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Merci mille fois aux gars de tentation de faire ce festival.Pyrenean Warriors VIII - 14 Septembre 2024
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Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
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- Metal Witchcraft
- Spirit Crusher
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Comme l'an dernier, le fanzine MALEDICTIONS sera disponible sur le stand du festival.
Il y aura les dernière copies du premier numéro (moins d'une dizaine) ainsi que celles du second numéro (une trentaine).
Nous travaillons actuellement sur le troisième numéro qui sera riche en Doom...
Il y aura les dernière copies du premier numéro (moins d'une dizaine) ainsi que celles du second numéro (une trentaine).
Nous travaillons actuellement sur le troisième numéro qui sera riche en Doom...
j'ai vue sur Facebook un sweat du pyrenean tirage limite nqui sera mis en vente sur place.
Y aura t il un tee shirt du festival traditionnel et à quel prix.?
Y en aura t il pour tout le monde et surtout en grande taille?.
Y aura t il un tee shirt du festival traditionnel et à quel prix.?
Y en aura t il pour tout le monde et surtout en grande taille?.
Sur le visagelivre du fest tu es sûr Gerland ? Je viens d'aller voir et je n'ai rien vu...
ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile![]()
- the fab
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Il y aura 50 sweat en vente. Je ne sais pas comment ils ont établi les tailles. A mon avis ça sera 25 L et 25 XL. Pour les Tish, il y a aura forcément et ça tournera autour de 20 euros comme d'hab.
Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
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- Defender of the Faith
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Pour les sweats il y aura aussi du S, du M et du 2XL 
J'en profite pour faire un peu de pub puisqu'on a interviewé Guix dans Metal Nemesis (en collab avec une autre émission toulousaine, la Foire des Ténèbres) avant-hier et il donne toutes les infos pratiques ici (à partir de la 54e minute si vous voulez éviter les commentaires de gros lourdeaux et de la musique de merde qu'ils diffusent!) :
Et vivement samedi

J'en profite pour faire un peu de pub puisqu'on a interviewé Guix dans Metal Nemesis (en collab avec une autre émission toulousaine, la Foire des Ténèbres) avant-hier et il donne toutes les infos pratiques ici (à partir de la 54e minute si vous voulez éviter les commentaires de gros lourdeaux et de la musique de merde qu'ils diffusent!) :
Et vivement samedi

http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
- Achille
- Guardian of the Flame
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Chouette l'interview ! Ca m'a rappellé ma jeunesse les 90.1 de Radio Mon Pais de 21 à minuit (même si les horaires ont changé je crois)
Allez bon pré-PWOA à celles et ceux qui seront sur place aujourd'hui !
Demain vers 10h je décolle et vous rejoins pour un festival dont je risque de n'avoir que peu de souvenirs

Allez bon pré-PWOA à celles et ceux qui seront sur place aujourd'hui !
Demain vers 10h je décolle et vous rejoins pour un festival dont je risque de n'avoir que peu de souvenirs




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- Achille
- Guardian of the Flame
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D'ailleurs excellent PWOA. Comme d'habitude en fait.
Grosse surprise : Phantom Spell. J'ai bien aimé le coté "prog" qu'on pouvait sentir dans leur musique.
Ultime coup de coeur : Blaze. Déjà j'avais apprécié dans la bagnole en venant au fest avec beaucoup d'accroche sur la voix mais alors sur scène les mecs ont superbement assuré.
Pour le reste... Pas fan de Dunwitch Ritual ni de Meurtrière donc je restais au camping à méditer sur le but de la vie.
Satan et Demon aucun souvenir.
Et donc un abandon par KO pour Warlord.
Un temps nickel.
Et puis surtout plein de copains que cela soit les dotf : Pierre, Talasquin, les citrouilles, Alex et ceux qui j'oublie. Avec l'inestimable Fab que j'ai malheureusement TRAHI en lui proposant une saucisse INFECTE. Puisse-t'il me pardonner un jour...
Ou copain d'ailleurs: de Limoux ou de youtube avec Maxwell ou Eniok.
Comme d'hab' je suis venu en trainant la patte tel un gros chat qui voulait juste rester chez lui mais j'ai passé un superbe moment. Aussi pour 2025 beh je risque encore de prendre mon ticket dés les premières ventes puis deux semaine avant le fest je vais commencer à râler que je veux pas y aller. Finalement je vais venir et ça sera bienG !
Grosse surprise : Phantom Spell. J'ai bien aimé le coté "prog" qu'on pouvait sentir dans leur musique.
Ultime coup de coeur : Blaze. Déjà j'avais apprécié dans la bagnole en venant au fest avec beaucoup d'accroche sur la voix mais alors sur scène les mecs ont superbement assuré.
Pour le reste... Pas fan de Dunwitch Ritual ni de Meurtrière donc je restais au camping à méditer sur le but de la vie.
Satan et Demon aucun souvenir.
Et donc un abandon par KO pour Warlord.
Un temps nickel.
Et puis surtout plein de copains que cela soit les dotf : Pierre, Talasquin, les citrouilles, Alex et ceux qui j'oublie. Avec l'inestimable Fab que j'ai malheureusement TRAHI en lui proposant une saucisse INFECTE. Puisse-t'il me pardonner un jour...

Ou copain d'ailleurs: de Limoux ou de youtube avec Maxwell ou Eniok.
Comme d'hab' je suis venu en trainant la patte tel un gros chat qui voulait juste rester chez lui mais j'ai passé un superbe moment. Aussi pour 2025 beh je risque encore de prendre mon ticket dés les premières ventes puis deux semaine avant le fest je vais commencer à râler que je veux pas y aller. Finalement je vais venir et ça sera bienG !
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- Monty Burnes
- Powerslave
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On connait tous le sentiment du blues post-festival, mais le blues post Pyrenean Warriors Open Air c’est encore le cran au-dessus ! 
Pas facile après un tel week-end de se retrouver au boulot avec des gens « normaux » qui ne portent ni moustache ni veste à patches, c’est vraiment n’importe quoi !!!
Merci à vous les Pyrenean Metal pour encore une fois une édition d’anthologie avec comme toujours des groupes de très grande qualité, un professionnalisme et une convivialité sans failles qui font que pour moi ce festival est LE festival de l’année et tient une place bien particulière dans mon cœur. Je vous aime.
Je retiendrai principalement les prestations de Phantom Spell tout en finesse (mais putain Kyle McNeill ce son de guitare qui m’a tiré des larmes) et de Blaze (Osaka,Japan), sans doute le groupe qui a mis tout le monde d’accord avec son heavy metal classieux interprété avec fougue et conviction par un groupe aussi heureux d’être là que nous de les voir jouer !
Également les gentils diables de Satan (Band)et de Demon que j’avais déjà vus par ailleurs, mais quel plaisir de les voir fouler les planches de la Shark Stage pour le grand bonheur de tous.
Dunwich Ritual en ouverture confirme ce qu’on avait déjà ressenti au Anthems Of-Steel, un groupe prometteur (j’adore la chanteuse) et ANIMALIZE qu’on ne présente plus, toujours très pro et efficace.
Les autres groupes moins ma tasse de thé mais tout aussi qualitatifs. Warlord interpretation magistrale mais manque d’âme pour moi. Tyrann très bon niveau compos, mais chant trop monolithique.
Merci aux copains / famille pour ces joyeux moments partagés devant la scène et ailleurs, je vous aime aussi
ainsi que tous ceux que j’ai pu oublier et/ou croiser lors du festival.
Bon la bonne nouvelle pour moi c’est que je reviens l’année prochaine !!!
La mauvaise nouvelle pour vous c’est que je reviens l’année prochaine !!!

Pas facile après un tel week-end de se retrouver au boulot avec des gens « normaux » qui ne portent ni moustache ni veste à patches, c’est vraiment n’importe quoi !!!
Merci à vous les Pyrenean Metal pour encore une fois une édition d’anthologie avec comme toujours des groupes de très grande qualité, un professionnalisme et une convivialité sans failles qui font que pour moi ce festival est LE festival de l’année et tient une place bien particulière dans mon cœur. Je vous aime.
Je retiendrai principalement les prestations de Phantom Spell tout en finesse (mais putain Kyle McNeill ce son de guitare qui m’a tiré des larmes) et de Blaze (Osaka,Japan), sans doute le groupe qui a mis tout le monde d’accord avec son heavy metal classieux interprété avec fougue et conviction par un groupe aussi heureux d’être là que nous de les voir jouer !
Également les gentils diables de Satan (Band)et de Demon que j’avais déjà vus par ailleurs, mais quel plaisir de les voir fouler les planches de la Shark Stage pour le grand bonheur de tous.
Dunwich Ritual en ouverture confirme ce qu’on avait déjà ressenti au Anthems Of-Steel, un groupe prometteur (j’adore la chanteuse) et ANIMALIZE qu’on ne présente plus, toujours très pro et efficace.
Les autres groupes moins ma tasse de thé mais tout aussi qualitatifs. Warlord interpretation magistrale mais manque d’âme pour moi. Tyrann très bon niveau compos, mais chant trop monolithique.
Merci aux copains / famille pour ces joyeux moments partagés devant la scène et ailleurs, je vous aime aussi
Bon la bonne nouvelle pour moi c’est que je reviens l’année prochaine !!!
La mauvaise nouvelle pour vous c’est que je reviens l’année prochaine !!!
