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Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
héhéhé, je vais peut-être me l'acheter le Charlie en rentrant
j'aime bien la phrase en 3 jours de destroy avec 30000 personnes j'ai vu moins d'agressivité qu'en 3 secondes dans le metro parisien
Viva, viva, viva the Blues / In Aztec land they will play like gods / Viva, viva, viva the blues / The sombreros will have eyes just for them / REMEMBER... =T=
désolée, je fais remonter les vieux topics, mais je viens de voir ma trogne sur la tof de stars avec Pierre et Gandalf, et franchement, je suis mdrrr! On a l'air un peu blasé quand même....et effectivement, Bib, t'aurais pas dû te jeter dans la piscine avant la photo avec la chanteuse de jesaisplusquelgroupequelachanteusetefaitkiffergraaaaaaaave, regardes le résultat, on dirait que tu transpires
J'avais bien avancé sur mon report, mais je ne me rappelle vraiment pas assez du troisième jour........ Juste que je me suis bien éclaté sur pas mal de groupes, mais alors les détails, il n'y a plus rien.......
Putain non...
Comme il dit, un trou de 500.000€ avec autant d'entrées c'est quand même surréaliste... Je vais finir par croire que c'est le principe d'un investisseur, de se barrer avec la caisse après la bataille...
Sans faire le prophète de malheur, ça n'est qu'à moitié surprenant vu les merdes au sein de l'organisation qu'il y a eu avant le festival. On pouvait donc s'attendre à ce qu'il y ait aussi des merdes après . Enfin déjà, rien qu'à la billetterie, vu comment c'était mal géré et filtré lâchement, ils ont dû pas mal perdre d'argent: à mon avis, il y a dû y avoir un nombre de resquilles assez conséquent. Et ce n'est que la partie visible de l'iceberg, à mon avis... J'espère qu'une solution sera trouvée et qu'il y aura un Furyfest 2006, parce qu'avec ce qu'ils ont réussi à faire cette année, ce serait un gâchis monumental
Franky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
Pour moi, c’est la deuxième fois que j’allais au Fury Fest, j’étais à celui de 2003 avec les nombreux « déchets humains » (dixit le maire de Rezé, ville dans laquelle eu lieu cette édition)… Comme l’année dernière, la programmation est très hétéroclite passant du pur black metal bourrin du fin fond des forêts de sapin norvégiennes au hardcore old school new yorkais en passant par le death,le trash et ses dérivés divers.
Je n’ai pas pu venir le vendredi mais je regrette de ne pas avoir revu Sick Of It All et découvert Fantomas sur scène. J’arrive finalement sur le site sur les coups de midi après une nuit arrosée et c’est déjà le bordel, pas de barrières à l’entrée pour canaliser la foule donc tout le monde s’amasse en un gros troupeau et beugle comme des vaches allant à l’abattoir, heureusement le lendemain ce problème sera réglé. Passage entre les mains du service d’ordre après une bonne demi heure de queue et j’arrive enfin à la main stage après avoir traversé tout le site pour voir le premier concert du week-end qui sera chargé : The Old Dead Tree dont j’ai déjà entendu vaguement la production sur CD. Nous sommes environ 200 dont pas mal de fans qui ont réussis à se lever tôt pour les voir. Un son correct pendant tous le set mis à part pour les changements d’intonations de Manuel au chant. Les gars sont contents d’être sur scène et cela se voit, mais mon intérêt s’étiole au fur et à mesure du concert, les morceaux se ressemblent trop à mon goût.. malgré cela leur dynamisme m’a fait passer un bon moment. je pars m’hydrater et me restaurer avant d’attaquer le reste de l’aprèm qui sera terrible : H²0, Terror, Madball et pour finir Dissection !
Je rentre dans la salle de la Forum Stage pour voir Coprophago mais ressort assez vite, la forme cylindrique de la salle et le toit conique rendent le son quasi incompréhensible quand on ne connaît pas les morceaux comme moi…
H²0 est un groupe de New York qui contrairement à la majorité des autres groupes de cette ville fait du hardcore très mélodique, à la limite du punk rock californien à la Bad Religion.
