Petit festival belge bien sympathique dont c'était la deuxième édition, le Pestpop proposait une affiche éclectique mais surtout un rêve pour les fans de Savatage: Jon Oliva's Pain en tête d'affiche, Circle II Circle, plus Chris Caffery en solo! De quoi nourir un certain nombre de fantasmes à propos d'une reformation du 'Tage. Le reste de l'affiche tenait bien la route aussi, avec notamment Savage Circus, My Dying Bride, Deathstars, Kotipelto, plus un certain nombre de petits groupes belges inconnus au bataillon. Sachant que ce n'est qu'à trois petites heures de Paris et que la place ne coûte pas plus qu'un concert à l'Elysée-Montmartre, il y avait toutes les raisons d'aller y faire un tour.
Départ de Vincennes à 8h30 du mat' avec Tiamat et Talasquin pour un voyage bien paisible: pas de bouchons en région parisienne, traversée rapide de la Picardie, un petit peu moins de la région Nord-Pas de Calais because beaucoup de radars et une rocade lilloise légèrement bordélique (qui nous a surtout paru long parce qu'on avait tous une envie de pisser pressante

) et on se retrouve donc au plat pays où l'on s'arrête sur la première aire d'autoroute après la frontière, à Courtrai. Tiamat, voyant que tout était écrit en flamand, a d'ailleurs commencé à bien se lâcher en sortant des conneries dans les chiottes qui ont bien fait rigoler la dame pipi (bah oui, la plupart des Belges comprennent un minimum le français, même les néerlandophones les plus flamingants!)

Après avoir pris une redbull en vue de se préparer physiquement à une journée de festival, et après que Talasquin se soit fait exploser son forfait téléphonique par des membres de sa famille qui ont eu la bonne idée de l'appeler après qu'on aie passé la frontière, on repart à la recherche de Wieze, le petit village situé dans les environs d'Aalst, entre Gand et Bruxelles, où le festival a lieu. Et c'est à Aalst qu'on prend du retard sur le planning, du fait d'embouteillages dans cette petite ville. Ayant quelque peu perdu la direction, on décide de faire une pause en s'arrêtant dans un supermarché local avec une pensée émue pour Bib

. Parce que la Belgique, y'a pas à dire, c'est LE pays de la bière, et de la bonne! Le choix de bières locales était assez impressionnant, pour un prix défiant toute concurrence, alors on s'est servis allègrement

Un Flamand qui faisait déguster des apéros dans le supermarché a également tapé la discute avec nous, nous offrant un verre de sherry en prme. C'était bien cool

Les gens ne sont visiblement pas francophobes dans cette partie de la Flandre, au contraire

On va s'en rendre compte en repartant. En effet, toujours un peu paumés et ne trouvant pas de panneau indiquant la direction de Wieze, on accoste une jolie blonde (mais vraiment très jolie

) à qui je demande le chemin. Problème: elle ne parle pas du tout français ni anglais. Je mobilise donc toutes mes connaissances en flamand pour lui demander de manière la plus intelligible possible , non seulement elle me répond et je comprends mais, en plus, elle appelle un de ses potes pour s'en assurer (chose totalement inimaginable si on demande son chemin à quelq'un en France, en principe). Et pendant ce temps, ce gros boulet en rut de Tiamat qui disait des cochonneries en français derrière moi, et Talasquin qui était mort de rire à côté

Quelle honte

En plus, ça me génait pour comprendre les explications, parce que si j'ai quelques notions de flamand (une "belle" langue germanique faisant passer les sonorités de l'allemand comme douces et agréable à l'oreille