I lived in magic solitude of cloudy looking mountains...
- the fab
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Je n'ai pas dit que ta saucisse était infecte. J'ai dit qu'elle n'était pas aussi exceptionnelle que ce que tu en disais.


Blaze, Satan, Demon et Warlord ont été à la hauteur voir plus. Animalise m'ont surpris par leur bonne présence mais j'aime pas le jaune et le rouge.
Le PWOA, ça reste le rassemblement de la famille ce que n'est plus du tout le Hellfest auquel je reste malgré tout fidèle. Orga parfaite comme d'hab et des potes en masse avec lesquels on aimerait passer plus de temps .
Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
- Bertrand
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- Enregistré le : 29 oct. 2002, 12:37
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Petit CR tardif, faut ça pour se remettre encore d'un fest toujours aussi sympa.
Déjà, merci aux organisateurs, bénévoles et tout ceux qui font de ce fest une véritable réussite. C'est vraiment une ambiance super familiale, et on retrouve souvent les mêmes têtes chaque année, comme quoi, le fest réussi à fidéliser son public.
Seul point négatif, la Beerénéan est partie trop vite, début de soirée y'en avait déjà plus
L'an prochain, faites plus de futs
Niveau concert, la France est à l'honneur, 3 de nos groupes nationaux pour ouvrir
Dunwich Ritual: j'avais aimé sur CD, ça c'est confirmé sur scène, c'était très bien, bonne entrée en matière. A revoir bientôt j'espère.
Meurtrières: eux j'adore depuis très longtemps, et les progrès de Fiona pour tenir la scène sont impréssionants, elle gère beaucoup mieux et sa présence, et sa voix. Une future grande frontwoman sans aucun doute. Et le reste du groupe n'est pas en reste, ils appliquent la base du heavy metal, à savoir des riffs énergiques couplées à de chouettes mélodies.
Animalize: des p'tits jeunes qui jouent des clichées des 80's et qui les assument. Ça joue vite, très vite, mais j'ai pas accroché à leur musique. Par contre je comprends sans problème le succès qu'ils rencontrent.
Phantom Spell: on ralentit les tempo, la musique est plus posée et j'aime bien, ça fait du bien après la débauche d'énergie d'Animalize.
Tyrann et Blaze, pas accroché, suis parti me reposer dans ma voiture.
Satan: bon ben là, rien à dire, la claque magistrale des patrons de la 2ème vague de la NWOBHM. C'est toujours un plaisir d'entendre les titres de Court In The Act, album culte quoi qu'il en soit, l'espèce de chainon manquant entre les premiers Maiden et les premiers Metallica.
Demon: C'était sympa, j'ai apprécié, des mecs souriant qui se font plaisir sur scène et quelques morceaux d'anthologie. Par contre je savais pas que Booder était leur guitariste.
Warlord: Déjà content de les voir, et d'entendre leurs morceaux. Par contre, ça manquait de finesse chez les guitaristes, trop bourrin pour retranscrire les parties de Tsamis, qui elles sont toutes en finesse justement. Le chanteur est bon, mais en fait trop par moments. Par contre le bassiste, tu coupes la musique, mais t'es où ? T'es dans un groupe de heavy metal, de funk ou de zouk ? Le gars non seulement assure ses parties avec brio mais en plus bouge comme si il dansait un zouk. Merci à lui de m'avoir ambiancé tout le concert, il m'a régalé
Pour conclure, rdv l'année prochaine.
Déjà, merci aux organisateurs, bénévoles et tout ceux qui font de ce fest une véritable réussite. C'est vraiment une ambiance super familiale, et on retrouve souvent les mêmes têtes chaque année, comme quoi, le fest réussi à fidéliser son public.
Seul point négatif, la Beerénéan est partie trop vite, début de soirée y'en avait déjà plus



Niveau concert, la France est à l'honneur, 3 de nos groupes nationaux pour ouvrir

Dunwich Ritual: j'avais aimé sur CD, ça c'est confirmé sur scène, c'était très bien, bonne entrée en matière. A revoir bientôt j'espère.
Meurtrières: eux j'adore depuis très longtemps, et les progrès de Fiona pour tenir la scène sont impréssionants, elle gère beaucoup mieux et sa présence, et sa voix. Une future grande frontwoman sans aucun doute. Et le reste du groupe n'est pas en reste, ils appliquent la base du heavy metal, à savoir des riffs énergiques couplées à de chouettes mélodies.
Animalize: des p'tits jeunes qui jouent des clichées des 80's et qui les assument. Ça joue vite, très vite, mais j'ai pas accroché à leur musique. Par contre je comprends sans problème le succès qu'ils rencontrent.
Phantom Spell: on ralentit les tempo, la musique est plus posée et j'aime bien, ça fait du bien après la débauche d'énergie d'Animalize.
Tyrann et Blaze, pas accroché, suis parti me reposer dans ma voiture.
Satan: bon ben là, rien à dire, la claque magistrale des patrons de la 2ème vague de la NWOBHM. C'est toujours un plaisir d'entendre les titres de Court In The Act, album culte quoi qu'il en soit, l'espèce de chainon manquant entre les premiers Maiden et les premiers Metallica.
Demon: C'était sympa, j'ai apprécié, des mecs souriant qui se font plaisir sur scène et quelques morceaux d'anthologie. Par contre je savais pas que Booder était leur guitariste.
Warlord: Déjà content de les voir, et d'entendre leurs morceaux. Par contre, ça manquait de finesse chez les guitaristes, trop bourrin pour retranscrire les parties de Tsamis, qui elles sont toutes en finesse justement. Le chanteur est bon, mais en fait trop par moments. Par contre le bassiste, tu coupes la musique, mais t'es où ? T'es dans un groupe de heavy metal, de funk ou de zouk ? Le gars non seulement assure ses parties avec brio mais en plus bouge comme si il dansait un zouk. Merci à lui de m'avoir ambiancé tout le concert, il m'a régalé

Pour conclure, rdv l'année prochaine.
- Dark Schneider
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Le bassiste c'est celui qui accompagne Steve Vai, ça pose le niveau du gars. D'ailleurs quand j'ai vu Vai en live, heureusement que Bynoe était là car je l'ai presque plus trouvé plus intéressant que Vai (trop de complexité, rendant son show finalement assez chiant).Bertrand a écrit : ↑18 sept. 2024, 09:56
Warlord: Déjà content de les voir, et d'entendre leurs morceaux. Par contre, ça manquait de finesse chez les guitaristes, trop bourrin pour retranscrire les parties de Tsamis, qui elles sont toutes en finesse justement. Le chanteur est bon, mais en fait trop par moments. Par contre le bassiste, tu coupes la musique, mais t'es où ? T'es dans un groupe de heavy metal, de funk ou de zouk ? Le gars non seulement assure ses parties avec brio mais en plus bouge comme si il dansait un zouk. Merci à lui de m'avoir ambiancé tout le concert, il m'a régalé![]()
- olivier64
- Defender of the Faith
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CR bien en retard ...
1ère visite au Pyrenean Warriors Open Air, et sans doute pas la dernière. L'affiche de cette année était exceptionnelle, et avec la qualité de l'organisation et du site, le retour sera avec plaisir.
On arrive pendant DUNWICH RITUAL, et le temps de rentrer, saluer quelques personnes, le concert s'achève déjà, avec 15 mn d'avance... Je ne sais pas s'ils ont commencé en avance ou joué moins longtemps que prévu, mais bon, rien vu, et entendu une paire de titres trop distraitement pour avoir un avis, dommage.
MEURTRIERES, vraiment très bon ! J'étais passé à côté de leur EP en 2020 en raison d'une étiquette punk-metal que je voyais indiquée à leur sujet. Quand le groupe avait sorti leur album l'an dernier, j'avais bien accroché, et j'étais revenu surtout sur cet excellent EP introuvable depuis. Je retrouve bien ce côté punk dans l'attitude sur scène, l'énergie et le look, et la prestation live est convaincante. La chanteuse a une voix plutôt monocorde par rapport à d'autres, mais ça passe très bien à mes oreilles. A revoir avec grand plaisir.
ANIMALIZE : troisième et dernier groupe français de la journée. Le groupe a pas mal de buzz depuis 2/3 ans, avec des disques bien reçus et des prestations live remarquées. Et en effet, le groupe est taillé pour le live, avec l'énergie, l'attitude et le fun nécessaires, avec les clichés des années 80. La qualité de toutes les compos ne suit pas à mon goût (Samourai de l'Univers est tout de même un vrai tube !), mais sur 45 mn ça passe bien.
Le groupe suivant, PHANTOM SPELL, est un des 3 que j'attendais le plus, avec BLAZE et WARLORD. Et ça a été fabuleux ! Leur hard progressif qui mélange KANSAS, WISHBONE ASH, URIAH HEEP et STYX est tout ce que j'aime sur album. Et c'est aussi parfait en live. Le leader, chanteur guitariste anglais, a une voix chaude, envoutante et tout simplement magnifique. Le reste du groupe, des musiciens espagnols, sont aussi en harmonie avec lui, avec enthousiasme, envie et application. Des titres comme Dawn Of Mind, Seven Sided Mirror, Keep On Running, Thought & Memory, Dragon's Dream, sont exceptionnels de beauté et de classe. Ils peuvent rivaliser avec les chefs d'oeuvre des années 70, le meilleur des compliments pour ma part. 45 mn bien trop courtes.