Sur scène, ça bouge dans tous les sens, les gars s’éclatent vraiment et pour cause, c’est leur dernière date de leur tournée et ils lâchent leurs dernières forces avant de rentrer chez eux. Pendant tout le set, ils transmettent une énergie positive au public, parlant beaucoup, tendant le micro pour les passages qu’on peut reprendre en cœur, bref tout ce qu’il faut pour rendre un public content, au bord de la scène, les grands frères de Madball s’éclatent aussi, et pour finir le concert, Freddy « Madball » Cricien vient chanter sur « Guilty By Association », la chanson ultra mélodique de leur album « F T T W ». Un très bon concert en conclusion !
On change radicalement de registre avec Terror qui eux font un hardcore brutal, lourd et sans concession… Pendant les 45 minutes de set, on a l’impression de se prendre un poing dans la gueule à chacun de leur morceau, le son est très bon et bien lourd révélant toute l’énergie des compos. Le chanteur communique beaucoup avec le public qui connaît bien les compos ( au contraire de moi), bassiste et guitaristes jumpent dans tous les sens, tout en enchaînant gros riffs et breaks assassins, le batteur martèle derrière à un rythme très soutenu pour le style rajoutant encore de la lourdeur à l’histoire ! Encore un excellent concert qui m’a donné envie de découvrir plus profondément ce groupe.
Et pour finir la série, on a du gros de chez gros (au propre comme au figuré, à 4 ils doivent peser pas loin de 500 kg ! ) avec Madball. Après une intro foirée sur le thème de Terminator, ils entrent enfin sur scène. Et comme d’habitude, Freddy court dans tous les sens tandis que les poids lourds d’ Hoya à la basse et le guitariste restent à leur poste assurant leurs lignes et faisant les backing. Le quatuor enchaîne tubes sur tubes : « Down by law, you’re the enemy, Pride, …) et joue aussi deux nouveaux morceaux. C’était la troisième fois que je les voyais en 8 ans et leur attitude sur scène s’est beaucoup amélioré, là Freddy parle beaucoup avec le public, il est sympa, dommage qu’il sorte presque mots pour mots les mêmes speechs que le chanteur d’ H²0… Ca sentait vraiment aussi la fin de tournée pour eux vu leur coté enjoué, ils ont même lâché une « balle folle » dans le public en papier mâché qui fut détruite en passant de mains en mains… Comme tous les concerts que j’ai vu d’eux le public est à fond dedans, chante les paroles mythiques de ce groupe et ressort content, comme moi !
Entre les changements de plateau, j’ai jeté un œil sur les groupes passant sur la Forum Stage mais le son d’ Aborted, Cephalic Carnage et Dark Tranquillity m’ont vite fait fuir, appréciant peu ces groupes à la base, la bouillie sonore qui sortait des baffles n’allait pas me faire changer d’opinion sur eux, bien au contraire...
