Et ça montre surtout une méconnaissance tel du sujet que les progueux ne peuvent que t'accorder leur mépris, et encore.
Certes dans prog il y a les branlotins, dream theater en tête, mais ya pire, ou mieux c'est selon, andromeda dans l'écoutable, très rock n roll, et spiral architect dans le "mais qu'est ce qui foutes comme bordel", et là on rejoint les deaths les plus "techniques" comme si la branlette c'était technique. Mais bon la critique de la branlette pour des amateurs de speed mélodique ça me fait doucement rigoler. Ya pas plus vain et sans intérêt qu'un album de power metal, même si c'est bon. Ou c'était pour ma part.
Le coté chiantitude, ça doit venir du beau, de la musique, si ça va pas à 160, c'est caca ? le prog est lent ça lui arrive même d'être atmosphérique, donc chiant. C'est vrai pour yes et tous les groupes français qui essaient de faire ce prog là.
Mais le prog c'est surtout donc la progressivité, donc si tu fais du 'prog', ce n'est plus prog. Par contre Nevermore et Blind Guardian il y a eu quelquechose de progressif dans leur démarche, ou quelquepart avant la redite.
Le prog de genesis par exemple c'est quelquechose qui est arrivé de nullepart entre le rock et le classique, quand rien n'existait là où genesis fût.
Pour moi et dans ma façon de concevoir le progressif en temps que musicien c'est tout ça à la fois. Se faire plaisir avec de la branlette et de la chiantitude, développer des atmosphères et de l'énergie (METAL!), changer les structures et les mélodies parcequ'on s'ennuit ferme à jouer du power . Et pour l'auditeur ... bah ... qui écoute du prog de toutes façons ??
Et en tant qu'auditeur, il faut que ce soit Yeah! et pi stou!
Comme une Elegie de Faure

Meanwhile lurking by a stone in the mud, two eyes looked to see what I was and something spoke and this is what it said to me .......