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HELLFEST 2023, jour 1.Arrivé sur le site un peu en avance (départ tôt, pas de souci sur la route, et passage accéléré avec le bracelet reçu à la maison quelques semaines avant), avec donc une entrée sur un site avec peu de monde, c'est la première fois que ça m'arrive, c'est assez cool.
BLACKBRAID (Temple)
Je peux donc voir le premier groupe, avec BLACKBRAID, groupe de black metal américain (avec comme caractéristique d'être du black metal amérindien) : pas ma came à la base, mais j'accroche de suite : tempos rapides, mais avec aussi des passages lents qui ajoutent de la variation, bonne ambiance un peu mystique, chant criard mais bien maitrisé, c'est une excellente surprise et une très bonne mise en bouche pour ce Hellfest 2023. . Le black me laisse indifférent sur CD, mais en live c'est souvent 1000 fois plus intéressant.
COHEED AND CAMBRIA (Mainstage)
Groupe inclassable, souvent présenté comme du metal progressif. Bon, en fait ce n'est ni metal, ni progressif... C'est bien foutu, c'est du rock alternatif assez énervé, très technique, avec 2 superbes chanteurs. Rien de spécial, au bout de 3 morceaux, hop, petite pause repas/goûter en avance, pas sûr d'avoir le temps après.
IMPERIAL TRIUMPHANT (Temple)
Le groupe a tourné il y a peu, j'avais écouté car ils passaient à Pau. J'avais pas accroché mais j'étais curieux de voir ça en live, avec tenues de scènes avec masques, capes et un black metal jazzy original. Au bout de 10 minutes dissonantes, confuses et insupportables, je me barre. Je suis assez ouvert musicalement, j'en ai écouté des trucs chelous, mais là c'est trop pour moi, je passe.
GENERATION SEX (Mainstage)
Direction la mainstage pour un des évènements du fest, le "supergroupe punk" avec 2 membres de 2 groupes cultes du punk anglais de 1977, GENERATION X (avec Billy Idol et le bassiste) et les SEX PISTOLS (avec le batteur et le guitariste). C'est seulement leur 2ème concert de la tournée, après de rares dates en 2018, et ça s'entend : ce n'est pas en place (bon, c'est du punk, ça n'est vraiment un argument), Billy Idol est en retrait, donne l'impression de ne pas bien connaître les paroles, le batteur a joué exactement le même rythme tout le concert, le gratteux n'en avait rien à foutre, seul le bassiste semblait impliqué.
Reste le plaisir d'entendre les hymnes des PISTOLS (Pretty Vacant, Problems, God Save The Queen, My Way) et de GENERATION X (et que Idol joue toujours aujourd'hui, tout le monde a oublié que ces titres sont plus anciens que sa période solo) avec Ready Steady Go, Dancing With Myself, Kiss Me Deadly, King Rocker. Bien décevant ...
DVNE (Valley)
Direction la nouvelle Valley, créée récemment (il reste plein de petits bouts de bois de vigne par terre) : pas fan de la nouvelle disposition, tout en long, et peu profonde.
Les écossais de DVNE jouent une musique originale, une sorte de stoner progressif assez atmosphérique. Vraiment intéressant, parfois hypnotique , mais je ne regarde que la moitié du concert car je veux me placer tout devant pour le concert suivant, un de ceux que j'attend le plus ! Groupe à suivre.
CANDLEMASS (Altar)
4 ans après un concert inoubliable au même endroit (j'en avais chialé comme un gosse, avec enfin Johan Lanquist au chant ! et en plus j'ai eu la chance de trouver à l'extrême market l'affiche exclusive de ce concert de 2019, mythique pour moi), j'attend les dieux du doom avec une énorme envie, et je ne serai pas déçu. J'arrive à me placer au 2ème rang, et c'est dans les meilleures conditions possibles que j'assiste à un concert là aussi exceptionnel. Le public réserve aux suédois un accueil enthousiaste, et les premiers rands sont en feu, ça chante les paroles, ça lève le poing, il y a une ambiance incroyable. Le son est clair et puissant, et met en valeur les énormissimes riffs de Mappe Bjorkman et les sublimes solos du très sous estimé soliste Lars Johansson. Le chanteur n'est plus au niveau de sa prestation légendaire d'il y a 37 ans sur Epicus Doomicus Metallicus, mais assure encore, et laisse toujours la place à l'émotion. Les classiques s'enchainent, tirés quasi exclusivement des 2 premiers albums (dont 4 titres d'Epicus et 3 de Nightall).
Une heure exceptionnelle, qui restera dans les meilleurs concerts que j'ai vus. Ultime.
Je regarde quelques minutes de DARK FUNERAL, puis je vais me placer pour KISS sur la mainstage.
ARCHITECTS (mainstage)
On voit passe ce nom depuis pas mal de temps, mais je ne connais pas du tout. Eh bien, c'est du metalcore, donc un truc que je déteste, le son est beaucoup trop fort, et il ya beaucoup trop de basses, on se croirait au technival. Affreux, obligé de supporter ça pour arriver à la tête d'affiche.
KISS (mainstage)
4 ans après, KISS revient pour la dernière fois (bon, il me semble que c'était déjà la dernière fois en 2019 !). De chaque côté des écrans géants, il y a une statue gonflable géante de chacun des membres du groupe, classe. Pas de surprise par rapport à 2019, changement de seulement 1 ou 2 titres (dommage, il y a tellement d'autres chansons qui auraient leur place sur la set list), et la tyrolienne en moins. KISS est une légende, il n'y a que des tubes, le show est superbe, et Paul Stanley coince toujours vocalement, mais rien de ridicule. Ravi de les avoir revu une dernière fois, avec pas mal d'émotion sur le final. Merci pour tous les KISS.
PARKWAY DRIVE (mainstage)
Bon, c'est 1 heure du mat', et quel choix faire : PARKWAY DRIVE, FISHBONE ou KATATONIA ?
On nous conseille fortement PARKWAY DRIVE, qui serait une tuerie en live. De toute façon, FISHBONE ça va être blindé, et KATATONIA, bof bof. Va pour PARKWAY DRIVE, pour voir ça. Le son est énorme, est contrairement à ARCHITECTS, est très clair et puissant sans être assourdissant. Très grosse présence du chanteur, et le groupe doit être attendu, vu la réaction de la fosse. Bon musicalement, c'est pas ma came, mais c'est supportable, les guitares sont en avant. Au bout de 3 ou 4 morceaux, on part, tout se ressemble un peu quand même, et il reste encore 3 journées entières à tenir.