Le CR.
Pour cette édition la pluie s'est invitée, mais heureusement il n'y en a pas eu beaucoup hier (aujourd'hui pour le retour par contre...) et surtout ça n'a pas entamé l'enthousiasme des organisateurs ni des festivaliers.

Il a toutefois fallu se serrer dans le petit recoin sous les gradins pour le stand de sandwichs et le seul disquaire présent (ils étaient à l'extérieur les années précédentes). Selon Corinne la fréquentation est légèrement supérieure à l'année dernière (217 contre 203) ce qui avec les recettes du bar (Corinne nous a dit qu'il ne restait plus qu'un fût de bière à la fin de la soirée) et de la vente de sandwichs devraient permettre d'atteindre l'équilibre. C'est déjà pas mal par en ces temps d'offre abondante niveau fests et d'inflation.
Les groupes :
-Wildfire : des voisins pour ainsi dire, ils viennent de Bordeaux. La première bonne surprise de la journée. Un groupe que j'ai trouvé très pro à tous les niveaux, ça joue super - bien, attitude scénique bien travaillée et exécutée (ils occuperont vraiment toute la scène), belle énergie, chant, jeu instrumental, vraiment rien à redire. Ah si quand même, le chanteur était un poil agaçant à faire l'autopromo du groupe, mais faut quand même avouer qu'il avait des arguments à faire valoir. En tout cas pour moi ça méritait l'achat du CD au merch (surtout pour 10 balles). La barre est déjà placée assez haute...
-Lord Gallery : set très mitigé, dû à des problèmes de réglage (essentiellement les retours pour Titi). Il ne décollera vraiment qu'à la moitié, sur le titre Epidemic Hell. Un nouveau titre joué, Graslin (comme la place et le théâtre du même nom à Nantes ?

). Perso j'ai pas accroché, mais il a été joué dans la première pas bonne moitié du set donc à réécouter pour se faire un vrai avis.
-Barrakuda : un vieux groupe me dit mon copain Philippe. Instrumentalement ça passe bien, mais vocalement le chanteur j'accroche pas. Après il est nouveau, ça ne fait que 2 mois qu'il a rejoint le groupe. Et il faut quand même reconnaître qu'il a déployé une belle énergie. Détails amusants : il m'a fait penser au chanteur de Killer (sans S) que j'avais vu à l'Alcatraz 2021 de par sa petite taille, et il changeait régulièrement de couvre - chef (bonnet ou casquette, noirs les deux) et de lunettes (de vue ou de soleil).
-Blind Wisdom : moui bon bof... J'ai jamais vraiment accroché, cependant à aucun moment j'ai ressenti de l'ennui et c'est déjà pas mal. Jérôme mon copain de Metal Zone (pas celui à la grande barbe blanche qui fait de l'intermittence, l'habituel

) me dit que ça ressemble au premier album d'Helloween. Ah, OK.
-Red Shark : groupe espagnol. Sans être de la folie j'ai plus accroché que le groupe précédent. Ils avaient visiblement emmené 2 ou 3 fans dans leurs bagages, une fille scandait le nom du groupe entre chaque titre.
-Stallion : bon là clairement il faut bien avouer que le niveau n'est pas le même que tous les autres groupes de l'affiche.

Set très carré, un chanteur qui bondit partout sans arrêt (et qui là aussi fera son petit tour avec son drapeau LGBT), c'était aussi bien qu'à l'Anthems of Steel l'annéer dernière. La rigueur allemande.
-The Soundroots : des voisins également, ils viennent d'Angoulême. La deuxième bonne surprise du fest. Grosse énergie déployée, là encore ça joue super - bien, un chanteur non dénué de charisme à l'allure de chauffeur routier. Ils ont réussi à mettre l'ambiance (et ils y avaient intérêt, Corinne leur avait dit qu'ils ne seraient pas payés si ce n'était pas le cas

) alors qu'ils passaient non seulement en dernier mais en plus après la tempête Stallion et que les rangs s'étaient bien clairsemés. Bien joué les gars. Accessoirement j'étais d'accord avec Philippe, le gratteux me dit quelque chose. Je me demande si ce n'est pas celui d'Elmer Food Beat.
Hormis Stallion je venais moins pour l'affiche que pour les copains et soutenir un fest, et finalement j'ai passé une édition fort sympathique.