TYRANN : j'avais écouté quelques titres, trouvé ca médiocre (y compris leur "tube" Don't Make Fashion Of Our Heavy Metal Passion), et donc c'était l'heure prévue pour une pause. Vu de loin (enfin pas très loin, vu la taille du site) tout en discutant avec un pote, ils ont l'air d'avoir reçu un accueil ultra chaleureux Il en faut pour tout le monde...
Au tour des japonais de BLAZE. Leur premier album, paru en Europe en 2012, a fait énorme impression sur ceux qui ont eu la chance de l'écouter. Hard rock/NWOBHM ultra classique mais ultra classieux, avec un guitariste exceptionnel, avec un feeling très 70s, très libre dans son jeu. Leur prestation a été fabuleuse, un chanteur avec une forte présence, en plus d'une très belle voix, une rythmique solide (avec un bassiste dont le jeu m'a beaucoup plu), et ce fabuleux guitariste, éblouissant à chaque intervention, avec des solos à rallonge. C'est une sorte de Schenker japonais. Fool's Mate, Wiseacre In The Land Of Nod, See The Light, Answer, Place In The Sun, Underground Heroes, et une paire d'autres titres ; que des tubes. Moments rares, concert inoubliable. A noter que le chanteur, ne sachant pas parler anglais, a fait les mêmes intervention entre les titres que celles qu'il fait à Osaka.
Et le t-shirt du batteur, avec un motif style drapeau rouge-blanc-bleu, qu'il embrasse à la fin du concert tout en remerciant le public, sans remarquer en fait les couleurs du drapeau français sont dans le désordre !
SATAN : j'ai adoré leur album de reformation, Life Sentence, que je préfère à leur album culte Court In The Act de 1983. Le groupe s'est reformé avec le même line-up qu'en 1983 ! Et le groupe a des liens avec le Time Of Changes de BLIZTKRIEG, qui est de mes albums de chevet. Je suis ravi d'enfin entendre en vrai Brian Ross, chanteur unique avec un timbre magnifique, et je découvre sur scène un gars avec en plus beaucoup d'humour, qui n'a vocalement rien perdu. 4 titres de Court in The Act, 2 de Life Sentence, et des titres plus dispensables entre. Très bon concert, avec une paire de guitaristes dont j'apprécie beaucoup le jeu, mais passer après BLAZE, dur dur en comparaison..
DEMON : leur premier album est dans mon top 5 de la NWOBM, je le connais par coeur depuis 40 ans. Le groupé était signé sur un label français, et c'était donc le groupe "underground" de la NWOBHM qu'on pouvait connaître en France assez facilement. La suite de leur carrière est moins marquante, et je sais qu'ils ont abandonné l'occultisme par beaucoup de mélodies, ce qui n'est pas ma came. J'avais vu des extraits live récents je savais que c'était très (trop) mélodique, et en effet, même les vieux titres sont légèrement ré-arrangés avec ajout de claviers et d'harmonies. De plus, dommage que Dave Hill, le chanteur et seul membre d'origine, n'ait pas gardé le masque porté lors son entrée en scène lors du premier titre, Night of The Demon. Enfin, je suis quand même très content d'avoir entendu les classiques des 2 premiers albums (dont les plutôt rares Total Possession et Deliver Us From Evil). Pour le reste du concert, rien de passionnant. Groupe trop haut sur l'affiche pour moi.
WARLORD est la tête d'affiche incontestée du fest. Le groupe a sorti quelques albums uniques par le style et la qualité. Le titre de légende du Heavy Metal n'est pas du tout galvaudé. Le groupe se présente cette année en tournée hommage à son défunt leader, et est un mix des musiciens qui avaient tourné il y a a dizaine d'années, avec du sang neuf apporté par 2 jeunes guitaristes talentueux. L'accueil du public est étonnamment très sage et peu réceptif (le son de claviers bontempi-esques lors des tests du son juste avant le concert a peut-être fait retomber la mayonnaise). Les essais par le chanteur de vouloir faire participer le public tombent plusieurs fois à plat. La prestation est pourtant parfaite, tous les morceaux joués sont des classiques (notamment les fabuleux titres des années 80). Le son est clair et puissant, et le chanteur Gilles Lavery assure à 100%, que ce soit vocalement ou en prestance. Les guitaristes sont ultra propres, c'est le style qui veut ça, on est dans le heavy metal épique léché, ça peut ne pas plaire à ceux qui aiment leur heavy à tendance sueur et bière. Perso, j'adore, et ces 90 mn (10 de plus que prévues !) resteront dans ma mémoire comme un des meilleurs concerts de Heavy que j'ai pu voir. Parfaite conclusion d'une journée magnifique, juste un peu gâchée par le vent et la poussière.
J'ai croisé plein de connaissances, mais parlé avec bien peu malheureusement, mais le côté réunion de famille du metal fait chaud au coeur. Merci aux organisateurs pour la qualité de la programmation ! Et bien sur aux bénévoles sans qui rien n'est possible.
1ère visite au Pyrenean Warriors Open Air, et sans doute pas la dernière. L'affiche de cette année était exceptionnelle, et avec la qualité de l'organisation et du site, le retour sera avec plaisir.
On arrive pendant DUNWICH RITUAL, et le temps de rentrer, saluer quelques personnes, le concert s'achève déjà, avec 15 mn d'avance... Je ne sais pas s'ils ont commencé en avance ou joué moins longtemps que prévu, mais bon, rien vu, et entendu une paire de titres trop distraitement pour avoir un avis, dommage.
MEURTRIERES, vraiment très bon ! J'étais passé à côté de leur EP en 2020 en raison d'une étiquette punk-metal que je voyais indiquée à leur sujet. Quand le groupe avait sorti leur album l'an dernier, j'avais bien accroché, et j'étais revenu surtout sur cet excellent EP introuvable depuis. Je retrouve bien ce côté punk dans l'attitude sur scène, l'énergie et le look, et la prestation live est convaincante. La chanteuse a une voix plutôt monocorde par rapport à d'autres, mais ça passe très bien à mes oreilles. A revoir avec grand plaisir.
ANIMALIZE : troisième et dernier groupe français de la journée. Le groupe a pas mal de buzz depuis 2/3 ans, avec des disques bien reçus et des prestations live remarquées. Et en effet, le groupe est taillé pour le live, avec l'énergie, l'attitude et le fun nécessaires, avec les clichés des années 80. La qualité de toutes les compos ne suit pas à mon goût (Samourai de l'Univers est tout de même un vrai tube !), mais sur 45 mn ça passe bien.
Le groupe suivant, PHANTOM SPELL, est un des 3 que j'attendais le plus, avec BLAZE et WARLORD. Et ça a été fabuleux ! Leur hard progressif qui mélange KANSAS, WISHBONE ASH, URIAH HEEP et STYX est tout ce que j'aime sur album. Et c'est aussi parfait en live. Le leader, chanteur guitariste anglais, a une voix chaude, envoutante et tout simplement magnifique. Le reste du groupe, des musiciens espagnols, sont aussi en harmonie avec lui, avec enthousiasme, envie et application. Des titres comme Dawn Of Mind, Seven Sided Mirror, Keep On Running, Thought & Memory, Dragon's Dream, sont exceptionnels de beauté et de classe. Ils peuvent rivaliser avec les chefs d'oeuvre des années 70, le meilleur des compliments pour ma part. 45 mn bien trop courtes.
TYRANN : j'avais écouté quelques titres, trouvé ca médiocre (y compris leur "tube" Don't Make Fashion Of Our Heavy Metal Passion), et donc c'était l'heure prévue pour une pause. Vu de loin (enfin pas très loin, vu la taille du site) tout en discutant avec un pote, ils ont l'air d'avoir reçu un accueil ultra chaleureux Il en faut pour tout le monde...
Au tour des japonais de BLAZE. Leur premier album, paru en Europe en 2012, a fait énorme impression sur ceux qui ont eu la chance de l'écouter. Hard rock/NWOBHM ultra classique mais ultra classieux, avec un guitariste exceptionnel, avec un feeling très 70s, très libre dans son jeu. Leur prestation a été fabuleuse, un chanteur avec une forte présence, en plus d'une très belle voix, une rythmique solide (avec un bassiste dont le jeu m'a beaucoup plu), et ce fabuleux guitariste, éblouissant à chaque intervention, avec des solos à rallonge. C'est une sorte de Schenker japonais. Fool's Mate, Wiseacre In The Land Of Nod, See The Light, Answer, Place In The Sun, Underground Heroes, et une paire d'autres titres ; que des tubes. Moments rares, concert inoubliable. A noter que le chanteur, ne sachant pas parler anglais, a fait les mêmes intervention entre les titres que celles qu'il fait à Osaka.
SATAN : j'ai adoré leur album de reformation, Life Sentence, que je préfère à leur album culte Court In The Act de 1983. Le groupe s'est reformé avec le même line-up qu'en 1983 ! Et le groupe a des liens avec le Time Of Changes de BLIZTKRIEG, qui est de mes albums de chevet. Je suis ravi d'enfin entendre en vrai Brian Ross, chanteur unique avec un timbre magnifique, et je découvre sur scène un gars avec en plus beaucoup d'humour, qui n'a vocalement rien perdu. 4 titres de Court in The Act, 2 de Life Sentence, et des titres plus dispensables entre. Très bon concert, avec une paire de guitaristes dont j'apprécie beaucoup le jeu, mais passer après BLAZE, dur dur en comparaison..
