Amorphis fin 2011 (Lyon, Toulouse, Paris...)

[DkP]

Dernier message de la page précédente :

Il n'y aurait qu'une centaine de préventes écoulées pour Toulouse...
Putain les Sudistes, bougez-vous un peu, ce groupe est vraiment excellent !!!

J'attends de voir si le copain à ma fille vient, moi j'y serai donc au moins 101

[Pierre]

Ah bah quand même! On s'est loupés sur tous les nombreux concerts qu'il y a eu depuis la rentrée, ça va rattraper le coup

Sinon, j'ai des places à faire gagner, pour ça il faut écouter Metal Nemesis ce soir et nous appeler au bon moment

[Theli]

Mon CR de la date lyonnaise

[Concert #312] AMORPHIS, jeudi 17 novembre 2011, Ninkasi Kao, Lyon

15 ans que j'attendais ça : pouvoir assister à un concert d'Amorphis à la maison ! Les Finlandais avaient bien assuré une date lyonnaise en 1996 dans la mythique salle du Pez-Ner, mais en ces temps que je qualifierais de préhistoriques, notre sympathique armée française n’avait rien trouvé de mieux que de m’envoyer au fin fond de l’Isère crapahuter avec mon régiment. A l’époque, je m’étais consolé en me disant que les occasions de revoir Amorphis ne manqueraient pas.

Erreur ! Il a fallu 15 ans pour que les Finlandais reposent leurs valises dans notre belle capitale des Gaules. 15 ans …

Né avec les années 90, Amorphis avait marqué les esprits avec un 2e opus fantastique, le "Tales from the Thousand Lakes". Après des débuts très typé Death (rappelez-vous leur premier album, le sous-estimé "The Karelian Isthmus") les Finlandais avaient adopté un death / doom très lumineux fortement inspiré par le folklore finlandais. Une vraie réussite ! D’ailleurs, en y repensant, à cette époque, ce style avait littéralement le vent en poupe : souvenez-vous des premiers Tiamat, Moonspell, Paradise Lost…. Amorphis continuera à creuser son sillon avec le superbe album, "Elegy", encore plus mélodique, travaillé et recherché... A cet instant précis, le groupe a failli rejoindre la toute première division métallique, celle des groupes incontournables.

Malheureusement, à partir d'"Elegy", Amorphis n’a pas su concrétiser ses efforts. Voulant bien faire, le groupe a voulu innover : il s'est alors perdu dans des expérimentations sans intérêt, plus rock que métal. Les voix Death ont complètement disparu, les mélodies sont devenues insipides, Amorphis ne donnait plus de concert. Le groupe, limite prétentieux, est alors tombé dans les limbes de l’oubli… Pendant près de 10 ans, le groupe n’a plus intéressé personne, sortant des albums dans une triste confidentialité.

Heureusement, en 2006, après tous ces errements, le groupe s'est ressaisi. Un nouveau chanteur, Tomi Joutsen doté d’une délicieuse voix Death a été engagé. Un trait a été tiré sur la période creuse et Amorphis s'est recentré sur ce qu'il sait faire avec talent : un Death mélodique fortement teinté de Pagan. Depuis, les albums de grande qualité se succèdent : "Eclipse" en 2006, "Silent Waters" en 2007, "Skyforger" en 2009 et enfin, "The Beginning of times" en 2011.

Ce dernier album, largement acclamé par la critique, a beaucoup, beaucoup tourné chez moi. Malgré ce retour artistique aux premiers plans, j’ai l’impression qu’Amorphis reste cantonné à l’arrière plan de la scène métal, payant ses erreurs du passé. C’est bien dommage. Personnellement, Amorphis reste un des rares groupes que je n'ai pas encore eu le plaisir de croiser en Live.

Et, c'est naturellement avec un grand plaisir que je me rends donc à la traditionnelle salle du Ninkasi Kao de Lyon. Malgré l'intérêt de la date, seules 300 personnes ont fait le déplacement : dommage

Heureusement, les connaissances et les potes sont massivement présents sur cette date (Hail to Vero ! Oliv' ! Laurent ! Chewby !) Du coup, je zappe complément les 2 premiers parties (Leprous et Nahemmah, désolé les gars) pour passer un peu de temps avec tout le monde, boire des binouzes et prendre des nouvelles des gens pas vus depuis longtemps

21h42 : Le groupe arrive sur scène sous les vivas du public. Un immense back-drop représentant un paysage enneigé a été dressé. La scène se révèle presque trop petite pour les 6 musiciens.

