Allez un petit cr de la date marseillaise :
Et hop, quasiment 6 ans après leur passage au Cabaret aleatoire, revoilou les Nashville Pussy, dans un Poste a Galène cette fois, totalement blindé, apportant une chaleur inversement proportionnelle au froid polaire exterieur !
Comme à l'epoque, c'est un combo que je n'ecoute pas sur disque, mais c'est toujours un plaisir pur rock de les voir envoyer la sauce sur les planches ! Pas besoin de connaître leur repertoire, ils branchent les amplis, eructent les paroles sur des titres plutots courts, dégagent une putain d'energie communicative, et nous on tape du pied, on balance les tifs, et quelques petits pogos sont même lancés dans la bonne humeur.
Pas besoin de faire un long compte rendu (pour ça, voir mon precedent effort à leur propos:
http://www.concertandco.com/critique/co ... /13616.htm ), NP ca se transpire live !
Bon, une petite heure cinq, rappel inclus, ça fait light tout de même. Ok il y a très peu de blabla, les chansons s'enchainent sans temps morts, ca riffe à deux cent à l'heure... mais on en reprendrait bien pour quelques morceaux, et puis au prix des concerts aujourd'hui, je pense qu'il faut en donner un peu plus pour combler en tous points le fan.
même remarque pour le merchandising, 20 euros pour un tshirt simple, ça fait cher pour un petit groupe, et franchement c'est pas intelligent commercialement parlant, car à 15 euros, on aurait été plusieurs à en prendre un, alors que de ce que j'ai pu observer, il n'y avait pas foule au stand durant la soirée...
Mais pour en revenir à la musique des ricains, il est agréable de noter que le son, après un début brouillon où la voix couvrait le reste des instruments, s'est sensiblement amélioré au point d'être très bon et faire honneur à la rage electrique de miss Ruyter, furie d'entre les furies ! Toujours la patate hargneuse, cheveux sans cesse en mouvements, cordes malmenées, grimaces rock'n roll ! Et la bonne surprise concerne la nouvelle bassiste, digne pendant de Ruyter de l'autre coté de la scène ! Même tignasse en mouvement constant, même pêche débordante, le tout doublé d'un bon jeu. Avec en prime le palot sur la bouche des deux nanas vers la fin du set.
Pour les esthètes, il est certain que cette bassiste est moins jolie et bien foutue que Karen, mais on s'en carre un peu vu ce qu'elle nous a envoyé dans la tronche !
En ce qui concerne Blaine, j'ai trouvé qu'il avait la voix encore plus ecorchée que d'habitude, c'est dire ! On le croirait à la rupture sur chaque vocaux, mais non, c'est sa marque de fabrique. A l'image du groupe: graisseux et in your face ! Par contre, je sais pas si ca en a interpellé d'autres, mais parfois on aurait dit Alice Cooper dans la manière de chanter.
En bref, pas de deception avec les sudistes, on a eu le lot de classiques (ah ce "keep on fuckin'" des familles...) et la sueur qui allait avec, dans le meilleur club de la ville, avec des amis pour ecluser quelques binouses au tarif toujours aussi raisonnable. Revenez quand vous voulez les gars et les filles !
A noter une première partie francaise en accord total avec la zik des Nashville Pussy, j'ai nommé les Headcharger, qui en sont à leur quatrième album, et qui propose un metal-rock bien graisseux lui aussi, dont je n'ai pas retenu un morceau plus qu'un autre tant ca reste homogène. Si ce n'est un mid tempo bien trippant, en y repensant.
Ca ne m'a pas transcendé, surtout "à cause" du chanteur, qui alterne une voix thrash-hardcore et une voix claire, la première des deux ayant tendance à m'irriter les oreilles au bouts de deux chansons.
M'enfin ils ont eu un bon accueil, avec quelques fans par ci par là dans la fosse, c'est l'essentiel pour eux.
Setlist (prise sur setlist.fm, donc pas certifiée à 100% par mes soins)
Say Something Nasty
I'm So High
Speed Machine
She's Got The Drugs
Hate and Whiskey
Keep on Fuckin'
Struttin' Cock
Go To Hell
High As Hell
Why Why Why
Go Motherfucker Go
You're Goin' Down
Gandalf