DEMON : leur premier album est dans mon top 5 de la NWOBM, je le connais par coeur depuis 40 ans. Le groupé était signé sur un label français, et c'était donc le groupe "underground" de la NWOBHM qu'on pouvait connaître en France assez facilement. La suite de leur carrière est moins marquante, et je sais qu'ils ont abandonné l'occultisme par beaucoup de mélodies, ce qui n'est pas ma came. J'avais vu des extraits live récents je savais que c'était très (trop) mélodique, et en effet, même les vieux titres sont légèrement ré-arrangés avec ajout de claviers et d'harmonies. De plus, dommage que Dave Hill, le chanteur et seul membre d'origine, n'ait pas gardé le masque porté lors son entrée en scène lors du premier titre, Night of The Demon. Enfin, je suis quand même très content d'avoir entendu les classiques des 2 premiers albums (dont les plutôt rares Total Possession et Deliver Us From Evil). Pour le reste du concert, rien de passionnant. Groupe trop haut sur l'affiche pour moi.
WARLORD est la tête d'affiche incontestée du fest. Le groupe a sorti quelques albums uniques par le style et la qualité. Le titre de légende du Heavy Metal n'est pas du tout galvaudé. Le groupe se présente cette année en tournée hommage à son défunt leader, et est un mix des musiciens qui avaient tourné il y a a dizaine d'années, avec du sang neuf apporté par 2 jeunes guitaristes talentueux. L'accueil du public est étonnamment très sage et peu réceptif (le son de claviers bontempi-esques lors des tests du son juste avant le concert a peut-être fait retomber la mayonnaise). Les essais par le chanteur de vouloir faire participer le public tombent plusieurs fois à plat. La prestation est pourtant parfaite, tous les morceaux joués sont des classiques (notamment les fabuleux titres des années 80). Le son est clair et puissant, et le chanteur Gilles Lavery assure à 100%, que ce soit vocalement ou en prestance. Les guitaristes sont ultra propres, c'est le style qui veut ça, on est dans le heavy metal épique léché, ça peut ne pas plaire à ceux qui aiment leur heavy à tendance sueur et bière. Perso, j'adore, et ces 90 mn (10 de plus que prévues !) resteront dans ma mémoire comme un des meilleurs concerts de Heavy que j'ai pu voir. Parfaite conclusion d'une journée magnifique, juste un peu gâchée par le vent et la poussière.
J'ai croisé plein de connaissances, mais parlé avec bien peu malheureusement, mais le côté réunion de famille du metal fait chaud au coeur. Merci aux organisateurs pour la qualité de la programmation ! Et bien sur aux bénévoles sans qui rien n'est possible.
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Vous ne l'attendiez plus, le report est là 
Le Pyrenean Warriors Open Air est depuis sa première édition en 2015 le rendez-vous incontournable du mois de septembre. Ce festival marque la fin de l'été et c'est souvent aussi le dernier open air de l'année (pas cette fois pour ma part...). A deux heures de la maison, organisé par des potes (dont certains que je connaissais avant que le festival existe), il est inconcevable de ne pas y aller ! Et je n'en ai loupé qu'une seule édition depuis que ça existe, en 2017. J'y ai toujours passé de bons moments, souvent très alcoolisés, et toujours en bonne compagnie et avec du bon son. La pinède de la chapelle de Juhègues à Torreilles est un endroit particulièrement agréable, qui sent bon le pin et l'eucalyptus et dont les zones ombragées permettent de se protéger d'un soleil qui cogne souvent fort en Catalogne française ou du vent qui y souffle un peu trop à mon goût (comme ce sera d’ailleurs le cas cette année). J'y connais plein de monde et vu la faible taille du festival, c'est une grande cousinade metal.
Et surtout, la programmation fait du bien. Parce que les groupes qui y passent sont rares, et, il faut bien le dire, le true heavy metal underground n'est pas le style qui a le plus pignon sur rue en France. Heureusement qu'il y a des passionnés comme l'association Pyrenean Metal qui prennent les risques de faire venir ce genre de groupes, au moins une fois par an, et entretiennent ainsi le feu sacré. Cette persévérance et la qualité de l'accueil et du site ont permis d'installer le Pyrenean et Torreilles sur la carte des rendez-vous incontournables des passionnés de metal old school aux côtés des Keep It True et autres Headbangers Open Air.
Question affiches, j'y ai toujours trouvé mon compte. A chaque édition, il y avait toujours au moins un concert topissime (celui d'Atlantean Kodex en 2022 restera à jamais dans ma mémoire et dans mon coeur
) et des groupes qui m'intéressaient plus ou moins au départ mais qui faisaient toujours de belles prestations et dont je repartais fan après les avoir vus (ex: énorme coup de coeur sur The Night Eternal, que j'aimais déjà bien mais dont je suis devenu très fan après leur superbe prestation de 2023). Mais cette année, c'est vraiment du costaud. Déjà, les mythiques et cultissimes Warlord sont là. Demon et Satan, c'est du haut niveau aussi. Les Japonais de Blaze, c'est incroyable de les voir là tellement le groupe est rare. Et côté français, les Lyonnais de Meurtières et Animalize sont les valeurs montantes de notre scène nationale dans le style. Il n'y avait que Dunwich Ritual que je ne connaissais pas.
Là, clairement, TOUT m'intéressait et j'y allais dans l'optique d'enchaîner les concerts de l'ouverture à la fermeture ! Et contrairement à d'autres éditions passées, je ne me ferai pas piéger par l'alcool !
Partis de Toulouse à 8h45, on plante la tente dans la pinède vers 11h, ce qui laisse le temps de profiter des potes et de se faire un bon apéro déjeunatoire. Les Espagnols sont en tout cas nombreux cette année, au point de constituer pas loin de la moitié des festivaliers. Autre constat : la météo est particulière cette année. D'habitude, il fait très chaud au Pyrenean. Pas cette année. Il souffle une tramontane particulièrement violente et désagréable qui rafraîchit considérablement l'air. Sans compter toute la poussière que ça fait voler. Les potes arrivés la veille pour la soirée d'ouverture avec Guix et Murder One en DJ en ont pas mal souffert. Je n'aurais jamais imaginé avoir froid un jour à ce festival mais avec ce vent, c'était parfois vraiment limite. Dans la journée ça allait parce qu'il y avait du grand soleil (vu ce que ça soufflait, il ne pouvait de toute façon pas y avoir le moindre nuage dans le ciel !) mais le soir, un sweat ou une veste étaient obligatoires. Par contre, ce vent à écorner les boeufs n'a pas impacté le son des concerts. Alors qu'en 2023, le son avait été le point faible du festival, cette année ça a toujours été impeccable malgré le vent. Certes, le site est entouré d'arbres et le son ne tournait pas. Mais je pense qu'un super boulot de sonorisation a quand même été fait au préalable.
C'est DUNWICH RITUAL qui entame les hostilités. J'étais parti dans l'optique des les voir mais en fait, on est bien dans le camping sous les pins
En plus ils ont joué moins longtemps qu'annoncé donc même quand on voulait bouger, bah c'était fini ! Mais on a quand même bien écouté. Le camping n'est qu'à une centaine de mètres de la scène donc on entend parfaitement les concerts à défaut de les voir. C'est pas mal du tout. Le groupe de la banlieue parisienne joue du "speed metal cosmique" (selon ses propres termes) avec des textes basés sur Lovecraft (comme le patronyme du groupe peut aisément le laisser deviner). Leur seul album, "The weird tapes" est en fait une compilation de leurs démos sortie sur le respectable label suédois Jawbreaker. C'est cool pour eux d'ouvrir un festival comme le Pyrenean. Ils ont une chanteuse qui a de la voix et de la hargne. Elle n'est pas toujours juste mais elle en veut. Les riffs sont bien rapides et efficaces à souhait et les morceaux plaisants. On sent en tout cas l'influence de Mercyful Fate, dans une version bien accélérée. Je reverrai (ou plutôt je verrai puisque je n'ai fait qu'entendre le concert) Dunwich Ritual à une autre occasion avec plaisir.
On finit par lever nos fesses de nos chaises de camping, après quelques bières et pastis
Il y a quand même des choses à voir de l'autre côté ! Première chose qu'on fait en entrant sur le site : se précipiter au merchandising pour prendre le tee-shirt souvenir de l'édition du festival, qu'on arborera fièrement lors de nos prochains concerts
On caressait l'espoir d'avoir un sweat du festival : à titre expérimental Pyrenean Metal a fait tirer pour la première fois 48 sweats du Pyrenean avec un design de toute beauté fait par Chris Moyen. Mais seuls les plus true qui sont entrés sur le site à l'ouverture ont pu en avoir. J'espère qu'à la prochaine édition, vu le succès de l'opération cette année, un tirage un peu plus important aura lieu.
Sinon côté merch, on a comme d'habitude Forgotten Wisdom, Wovenhoof et Cruz del Sur (j'ai une petite déception pour ces derniers car j'adore la plupart de leurs groupes mais ils avaient une quantité de tee-shirts tellement restreinte que je n'en ai pas pris un seul), et un choix de CD's, vinyles et même de cassettes qui feront le bonheur de tous les collectionneurs (qui sont nombreux dans cette scène). Comment résister à un vinyle de Warlord dédicacé, par exemple ?