On remarque le pied de micro bricolé de Tomi Joutsen. Le micro lui même est une sorte de pistolet muni de 2 poignets latéraux. Du coup, l'objet est assez massif. D’ailleurs, Tomi se cachera souvent derrière.

Le groupe commence avec 2 extraits de son dernier opus : Le "Song of The sage" est un peu mou, par contre, "My enemy" est excellent et provoque les premiers mouvements de foule du public. D’ailleurs, "My enemy" est très représentatif de ce que propose aujourd’hui Amorphis : Mélodie catchy, alternance Growls / voix claires du meilleur effet, refrain entrainant ... La grosse banane en somme...

Le son est relativement clair et les lights sont assez impressionnants. (Enfin! suffisamment impressionnant pour que je les remarque, d'habitude, je les vois même pas.)

Pour cette date lyonnaise, Amorphis a revu complètement sa set-liste par rapport au début de sa tournée européenne. Ainsi, le tubesque "Black Winter Day" a été réintégré pour mon plus grand plaisir. La set-liste fait l'impasse sur la période creuse d'Amorphis (1997-2006) et seul un antédiluvien "Alone" issu du médiocre "Am universum" témoigne de cette période trouble. Les débuts du groupe sont par contre bien représentés (même un extrait du " The Karelian Isthmus") ainsi que les 4 derniers albums , ceux sur lesquels Tomi Joutsen chante.

Si l'interprétation est excellente, il faut quand même préciser que le jeu de scène du groupe se limite au strict minimum, notamment, les 2 guitaristes très en retrait. Les musiciens sourient timidement, mais restent bien sages. Seul Tomi Jousten fait un peu l’hélicoptère (avec ses dreadlocks qui descendent aux genoux, l'amplitude est impressionnante) et monte parfois sur une sorte d’estrade pour dominer le public … Mais globalement, son jeu de scène est bien statique, il intervient très peu entre les morceaux. Musicalement, le clavier prend une part importante dans la musique d’Amorphis, et ses interventions sont bien mises en valeur.

Les morceaux s'enchainent rapidement, ponctués par quelques magnifiques intermèdes instrumentales ... Ils sont forts pour composer des pauses bien planantes et dépaysantes. Sur certains passages, je trouve un léger côté hypnotique à ce concert (léger, hein ? On est loin de Tool tout de même) qui a l’air de plonger l’assistance sous le charme.

Personnellement, je me régale à l’écoute de tous ces tubes. Et le maigre public présent en profite également. Sur scène, la musique d'Amorphis apparait comme très accessible et festive. Ca se trémousse gentiment dans la fosse dans un esprit bon-enfant.

1 heure de concert, un rappel de 3 morceaux (avec un étonnant "House of Sleep" issu de "Eclipse", morceau que je n'avais pas vraiment calculé sur album, mais que le groupe a l'air de vouloir utiliser comme hymne fédérateur : il faut savoir chanter dessus, et je n'avais pas révisé mes paroles) Total : 1 heure 20 montre en main de spectacle. C'est court, très court ... Mais il serait malhonnête de résumer ce concert à ce temps de jeu court, les Finlandais ont su remettre les pendules à l’heure et montrer qu’ils restaient des orfèvres en matière de Death mélodiques.

En conclusion, concert mitigé : une belle set-liste variée, un plaisir certain de voir les finlandais en Live mais un temps de jeu famélique finalement frustrant…

Set-liste Amorphis
01. Song Of The Sage (The Beginning Of Times)
02. My Enemy (The Beginning Of Times)
03. The Smoke (Eclipse)
04. Against Widows (Elegy)
05. Alone (Am Universum)
06. You I Need (The Beginning Of Times)
07. Sampo (Skyforger)
08. Vulgar Necrolatry (The Karelian Isthmus )
09. Into Hiding (Tales from The Thousand Lakes )
10. Crack in a Stone (The Beginning Of Times)
11. Sky Is Mine (Skyforger)
12. Black Winter Day (Tales from The Thousand Lakes )
--------------------------------
13. Silver Bride (Skyforger)
14. My Kantele (Elegy)
15. House Of Sleep (Eclipse)

[olivier64]

Super présentation du groupe et bon CR. merci.

