Skid Row un dimanche dans la capitale, c'etait une bonne occase de voir ce que valait ce combo si cher à mes jeunes années metalliques adolescentes, tant de temps après, et surtout, sans Sebastian Bach, LE leader charismatique du groupe, parti y a bien longtemps...
Pour les avoir vu sous leur formation initiale y a 12 ans, et pour avoir vu Bach en solo y a deux ans, je peux maintenant comparer les trois moutures !
C'est donc après une excellente before au pub devenu habituel, avec plein de defenders mais pas seulement, que nous rentrons dans un Elysée Montmartre quasi vide, en configuration minimale... Une petite centaine de personnes présentes, dont pas mal de connaissances, ma foi, ca devenait un petit live intime à la maison !
paraît qu'il y avait un Dj en première partie, j'ai pas suivi la chose, mais on s'en fout ! Juste le temps de prendre un pastaga que les lumières s'eteignent déjà ! Et les Skid débarquent avec une bonne patate sur un titre de leur avant dernier album, avant d'enquiller, à deux exceptions près, uniquement des chansons issues des trois premiers albums (et encore, "Beat yourself blind" sera le seul extrait de "Subhuman race", ce qui est suffisant :p). C'est exactement ce qu'attend le public qui vient les voir, donc je les en remercie de ne pas avoir fait la part belle aux dernières compos ! C'est sur que c'est un groupe qui ne joue pratiquement que sur son passé, mais en deux albums ils ont tout cassé, le reste les fans s'en foutent, point !
Alors que dire de la prestation du chanteur ? Comparaison inévitable quand on a un prédécesseur aussi fameux... Ben il se débrouille vachement bien le bougre ! Bon, quand je l'ai vu débarquer, j'ai cru qu'ils avaient cloné Bret Michaels et le chanteur des Poodles pour n'en faire qu'un ! Le bandana, la blondeur, l'attitude... Mais non, il s'agit simplement d'un très bon chanteur, qui tient bien mieux la justesse vocale qu'un Baz de nos jours. A contrario, sans être un mauvais frontman, il n'a pas le charisme de Baz, ni cette rage positive. Donc bon, l'un compense l'autre globalement, et c'est un réel plaisir de se replonger dans tous ces vieux titres en live ! N'est ce pas Hélène ?

ça fout une pêche d'enfer, ca chante dans tous les coins, on est peut être pas nombreux, mais y a que des fans de la première heure ! Ce bonheur d'avoir "18 & life" plein d'emotion, ce "Makin' a mess" survolté, " ce "Slave to the grind" fracassant", ce "Psychotherapy" punky, ce "Big guns" tonitruant, et bien sur ce "Youth gone wild" fédérateur, hymne de toute ma jeunesse... Et puis tout le reste. L'attitude franchement fun et communicative, des zicos qui envoient la sauce, peu de lights, juste du Hard rock qui file à la vitesse supersonique.
Et ca ce sera le seul défaut majeur de cette soirée: une petite heure et quart de live, c'est très peu. Bien trop peu. Et ca justifie encore moins les prohibitifs 28 euros marqués sur le billet ! Un tarif inhabituel pour l'Elysée, et au vu du temps de jeu, un peu éhonté.
Pourtant les Skid Row pourraient jouer encore une bonne dizaine de morceaux. Mais c'etait la même playlist partout apparemment, donc on a pas été puni plus que les autres !
Malgré cela, j'ai passé une excellente soirée, et je suis prêt à les revoir sous cette formation sans problèmes. Même si mon voeu le plus cher, et pas irréalisable, est que les deux membres restants s'acoquinent à nouveau avec les anciens comparses, pour atomiser les stades comme il y a 15 ans !
Setlist (pompée sur celle de Barcelone)
• Thick is the skin
• Piece of me
• Sweet little sister
• New generation
• 18 and life
• monkey business
• Makin’a mess
• Big guns
• Psychotherapy
• I remember you
• Disease
• Slave to the grind
• Beat yourself blind
• Get the fuck out
• Youth gone wild
GANDALF REMEMBERS YOU