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oplaaaaaaaaaIn Flames / Trivium / Ghost (septembre à décembre 2011)
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Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
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Holy Cross
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chaussuuuuuure
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Maxallica
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Ah c'est vrai que le sol est vraiment fun ^^ Je me souviens que ça m'a surpris pour Evanescence !
Déçu de n'avoir pas été de la fête mais impératif scolaire avant tout ..
Déçu de n'avoir pas été de la fête mais impératif scolaire avant tout ..
guardianofsteel a écrit :Très agréablement surpris par le set d'Evanescence avec un son énorme, des nouveaux morceaux qui passent bien la scène, et une chanteuse qui prouve que malgré ce qu'elle s'entête à faire, elle peut chanter quand elle ne se force pas à hurler ou à gémir et en faire trois tonnes.
Parti remise, c'est pas encore la tournée d'adieu pour euxFan's a écrit :Ah c'est vrai que le sol est vraiment fun ^^ Je me souviens que ça m'a surpris pour Evanescence !
Déçu de n'avoir pas été de la fête mais impératif scolaire avant tout ..
(et je dis pas non s'ils repassent avec Trivium)
Merci pour la Setlist Everflow !
metalblasphemer a écrit :il ne faut guère se contenter des paroles mais passer aux actes...La théorie c'est bien; la pratique, c'est mieux...
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Maxallica
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J'espère bien pouvoir les voir en 2012 ! Sur la tournée de "Sounds Of A Playground ..." ça m'arrangerait 
guardianofsteel a écrit :Très agréablement surpris par le set d'Evanescence avec un son énorme, des nouveaux morceaux qui passent bien la scène, et une chanteuse qui prouve que malgré ce qu'elle s'entête à faire, elle peut chanter quand elle ne se force pas à hurler ou à gémir et en faire trois tonnes.
Allez, mon dernier CR de l'année 
[Concert #314] IN FLAMES / TRIVIUM / GHOST, lundi 28 novembre 2011, L'Olympia, Paris
Petit week-end en amoureux sur Paris avec Madame. Enfin, week-end … disons plutôt 2 jours, lundi/mardi …C’est pareil, non ?
…
Haaaaaaaaaaaa Paris : ses Palaces ! Ses restaurants ! …
Mais tiens ? Dis donc Chérie, tu as vu ? C’est incroyable : quelle coïncidence !! Y a un concert le lundi soir pendant que nous sommes sur Paris ? A l’Olympia ! In Flames en plus, pas mal, non ? ! Ça te branche un concert en amoureux ? Étant sur Paris, on pourrait en profiter, non ? Hein ?
…
Cool !!!
Hé hé...
En ce lundi soir pluvieux, direction la mythique salle de l’Olympia pour l’unique date française de la tournée prénommée "Defenders of the Faith" regroupant en autres In Flames et Ghost.
In Flames a parcouru un sacré bout de chemin depuis le milieu des années 90. Après avoir influencé toute la scène Death Mélodique, les Suédois ont mis pas mal d’eau dans leur vin (voire du Fanta Orange) pour vraiment adoucir leurs propos. Leur 10e album sorti cette année "Sounds of Playground Fading" (Littéralement "Les bruits de la cour de recréation qui s’estompent" !) verse carrément dans un pop métal assumé. Le temps du Death même mélodique est loin.
La tournée (qu’on pourrait presque qualifier de festival itinérant) comprend 5 groupes : Insense, Rise To Remain, Ghost, Trivium et In Flames !!! Rien que ça.
Sachant que seuls Ghost et In Flames nous intéressent, nous décidons de prendre notre temps pour manger un morceau et boire des mousses dans une sympathique brasserie en face de l’Olympia.
Nous entrons dans la mythique salle de concert juste avant le début de la prestation de Ghost. On est bon en terme de timing, là? Une chose est sûre, l’affiche a rameuté beaucoup, beaucoup de monde et le public semble très jeune. On a l’impression de passer pour des anciens combattants parmi toute cette jeunesse. On repère quand même dans la foule quelques « célébrités »: Stéphane Buriez de Loudblast et SAS de l’Argilière de Misanthrope
Ghost
Nous sommes positionnés dans la partie « Orchestre » de l’Olympia. La foule est très compacte en attendant l’arrivée de Ghost. Je m’interroge tout de même sur la présence de ce groupe sur cette tournée, plutôt destinée aux très Djeunz il me semble. Je ne suis pas sur que les éléments mystico-sataniques, les ambiances et les mélodies aériennes de Ghost soient accueillies favorablement par le public venu avant tout ce soir pour jumper sa race.