) mais c'est quand même assez limité et le fait d'avoir deux gros beaufs à côté qui se marrent comme des ânes n'est pas l'idéal pour comprendre. En tout cas, elle nous a donné les bonnes indications et on se retrouve rapidement à Wieze, qui s'avère être un joli petit village de la campagne belge. Avant de se rendre sur le site du festival, on s'arrête manger dans une friterie au prix incroyablement bas et aux portions incroyablement bien fournies En plus, les proprios sont sympas (l'un parlant français, l'autre non), de même que la famille qui mangeait à côté. Vraiment très conviviaux, ces Belges! A noter qu'ils avaient une jolie mascotte trollesque du nom d'Oskar et qu'ils faisaient la promo pour les power bites (comme dirait Tiamat: power !!!) Puis, direction le festival!
On arrive à l'Oktoberhallen en début d'après-midi, sous un beau et chaud soleil, et on n'a aucun problème pour trouver une place pour se garer sur le parking. La salle est très grande (elle doit pouvoir contenir dans les 4000 personnes) mais il y a fort peu de monde. Il n'y avait même pas un millier de personnes à avoir fait le déplacement. Loin de là, même... On pensait que cette faible affluence était due à l'heure et que le gros des festivaliers allait arriver plus tard, mais ce ne fut pas vraiment le cas On était arrivés pour voir Savage Circus, surtout que les horaires étaient affichés à l'entrée de la salle, mais on n'y a pas eu droit. A la place, on a eu droit à
TOMORROW'S EVE, groupe allemand qui pratique un heavy metal à tendance progressive sans grand intérêt. La musique n'est pas très accrocheuse, ça manque de puissance et les musiciens sont bons mais n'ont pas le charisme et la présence nécessaires pour inciter à s'approcher de la scène. On retrouve Guardian et sa copine et direction le bar! Guardian en profite pour me refiler son verre, de la Jupiler dégueulasse (pléonasme... c'est vraiment la plus mauvaise bière belge!) mais heureusement, ils servaient aussi de la Hoegaarden! Le temps d'apprendre que Savage Circus aurait en fait joué en premier (ce qui n'a jamais été confirmé) et a donc échangé sa place avec celle du groupe qu'on était en train de regarder, et on se décide à aller faire un tour dehors, où d'excellentes bières nous attendaient dans le coffre de la voiture

Tiamat en profite pour en décapsuler une... dont il s'est avéré que la bouteille avait en plus un bouchon de liège caché sous la capsule, donc impossible à ouvrir

Et comme le soleil commençait à cogner, les Kasteel, Rodenbach, Palm et autres Cuvée des Trolls se dégusteront sous le parasol
Après cette pause à caractère bucolique, on rentre dans la salle pour le premier concert intéressant de la journée, en l'occurrence
ELIS. Le groupe de la principauté du Liechtenstein se produit pour la première fois sur scène depuis la fin tragique de sa chanteuse Sabine Dünser, morte d'une hémorragie cérébrale à l'âge de 29 ans. Sa remplaçante est une Autrichienne du nom de Sandra Schleret, qui s'est fait connaître avec Dreams Of Sanity et Siegfried et le groupe y gagne. Parce que si c'est dur pour elle d'arriver dans un groupe dans ces conditions, mais elle est meilleure que Sabine sur le plan vocal... comme sur le plan physique

Vu sa tenue, en tout cas, le public sopalin a été gâté

C'est une jolie petite brune assez communicative et ne manquant pas de charme. Elle n'est pas spécialement allumeuse, mais sa longue robe bien décolletée laisse découvrir ses jambes sur les côtés presque juqu'aux fesses et montre bien ses tatouages en haut des jambes. Mais on ne peut pas comparer Elis avec Epica. Les charmes de la chanteuse est bien mise en valeur, certes, mais ça ne va pas aussi loin. Ses tenues et ses poses sont bien moins provocantes que celles de Simone, et le reste du groupe ne se met pas en retrait pour mieux mettre en valeur la plastique de la chanteuse. Les musiciens sont bien carrés et montrent qu'ils en veulent. La play-list est basée essentielement sur "Griefshire", le dernier album, dont les titres passent très bien sur scène. Au final, Elis délivre une prestation très convaincante, n'oubliant jamais de rendre un hommage appuyé à leur ancienne chanteuse disparue. Ca faisait longtemps que je n'avais pas été emballé par un groupe de gothic metal à chanteuse sur scène pour des raisons purement musicales
Même si c'est vrai que la petite Sandra a son physique pour elle!
Pendant le concert d'Elis, on a retouvé Looner accompagné de Madame, qui a pris un certain nombre de photos valant le détour