Deuxième chose que l'on fait après avoir investi le merch : aller chercher des jetons pour boire ! En plus il y a une bière brassée spécialement pour l'occasion, la Beerenean. Comme l'année dernière, du reste, mais elle est cette fois au même prix que la bière ordinaire. Les futs de cette bière spéciale (qui reste une bière de soif mais qui est vraiment bonne) seront d'ailleurs épuisés dès la fin de l'après-midi. Après, quand la bière est bonne et qu'elle est servie par des Bénévils super sympas, c'est normal qu'on y revienne !
Troisième chose qu'on fait après le merch et les boissons : on va voir ce qui se passe sur scène !
Et la scène (qui n'est pas estampillé Shark Stage cette année car à cause du vent car les organisateurs ont préféré ne pas mettre de bannière, ce qui n'empêche que Mark Sheldon demeure bien entendu dans tous nos coeurs!) accueille le deuxième groupe de la journée : les Lyonnais de MEURTRIERES ! Formés en 2018, cela faisait quelque temps qu'ils devaient se produire à Torreilles mais pour diverses raisons, ça n'avait pu se faire. C'est désormais chose faite et le groupe en veut. Fiona, la chanteuse, arbore un tee-shirt jaune particulièrement voyant sur scène, et elle ne ménage pas ses efforts. Elle est bien en voix, elle bouge bien, et ses acolytes sont également bien en forme. Le groupe est carré et dégage une belle énergie. Il faut dire qu'ils étaient dans le punk avant de basculer dans le true heavy et ça se ressent dans leur attitude scénique.
J'aime bien Meurtrières sur album mais j'ai un peu de mal avec le son très "roots". En live, la question ne se pose pas et c'est un très bon moment.
Autre groupe français, autre groupe lyonnais : ANIMALIZE ! Eux je les connais et je les adore! Je les avais vus à Dijon au Rising Fest 2023 et ils y avaient mis le feu. Pantalons moulants, cheveux dignes des meilleures permanentes des années 80, mailles résilles et harnais en cuir, ils ont des looks à rivaliser avec ceux des fans espagnols les plus true du public présent. Ils sont très pros sur scène, très carrés tout en étant très fun. Comme Meurtrières juste avant, ils dégagent une grosse énergie et, à titre personnel, j'accroche beaucoup plus à leurs compos. Mélangeant speed metal et glam rock, leur musique fait mouche à tous les coups avec des paroles bien drôles. Comment résister à un "Sous l'oeil du charognard" et surtout "Samouraï de l'univers" ? Ce sont de véritables tubes dont on ne peut que reprendre le refrain à tue-tête. Et pourtant je ne cours pas après le chant en français sur du heavy. Mais là, c'est imparable ! Seul reproche : les Lyonnais ont eu des problèmes de son (c'est le seul groupe du festival à en avoir vraiment eu), surtout au début où on entendait à peine le chant. Mais ça s'est amélioré au fur et à mesure du set et surtout ils ont compensé par leur attitude scénique.
Animalize confirme en tout cas ses qualités. Il faudra compter avec ce groupe dans l'avenir... et même dans le présent d'ailleurs, car ils commencent à se faire connaître à l'étranger, avec notamment une présence au Keep It true Rising. Et c'est amplement mérité !
On passe ensuite au premier groupe étranger de l'affiche PHANTOM SPELL. C’est l’autre groupe de Kyle McNeill de Seven Sisters, autre groupe tout à fait “pyrénéable” mais d’un style différent. Ayant quitté les brumes de la perfide Albion pour le soleil de Murcie, il s’est entouré de musiciens espagnols particulièrement doués.
Régulièrement au Pyrenean, on a à l’affiche un groupe dont les influences ne sont pas à chercher dans les années 80 mais plutôt dans la décennie précédente, et à chaque fois on trouve ça génial. On a ainsi eu Saracen, Wytch Hazel… et c'est maintenant au tour de Phantom Spell de nous mettre une bonne fessée dans ce style plus progressif et moins direct, plus vintage, emprunté aux 70's. Les noms qui viennent à l’esprit à l’écoute de Phantom Spell sont ceux de formations alliant hard rock, heavy metal et Rock progressif à la manière de Magnum ou Styx à leurs débuts, d’Uriah Heep (beaucoup !), de Saracen voire, dans une moindre mesure, des premiers albums de Fates Warning (pour l’aspect épique). C’est très bon sur album et ça l’est tout autant en live. Les mecs se donnent à fond, ils ont la banane et une énergie très communicative. Malgré le fait qu’il fasse jour et que leur musique soit un peu plus complexe et planante, on est transporté dans un voyage dans le temps. En plus, Phantom Spell bénéficie d’un son excellent. Bref, une superbe prestation d’un groupe à suivre de près !
On va maintenant sérieusement accélérer le tempo avec TYRANN. Groupe suédois formé en 2018 à Stockholm par les ex-Enforcer Jakob Ljungberg (batterie), Tobias Lindqvist (chant et basse), Joseph Tholl (guitare) ainsi que du guitariste de Tribulation Adam Zaars, on a affaire là à un heavy bien speed et brut de décoffrage, sans fioriture, avec un son particulièrement raw et old school (les moins true d’entre vous le qualifieraient de crade !). Ils ont aussi la particularité de chanter principalement en suédois, et de manière résiduelle en anglais. Et avec des titres comme “Don’t make a fashion of our heavy metal passion” ou “Djävulens musik” (la musique du diable en suédois), on sait de suite où on met les pieds. Le style est bien sûr très balisé, mais le groupe possède une forte personnalité. Ayant tous officié dans Enforcer ou Tribulation, les mecs ont une grosse expérience de la scène et ils vont tout démonter sur la Shark Stage ! Leurs titres sont d’une efficacité redoutable, et les fans espagnols sont particulièrement au taquet. Personnellement, je n’ai pas vu le concert passé et j’ai headbangué du début à la fin sans discontinuer. Ils faisaient partie des groupes que je voulais voir et je n’ai pas été déçu.
On passe à un style plus hard rock avec les Japonais de BLAZE. A ne pas confondre avec le groupe de l’ancien chanteur d’Iron Maiden ni avec un autre groupe de hard rock japonais homonyme originaire de Kyoto ! Deuxième combo nippon à envahir Torreilles après Metalucifer en 2017, c’est ce qu’on appelle un groupe culte et rare ! Déjà, si vous voulez en écouter, soit vous regardez les vidéos qui traînent sur YouTube, soit vous essayez d’acheter leurs albums en vinyle ou en CD parce que vous ne les trouverez pas sur les plateformes habituelles. Et puis s’ils existent depuis longtemps, ils ne sont que très peu prolifiques. Formé en 1998 par d’anciens membres de Queen Doll (1986-1990) et Black Sheep (1993-1995), Blaze a pour objectif de balancer du riff à l'ancienne dans la droite lignée de ce que pouvaient proposer les vieux Scorpions, Saxon ou leurs compatriotes de Nokemono à la fin des années 70. Blaze mélange des riffs puissants avec des mélodies accrocheuses et des refrains fédérateurs, typiques du hard rock japonais à la Loudness. Ils n’ont sorti qu’un seul album studio éponyme en 2007, l’EP “The Rock Dinosaur” en 2014 et l’excellent live “Blazing live” en 2023.
Cela ne surprendra donc personne si je dis que cette date au Pyrenean est leur toute première en France ! C’est une date unique et, les Japonais ayant très peu de jours de congés (faut-il préciser qu’ils ne vivent pas vraiment de leur musique ?), ce sont quasiment leurs seules vacances. Certes, ils passeront quelques jours à profiter des beautés de la Catalogne avant de rentrer à Osaka. Mais ils sont venus dans l’objectif de tout donner sur scène pendant une petite heure. Et franchement, ça va le faire. Alors que je connaissais à peine, j’ai été happé dans leur show, complètement pris par l’énergie qu’ils dégagent. Les Japonais sont de vraies piles sur scène. En fait, quel que soit leur style, les Japonais ont l’habitude de tout donner en live et de proposer des shows bluffants. Blaze ne fera pas exception à la règle. Au vu de la qualité de leur prestation comme de leur rareté, on peut considérer le fait de les avoir vus sur scène comme un honneur.
On sort (relativement) de l’underground maintenant avec l’une des références de la NWOBHM toujours en activité : les Anglais de SATAN avec lesquels le soleil va se coucher sur le pays catalan. ça va faire bien baisser la température, qui n’était déjà pas très haute pour la saison à cause de cette affreuse tramontane. Mais heureusement, les Britanniques vont bien nous faire bouger ! Le groupe s’est formé à Newcastle en 1979 et fête donc ses 45 ans. La formation actuelle est presque entièrement composée des membres d'origine de l'époque “Court in the Act” (1983), ce qui est assez rare pour un groupe de cette génération. Même s’ils n’ont jamais atteint la notoriété de groupes comme Iron Maiden ou Saxon, Satan a eu une influence majeure sur le heavy metal, notamment sur le speed et le thrash metal grâce leur style plus rapide, technique et agressif que de nombreux autres groupes de cette vague. Alors bien sûr, ils ne sont plus tout jeunes, Brian Ross ayant atteint la barre des 70 ans et les autres ayant tous une bonne soixantaine d’années. Mais le metal conserve bien. Leur musique n’a rien perdu de son énergie et de sa vitesse d’exécution. Satan étrenne sa toute première date après la sortie de son dernier album, “Songs in crimson”, sorti tout simplement la veille du festival, et dont ils joueront trois morceaux. La setlist est un bon mix entre l’ancien et le nouveau, avec une légère prédominance pour l’album classique “Court in the act”. L’exécution est impeccable, les mecs sont ont de l’énergie et de l’envie et le public répond bien présent. A noter un son parfait malgré les bourrasques !