La scène de l’Olympia est rapidement aménagée pour Ghost : chandelier, drapé noir autour des claviers, décor de cathédral avec de superbes back-drops représentant des colonnes majestueuses et des vitraux sataniques. Superbe !
En termes d’introduction, des chants religieux bien macabres sont crachés par la sono: les musiciens encapuchonnés arrivent l’un après l’autre! On ne voit pas leurs visages. Ils se saluent et prennent place. Quelle mise en scène de la part de Ghost !
Les réactions autour de moi sont sans ambigüités : personne n’a l’air de connaître la musique de Ghost et manifestement tout le monde s’attend à une déflagration de Black Métal en règle ! Le chanteur, une sorte d’anti pape, coiffé d’une mitre démesurée et grimé comme un zombie arrive avec une démarche lente. Un encensoir complète son déguisement très réussi. Le public est en délire ! L’intro s’arrête enfin… et surprise : pas d’explosion de violence et de blast-beat. Au contraire, place à un hard rock extrêmement groovy limite pop avec une voix solennelle et incantatoire. Ambiance limite 70’s ! J’ai pensé à Mercyful Fate.
Face à ce style totalement inattendu, le public est douché sur place et réagit de manière violente : des sifflets se font entendre, et quelques majeurs sont également tendus vers le plafond. Quelle tristesse ! Mes doutes étaient malheureusement fondés : Ghost ne pouvait pas plaire à ce public.
Miraculeusement, les espaces s’ouvrent autour de nous : les jeunes boutonneux préfèrent abandonner les lieux pour aller s’abreuver au lieu de découvrir ce groupe. Tant mieux … on sera plus tranquille … entre connaisseurs.
Le son est très bon, et les lights particulièrement soignés finissent de donner une aura mystique vraiment appropriée à Ghost. L’Anti Pape avec sa gestuelle très majestueuse est impressionnant.
Nous passons un excellent moment malgré les quelques râleurs encore présents : musique entrainante et image forte pour un groupe vraiment à part.
Set-liste Ghost
01. Con Clavi Con Dio
02. Elizabeth
03. Prime Mover
04. Death Knell
05. Stand By Him
06. Ritual
Trivium
Au contraire de Ghost, le groupe suivant, Trivium est manifestement très attendu. Perso, je m’en cogne complètement : je n’ai jamais accroché à ce qu’il proposait, i.e. leur soi-disant revival trash à fort relent metalcore. D’ailleurs, pour tout vous avouer, je n’assisterais pas à tout le concert, préférant passer du temps au bar avec Madame. Week-end amoureux tout de même
Devant un back-drop de leur dernier album « In Waves », Trivium va livrer une prestation très virulente d’environ une heure. Au contraire de Ghost, le public s’enflamme et mange littéralement dans la main de Matt Heafy, le leader / chanteur.
En termes de set-liste, le groupe boycotte complètement son album précédent, « The Crusade ». Bizarre … il me semblait pourtant pas trop mal celui la.
N’étant pas fan de Trivium, je dois tout de même reconnaître que le show de ce soir est vraiment accrocheur : même si je ne suis pas plus emballé que ça par la musique elle-même (succession de rythmiques quasi schizophréniques et de cavalcades hystériques), l’énergie déployée à la fois par le groupe et le public est impressionnante.
Toute cette énergie libérée me permet de tester une particularité bien singulière de la partie "Orchestre" de l’Olympia. Une sorte de parquet flottant est installé au sol. Chose curieuse : il accentue physiquement les vibrations. Ainsi quand les djeunz se mettent à sauter tous bien en rythme, l’onde est amplifiée par ce parquet. Pour le coup, on a vraiment l’impression d’être sur la vague et d’aller pouvoir toucher le ciel. Très curieux comme sensation mais pas désagréable ; il faut juste avoir l’habitude.