Après un rafraîchissement houblonné et un sandwich au gras, je retourne à la Main Stage pour Dissection, sur une intro d’inspiration pseudo bouddhique, Jon Nodtveidt fait une pseudo incantation avec un couteau en se tournant successivement vers les 4 points cardinaux. Après 2 –3 minutes de ses clowneries, il arrête enfin, et … Une nouvelle intro démarre ! Finalement les musiciens entrent finalement sur scène, le son est à chier, incompréhensible au niveau des grattes et trop fort pour la basse,enfin c’est peut être fait exprès pour faire plus anti cosmique metal. Sans vouloir me vanter, je connais bien les morceaux de ce groupe mais pourtant j’ai eu beaucoup de mal à reconnaître les mélodies donc je n’ai vraiment pas réussi à rentrer dans le concert malgré l’enchaînement des morceaux cultes (genre « unhallowed, the sumberlain, where dead angels lies »). Etrangement, le public est très réceptif, sûrement à cause de la réputation du groupe dans le milieu black metal et de leur reformation récente depuis la sortie de prison de Jon… J’ai été les voir pour leur première date en France à Amnéville en octobre et là ça m’avait plu car entre autre, ils avaient joués une de mes chansons préférée « Under black horizons », ce qu’il ne firent pas aujourd’hui, sans doute pour privilégier une intro plus longue mais qui n’apporte rien de neuf… Dissection ne me semble pas fait pour jouer sur une grande scène…
Un petit saut pour voir la fin du set de The Business, bien sympa, ça bouge sur scène et dans la salle, mais hélas je n’ai vu assez longtemps pour apprécier. J’ai ensuite fait une sieste au soleil avec Kreator en fond sonore, ayant arrêté d’écouter ce groupe en 1996, je n’ai reconnu qu’ « extreme aggression » peu avant de m’endormir…
Je remonte le site pour aller à la Velvet stage pour voir Murphy’s Law, un des groupes cultes de New York, les gars bougent dans tous les sens, sont contents d’être là à faire les clowns sur scène, deux morceaux s’enchaînent à toute vitesse puis Jimmy Gestapo monte sur la grosse caisse, et c’est fini ! Dommage, ils mettaient vraiment le feu à la salle… Un bref passage devant Lofofora, mais on distingue à peine la voix sous la bouillie sonore créée par la réverbération des ondes sonores sur les murs de la Forum Stage.
Retour à la Velvet Stage, où un embouteillage se forme pour aller voir Enslaved, le groupe de Viking Metal norvégien, la salle étant très petite, on ne peut que faire entrer environ 500 personnes à la fois mais par contre le son est très bon. Je réussis à entrer par une porte à l’arrière ( comme quoi, quand la voie principale est bouchée, il faut prendre des chemins plus étroits…) et là, la claque ! Un super son, une super ambiance, tous les instruments sont bien audibles, la voix est nickel. Grutle Kjellson est jovial, ravi de voir un public qui se démène autant malgré la chaleur, il parle pas mal entre les morceaux avant de les présenter en norvégien. Les riffs répétitifs et hypnotiques, de structure toujours complexe mais cohérente, créent une magnifique ambiance dans la salle, la majorité des chansons viennent des derniers albums mis à part deux anciens titres présent sur l’album Frost. Leur prestation très réussie m’a donné envie de me remettre à écouter ce groupe que j’avais délaissé !
Direction la Forum Stage pour jeter une oreille sur le groupe de metal hypnotique Neurosis. L’installation du matériel prend pas mal de temps à cause de la présence de projection d’images pendant le concert. Les voila, mais comme d’habitude, un son atroce, trop saturé nuit à leur musique, les images qui défilent sur l’écran sont sans intérêt, je fait comme beaucoup de monde autour de moi, je profite de cette ambiance plus calme pour m’assoupir. Dommage, leur musique passe très bien sur CD, mais sur scène c’est plus dur à suivre…
Pour finir cette journée marathon, Megadeth sur la Main Stage, groupe mythique pour certains mais pas trop pour moi, j’étais plutôt dans l’autre camps, celui qui écoutait Metallica même si je connais 2-3 morceaux. La lumière s’éteint, une bande passe avec une voix bizarre et nasillarde, la lumière se rallume et surprise ! Y a Megadeth en train de jouer. Bonne première impression visuelle surtout grâce à l’ effet L’Oréal du batteur qui a un ventilo qui lui maintient les cheveux en l’air, le son est bon mais il y a quelque chose de bizarre… Mais oui, c’est la voix ! Dave Mustaine chante comme un canard enroué, y a aucune pêche, ça gâche complètement les morceaux, après qu’il ait massacré « skin o’ my teeth », je décide d’aller suivre le concert de dehors… Il n’y a rien à dire au niveau des musiciens, c’est carré et efficace. Pendant « a tout le monde », la voix commence à s’améliorer enfin, Mustaine a mis une trentaine de minutes pour s’échauffer la voix, ça fait quand même beaucoup ! Enfin, j’ai aussi eu l’impression qu’il n’était pas très motivé derrière sa coupe de caniche. Je ne m’attendais à rien de précis pour ce concert mais j’ai vraiment été déçu par ce groupe de réputation internationale et surtout de leur canard asthmatique au chant. Fin de la première journée mais pas de la nuit car il y a un anniversaire à célébrer !
