4 chants principaux, qui font eux-même les choristes. Ceux-ci étant placés de chaque côté de la scène derrière les barrières.
Et quel line-up! Mats Leven (At Vance), chanteur principal lors de la dernière tournée est toujours là. Une fois de plus, on a le droit à une belle démonstration de quel frontman il est, et sa voix heavy est toujours un bonheur pour les cages à miel. A côté de lui, Lori Lewis (Aesma Daeva), la petite dernière, puisque chargée de remplacer Hannah Holgersson qui a posé sa voix sur l'album. De l'autre côté, la belle Katarina Lilja, chargée du chant un peu moins haut perché. Et pour finir, Snowy Shaw, LE Snowy Shaw (ex-Dream Evil, ex-King Diamond, excusez du peu!), qu'on connaît également pour ses interprétations théâtrales dans Notre Dame, qui n’a pas de limite dans ses registres de chant (aussi bien guttural que lyrique et heavy !) et qui, vu le contexte, se sent comme un poisson dans l'eau. De quoi justement nous en mettre à la bouche.
Cette nouvelle formule fait ses preuves avec un succès encore plus phénoménal qu'on s'y attendait. Il y a 3 ans déjà dans cette même salle, Therion avait fait très mal. Ce soir, il frappera encore plus fort. Jamais la scène n'avait parue si vivante dans un concert. Les duos, les solos, les trios, les quatuors vocaux s'enchaînent sans répit sur l'avant de la scène, tous d'une justesse plus époustouflante les uns que les autres. Et que se passe-t-il lorsque les 4 vocalistes font leurs chœurs dans leur coin? Et bien Christofer et ses collègues sont là, devant nos yeux, calant chaque note avec une technicité déconcertante, et avec une passion et détermination qui illumine leurs yeux, que rarement il est possible de percevoir. C'est qu'il ne faudrait pas oublier que Therion ce sont avant tout ces p'tits gars là. Des manchots dirons nous... D'ailleurs Petter Karlsson, le dernier arrivé à la batterie, nous le prouvera bien pendant son solo de batterie. Celui-ci est désormais pleinement intégré au groupe et place même quelques lignes de chant à quelques moments.
Du changement, il y en a aussi dans la set-list, comme toujours chez Therion. Celle-ci est complètement renouvelée par rapport à la dernière tournée, hormis, et on s'en doute bien, de quelques indispensables (comment ça, des noms?). Alors, oui c'est un énorme plaisir de retrouver en live des perles comme "Birth of the Venus Illegitima", "Deggial" ou "Final Grande". Les morceaux du récent Gothic Kabbalah sont forcément bien représentés par 5 titres. Si votre serviteur est toujours réservé quand au résultat de certains de ces morceaux sur le cd, il faut bien avouer qu'en live, il en est tout autre. Ces morceaux sont probablement parmi les plus touchants, les plus vivants du groupe dans leur interprétation live. Il faut préciser aussi, qu'avec les 4 chants dont dispose le groupe, on a là la configuration initiale dans laquelle ces morceaux on été composés. Pas étonnant dès lors que leur rendu live est souvent exceptionnel, qu'on ai droit au duo entre les 2 femmes, un duo mixte ou purement masculin. Et puis certains riffs parfois mis en retrait sur galette, pousse sauvagement au brisage de nuque mine de rien.
Alors il y a du pour et du contre dans ce concert tout de même. Le groupe est très en forme. Normal, nous assistons là à la seconde date de la tournée seulement, ils sont donc bien frais. Mais cela veut aussi dire que la mise en scène (toujours très sympathique), n'est pas toujours bien mise en place. La preuve au moment où les 4 vocalistes reviennent avec chacun un drapeau noir à la main, et que la pauvre Lori par inattention met le feu à celui-ci avec les bougies qui sont allumés à côté. Sans accident heureusement, ce qui aura valu un bon fou-rire. Il y a aussi ce son, pas toujours tip-top selon l'endroit où l'on est placé. M'enfin, le contre-poids est assez ridicule à côté de la jouissance que nous procure chaque seconde de ce show.
Et puis il y justement ces petits moments plaisant. Celui qui voit Snowy reprendre son poste originel de batteur en faisant les percussions avec Mats. Et puis surtout le fait d'entendre Christofer Johnsson pousser quelques lignes de chant (clair, certes), alors qu'il avait très récemment annoncé sa retraite dans ce domaine. Des petits détails qui renforce encore plus la magie qui se dégage pendant TOUT le concert. Car a aucun moment on ne s'ennuie. Les minutes paraissent des secondes, les demi-heures quelques minutes. Et puis 1h45 déjà que Therion joue lorsqu'ils quittent enfin (déjà?) les planches.
