Eisenhand
Connaissais de nom parce que des copains nous en avaient parlé, visionné une ou deux vidéos qui ne m'avaient pas convaincue sur YouTube et puis en vrai c'était bien agréable. Entre bizarre et original, voix particulière, c' est encore un peu mal assuré scéniquement mais ça pourrait devenir un groupe prometteur dans le futur. Par contre il va falloir que la pyrotechnique s' améliore ou disparaisse parce que là ça ne va pas.
Star Rider
Les copains ont fait un énorme chemin depuis l'époque de l'EP - je les avais vus chez Paulette et je n'avais pas trouvé ça fracassant. Cette fois le show est hyper bien en place, c'est bien exécuté, bonus sympathie pour l' annonce en allemand.
Diamond Falcon
Là je ne m'y suis pas attardée des masses. M' évoquait vaguement un Riot City de dernière division et sans batterie en plus
Pause repas donc. Louons encore une fois le paiement direct en monnaie sonnante et trébuchante ainsi que le large choix alimentaire, carné, végé et vegan. Je regrette un peu de ne pas avoir essayé le riz au curry, à la place j' ai craqué une seconde fois pour les délicieuses pâtes à la crème aux champignons et puis alors les brioches maison, une tuerie
Liquid Steel
Nos amis héritent du pire son du weekend. Il faut le dire : autant j'adore ce fest qui a énormément de points positifs, autant le son est l' héritier direct de celui du KIT. Fabio ne s'entendait absolument pas, qu'est-ce qu'il était furieux après le show. On se rappelle de la colère de Todd Michael Hall en 2018 qui avait dit "you fix it or I will not continue like this".
Les Autrichiens donnent malgré tout le maximum et comme le public leur est acquis d'avance, ça donne une des meilleures ambiances du festival.

Au vu de la setlist, je rêve pour mes 60 ans d´organiser un concert Star Rider, Liquid Steel et Animalize.
Violet, c' est la pause, fuyons courageusement
Venator se produisent avec un blessé, le guitariste Leon est plâtré et trône en fauteuil roulant sur scène. Joueurs, ils y ont fixé un feu d'artifice
Energie, perfection et splendeur, voici un concert qui vaut celui de la Zille il y a deux ans, qui a présenté toutes les qualités requises pour faire un headliner et qui a pour moi atteint le même niveau de frissons qu'un gig de Visigoth.
Ici le son était correct.
Photo de setlist empochée par une copine
Ross the Boss
Manowar n'est pas un truc qui me parle, ceci étant c'était un concert absolument épique et incroyable. J' ai suivi l'entièreté du set dans la salle, les deux premiers tiers en retrait sur le côté. La technique n'a jamais réussi à faire fonctionner le synthé, du coup ils ont fait sans.
Pour le dernier tiers j' ai pris un bain de foule dans l' espoir de pouvoir ensuite me placer à la barrière pour 7sis. C'était un moment incongru, presque amusant, que d'être au milieu de cette foule en liesse sans soi-même de sentir concerné. C' est là qu'ils ont entonné Fighting the World. Bien incapable d'en dire plus question setlist.
La sécurité au Trveheim a toujours été grincheuse, ça ne s'est pas amélioré: le chanteur de Sintage faisait partie du public, manifestement bien entamé tout comme sa copine ; je n'ai pas vu le point de départ du problème et je n'ai aucun doute sur le fait que les deux tourtereaux avaient passé les bornes d'une manière ou d'une autre... cependant je suis restée bouche bée quand l'armoire à glace d'agent de sécurité a littéralement envoyé valser le gars dans le public. Le chanteur volant a manqué Heiko de peu pour aller atterrir sur quelques espagnols. Je n'ose imaginer si une personne fragile s'était trouvée là...
Seven Sisters
Ne suscitent pas le même engouement, une partie non négligeable du public est partie se coucher, néanmoins la fan base est fidèle au rendez-vous et la salle à défaut d'être bondée est bien loin d'être vide pour autant. Setlist bien pensée autant qu'audacieuse. Le bassiste croisé peu avant me confiait avoir la trouille de jouer Andromeda Descending et effectivement, arrivés à ce point de la setlist je l'ai vu pâlir saisi un court moment par la panique. Une fois le morceau lancé par contre, il était tout guilleret, sautillant un peu partout au point de se casser la pipe dans le public, sans mal heureusement. Exécution souveraine, humour british et gentillesse, un poste de tête d'affiche amplement justifié