Set-liste Trivium
01. In Waves
02. Drowned and Torn Asunder
03. A Gunshot to the Head of Trepidation
04. Built to Fall
05. Caustic Are the Ties That Bind
06. Black
07. Dying in Your Arms
08. Pull Harder on the Strings of Your Martyr
09. Down From the Sky
10. Throes of Perdition
In Flames
Bon, fini de rigoler. Les héros de la soirée vont enfin monter sur scène.
Juste après Trivium, un grand drap blanc est tiré devant la scène histoire qu’on ne puisse pas assister à la mise en place technique. Bizarre, sachant qu’il n’y aura absolument rien de remarquable sur le décor : Ghost proposait une scène bien plus travaillée visuellement. Bref, sans doute un caprice de star
On se place avec Madame au plus prêt de la scène. Détail marrant : une toute jeune fille blonde se tient juste à côté de nous. Je lui donne 14 ans maximum. La Miss semble toute perdue et tente vainement de réviser ses cours. Plantée au milieu de la fosse, elle est penchée sur ses fiches. Mais, elle ne cesse de lever de grands yeux à droite et à gauche comme si elle découvrait la salle. C’est mignon …
Au bout de 20 minutes, la machine In Flames se met enfin en route. Anders Fridén, le chanteur ne ressemble pas à grand chose : casquette redneck, jeans déchirés, vieux tee shirt, vilaine barbe … il semble surtout épuisé. Il faut dire que la tournée a commencé il y a plus de 2 mois, et physiquement le groupe doit sans doute puiser dans ses réserves. Anders se fait discret en ce début de concert, limite, il fait la tête.
Heureusement, les autres musiciens sourient et envoient la sauce. L’ambiance est montée de plusieurs crans par rapport à Trivium (je ne pensais pas que ce soit possible). In Flames débute son concert avec 3 extraits de son dernier méfait et le public reprend en cœur les refrains. Très impressionnant.
Anders Fridén, la main dans la poche prend enfin la parole : "Salut les gars : ça fait plaisir de revenir dans votre belle ville. Bon, on a une discographie de 10 albums, dont on a pas mal de tubes à jouer. Alors, désolé si je parle pas trop, on va plutôt jouer"
Jouer des tubes ? Ben ça serait pas mal en effet, mais In Flames va plutôt se consacrer sur "Sounds of a Playground Fading", son dernier disque très pop métal. Pour tout dire, ils vont en jouer 8 extraits !! Cet album étant plutôt moyen, j’avoue que je suis un peu déçu d’autant plus que des brûlots tels que « Sweet Shadow » ou « Leeches » ne seront pas joués.
Heureusement, il reste suffisamment de morceaux érectiles pour passer d’excellents moments : "Trigger", "Delight and Angers", "Cloud Connected" … ça jumpe à tout va dans une ambiance indescriptible. Et toujours ces refrains repris en cœur avec enthousiasme par tout l’Olympia. Dantesque !
La petite Miss blonde toujours présente dans les parages semble atteindre le Nirvana. Un sourire qui joint ses 2 oreilles lui barre le visage. Elle est heureuse et j’avoue que ça émoustille mon vieux cœur de métalleux. Je me souviens de mon premier concert au siècle dernier (Mötorhead en 89) et je devais avoir la même tête d’ahuri. Par contre, pas sur qu’elle réussisse son exam’ demain ….
Au fur et à mesure du déroulement du concert, l’ami Anders se déride un peu … finissant même par plaisanter. Ainsi, il repéra dans les gradins, un gars en chemise (qui manifestement sort du bureau) Il va gentiment le chambrer plusieurs fois sur sa chemise… Anders va également lancer le bal des slammers : "Pendant le prochain morceau, je veux voir des gens faire du Crowd surfing ! Venez sur scène, on veut vous sentir les gars !!" Les petits djeunz ne se font pas prier, et se lancent dans un enchainement frénétique de slams. Les membres de la sécurité remercient encore le chanteur d’In Flames.
Bon, on sent bien que les petits Djeunz débutent dans l’exercice du Crowd Surfing : on récupéra un portable, une chaussure …
Les gars ! Un conseil : quand vous slammez, sécurisez vos affaires !!!