Le rappel sera monumental, et débute par le superbe "Lemuria", avec Mats Leven à la guitare. Les Suédois carburent à trois guitares. A propos de guitare, les solos de Kristian sont toujours aussi pointilleux et impressionnants. C'est qu'avec son air arrogant, tout sourire, sans les yeux, et en tapping, le bonhomme a de quoi en écœurer plus d'un. Et puis le retour de "Nightside of Eden", qu'on a plus entendu depuis...trop longtemps! Un final ou les 7 musiciens seront sur l'avant de la scène, enchaîné sur l'ultime "To Mega Therion" (quelle surprise!) que le public n'en pouvait plus d'attendre. La délivrance en quelque sorte. Le salut final devant une audience conquise signe la fin de cet encore.
Et à la surprise générale, alors que Therion a déjà utilisé ses 2h de temps de jeu, le groupe revient. Surprise qui ne l'est pas vraiment, puisqu'on connaît la tendance qu'à le groupe pour achever ses longs concerts par...des reprises! On connaissait Mats Leven impérial dans son imitation de Lemmy, aujourd'hui c'est Snowy Show qui s'y colle, et qui interprète à la perfection le rôle de... Eric Adams!!!! Car oui, c'est bien Manowar qui est à l'honneur en cette fin de set, marteau à la main, sur "Thor the Powerhead". Une façon certes un peu brutale de dire, qu'eux aussi sont en quelque sorte les Kings of Metal. Une position bien moins true, mais on ne peut plus vrai. Et c'est sur ces notes agrémentées de quelques chœurs, dans une version fun et superbe, que s'achève un set colossal. Probablement le tout meilleur auquel votre serviteur a assisté (et croyez le ou non, il en a vu !). Simplement histoire de dire que Therion est définitivement et de façon certaine, un monument de la scène metal.
Alors une personne normale dira bien « Ca valait vraiment la peine de risquer ta vie sur la route pour un concert ? ». Pour un concert non. Pour CE concert, à n’en pas douter . Quelle soirée mes aïeux, mais quelle soirée!
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
je n'ai pas pu résister, j'ai tout lu
Merci de nous avoir fait partager ton ressenti Guardian.
Rendez vous aux defenders qui sont sur Lyon le 28/01!
ça va être la folie, je le sens!!!!
Cool le cr
La setlist passe encore, 3 de "Vovin", 3 de "Secret of the runes", ma foi ca me va déjà bien
Dommage pour "Clavicula Nox", mais surtout, pas de "Cult of the shadows" ? T'es sur de ta setlist entiere ?
ça va être un bon concert, tu m'as convaincu qu'en live ca restait du pur Therion
GANDALF
"Seize the day or die regretting the time you lost
It's empty and cold without you here, too many people to ache over"
J'ai assisté à la prestation à Hof ter lo hier, j'ai qu'une chose à dire concernant cette salle: J'Y RETOURNERAI !!! très bon son pour ma part quoiqu'un peu fort^^! Mais une bonne ambiance avec les flamands !!
Tous les groupes ont bien joué, par contre ca m'a semblé zarb mais Grave Digger semblait pas très connu, donc le chanteur s'est pris quelques vents dommage il était super motivé...On a eu quand même un rappel .
Therion a vraiment mis le paquet, tout le monde chantait, bougeait bien, ils sont revenus deux fois et avaient vraiment l'air heureux d'être là (et moi d'être tout devant ), pour finir par nous quitter sur un "love you" .
Pour la setlist heuu à vrai dire je ne sais plus trop, y'en a dont je ne me souvenais plus dans le paquet, et d'autres que j'ai oublié ce matin ^^°.
J'ai vu qu'a Toulouse ce n'était pas au Havana Café, mais à la salle des fêtes de Ramonvilles, bizarre j'espère que le son sera quand même bon.
Je sens que je vais me faire une cure de Therion/Grave Digger d'ici mercredi. Seul bémol, j'ai pas trouvé le dernier Digger a Virgin
J'ai écouté le 1er CD de Therion en montant un meuble , bien même très sympa
Par contre j'aime pas trop leur nouveau look très penché gothique avec tous ce maquillage
Bib a écrit :L'important, c'est que tu sois de base !!
Coucou à tous !
Un petit post pour dire que je serais présent mardi soir à l'EM.
J'ai déjà fait la date de Strasbourg, mais c'était tellement bon !
si un bobo veut trinquer je l'attends
ah ben si y avait de la pyro c'est 100% sûr que y'en aura pas à Paris
Viva, viva, viva the Blues / In Aztec land they will play like gods / Viva, viva, viva the blues / The sombreros will have eyes just for them / REMEMBER... =T=
...Mais pas tout à fait rodé donc! 
T'es sur de ta setlist entiere ?
Mais bon, 3 morceaux de Theli tout de même, et pas des mauvais morceaux 
!!
dommage il était super motivé...On a eu quand même un rappel 
), pour finir par nous quitter sur un "love you" 
.
, bien même très sympa