[piggy la citrouille]

la loose j'ai pas reussi à être la première pour gagner une place à la radio

ahahahahaha mais j'etais la seconde et en plus je la merite, je me suis tapé des groupes de gueuleuses avant la question

[Pierre]

Tu abuses quand même: les greluches, c'était juste trois chansons en début d'émission

[piggy la citrouille]

ça m'a paru une éternité

[Mr. Gig]

Ah, un C.R. qui fleure bon la nostalgie, très beau papier !

Je suis un peu jeune pour avoir connu la conscription, et de toute façon j'accroche peu à leurs débuts Death purs et durs, mais ta petite intro m'a donné envie d'y accorder une seconde chance.

Et même si je suis d'accord sur le fait que Joutsen a apporté un souffle d'air frais à la composition, au dynamisme, et un renouveau tout à fait bienvenu de la forme globale du groupe, j'aime bien leur période de creux (je me passe volontiers Tuonela et Am Universum pour leurs ambiances décontractées ), qui, je trouve, l'est pas tant artistiquement que commercialement.

Mais c'est sûr que ça vaut pas leurs 4 derniers, qui sont à mon goût de véritables petits bijoux !

En revanche, j'ai toujours eu un peu de mal à comprendre pourquoi certains voulaient absolument le catégoriser comme progressif.
De passages atmosphériques ou foncièrement planants (ah, ce savant équilibre réverbération / saturation des guitares !), ils regorgent définitivement, mais la comparaison se prêterait davantage avec des groupes comme Hawkwind (dont ils ont d'ailleurs enregistré une reprise sur leur E.P.) que King Crimson.
Mais c'est un avis très personnel.

"House of Sleep", ça fait un moment qu'ils la jouent en rappel, il me semble.
Elle avait fait un carton à l'époque (toutes proportions gardées), et ils ont même sorti un simple avec une face-B très sympathique dont le nom m'échappe.

Vivement Samedi en tout cas (même si ça risque de finir tôt...) !

[Pierre]

C'était sympa hier
CR plus tard mais en gros, Nahemah doit être pas mal sur album parce que la musique est sympa mais ça n'apporte pas grand chose sur scène; Leprous, c'est complètement barré, c'est pas facile à écouter (d'ailleurs je n'écouterais pas ça chez moi), mais les zicos sont des tueurs et ça passe très bien en live; et Amorphis était très bon avec un chanteur poulpe de grande classe, même si la playlist aurait gagné en relief avec un ou deux morceaux old school en plus ("Vulgar necrolatry" a vraiment tout pété ) intercalés entre les titres des quatre derniers albums

[Everflow]

[Pierre]

Et mon 20000e post sur ce forum sera donc un CR


Sur toute la vague de concerts qui ont eu lieu ces derniers temps dans le sud-ouest, Amorphis est l'un des premiers à avoir été annoncés. Vu la grande qualité de leurs albums, je ne pouvais que m'en réjouir.
Problème: une dizaine d'autres dates se sont rajoutées et l'association Première Pression qui organisait la date n'a pas fait de promo. En plus, l'avant-veille, Moonsorrow et Tyr, qui attirent sensiblement le même public, se produisaient aussi à Toulouse (et ça n'avait pas non plus rameuté beaucoup de monde...).
Résultat: entre les gens qui n'ont pas pris connaissance de la date et ceux dont le budget concerts est épuisé en cette fin de mois, il n'y a pas grand monde au Phare de Tournefeuille.Je n'ai donc aucun mal pour me garer sur le parking (qui n'est pourtant pas grand par rapport à la capacité de la salle), et on se trouve assez facilement dans la salle puisqu'il n'y a même pas 200 personnes présentes.


Quand j'entre dans la salle, qui est donc en configuration minimale (capacité entre 400 et 500 personnes à mon avis, et remplie à peu près au tiers), le premier groupe de l'affiche vient de commencer. Il s'agit des Espagnols de NAHEMAH. Ils viennent d'Alicante, comptent trois albums à leur actif (que je n'ai par ailleurs jamais écoutés), dont le dernier est sorti sur le label allemand Lifeforce Records. Les groupes espagnols qui jouent autre chose que du heavy, qui ne chantent pas dans leur langue et qui s'aventurent au nord des Pyrénées sont assez rares pour être signalés. Il y a bien sûr une scène extrême en Espagne, avec quelques groupes tout à fait intéressants, mais ça reste très underground. Concernant Nahemah, c'est agréable mais pas transcendental. Ils pratiquent un death mélodique assez dark et atmosphérique influencé par Moonspell, Katatonia, Dark Tranquillity ou les vieux albums d'Amorphis. C'est bien joué et leur son est impeccable. Par contre, leur musique n'a pas beaucoup de personnalité et surtout, ils n'ont pas de jeu de scène. Ce sont certes de beaux bruns ténébreux qui ne devraient pas avoir trop de mal à trouver du succès du côté de la gent féminine, mais ils sont statiques et peu communicatifs. Du coup, ça passe mais on ne rentre pas vraiment dedans. Je pense donc que j'apprécierais plus sur disque, mais là, la prestation de Nahemah ne restera pas gravée à jamais dans ma mémoire...