Jour 2 : dimanche 26 juin 2005
Le réveil est plus difficile ce matin mais nous arrivons sur le site pour midi alors que les concerts ont commencé depuis 10 h… Ce qui m’a fait rater Ultra Vomit et G.T.I. , après avoir ma dose quotidienne de gras, je me dirige vers la Forum Stage pour mon premier concert de la journée, 25 Ta Life, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un groupe de New York qui existe depuis le début des années 90 et qui passe la moitié de l’année sur la route mené par Rick Ta Life. Le son est encore pas terrible, même si je suis vraiment vers l’avant de la salle, pas assez de pêche sur les guitares, Rick enchaîne les speechs sur l’unité, le old time hardcore et toute sorte de chose (comme à tous ses concerts, on dirait qu’il a tout de prévu et d’écrit), les morceaux du dernier album se mélangent avec les morceaux cultes du groupe comme « strength through unity, fight dirty, short fuse,… ». Sur scène, ça bouge à mort, Rick a engagé cette fois des musiciens qui connaissent les morceaux et qui donc peuvent se lâcher sur scène et sauter et poser dans tous les sens, comme à son habitude, Rick est au niveau des barrières en train de tendre son micro au public, des circles pit se forment à plusieurs reprises, des gars font du violent dancing à plusieurs endroits devant la scène, bref c’est la grosse fête du hardcore même s’il fait super chaud. Le set sur termine sur « la » reprise classique « crucified » d’ Iron Cross. Encore un excellent concert à tous les niveaux sauf à celui du son…
De retour à la Main Stage, je vais voir Obituary, après une intro qui traîne en longueur, le concert commence bien, mais là je les ait vraiment trouvé en sous régime, même si d’habitude le tempo est assez lent, là c’est mou, les gars mettaient de la bonne volonté, jouaient bien mais franchement mon intérêt allait décroissant au fur et à mesure du concert…
Je me précipite à la Forum Stage pour voir Samael car j’ai déjà raté quelques morceaux et pour voir comment les morceaux de « Reign Of Light » passent sur scène. Au niveau des lights l’ambiance est vraiment excellente, juste à base de spots bleus et blancs. Niveau son c’est très proche des albums mis à part les défauts habituels de la salle, les morceaux passent correctement. Vorph est toujours aussi charismatique, Masmiseim a la basse est toujours sautillant et content de jouer, Xy au claviers/batterie est toujours à fond, le set list prend majoritairement des titres du dernier album avec quelques morceaux de « Passage » et surprise « Baphomet’s Throne » une compo de leur période Black Metal que j’ai eu du mal à reconnaître à cause du son. Le concert se finit avec l’habituel « The Man Who Came Before »
J’essaye de faire une sieste pendant que In Flames joue puis je me réveille pour aller voir Napalm Death , comme d’habitude, c’est le feu sur scène et dans la salle même si ils ne sont plus que 4 et que le son est moins lourd. Les gars ont facilement 20 ans de concerts dans les jambes mais assurent toujours autant, on se prend claque sur claque, morceau après morceau, on a vraiment l’impression qu’ils sont de plus en plus fort, de plus en plus lourd, c’est un rouleau compresseur qui avance continuellement pour nous écraser les oreilles et la tête. Les morceaux s’enchaînent rapidement, jusqu’à l’épuisement même du chanteur qui fera un malaise sur scène (et s’en excusera tout de suite après en jurant que ça ne lui arrivera plus jamais, comme quoi, même la politesse anglaise s’applique à un des inventeurs du grind ) juste avant de terminer sur la reprise des Dead Kennedys « Nazis Punks Fuck Off »
Je fait l’impasse sur les pandas cloutés de Dimmu Borgir dont le son ne me semble pas terrible de loin donc je risque de ne pas comprendre grand’chose à leurs mélodies subtiles et en plus j’avais faim…
Je reste 15 minutes à la Forum Stage pour voir les Misfits, le son doit être suffisamment audible pour un public punk, comme je ne connais aucun morceau sur album, je ne peux me prononcer, ça joue vite, les gars sont des vieux de la vieille et maîtrisent vraiment leurs instruments, mention spéciale pour Jerry Only le bassiste chanteur et seul membre d’origine qui a un jeu vraiment très puissant (on entend claquer ses doigts sur les cordes de la salle !).
