J'ai finalement écouté les 2 albums à la suite.
- sans être nul, je trouve "Sermons of the Sinner" médiocre et générique dans l'ensemble, hormis les 2 derniers titres un peu plus ambitieux (sauf les titres en allusion directe à Judas Priest). Pas grand chose à manger dans ce qui précède à mon goût, des riffs standards, des mélodies plan-plan et un Ripper en pilotage automatique dont je ne retiens rien. Et en facteur aggravant certaines paroles ressemblent plus au niveau d'un groupe non anglophone. Tout cela sonne peu inspiré, le résultat est sauvé par l'expérience.
8/20
- "The Sinner Rides Again" est un peu plus engageant je dois dire, sans être non plus très réussi pour ma part. Les principaux défauts sont encore présents, ça reste téléphoné et ils n'arrivent que trop rarement à produire un effet épique qui semble pourtant clairement recherché. Des fois on sent qu'il ne manque pas grand chose pour que ça décolle, on y est presque... Bon ça s'écoute quand même, sans plus, juste un petit plaisir sur les solos chaotiques et psychés de Downing que j'ai toujours aimés.
12/20
Si je devais résumer je dirais que ça m'évoque parfois du Priest généré par IA.

Le niveau d'écriture n'est pas au niveau des CV.
A mon avis le principal problème est que Downing se charge de tout et notamment de la production, il devrait la confier à quelqu'un d'autre d'extérieur qui pourrait tenter de les pousser voire d'insuffler une vision, et qui pourrait aussi diriger Ripper autrement. Ce dernier est un bon chanteur quand il est bien guidé, mais pas franchement un artiste créateur ; sinon il passe tout en puissance sur les mêmes rythmes (exemple typique : suivi des riffs) ce qui rend l'ensemble monolithique.
Bref, peut mieux faire, tout n'est pas perdu.