On passe à un tout autre registre avec LEPROUS. Ces Norvégiens, dont le chanteur et claviériste avait joué sur la dernière tournée d'Emperor, font leur deuxième passage au Phare en un an, après avoir ouvert ici-même pour Therion en novembre 2010. A l'époque, j'avais trouvé ça barré, difficile d'accès, mais bien fait et intéressant. J'avais bien aimé au final. Piggy avait ramené des crêpes et elle avait trouvé ça sympa Là, elle n'a pas ramené de crêpes et est sortie au bout de trois morceaux avec le Fab et Dkp Moi je reste du même avis que l'année dernière Leur musique est VRAIMENT très spéciale quand même: un genre d'Opeth sans chant clair, avec des voix black et des morceaux à tiroirs et du saxo ! Là, contrairement à l'an passé, ils n'ont pas de saxophoniste sur scène et tous les sons non électriques sont reproduits au clavier. Mais ça rend bien quand même. Les musiciens sont vraiment des tueurs. Ils ont une grosse présence scénique, ils bougent beaucoup tout en assurant musicalement du des morceaux très complexes. Pas un seul pain, pas une seule fausse note en cinquante minutes, avec en plus un son parfait Je n'écoute pas trop ça sur album en temps ordinaire, ça part un peu trop dans tous les sens à mon goût (cinquante minutes de temps de jeu, d'ailleurs, c'est largement ce qu'il faut pour moi dans ce style ), mais le niveau technique de ces musiciens force l'admiration et le respect Surtout quand on pense que les membres du groupe n'ont même pas 25 ans de moyenne d'âge !


Après une pause relativement longue, c'est au tour de la tête d'affiche ! AMORPHIS a un backdrop et tout gris, donc bien sombre: on dirait la pochette de l'album "Silent waters" (dont aucun extrait n'a d'ailleurs été joué) sans le cygne rouge. Ils auraient été plus inspirés de faire un décor de scène avec l'artwork de "The beginning of times", mais ce n'est pas bien grave, de toute façon le visuel est assez minimaliste chez eux. Le groupe s'installe, puis, dès la fin de l'intro, leur chanteur Tomi Joutsen débarque sur scène avec ses tentacules, et le show commence Car il faut bien dire qu'Amorphis en live, c'est d'abord et avant tout leur frontman. Comme beaucoup de groupes nordiques, les Finlandais jouent à la perfection mais sont quelque peu statiques. Mais Tomi Joutsen possède le charisme et les qualités vocales qu'il faut pour bouger pour tout le monde ! Du reste, son arrivée dans le groupe en 2005 pour l'album "Eclipse" a marqué la renaissance d'Amorphis. Je n'ai rien contre Pasi Koskinen, son prédécesseur, qui avait aussi une bonne voix (et que je n'ai jamais vu sur scène, en plus...), mais c'est sans comparaison possible tant son successeur est doué. C'est la quatrième fois que je vois Amorphis ce soir, et je suis toujours impressionné par ce mec. Déjà son look est bien particulier: je n'ai jamais vu des dreads aussi longs, même dans le reggae (en même temps, je ne suis pas non plus un grand spécialiste du reggae non plus ), comme s'il avait la pieuvre de 20000 lieues sous les mers sur la tête Quand il headbangue, il fait un hélicoptère aux hélices vraiment impressionnantes. Ca pourrait faire de bons accessoires SM aussi A la base j'ai horreur des dreads, mais sur lui, c'est quand même quelque chose. Et vocalement, il est terrible aussi, capable de chanter aussi bien en voix death bien rauque que dans un registre ultra-mélodique. Et surtout, il passe insensiblement d'un registre à l'autre avec une aisance déconcertante. Son micro, assez énorme et d'une forme proche d'un sèche-cheveux, est également assez particulier et contribue aussi à lui donner un style. Par contre, la scène du Phare a l'air un peu étroite pour lui. A Wacken, les deux dernières fois où j'avais vu Amorphis, il courait d'un coin à l'autre. Là, il a beaucoup moins bougé, ce qui n'empêche qu'il était tout de même bien présent.
Question playlist, le groupe balaie essentiellement dans sa discographie récente (à l'exception notable de l'album "Silent waters", comme je disais plus haut, qui est complètement passé à la trappe), autrement dit les albums sur lesquels Tomi Joutsen chante. La part belle est faite au petit dernier, "The beginning of times". Je n'aime pas trop ce principe, surtout quand un groupe a fait beaucoup d'autres albums, mais ce dernier est bon donc je ne me plains pas. Il y a quand même un défaut à cette playlist: une certaine linéarité. Les compos d'Amorphis sont magnifiques, pleines d'émotion, mais telles qu'elles sont enchaînées, ça tourne parfois un peu en rond (ce qui fera dire à Laex qu'il serait temps qu'ils jouent une autre chanson après une demi-heure ). Du coup un titre old school comme "Vulgar necrolatry", un morceau de gros death extrait du premier album des Finlandais "Karelian isthmus", a fait un bien fou aux cervicales Un ou deux autres titres dans cette veine n'auraient pas fait de mal et auraient donné plus de relief au concert. "Black Winter day", jouée juste avant les rappels, a également été un grand moment de bonheur. Le public est peu nombreux mais assez réactif et il y a une bonne ambiance dans la salle. Et le clou du spectacle va être pendant les rappels, avec les refrains de "Silver bride" et "House of sleep" repris en choeur par les fans Au final, la prestation d'Amorphis n'est pas très longue (1h20) mais le groupe a quand même bien assuré. Et le plaisir est prolongé après que le groupe ait quitté la scène, avec une reprise de "House of sleep" version humppa par Eläkeläiset qui est diffusée dans la salle