Quand j’en ait assez du son, je retourne à la Main Stage pour aller attendre Motorhead . Petite précision pour commencer, j’ai déjà beaucoup écouté ce groupe mais je ne l’aime pas donc c’est mon baptême et e vais voir si j’arrive à les supporter sur scène… Le mur de Marshall est installé et les membres du groupe rentrent tranquillement sur scène, Lemmy lunettes de soleil sur le nez malgré la nuit tombante et déclare « We’re are Motorhead and we play rock n’ roll » avant de commencer la première chanson , les fans se déchaînent mais pas moi, je trouve que c’est aussi mou qu’en Cd et je n’arrive toujours pas à accrocher, Lemmy est vraiment à l’aise sur scène, il parle pas mal avec le public. Des morceaux quasi identiques se succèdent avec une surprise, une vieille chanson de 1984. Le groupe a vraiment la bonne attitude sur scène, c’est un bon groupe mais la musique ne passe vraiment pas…
Enfin arrive le dernier groupe de ce fest, Slayer que tout monde attend, un plus gros mur d’amplis que Motorhead est installé, des draperies avec des aigles sont installées en fond de scène et on attend... Le quatuor arrive enfin, sous les acclamations d’un public convaincu d’avance, ils commencent par deux chansons récentes avant d’attaquer leurs vieux tubes.
Niveau attitude sur scène, c’est pas vraiment rock n’ roll, Kerry et James sont chacun d’un coté de la scène et secouent la tête, puis intervertissent leurs places de temps en temps, ils enchaînent les soli avec autant de motivation et de conviction qu’un ouvrier travaillant à la chaîne. J’ai vraiment l’impression qu’ils n’en ont rien à foutre d’être là, Tom essaye d’engager la conversation mais se prend un vent quand il parle de l’engagement militaire des jeunes pour leur pays, il bredouille « anyway » et enchaine avec « Mandatory suicide ». Quand ils font une pause, toutes les lumières s’éteignent et le public est obligé d’attendre, ils ne parlent même pas, pour moi le devoir d’un groupe pro est quand même d’occuper l’espace sonore et de laisser le moins de blancs possibles mais Slayer ne s’en donne même pas la peine, ne laissant même pas le public les regarder boire… J’ai vraiment eu l’impression qu’ils étaient là pour se remplir les poches en assurant le minimum syndical… Mais bon, être là, en vrai, quand ils jouent « Raining Blood » ça le fait !