In Flames choisira de ne pas faire de rappel pour jouer un morceau de plus, choix judicieux. La prestation du groupe atteindra 20 morceaux et presque 2 heures. Belle perf'
Mais justement, à l’instar d’Amon Amarth, je me demande si cette durée de jeu plutôt longue ne dessert pas le groupe. Jouer 8 morceaux du médiocre "Sounds of a Playground Fading" est un sacré handicap : les chansons très pop métal et plutôt mid tempo se prêtent peu à la fiesta. Un concert plus compact (allez avec disons 4 morceaux de moins) et une set-liste plus variée (vu leur discographie, les In Flames ont de la matière) donnerait un moment bien plus efficace.
Pour conclure, pas le meilleur set des suédois mais un concert sympathique en amoureux…
Set-liste In Flames
01. Sounds of a Playground Fading
02. Deliver Us
03. All for Me
04. Trigger
05. Alias
06. Colony
07. Swim
08. The Hive
09. The Quiet Place
10. Where the Dead Ships Dwell
11. Fear Is the Weakness
12. Come Clarity
13. Ropes
14. Darker Times
15. Liberation
16. Only for the Weak
17. Delight and Angers
18. Cloud Connected
19. The Mirror's Truth
20. Take This Life
[Concert #314] IN FLAMES / TRIVIUM / GHOST, lundi 28 novembre 2011, L'Olympia, Paris
Petit week-end en amoureux sur Paris avec Madame. Enfin, week-end … disons plutôt 2 jours, lundi/mardi …C’est pareil, non ?
…
Haaaaaaaaaaaa Paris : ses Palaces ! Ses restaurants ! …
Mais tiens ? Dis donc Chérie, tu as vu ? C’est incroyable : quelle coïncidence !! Y a un concert le lundi soir pendant que nous sommes sur Paris ? A l’Olympia ! In Flames en plus, pas mal, non ? ! Ça te branche un concert en amoureux ? Étant sur Paris, on pourrait en profiter, non ? Hein ?
…
Cool !!!
Hé hé...
En ce lundi soir pluvieux, direction la mythique salle de l’Olympia pour l’unique date française de la tournée prénommée "Defenders of the Faith" regroupant en autres In Flames et Ghost.
In Flames a parcouru un sacré bout de chemin depuis le milieu des années 90. Après avoir influencé toute la scène Death Mélodique, les Suédois ont mis pas mal d’eau dans leur vin (voire du Fanta Orange) pour vraiment adoucir leurs propos. Leur 10e album sorti cette année "Sounds of Playground Fading" (Littéralement "Les bruits de la cour de recréation qui s’estompent" !) verse carrément dans un pop métal assumé. Le temps du Death même mélodique est loin.
La tournée (qu’on pourrait presque qualifier de festival itinérant) comprend 5 groupes : Insense, Rise To Remain, Ghost, Trivium et In Flames !!! Rien que ça.
Sachant que seuls Ghost et In Flames nous intéressent, nous décidons de prendre notre temps pour manger un morceau et boire des mousses dans une sympathique brasserie en face de l’Olympia.
Nous entrons dans la mythique salle de concert juste avant le début de la prestation de Ghost. On est bon en terme de timing, là? Une chose est sûre, l’affiche a rameuté beaucoup, beaucoup de monde et le public semble très jeune. On a l’impression de passer pour des anciens combattants parmi toute cette jeunesse. On repère quand même dans la foule quelques « célébrités »: Stéphane Buriez de Loudblast et SAS de l’Argilière de Misanthrope
Ghost
Nous sommes positionnés dans la partie « Orchestre » de l’Olympia. La foule est très compacte en attendant l’arrivée de Ghost. Je m’interroge tout de même sur la présence de ce groupe sur cette tournée, plutôt destinée aux très Djeunz il me semble. Je ne suis pas sur que les éléments mystico-sataniques, les ambiances et les mélodies aériennes de Ghost soient accueillies favorablement par le public venu avant tout ce soir pour jumper sa race.
La scène de l’Olympia est rapidement aménagée pour Ghost : chandelier, drapé noir autour des claviers, décor de cathédral avec de superbes back-drops représentant des colonnes majestueuses et des vitraux sataniques. Superbe !
En termes d’introduction, des chants religieux bien macabres sont crachés par la sono: les musiciens encapuchonnés arrivent l’un après l’autre! On ne voit pas leurs visages. Ils se saluent et prennent place. Quelle mise en scène de la part de Ghost !
