C'était trop cher mais je ne regrette rien, putain j'ai enfin vu le
BOC, au premier rang après avoir vu Uriah Heep au tout dernier du balcon.

Quelle idée d'ailleurs de faire ce concert à l'Olympia, salle anti-rock au possible? C'est quoi ce délire de se faire placer à un concert rock?? Surtout pour se retrouver sur un vieux strapontin tout au fond, et en plus elle voulait un pourboire... Heureusement qu'on peut aller devant ensuite.
Enfin bref, musique : ce soir BOC c'était tout autant Buck Dharma & friends tellement il était la star du show. Eric Bloom n'était pas en grande voix (et pas de bonne humeur au début) alors c'est Buck qui a chanté la plupart des titres, et qui s'est laissé aller à des rallonges de soli avec le feeling incroyable qu'on lui connait. Ce mec est vraiment l'égal d'un Blackmore, "Last Days of May" fut un moment d'anthologie.
Ce que j'ai adoré aussi c'est de voir un groupe qui n'a pas peur de piocher des titres "rares" dans sa discographie, qui s'en bat la rate des tubes et qui joue avant tout ce qui lui fait plaisir et ce qui fait plaisir aux fans : "Harvest Moon", "Stone of Love", "The Vigil", etc.
Le line-up actuel assure sans avoir à rougir du passé, notamment à grâce à Richie Castellano qui a un très bon niveau à tout ce qu'il touche : guitare, claviers et chant!
Après il manquait beaucoup de chansons géniales ("Astronomy" pour ne citer que celle-là...), mais bon en 1h45 c'était déjà bien rempli, avec un petit "Born to be Wild" marqué par l'arrivée d'Eric Bloom sur Harley Davidson (le sponsor de la soirée).
Uriah Heep furent très bons aussi, mais je ne connais pas le dernier album et la moitié de la setlist lui était consacré. Ceci dit ces nouveaux morceaux rendaient bien et les classiques restent ce qu'ils sont : "Sunrise", "Gypsy", "July Morning"... un bien bon moment en compagnie d'un groupe très affuté et d'un Bernie Shaw en voix.