Le soleil est quasiment tombé pour la sous-tête d’affiche, encore un groupe anglais : DEMON ! Un groupe qui s’appelle Demon et qui enchaîne après un autre dénommé Satan (deux groupes anglais formés en 1979, année de la teuf, en prime), ça risque de ne pas plaire aux associations ultra-cathos mais en même temps, on s’en fout !
Groupe culte que je connaissais paradoxalement assez peu (surtout “Don’t break the circle” dont j’ai longtemps cru que c’était un titre original de Blind Guardian !), Demon a exploré divers styles musicaux, allant du heavy metal traditionnel au rock progressif. Leur discographie comprend des albums notables tels que “Night of the Demon” (1981), “The Unexpected Guest” (1982) et “The Plague” (1983) et ils continuent à sortir des disques de très bonne facture. D’ailleurs comme Satan, ils soufflent leur 45e bougie et ont sorti un album pour fêter ça en 2024.
Cela faisait quelque temps que le Pyrenean voulait les faire venir. Les Américains de Fifth Angel initialement programmés ayant dû annuler, l’occasion a fait le larron et Demon les a remplacés au pied levé pour le plus grand bonheur de tous (même si, ayant vu Fifth Angel au keep it True 2017, j’aurais adoré les revoir). Parce que là, les Anglais jouent dans des conditions optimales (à part qu’il fait froid) : ils jouent de nuit, ce qui met bien en valeur le côté un peu occulte de certains de leurs morceaux, ils ont un joli light show et leur son est tout simplement parfait. Et en plus, le public est bien à fond. L’arrivée sur “Night of the demon” met tout le monde d’accord. Ils vont jouer un extrait du nouvel album (“Face the master”, qui passe d’ailleurs très bien) et le reste sera un enchaînement de classiques avec un final en apothéose sur un “Don’t break the circle” repris en chœur par toute l’assistance. Dave Hill a quand même une voix extraordinaire et les guitaristes ont un feeling vraiment particulier qui rend le tout vraiment trippant. Bref, une prestation magistrale des Anglais !
Puis c’est au tour de la tête d’affiche de venir clôturer la journée de manière mémorable avec WARLORD ! C’est le groupe dont je suis le plus fan à cette affiche, et l’une de mes motivations principales d’un point de vue purement musical. Ce concert était particulièrement significatif, car il rendait hommage au guitariste et cofondateur William J. Tsamis, décédé en 2021. On pensait le groupe mort et enterré depuis, mais le batteur Mark Zonder a reformé le groupe en 2023 pour honorer la mémoire de Tsamis à travers une série de concerts hommage soigneusement sélectionnés, dont cette prestation à Torreilles qui est d’ailleurs la première et unique de l’histoire du groupe en France. Et je dois dire que je ne me serais jamais attendu à ce dernier baroud d’honneur. Pour moi, impossible de dissocier le duo Zonder/Tsamis de ce groupe. Et le style de Tsamis est tellement unique, personnel et trippant que j’imaginais mal un remplacement. Même si les Américains sont professionnels jusqu’au bout des ongles et que les musiciens de valeur ne manquent pas… Et là, clairement, ce sont des musiciens de valeur ! Phil Bynoe de Steve Vai et Ring Of Fire (entre autres) à la basse ; Giles Lavery, le chanteur néo-zélandais qui avait déjà collaboré avec Warlord en 2013 sur certaines compos de “The Holy Empire” et qui a succédé à Doogie White dans Alcatrazz ; Jimmy Waldo aux claviers joue également dans Alcatrazz ; et à la guitare, ce sont deux guitaristes ultra-talentueux qui viennent compenser l’absence d’un guitariste exceptionnel avec Eric Juris de Crystal Viper et Joey Taffola de Jag Panzer. Il fallait bien ce beau monde ! Avant cette tournée hommage, le groupe a sorti sur le label allemand High Roller le 10 mai 2024 “Free spirit soar” , album qui présente des compositions inédites de Tsamis enregistrées par les membres actuels du groupe. Plusieurs compilations de réenregistrements et de titres rares sont également sortis à la suite. Et c’est toujours bon !
La setlist de Warlord enchaîne les classiques de “...And the cannons of destruction have begun” mais également de “Rising out of the ashes”, l’album sorti en 2002 pour la reformation du groupe avec Joacim Cans de Hammerfall (dont le nom du groupe vient du vers de “Lucifer’s hammer”, morceau d’ouverture du concert, the hammer will fall on you) au chant. Ca me surprend un peu qu’il soit aussi représenté (5 morceaux sur 17 soit plus du quart de la setlist), même si beaucoup de ses chansons étaient en fait des réenregistrements de compos datant des années 80… Mais comme j’adore cet album, je ne boude pas mon plaisir. Outre les morceaux top, l’interprétation l’est aussi. Les deux guitaristes s’allient pour recréer avec succès la richesse harmonique et les envolées mélodiques qui étaient la signature de William J. Tsamis, tout en apportant un plus sur scène. Car si Tsamis était ultra-talentueux à la guitare avec un style et un feeling uniques, il n’était pas très charismatique et ne brillait pas par sa présence sur scène (j’avais déjà vu Warlord deux fois auparavant, au Wacken 2002 et au Bang Your Head 2014). Mais celui qui apporte le plus, c’est vraiment Phil Bynoe qui a de quoi faire taire tous ceux qui croient qu’un bassiste ne sert à rien ! Il est extrêmement doué techniquement (il n’accompagne pas Steve Vai pour rien) et il possède une présence scénique incroyable. Certes son look rasta est plus habituel à un concert de reggae ou de soul que dans un groupe de true heavy metal mais quand on a un tel charisme, les uniformes et les clichés liés à tel ou tel style musical n’ont aucune importance. Il m’a vraiment bluffé. Et Marc Zonder derrière ses fûts, bah c’est le patron ! Au cours de cette heure et demie, Warlord a démontré une énergie et une passion intactes, malgré les années et les épreuves traversées. Les Américains ont offert une performance mémorable en clôture du festival, avec un final multi-jouissif sur l’enchaînement de “Deliver us from Evil” (qui me donne toujours des frissons, et pas parce qu’il y a du vent froid ce soir) et “Child of the damned” (probablement la chanson la plus connue de Warlord pour le grand public après que Hammerfall l’aie remise au goût du jour). Bref, quel kiff !!!
Ainsi se termine la huitième édition du Pyrenean Warrior Open Air, anno 2024. L’une des meilleures pour ce qui me concerne malgré la météo particulière (je n’avais jamais expérimenté la tramontane en festival, et je ne suis clairement pas fan). Aucun groupe loupé (bon Dunwich Ritual, c’était de loin quand même !) alors que j’aimais tout ce qui était programmé, pas de traquenard alcoolisé, un son parfait de bout en bout malgré des conditions pas faciles, de la bonne bière, plein de potes, des Espagnols qui ont bien mis l’ambiance pendant les concerts et qui ont été cools au camping (c’est à signaler, on a pu bien dormir), et toujours une organisation au top avec des Bénévils aux petits oignons.

Le Pyrenean Warriors Open Air est depuis sa première édition en 2015 le rendez-vous incontournable du mois de septembre. Ce festival marque la fin de l'été et c'est souvent aussi le dernier open air de l'année (pas cette fois pour ma part...). A deux heures de la maison, organisé par des potes (dont certains que je connaissais avant que le festival existe), il est inconcevable de ne pas y aller ! Et je n'en ai loupé qu'une seule édition depuis que ça existe, en 2017. J'y ai toujours passé de bons moments, souvent très alcoolisés, et toujours en bonne compagnie et avec du bon son. La pinède de la chapelle de Juhègues à Torreilles est un endroit particulièrement agréable, qui sent bon le pin et l'eucalyptus et dont les zones ombragées permettent de se protéger d'un soleil qui cogne souvent fort en Catalogne française ou du vent qui y souffle un peu trop à mon goût (comme ce sera d’ailleurs le cas cette année). J'y connais plein de monde et vu la faible taille du festival, c'est une grande cousinade metal.
Et surtout, la programmation fait du bien. Parce que les groupes qui y passent sont rares, et, il faut bien le dire, le true heavy metal underground n'est pas le style qui a le plus pignon sur rue en France. Heureusement qu'il y a des passionnés comme l'association Pyrenean Metal qui prennent les risques de faire venir ce genre de groupes, au moins une fois par an, et entretiennent ainsi le feu sacré. Cette persévérance et la qualité de l'accueil et du site ont permis d'installer le Pyrenean et Torreilles sur la carte des rendez-vous incontournables des passionnés de metal old school aux côtés des Keep It True et autres Headbangers Open Air.
Question affiches, j'y ai toujours trouvé mon compte. A chaque édition, il y avait toujours au moins un concert topissime (celui d'Atlantean Kodex en 2022 restera à jamais dans ma mémoire et dans mon coeur

Là, clairement, TOUT m'intéressait et j'y allais dans l'optique d'enchaîner les concerts de l'ouverture à la fermeture ! Et contrairement à d'autres éditions passées, je ne me ferai pas piéger par l'alcool !