Et on s'en est allé prolonger la séance photo dehors en continuant la dégusation de bières belges et en s'écrivant des cochonneries sur le corps

Constat de Guardian après ça: "je suis officiellement bourré"

Je crois que ce n'était pas le seul
La prestation pourtant attendue de
CHRIS CAFFERY va nous faire décuver. Le guitariste de Savatage (et occasionnellement de Doro) est un excellent musicien, mais ses talents de compositeur ne sont pas tout à fait au niveau. En tout cas, sur scène, ça ne dégage pas grand chose. Sur album, déjà, il faut du temps pour rentrer dedans, donc en live, c'est assez indigeste. D'autant plus que les musiciens qui l'accompagnent ne sont pas très communicatifs, pour faire dans l'euphémisme. Inexistants serait le terme le plus approprié. Je ne dis pas qu'ils sont mauvais, mais j'ai rarement vu un tel manque de présence scénique. Quant à la voix de Chris Caffery, elle ne me dérange pas sur album, mais là, c'était un chant criard insupportable. Comme s'il essayait d'imiter Jon Oliva sans talent ni inspiration... Et puis on n'a même pas eu droit à une petite reprise de Savatage

Bref, à oublier. Heureusement que j'ai une bonne mémoire et que je me suis souvenu qu'ils servaient de la Hoegaarden au bar
Un groupe belge dont j'ai oublié le nom passe pendant qu'on refait une pause dehors, et on retourne dans la salle pour voir
KOTIPELTO. Bah c'est Kotipelto, quoi... Avec son groupe solo, le chanteur de Stratovarius produit une musique pas foncièrement désagréable à écouter, mais manquant de relief et d'inspiration. C'est ni bon ni mauvais, en fait: juste banal. Il n'y a rien à redire quant à la prestation du groupe: Timo chante toujours aussi bien, c'est bien interprété, le son est bon (comme tous les groupes qui ont joué aujourd'hui), mais les compos ne sont pas transcendentales. Les trois albums du groupe ont été représentés, mais on n'a pas eu droit à une reprise de Strato. J'aurais préféré... La dernière fois que je l'avais vu, en première partie de Kamelot en 2005, il avait repris "Kiss of Judas" et "Black diamond". C'est bien qu'il se démarque de son groupe principal, mais ce dernier est tellement meillleur que ce qu'il propose en solo... Enfin ça se laisse quand même écouter en faisant autre chose
Après avoir zappé
SOUTHERN VOODOO (vus au Schwung l'année dernière sans avoir été convaincu) et
MORTIIS (qui faisait figure d'OVNI à un festival de ce genre), les choses sérieuses commencent avec
CIRCLE II CIRCLE 
Le groupe de Zack Stevens, c'est autre chose que celui de son ancien compète guitariste

C'est la quatrième fois que je le vois et, à part au Wacken 2003, j'ai toujours trouvé ça bon sur scène. Autant pour ses propres compos que pour les reprises de Savatage ou de Metallica (quand il avait fait "Welcome home" sur sa première tournée, Zack Stevens avait enterré James Hetfield

), le groupe assure. Ce concert belge est le meilleur que j'ai vu d'eux, même si je regrette qu'ils n'aient pas joué "Watching in silence" (la chanson). Tout leur premier album a été zappé, en fait. Par contre, le groupe a joué le meilleur de "The middle of nowhere" (notamment l'excellent "All that remains", sur laquelle ils ont investi la scène) et de "Burden of truth". Les titres de ce dernier album, pas forcément accrocheurs sur disque, passent très bien l'épreuve scénique grâce à la pèche des musiciens et au charisme de Zack. Et puis surtout, quelle voix

