Bonne question... Je pense avoir vu quasiment tous les groupes importants que je voulais voir, et je regrette donc moins de louper certaines tournées maintenant. Je vois depuis que j'ai quitté Paris qu'il y a des concerts que j'aurais sûrement été voir si j'étais resté dans la capitale, mais que ça ne me coûte pas trop d'avoir loupés. C'est vrai aussi qu'il y a des concerts sur Toulouse, et que le manque est moins fort que si j'avais été dans un désert metallique total.
L'effet de lassitude avait commencé à me prendre l'année dernière, surtout au concert de Dimmu Borgir / Amon Amarth à l'Elysée: je suis fans de ces deux groupes, je les ai vus pas mal de fois et je ne me suis pas trop éclaté à ce concert. Dimmu n'était pas en grande forme, mais il n'y avait rien à reprocher à Amon Amarth, à part d'avoir fait la même play-list que l'année précédente moins quelques morceaux. J'avais l'impression d'être blasé. Ca me l'avait fait aussi en 2003 quand j'avais vu Maiden deux fois en un mois, d'abord à Toulouse, puis à Paris: j'ai adoré à Toulouse et je n'ai pris aucun plaisir à Bercy. Par contre, quand je vois un groupe sur la tournée, puis en festival (ou l'inverse), ça ne me fait pas cet effet, parce que ce n'est pas le même cadre.Il y a aussi des contre-exemples avec Kreator: Mille fait toujours les mêmes speeches, la même play-list, mais je prends toujours autant de plaisir à le voir en live
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que le plaisir de voir un groupe dont on est ultra-fan est souvent le plus fort la première fois, parce que l'attente est plus grande. Bien sûr, le groupe peut faire une mauvaise prestation, ou être meilleur sur une autre tournée, mais la première fois, ça a une saveur particulière. Par exemple, la première fois que j'ai vu Grave Digger au Wacken 2001, j'étais comme un fou pendant un mois avant le festival

, et j'ai été à fond dans le concert comme rarement

Maintenant, après les avoir revus cinq fois, c'est toujours un plaisir, je prends toujours autant mon pied, mais c'est plus pareil... Cela étant, je les attends quand même avec impatience à Toulouse début février