Les réactions autour de moi sont sans ambigüités : personne n’a l’air de connaître la musique de Ghost et manifestement tout le monde s’attend à une déflagration de Black Métal en règle ! Le chanteur, une sorte d’anti pape, coiffé d’une mitre démesurée et grimé comme un zombie arrive avec une démarche lente. Un encensoir complète son déguisement très réussi. Le public est en délire ! L’intro s’arrête enfin… et surprise : pas d’explosion de violence et de blast-beat. Au contraire, place à un hard rock extrêmement groovy limite pop avec une voix solennelle et incantatoire. Ambiance limite 70’s ! J’ai pensé à Mercyful Fate.
Face à ce style totalement inattendu, le public est douché sur place et réagit de manière violente : des sifflets se font entendre, et quelques majeurs sont également tendus vers le plafond. Quelle tristesse ! Mes doutes étaient malheureusement fondés : Ghost ne pouvait pas plaire à ce public.
Miraculeusement, les espaces s’ouvrent autour de nous : les jeunes boutonneux préfèrent abandonner les lieux pour aller s’abreuver au lieu de découvrir ce groupe. Tant mieux … on sera plus tranquille … entre connaisseurs.
Le son est très bon, et les lights particulièrement soignés finissent de donner une aura mystique vraiment appropriée à Ghost. L’Anti Pape avec sa gestuelle très majestueuse est impressionnant.
Nous passons un excellent moment malgré les quelques râleurs encore présents : musique entrainante et image forte pour un groupe vraiment à part.
Set-liste Ghost
01. Con Clavi Con Dio
02. Elizabeth
03. Prime Mover
04. Death Knell
05. Stand By Him
06. Ritual
Trivium
Au contraire de Ghost, le groupe suivant, Trivium est manifestement très attendu. Perso, je m’en cogne complètement : je n’ai jamais accroché à ce qu’il proposait, i.e. leur soi-disant revival trash à fort relent metalcore. D’ailleurs, pour tout vous avouer, je n’assisterais pas à tout le concert, préférant passer du temps au bar avec Madame. Week-end amoureux tout de même
Devant un back-drop de leur dernier album « In Waves », Trivium va livrer une prestation très virulente d’environ une heure. Au contraire de Ghost, le public s’enflamme et mange littéralement dans la main de Matt Heafy, le leader / chanteur.
En termes de set-liste, le groupe boycotte complètement son album précédent, « The Crusade ». Bizarre … il me semblait pourtant pas trop mal celui la.
N’étant pas fan de Trivium, je dois tout de même reconnaître que le show de ce soir est vraiment accrocheur : même si je ne suis pas plus emballé que ça par la musique elle-même (succession de rythmiques quasi schizophréniques et de cavalcades hystériques), l’énergie déployée à la fois par le groupe et le public est impressionnante.
Toute cette énergie libérée me permet de tester une particularité bien singulière de la partie "Orchestre" de l’Olympia. Une sorte de parquet flottant est installé au sol. Chose curieuse : il accentue physiquement les vibrations. Ainsi quand les djeunz se mettent à sauter tous bien en rythme, l’onde est amplifiée par ce parquet. Pour le coup, on a vraiment l’impression d’être sur la vague et d’aller pouvoir toucher le ciel. Très curieux comme sensation mais pas désagréable ; il faut juste avoir l’habitude.
Set-liste Trivium
01. In Waves
02. Drowned and Torn Asunder
03. A Gunshot to the Head of Trepidation
04. Built to Fall
05. Caustic Are the Ties That Bind
06. Black
07. Dying in Your Arms
08. Pull Harder on the Strings of Your Martyr
09. Down From the Sky
10. Throes of Perdition
In Flames
Bon, fini de rigoler. Les héros de la soirée vont enfin monter sur scène.
Juste après Trivium, un grand drap blanc est tiré devant la scène histoire qu’on ne puisse pas assister à la mise en place technique. Bizarre, sachant qu’il n’y aura absolument rien de remarquable sur le décor : Ghost proposait une scène bien plus travaillée visuellement. Bref, sans doute un caprice de star
On se place avec Madame au plus prêt de la scène. Détail marrant : une toute jeune fille blonde se tient juste à côté de nous. Je lui donne 14 ans maximum. La Miss semble toute perdue et tente vainement de réviser ses cours. Plantée au milieu de la fosse, elle est penchée sur ses fiches. Mais, elle ne cesse de lever de grands yeux à droite et à gauche comme si elle découvrait la salle. C’est mignon …
Au bout de 20 minutes, la machine In Flames se met enfin en route. Anders Fridén, le chanteur ne ressemble pas à grand chose : casquette redneck, jeans déchirés, vieux tee shirt, vilaine barbe … il semble surtout épuisé. Il faut dire que la tournée a commencé il y a plus de 2 mois, et physiquement le groupe doit sans doute puiser dans ses réserves. Anders se fait discret en ce début de concert, limite, il fait la tête.