! Le guitariste assure bien aussi

L'ancien chanteur de Savatage va en profiter pour faire une large place à des reprises du groupe qui l'a fait connaître. Tout le dernier tiers du concert sera donc composé de reprises de Savatage. L'ambiance change tout d'un coup, d'ailleurs, quand le groupe commence à nous balancer un bon "Conversation piece"

Visiblement, tout le monde est venu à ce festival pour les mêmes raisons

Et le groupe d'enchaîner sur l'instrumental "Labyrinth" (exécuté d'une main de maître) et "Follow me"

Et ce sera un final en apothéose sur "Taunting cobras" et surtout "Edge of thorns" avec Chris Caffery en spécial guest

:hail: Très bon concert, donc
Je regrette juste qu'on n'aie pas eu de pipe sur "Edge of thorns"
Après cette belle prestation de Circle II Circle, il est temps d'aller dehors pour se désaltérer, et aussi pour se restaurer parce qu'à force, il fait faim! Ca tombe bien, il y a un stand de frites (on n'est pas en Belgique pour rien

) à l'extérieur :morfal: Par contre, à force de conversations philosophico-alcooliques trop poussées avec Tiamat et Talasquin, on oublie le running-order et nous manquons donc le début de la tête d'affiche. Or, il s'agit de
JON OLIVA'S PAIN, qui conclut sa tournée européenne par ce festival. On a bien reconnu le refrain de "Warriors", par lequel il a ouvert le bal, et le temps d'être sûrs et de rentrer dans la salle, on ne voit que la fin de "Sirens"

Bon, j'aime beaucoup ces deux chansons (surtout "Warrior") mais ce n'étaient que des mises en bouche par rapport à tout ce qui va suivre pendant cette heure et demie qui ne paraîtra que cinq minutes. Que dire ce concert? Les mots ne suffisent pas pour décrire. C'était très fort, magnifique d'émotion et d'intensité. Enorme, tout simplement

J'ai vu trois fois Savatage, j'avais été également impressionné par la prestation de Jon Oliva's Pain au Earthshaker 2006, mais là, c'était encore plus fort. Déjà en Allemagne, l'année dernière, c'était le meilleur concert du festival mais c'était différent. L'ambiance du Earthshaker était plus festive (d'autant que Jon Oliva fêtait son anniversaire), le public bavarois chantait tous les morceaux en choeur du début à la fin mais c'était aussi en plein air par une (très) chaude journée d'un festival d'été. Là, c'est sûr qu'il y avait moins de gens présents, mais c'était dans le cadre plus intime d'une salle (certes très grande et un peu vide), dans le noir, avec de jolie lights et avec un temps de jeu plus important. Ca change tout au niveau de l'atmosphère et de l'intensité des morceaux. C'est clairement moins festif, mais bien plus fort. Jon Oliva est encore plus gros qu'auparavant (c'est tout dire...

), mais alors quel charisme et quelle voix! Son contact avec le public est excellent, souriant et plaisantant tout en enchaînant des morceaux à pleurer qu'il n'oubliera pas de dédicacer à son frère Criss. Les extraits de "Maniacal renderings", son dernier album, sont très bien accueillis (la chanson titre est vraiment énorme!), mais c'est finalement assez anecdotique par rapport au reste. Car la play-list est basée sur "Streets" (ce cabotin d'Oliva avait annoncé ça comme un medley

), album de Savatage qui n'est plus à présenter et qui sera joué en quasi-intégralité

. Et ça, c'est magique

Chacun de ces titres est une véritable baffe en live: envie de headanguer furieusement, de chanter les refrains à tue-tête, frissons, , larmes... On passe par tous les états possibles pendant ce concert. En plus, je n'avais jamais eu "Strange reality" ni "New-York City don't mean nothing" en live

