Ce soir-là, je décide d'amener mon sac pour pouvoir stocker de potentiels achats. Je n'aurai qu'à aller voir la fille au vestiaire à chaque fois. J'enfile aussi une paire de jeans troués pour avoir moins chaud. La température du bar sera d'ailleurs plus élevé que la veille.
Le deuxième soir commence avec Impalement, un groupe ne jouant que des reprises de Deicide et Dying Fetus. Ils se débrouillent bien, mais disons que ce n'est pas mon style de prédilection. Notez que ce soir, c'est encore la Molson Dry à 4$.
Les gars de Riotor embarquent sur la scène. C'est assez drôle puisque j'ai souvent vu ces têtes dans des shows (il y a même un des guitaristes qui est dans mes cours à l'Université), surtout de Thrash, mais là, c'est la première fois que je les vois sur scène. L'âge des membres est très variables, les plus jeunes ont ving ants, leur chanteur bosniaque en a ving-neuf et le batteur est encore plus vieux. Le groupe n'existe depuis février et n'avait donné qu'un court show deux semaines avant. On sent certains membres nerveux alors que la foule scande
RIOTOR. Celle-ci ne se fera pas prier pour secouer sa chevelure. Votre humble serviteur recevra encore une fois plusieurs slammers sur lui (faudrait que je choisisse mieux mes coins) et manque perdre ses lunettes en recevant presque tout le slam sur lui (ma lèvre a d'ailleurs fait ami ami avec un mur, mais rien de grave). Mention spéciale à mon pote Yvan qui lors du slam a été projeté contre une table, reversant plein de bières. Riotor est venu, a été vu, et a vaincu!
À l'entracte, nous sortons et je fais la connaissance du viking mentionné plus haut. Ce type que je vois dans presque tous les concerts est un vrai trou wane. Il va souvent au Wacken, a une patch de Sanctuary sur sa surgarnie veste et a même fait le voyage en Belgique juste pour voir Wasp.
On rentre pour Deathoriation et me commande une autre bière dégueux et cher. Quant au groupe, je suis plutôt mitigé. Il y a du bon et du moins bon (comme les passage en chant clair). Bref, un peu bof à mon goût. La foule adhère plus que moi, mais c'est pas le succès de Riotor. Leurs paroles semblent être plutôt engagés et leur chanson soutenant les troupes en Afghanistan ne rendra pas tout le monde d'accord. Je ne verrai pas tout leur set.
Mesrine se produit sans leur guitariste. Au début de la soirée, celui-ci m'explique que le bassiste le remplace à la guitare. Ça sera la deuxième fois que je vois Mesrine et ça sera la deuxième fois que je les vois sans bassiste. Leur musique n'est pas mal-faite, mais je m'en tanne assez rapidement. Je m'en vais donc à l'Ostradamus, où il y a des types que je connais et de la bière moins cher. En bon masochiste voulant limiter ses dépenses, je me prends une Pabst Blue Ribbon Dry.
Alors que je retourne vers le Velvet, des compagnons me convainquent d'aller au Ashton où je mange une bébé poutine dulton (poutine avec steak haché). Alors qu'on retourne au Velvet, c'est déjà l'avant-dernière chanson d'Héritage Mystique, ce qui ne me dérange guère, le black étant de moins en moins ma tasse de thé. D'ailleurs là encore, je reconnais certaines têtes que j'ai souvent vu dans des shows.
Tout comme hier, une partie de la foule est plus retirée, probablement plus fatiguée. La partie présente devant la scène est cependant très enthousiaste et accueillent avec headbanging et slam Piledriver et sa bande d'affreux (soit dit en passant, il me semble qu'en 2006, ils avaient deux guitaristes, mais bon). Comme l'an dernier, le groupe bénéficie d'un son parfait (le son était encore très bon comme la veille) et on entend même très bien la basse. Au deuxième titre, Metal Inquisition, le viking et un guitariste montent sur la scène chanter avec Piley. Tout le show sera excellent. Il faut dire que même si les musiciens accompagnant Gord sont loins d'être des apollons, ils ne sont pas non plus des manchots!
Weeeee're the Metaaaal Inquisitiioooooon! We sentence you to death! By guillotiiiiiiiine! BY GUILLOTTTTTIIIIIIIIIIIINE!