Partis de Toulouse à 8h45, on plante la tente dans la pinède vers 11h, ce qui laisse le temps de profiter des potes et de se faire un bon apéro déjeunatoire. Les Espagnols sont en tout cas nombreux cette année, au point de constituer pas loin de la moitié des festivaliers. Autre constat : la météo est particulière cette année. D'habitude, il fait très chaud au Pyrenean. Pas cette année. Il souffle une tramontane particulièrement violente et désagréable qui rafraîchit considérablement l'air. Sans compter toute la poussière que ça fait voler. Les potes arrivés la veille pour la soirée d'ouverture avec Guix et Murder One en DJ en ont pas mal souffert. Je n'aurais jamais imaginé avoir froid un jour à ce festival mais avec ce vent, c'était parfois vraiment limite. Dans la journée ça allait parce qu'il y avait du grand soleil (vu ce que ça soufflait, il ne pouvait de toute façon pas y avoir le moindre nuage dans le ciel !) mais le soir, un sweat ou une veste étaient obligatoires. Par contre, ce vent à écorner les boeufs n'a pas impacté le son des concerts. Alors qu'en 2023, le son avait été le point faible du festival, cette année ça a toujours été impeccable malgré le vent. Certes, le site est entouré d'arbres et le son ne tournait pas. Mais je pense qu'un super boulot de sonorisation a quand même été fait au préalable.
C'est DUNWICH RITUAL qui entame les hostilités. J'étais parti dans l'optique des les voir mais en fait, on est bien dans le camping sous les pins

On finit par lever nos fesses de nos chaises de camping, après quelques bières et pastis


Sinon côté merch, on a comme d'habitude Forgotten Wisdom, Wovenhoof et Cruz del Sur (j'ai une petite déception pour ces derniers car j'adore la plupart de leurs groupes mais ils avaient une quantité de tee-shirts tellement restreinte que je n'en ai pas pris un seul), et un choix de CD's, vinyles et même de cassettes qui feront le bonheur de tous les collectionneurs (qui sont nombreux dans cette scène). Comment résister à un vinyle de Warlord dédicacé, par exemple ?
Deuxième chose que l'on fait après avoir investi le merch : aller chercher des jetons pour boire ! En plus il y a une bière brassée spécialement pour l'occasion, la Beerenean. Comme l'année dernière, du reste, mais elle est cette fois au même prix que la bière ordinaire. Les futs de cette bière spéciale (qui reste une bière de soif mais qui est vraiment bonne) seront d'ailleurs épuisés dès la fin de l'après-midi. Après, quand la bière est bonne et qu'elle est servie par des Bénévils super sympas, c'est normal qu'on y revienne !
Troisième chose qu'on fait après le merch et les boissons : on va voir ce qui se passe sur scène !
Et la scène (qui n'est pas estampillé Shark Stage cette année car à cause du vent car les organisateurs ont préféré ne pas mettre de bannière, ce qui n'empêche que Mark Sheldon demeure bien entendu dans tous nos coeurs!) accueille le deuxième groupe de la journée : les Lyonnais de MEURTRIERES ! Formés en 2018, cela faisait quelque temps qu'ils devaient se produire à Torreilles mais pour diverses raisons, ça n'avait pu se faire. C'est désormais chose faite et le groupe en veut. Fiona, la chanteuse, arbore un tee-shirt jaune particulièrement voyant sur scène, et elle ne ménage pas ses efforts. Elle est bien en voix, elle bouge bien, et ses acolytes sont également bien en forme. Le groupe est carré et dégage une belle énergie. Il faut dire qu'ils étaient dans le punk avant de basculer dans le true heavy et ça se ressent dans leur attitude scénique.
J'aime bien Meurtrières sur album mais j'ai un peu de mal avec le son très "roots". En live, la question ne se pose pas et c'est un très bon moment.
Autre groupe français, autre groupe lyonnais : ANIMALIZE ! Eux je les connais et je les adore! Je les avais vus à Dijon au Rising Fest 2023 et ils y avaient mis le feu. Pantalons moulants, cheveux dignes des meilleures permanentes des années 80, mailles résilles et harnais en cuir, ils ont des looks à rivaliser avec ceux des fans espagnols les plus true du public présent. Ils sont très pros sur scène, très carrés tout en étant très fun. Comme Meurtrières juste avant, ils dégagent une grosse énergie et, à titre personnel, j'accroche beaucoup plus à leurs compos. Mélangeant speed metal et glam rock, leur musique fait mouche à tous les coups avec des paroles bien drôles. Comment résister à un "Sous l'oeil du charognard" et surtout "Samouraï de l'univers" ? Ce sont de véritables tubes dont on ne peut que reprendre le refrain à tue-tête. Et pourtant je ne cours pas après le chant en français sur du heavy. Mais là, c'est imparable ! Seul reproche : les Lyonnais ont eu des problèmes de son (c'est le seul groupe du festival à en avoir vraiment eu), surtout au début où on entendait à peine le chant. Mais ça s'est amélioré au fur et à mesure du set et surtout ils ont compensé par leur attitude scénique.
Animalize confirme en tout cas ses qualités. Il faudra compter avec ce groupe dans l'avenir... et même dans le présent d'ailleurs, car ils commencent à se faire connaître à l'étranger, avec notamment une présence au Keep It true Rising. Et c'est amplement mérité !
On passe ensuite au premier groupe étranger de l'affiche PHANTOM SPELL. C’est l’autre groupe de Kyle McNeill de Seven Sisters, autre groupe tout à fait “pyrénéable” mais d’un style différent. Ayant quitté les brumes de la perfide Albion pour le soleil de Murcie, il s’est entouré de musiciens espagnols particulièrement doués.
Régulièrement au Pyrenean, on a à l’affiche un groupe dont les influences ne sont pas à chercher dans les années 80 mais plutôt dans la décennie précédente, et à chaque fois on trouve ça génial. On a ainsi eu Saracen, Wytch Hazel… et c'est maintenant au tour de Phantom Spell de nous mettre une bonne fessée dans ce style plus progressif et moins direct, plus vintage, emprunté aux 70's. Les noms qui viennent à l’esprit à l’écoute de Phantom Spell sont ceux de formations alliant hard rock, heavy metal et Rock progressif à la manière de Magnum ou Styx à leurs débuts, d’Uriah Heep (beaucoup !), de Saracen voire, dans une moindre mesure, des premiers albums de Fates Warning (pour l’aspect épique). C’est très bon sur album et ça l’est tout autant en live. Les mecs se donnent à fond, ils ont la banane et une énergie très communicative. Malgré le fait qu’il fasse jour et que leur musique soit un peu plus complexe et planante, on est transporté dans un voyage dans le temps. En plus, Phantom Spell bénéficie d’un son excellent. Bref, une superbe prestation d’un groupe à suivre de près !
On va maintenant sérieusement accélérer le tempo avec TYRANN. Groupe suédois formé en 2018 à Stockholm par les ex-Enforcer Jakob Ljungberg (batterie), Tobias Lindqvist (chant et basse), Joseph Tholl (guitare) ainsi que du guitariste de Tribulation Adam Zaars, on a affaire là à un heavy bien speed et brut de décoffrage, sans fioriture, avec un son particulièrement raw et old school (les moins true d’entre vous le qualifieraient de crade !). Ils ont aussi la particularité de chanter principalement en suédois, et de manière résiduelle en anglais. Et avec des titres comme “Don’t make a fashion of our heavy metal passion” ou “Djävulens musik” (la musique du diable en suédois), on sait de suite où on met les pieds. Le style est bien sûr très balisé, mais le groupe possède une forte personnalité. Ayant tous officié dans Enforcer ou Tribulation, les mecs ont une grosse expérience de la scène et ils vont tout démonter sur la Shark Stage ! Leurs titres sont d’une efficacité redoutable, et les fans espagnols sont particulièrement au taquet. Personnellement, je n’ai pas vu le concert passé et j’ai headbangué du début à la fin sans discontinuer. Ils faisaient partie des groupes que je voulais voir et je n’ai pas été déçu.
On passe à un style plus hard rock avec les Japonais de BLAZE. A ne pas confondre avec le groupe de l’ancien chanteur d’Iron Maiden ni avec un autre groupe de hard rock japonais homonyme originaire de Kyoto ! Deuxième combo nippon à envahir Torreilles après Metalucifer en 2017, c’est ce qu’on appelle un groupe culte et rare ! Déjà, si vous voulez en écouter, soit vous regardez les vidéos qui traînent sur YouTube, soit vous essayez d’acheter leurs albums en vinyle ou en CD parce que vous ne les trouverez pas sur les plateformes habituelles. Et puis s’ils existent depuis longtemps, ils ne sont que très peu prolifiques. Formé en 1998 par d’anciens membres de Queen Doll (1986-1990) et Black Sheep (1993-1995), Blaze a pour objectif de balancer du riff à l'ancienne dans la droite lignée de ce que pouvaient proposer les vieux Scorpions, Saxon ou leurs compatriotes de Nokemono à la fin des années 70. Blaze mélange des riffs puissants avec des mélodies accrocheuses et des refrains fédérateurs, typiques du hard rock japonais à la Loudness. Ils n’ont sorti qu’un seul album studio éponyme en 2007, l’EP “The Rock Dinosaur” en 2014 et l’excellent live “Blazing live” en 2023.