Heureusement, les autres musiciens sourient et envoient la sauce. L’ambiance est montée de plusieurs crans par rapport à Trivium (je ne pensais pas que ce soit possible). In Flames débute son concert avec 3 extraits de son dernier méfait et le public reprend en cœur les refrains. Très impressionnant.
Anders Fridén, la main dans la poche prend enfin la parole : "Salut les gars : ça fait plaisir de revenir dans votre belle ville. Bon, on a une discographie de 10 albums, dont on a pas mal de tubes à jouer. Alors, désolé si je parle pas trop, on va plutôt jouer"
Jouer des tubes ? Ben ça serait pas mal en effet, mais In Flames va plutôt se consacrer sur "Sounds of a Playground Fading", son dernier disque très pop métal. Pour tout dire, ils vont en jouer 8 extraits !! Cet album étant plutôt moyen, j’avoue que je suis un peu déçu d’autant plus que des brûlots tels que « Sweet Shadow » ou « Leeches » ne seront pas joués.
Heureusement, il reste suffisamment de morceaux érectiles pour passer d’excellents moments : "Trigger", "Delight and Angers", "Cloud Connected" … ça jumpe à tout va dans une ambiance indescriptible. Et toujours ces refrains repris en cœur avec enthousiasme par tout l’Olympia. Dantesque !
La petite Miss blonde toujours présente dans les parages semble atteindre le Nirvana. Un sourire qui joint ses 2 oreilles lui barre le visage. Elle est heureuse et j’avoue que ça émoustille mon vieux cœur de métalleux. Je me souviens de mon premier concert au siècle dernier (Mötorhead en 89) et je devais avoir la même tête d’ahuri. Par contre, pas sur qu’elle réussisse son exam’ demain ….
Au fur et à mesure du déroulement du concert, l’ami Anders se déride un peu … finissant même par plaisanter. Ainsi, il repéra dans les gradins, un gars en chemise (qui manifestement sort du bureau) Il va gentiment le chambrer plusieurs fois sur sa chemise… Anders va également lancer le bal des slammers : "Pendant le prochain morceau, je veux voir des gens faire du Crowd surfing ! Venez sur scène, on veut vous sentir les gars !!" Les petits djeunz ne se font pas prier, et se lancent dans un enchainement frénétique de slams. Les membres de la sécurité remercient encore le chanteur d’In Flames.
Bon, on sent bien que les petits Djeunz débutent dans l’exercice du Crowd Surfing : on récupéra un portable, une chaussure …
Les gars ! Un conseil : quand vous slammez, sécurisez vos affaires !!!In Flames choisira de ne pas faire de rappel pour jouer un morceau de plus, choix judicieux. La prestation du groupe atteindra 20 morceaux et presque 2 heures. Belle perf'
Mais justement, à l’instar d’Amon Amarth, je me demande si cette durée de jeu plutôt longue ne dessert pas le groupe. Jouer 8 morceaux du médiocre "Sounds of a Playground Fading" est un sacré handicap : les chansons très pop métal et plutôt mid tempo se prêtent peu à la fiesta. Un concert plus compact (allez avec disons 4 morceaux de moins) et une set-liste plus variée (vu leur discographie, les In Flames ont de la matière) donnerait un moment bien plus efficace.
Pour conclure, pas le meilleur set des suédois mais un concert sympathique en amoureux…
Set-liste In Flames
01. Sounds of a Playground Fading
02. Deliver Us
03. All for Me
04. Trigger
05. Alias
06. Colony
07. Swim
08. The Hive
09. The Quiet Place
10. Where the Dead Ships Dwell
11. Fear Is the Weakness
12. Come Clarity
13. Ropes
14. Darker Times
15. Liberation
16. Only for the Weak
17. Delight and Angers
18. Cloud Connected
19. The Mirror's Truth
20. Take This Life
