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C'est n'importe quoi. Les fans de Spears et Duff sont des enfants et ce n'est pas comme si les rappeux étaient une espèce rare.Michel Brazeau croit pour sa part que le style comble un vide dans la capitale. «Les courants musicaux actuels aux États-Unis ne touchent pas le public de Québec», note-t-il en citant en exemple des artistes comme Britney Spears, Hilary Duff, ou encore la difficulté qu'éprouve le rap à percer. «Les francophones ont des goûts différents du public anglophone des autres villes au Canada. En plus, si tu veux apprécier le rap et que tu ne parles pas bien anglais, c'est difficile.»
L'argument de Metallica est foireux, car leur fan-base ne se réduit pas au public metal. C'est pas les metalleux tous seuls qui ont rempli le Colisée.
Stable? Je dirais qu'il a plutôt monté, car il y a deux/trois ans, il n'y avait à que Maiden, Slayer et quelques autres groupes à passer à Québec. Si il y a un groupe de promoteurs qui a réussi à s'établir depuis, c'est probablement car le public potentiel a augmenté.Lorsqu'on lui demande ce qui pousse, à son avis, les gens vers le métal, M. Gaudry convient qu'«il y aurait une bonne analyse sociologique à faire». Une chose est certaine, poursuit-il, l'engouement pour le genre ne se dément pas. «Le hip-hop et la techno ont décrû en fonction des modes et des tendances mais l'attrait pour le métal est très stable.»