Pour finir un petit bilan, qui est vraiment très positif vu le rapport qualité/prix des groupes présents même si des fois il y avait trop de bons groupes en même temps. L’ambiance était vraiment détendue, pas de gars bourrés et agressifs (du moins dans l’enceinte). Une sécu vraiment sympa, intelligente et compréhensive, c’est tellement rare qu’il faut le souligner. Pour les points négatifs, la chaleur, une scène en plein air aurait vraiment été la bienvenue au lieu de devoir passer des heures dans des saunas géants… Et vraiment le gros point noir fut l’organisation sur le site, trop de bénévoles qui ne savaient pas ce qu’ils devaient faire, bien sur c’est très difficile de réunir autant de personnes motivées et surtout impliquées mais bon il faut quand même être capable d’assumer ses responsabilités au niveau individuel, car hélas, au niveau du fest, cela a du entraîner sa déroute financière…
BATTLING SIKI TRUE KLC HARDCORE SPIRIT FROM STRASBOURG CITY
Fury Fest au Mans : une arnaque rock'n'roll
Le festival de musiques extrêmes doit plus de 300 000 €
Avec 30 000 entrées, le Fury Fest était plus gros festival français de musiques extrêmes (métal, punk, hardcore). Faux bulletins de salaire, employés pas payés, créanciers furieux, chèques en bois... Au Mans, Fury Fest, le plus gros festival de musiques extrêmes de l'Hexagone, laisse une ardoise de plus de 300 000 €.
Le Fury Fest, dont les décibels ont secoué Le Mans, fin juin, laisse une ardoise d'au moins 300 000 €. Fury Events, société qui organisait ce festival de musiques extrêmes, le plus gros du genre en France, vient d'être liquidée. Ses dirigeants sont poursuivis par deux salariés, jamais déclarés, pas payés depuis six mois, et par un bataillon de créanciers furieux, qui ont saisi la justice. Principale victime, Elidis, vendeur de bière basé à La Flèche, réclame 75 000 €. Sans se faire d'illusions. « Heureusement qu'on a les reins solides », soupire la comptable.
Hôtels, loueur de véhicules, services de sécurité, Sacem, association chargée de la régie, de l'aménagement et de la décoration du site... Les prestataires ont été victimes de chèques en bois. « Quand j'ai appelé pour avoir des explications, Maurice Nakache, le patron du festival, m'a menacé de porter plainte pour diffamation. Depuis, silence radio », déplore le loueur de véhicules.
« On lui a envoyé une première lettre en recommandé, il n'a pas répondu. On a envoyé une seconde lettre sous pli simple. Là, il a appelé en s'excusant, en disant qu'il avait été hospitalisé », ajoute le délégué régional de la Sacem, dont le service contentieux réclame 70 000 €.
Monté sans un centime de subventions publiques, le budget du festival approchait 1,5 million d'euros. Les artistes étaient payés cash. Avec une programmation artistique à 600 000 €. Où est passée la recette ? « Nous allons honorer nos dettes », assurait Maurice Nakache, à la fin du mois de juillet.
Aujourd'hui, ce spécialiste des transactions financières, qui vit une partie de l'année aux États-Unis, ne répond plus sur son portable. « Je n'ai pas pu établir le moindre contact avec la société défaillante. Celle-ci semble avoir disparu sans laisser d'adresse », indique le commissaire-priseur parisien, missionné par le mandataire liquidateur pour dresser l'inventaire des biens de la société.
C'est marrant comme en France on est les spécialistes des organisations foireuses et des arnaques dans le monde de la musique.
J'ai le souvenir d'une festival à Reims en 97 ou 98 annulé la veille (alors que certains groupes étaient déjà là) parce qu'un des organisateurs s'était fait la malle avec la caisse (plus les problèmes de services d'ordre ... ) Il y a les histoires sur le festival vers Compiègne (voir un autre topic) ancienne et furure (sic!) éditions.
Je ne parlerais pas du prix des salles à Paris, ainsi que les salles qui programment un concert et une soirée juste derrière pour rentabiliser un max ...
Quand je vois la quantité de festival en Allemagne avec des affiches super intéressante, quand je vois que Wacken tourne aussi bien (même malgré la pluie de cette année), je me dis, mais pourquoi on arrive pas à faire pareil.
Et ce n'est pas qu'une histoire de Metal, après avoir discuté avec des gens qui vont dans des trucs un peu plus "grand publique", visiblement les choses ne s'y passent pas forcément mieux (alors que financièrement ça devrait mieux se passer ... )
je ne comprends pas.
La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi.
La première se corrige, la seconde se combat.
-- Friedrich Nietzsche -- "La naissance de la tragédie"