Cela ne surprendra donc personne si je dis que cette date au Pyrenean est leur toute première en France ! C’est une date unique et, les Japonais ayant très peu de jours de congés (faut-il préciser qu’ils ne vivent pas vraiment de leur musique ?), ce sont quasiment leurs seules vacances. Certes, ils passeront quelques jours à profiter des beautés de la Catalogne avant de rentrer à Osaka. Mais ils sont venus dans l’objectif de tout donner sur scène pendant une petite heure. Et franchement, ça va le faire. Alors que je connaissais à peine, j’ai été happé dans leur show, complètement pris par l’énergie qu’ils dégagent. Les Japonais sont de vraies piles sur scène. En fait, quel que soit leur style, les Japonais ont l’habitude de tout donner en live et de proposer des shows bluffants. Blaze ne fera pas exception à la règle. Au vu de la qualité de leur prestation comme de leur rareté, on peut considérer le fait de les avoir vus sur scène comme un honneur.
On sort (relativement) de l’underground maintenant avec l’une des références de la NWOBHM toujours en activité : les Anglais de SATAN avec lesquels le soleil va se coucher sur le pays catalan. ça va faire bien baisser la température, qui n’était déjà pas très haute pour la saison à cause de cette affreuse tramontane. Mais heureusement, les Britanniques vont bien nous faire bouger ! Le groupe s’est formé à Newcastle en 1979 et fête donc ses 45 ans. La formation actuelle est presque entièrement composée des membres d'origine de l'époque “Court in the Act” (1983), ce qui est assez rare pour un groupe de cette génération. Même s’ils n’ont jamais atteint la notoriété de groupes comme Iron Maiden ou Saxon, Satan a eu une influence majeure sur le heavy metal, notamment sur le speed et le thrash metal grâce leur style plus rapide, technique et agressif que de nombreux autres groupes de cette vague. Alors bien sûr, ils ne sont plus tout jeunes, Brian Ross ayant atteint la barre des 70 ans et les autres ayant tous une bonne soixantaine d’années. Mais le metal conserve bien. Leur musique n’a rien perdu de son énergie et de sa vitesse d’exécution. Satan étrenne sa toute première date après la sortie de son dernier album, “Songs in crimson”, sorti tout simplement la veille du festival, et dont ils joueront trois morceaux. La setlist est un bon mix entre l’ancien et le nouveau, avec une légère prédominance pour l’album classique “Court in the act”. L’exécution est impeccable, les mecs sont ont de l’énergie et de l’envie et le public répond bien présent. A noter un son parfait malgré les bourrasques !
Le soleil est quasiment tombé pour la sous-tête d’affiche, encore un groupe anglais : DEMON ! Un groupe qui s’appelle Demon et qui enchaîne après un autre dénommé Satan (deux groupes anglais formés en 1979, année de la teuf, en prime), ça risque de ne pas plaire aux associations ultra-cathos mais en même temps, on s’en fout !
Groupe culte que je connaissais paradoxalement assez peu (surtout “Don’t break the circle” dont j’ai longtemps cru que c’était un titre original de Blind Guardian !), Demon a exploré divers styles musicaux, allant du heavy metal traditionnel au rock progressif. Leur discographie comprend des albums notables tels que “Night of the Demon” (1981), “The Unexpected Guest” (1982) et “The Plague” (1983) et ils continuent à sortir des disques de très bonne facture. D’ailleurs comme Satan, ils soufflent leur 45e bougie et ont sorti un album pour fêter ça en 2024.
Cela faisait quelque temps que le Pyrenean voulait les faire venir. Les Américains de Fifth Angel initialement programmés ayant dû annuler, l’occasion a fait le larron et Demon les a remplacés au pied levé pour le plus grand bonheur de tous (même si, ayant vu Fifth Angel au keep it True 2017, j’aurais adoré les revoir). Parce que là, les Anglais jouent dans des conditions optimales (à part qu’il fait froid) : ils jouent de nuit, ce qui met bien en valeur le côté un peu occulte de certains de leurs morceaux, ils ont un joli light show et leur son est tout simplement parfait. Et en plus, le public est bien à fond. L’arrivée sur “Night of the demon” met tout le monde d’accord. Ils vont jouer un extrait du nouvel album (“Face the master”, qui passe d’ailleurs très bien) et le reste sera un enchaînement de classiques avec un final en apothéose sur un “Don’t break the circle” repris en chœur par toute l’assistance. Dave Hill a quand même une voix extraordinaire et les guitaristes ont un feeling vraiment particulier qui rend le tout vraiment trippant. Bref, une prestation magistrale des Anglais !
Puis c’est au tour de la tête d’affiche de venir clôturer la journée de manière mémorable avec WARLORD ! C’est le groupe dont je suis le plus fan à cette affiche, et l’une de mes motivations principales d’un point de vue purement musical. Ce concert était particulièrement significatif, car il rendait hommage au guitariste et cofondateur William J. Tsamis, décédé en 2021. On pensait le groupe mort et enterré depuis, mais le batteur Mark Zonder a reformé le groupe en 2023 pour honorer la mémoire de Tsamis à travers une série de concerts hommage soigneusement sélectionnés, dont cette prestation à Torreilles qui est d’ailleurs la première et unique de l’histoire du groupe en France. Et je dois dire que je ne me serais jamais attendu à ce dernier baroud d’honneur. Pour moi, impossible de dissocier le duo Zonder/Tsamis de ce groupe. Et le style de Tsamis est tellement unique, personnel et trippant que j’imaginais mal un remplacement. Même si les Américains sont professionnels jusqu’au bout des ongles et que les musiciens de valeur ne manquent pas… Et là, clairement, ce sont des musiciens de valeur ! Phil Bynoe de Steve Vai et Ring Of Fire (entre autres) à la basse ; Giles Lavery, le chanteur néo-zélandais qui avait déjà collaboré avec Warlord en 2013 sur certaines compos de “The Holy Empire” et qui a succédé à Doogie White dans Alcatrazz ; Jimmy Waldo aux claviers joue également dans Alcatrazz ; et à la guitare, ce sont deux guitaristes ultra-talentueux qui viennent compenser l’absence d’un guitariste exceptionnel avec Eric Juris de Crystal Viper et Joey Taffola de Jag Panzer. Il fallait bien ce beau monde ! Avant cette tournée hommage, le groupe a sorti sur le label allemand High Roller le 10 mai 2024 “Free spirit soar” , album qui présente des compositions inédites de Tsamis enregistrées par les membres actuels du groupe. Plusieurs compilations de réenregistrements et de titres rares sont également sortis à la suite. Et c’est toujours bon !
La setlist de Warlord enchaîne les classiques de “...And the cannons of destruction have begun” mais également de “Rising out of the ashes”, l’album sorti en 2002 pour la reformation du groupe avec Joacim Cans de Hammerfall (dont le nom du groupe vient du vers de “Lucifer’s hammer”, morceau d’ouverture du concert, the hammer will fall on you) au chant. Ca me surprend un peu qu’il soit aussi représenté (5 morceaux sur 17 soit plus du quart de la setlist), même si beaucoup de ses chansons étaient en fait des réenregistrements de compos datant des années 80… Mais comme j’adore cet album, je ne boude pas mon plaisir. Outre les morceaux top, l’interprétation l’est aussi. Les deux guitaristes s’allient pour recréer avec succès la richesse harmonique et les envolées mélodiques qui étaient la signature de William J. Tsamis, tout en apportant un plus sur scène. Car si Tsamis était ultra-talentueux à la guitare avec un style et un feeling uniques, il n’était pas très charismatique et ne brillait pas par sa présence sur scène (j’avais déjà vu Warlord deux fois auparavant, au Wacken 2002 et au Bang Your Head 2014). Mais celui qui apporte le plus, c’est vraiment Phil Bynoe qui a de quoi faire taire tous ceux qui croient qu’un bassiste ne sert à rien ! Il est extrêmement doué techniquement (il n’accompagne pas Steve Vai pour rien) et il possède une présence scénique incroyable. Certes son look rasta est plus habituel à un concert de reggae ou de soul que dans un groupe de true heavy metal mais quand on a un tel charisme, les uniformes et les clichés liés à tel ou tel style musical n’ont aucune importance. Il m’a vraiment bluffé. Et Marc Zonder derrière ses fûts, bah c’est le patron ! Au cours de cette heure et demie, Warlord a démontré une énergie et une passion intactes, malgré les années et les épreuves traversées. Les Américains ont offert une performance mémorable en clôture du festival, avec un final multi-jouissif sur l’enchaînement de “Deliver us from Evil” (qui me donne toujours des frissons, et pas parce qu’il y a du vent froid ce soir) et “Child of the damned” (probablement la chanson la plus connue de Warlord pour le grand public après que Hammerfall l’aie remise au goût du jour). Bref, quel kiff !!!
Ainsi se termine la huitième édition du Pyrenean Warrior Open Air, anno 2024. L’une des meilleures pour ce qui me concerne malgré la météo particulière (je n’avais jamais expérimenté la tramontane en festival, et je ne suis clairement pas fan). Aucun groupe loupé (bon Dunwich Ritual, c’était de loin quand même !) alors que j’aimais tout ce qui était programmé, pas de traquenard alcoolisé, un son parfait de bout en bout malgré des conditions pas faciles, de la bonne bière, plein de potes, des Espagnols qui ont bien mis l’ambiance pendant les concerts et qui ont été cools au camping (c’est à signaler, on a pu bien dormir), et toujours une organisation au top avec des Bénévils aux petits oignons.
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.