Playlist d'AMORPHIS :

Song of the Sage
My Enemy
The Smoke
Against Widows
Alone
You I Need
Sampo
Karelia
Vulgar Necrolatry
Into Hiding
Crack in a Stone
Sky Is Mine
Black Winter Day

Silver Bride
My Kantele
House Of Sleep


Au final, c'est encore une fois à une excellente soirée que nous avons eu droit. Ce n'est pas le meilleur concert d'Amorphis que j'ai pu voir, mais les Finlandais auraient quand même mérité plus de monde. Mais une fois de plus, quand trop de concerts tombent au même moment, le public se dispersent et certains groupes en font les frais... J'espère juste que ça ne les découragera pas, parce que je les reverrais avec le plus grand plaisir

[guardianofsteel]

Ce soir au Garage

[guardianofsteel]

Ce fut fort sympathique. Très bon concert avec finalement pas mal de monde ça fait plaisir. Y avait facilement 3 fois moins de personnes lors de leur dernier passage dans la même ville pour la tournée Silent Waters et avec des guests bien mieux et plus populaires (Insomnium et Swallow the Sun). Même si la date de ce petit club restera la meilleure du groupe que j'ai vu, ce concert était de qualité avec une set-list un poil différent.

1.Song of the Sage
2.Mermaid
3.The Smoke
4.Against Widows
5.Towards and Against
6.You I Need
7.Sky Is Mine
Karelia
8.Pussy (Rammstein cover) / Vulgar Necrolatry (Abhorrence cover)
9.Into Hiding
10.Crack in a Stone
11.Alone
12.Sampo

Encore:
13.Silver Bride
14.My Kantele
15.House Of Sleep

[TITI31]

Avec du retard certes, voici enfin le récit JATA (+photos inédites) d'un concert qui aurait pu mal tourner... Un nouveau regard singulier sur une soirée finalement réussie...

AMORPHIS : Plus de peur que de mal ! ( + LEPROUS + NAHEMAH ) – Vendredi 25 novembre 2011 – Toulouse, Le Phare -

‘Plus de peur que de mal!’… Quand cette maxime est généralement prononcée, c’est que le pire a été évité, parfois de justesse, généralement après être passé par l’étape ‘peur bleue’…
Il était à peine plus de 22 heures. La tête d’affiche de la soirée venait tout juste d’investir la scène et nous commencions à rentrer dans le concert pour lequel plus de deux cents cinquante personnes c’était déplacées… Quand soudain…

http://kissjata.wordpress.com/2011/11/2 ... -le-phare/