Mais pour moi (et je ne pense pas être le seul), le moment le plus fort a été "If I go away". Peu de morceaux ont réussi à me faire pleurer, celui-là a réussi

Là, je n'ai vraiment pas de mots pour décrire... L'enchainement "Somewhere in time" / "Believe" était aussi fort, mais ayant eu "Believe" à chaque prestation d'Oliva / Savatage (certes sans "Somewhere in time" avant en général...), ça ne m'a pas autant retourné que "If I go away". Mais le public qui reprend à l'unisson les paroles de "Believe", c'est quand même toujours le point d'orgue du concert. Après ça, Oliva nous explique qu'ils ont du retard et qu'ils vont devoir écourter. Restent donc deux chansons: "Through the eyes of the king" et sa suite logique (même si sortie quinze ans auparavant

), "Hall of the Mountain King" sur laquelle Chris Caffery viendra faire un boeuf pour une version magistrale. Ainsi se termine un concert d'anthologie

Juste deux petits regrets: pas de "Gutter ballet" et pas d'apparition de Zack Stevens. Mais après tout, ce dernier a joué un certain nombre de titres de sa période avec son propre groupe...
Après une telle claque, c'est dur de se remettre dans l'ambiance d'un concert et une restauration s'impose. On retrouve Looner et madame pour se raconter nos impressions puis je retrouve Guardian pour
MY DYING BRIDE. Je ne les avais vus qu'une seule fois auparavant, au Furyfest 2005, et je n'avais pas aimé. Je ne suis pas fan ultime du groupe (mais j'aime bien quand même

), mais je pense que c'était dû surtout à un son limite inaudible. Cette fois, c'était beaucoup mieux. Le son est impeccable. Aaron Stanthorpe fait le show à lui tout seul. Avec ses poses aussi théatrales et dramatiques que son chant clair, il fait preuve d'un gros charisme. Par contre, vu l'heure tardive et vu le style pas vraiment festif des Anglais, j'ai un peu de mal à tenir sur la longueur. J'apprécie le concert, mais j'ai un énorme coup de barre à la fin et je n'arrive plus trop à suivre. Plus tôt où après un concert moins intense que celui de Jon Oliva's Pain, je pense que j'aurais beaucoup plus aimé.
Pour conclure les festival, heureusement qu'il y a les Suédois de
DEATHSTARS pour redonner la patate

ça va réveiller un peu la centaine de spectateurs qui est restée après My Dying Bride. Leur electro metal à la fois martial et dansant et les tenues androgynes des membres du groupe (en particulier le bassiste Skinny et le chanteur Whiplasher Bernadotte) font que le festival se termine sur une note festive. Whiplasher joue à fond la provocation sur son style ultra-efféminé en prenant des poses pas possibles (même s'il a déjà été bien pire dans le genre), en se touchant de partout tout en faisant des blagues foireuses sur les homosexuels. Ce n'était pas forcément du meilleur goût, mais vu son style, c'était à mon avis de la pure autodérision

En tout cas, malgré l'heure tardive, le peu de monde encore présent et la température qui commence à refroidir sérieusement, le groupe est bien motivé et se donne à fond. Et puis des chansons comme "Synthetic generation", "Blitzkrieg", "Tongues", "Cyanide" ou "Revolution Exodus" sont efficaces à souhait et maintiennent bien éveillé

Ainsi se termine le festival!
Après avoir retrouvé Tiamat et Talasquin qui dormaient dans la voiture

, on dit au revoir à Guardian et sa miss et on repart vers 2h30 du mat' pour un voyage du retour sans histoires. Au final, c'était un bon festival avec une affiche éclectique dont le grand vainqueur est incontestablement Jon Oliva's Pain

. On pouvait certes rêver d'une reformation de Savatage ou au moins d'un boeuf entre Oliva, Stevens et Caffery, mais ce à quoi on a eu droit était déjà très bien. J'espère en tout cas que la faible affluence n'aura pas plombé le budget du festival et qu'une troisième édition aura lieu en 2008!