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C'est surtout tout près de la Scène Bastille, tu peux y aller à pied. Pour le Bataclan, ce n'est pas très loin mais il faut le métro quand mêmeAccept - Novembre/Décembre 2013
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Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
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Pierre
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http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
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2 ou 3 stations, ça se fait à pied tranquillou.
Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
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Pierre
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Pas faux... En plus ça m'est arrivé de le faire 
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
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Moi j'ai ma place, j'y serai !

Globox666 a écrit :J'ai l'impression au niveau des cris que c'est la bande son d'un film porno gay avec un mec derrière avec un gros chibre et un autre devant avec un tout petit trou de balle...
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@ DS : Hell, c'est des riffs infernaux, des solos démoniaques et un chant possédé!
regarde plutôt :
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Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
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Globox666 a écrit :J'ai l'impression au niveau des cris que c'est la bande son d'un film porno gay avec un mec derrière avec un gros chibre et un autre devant avec un tout petit trou de balle...
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Y a un plan bar prévu dans les environs du Bataclan un peu avant le concert ?
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Je viens de voir sur google street view qu'il y a le BATACLAN café...ça doit être pas mal de boire un coup làbas non ?? a moins qu'il y a un endroit plus cool... Si il n'y a pas de grève à Nice ce vendredi, j'arrive sur Paris vers 14H30 ce qui nous laisse du temps avant le concert....

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Mr. Gig
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T'as bien l'Apérock juste à côté qui est assez sympa, mais pas très spacieux.
Je tourne en boucle avec "Stalingrad", "Blood Of The Nations" et le bootleg de Janvier 2011 à l'Élysée, vivement Vendredi soir !
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l'Apérock
parfois on tombe sur de la très bonne musique, et le bar est plus convivial que le bataclan café !
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Ouais vraiment sympa ce petit bar ! Surtout apres les lives 
GANDALF 
"Seize the day or die regretting the time you lost
It's empty and cold without you here, too many people to ache over"
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Moi même et des amis marseillais, ainsi que les tarés parisiens habituels (Morfal et cie)féfé a écrit :Récapitulatif des présents au concert :
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vous montrez pas vos culs, y'en a marre de voir ça au Petit Journal, montrez nous vos bites plutôt, ça changera !
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Et toi tu feras comme les grognasses a steel panther, tu nous montreras tes tetons ? 
GANDALF 
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En route pour la capitale...je pars d'abord au taf régler les derniers détails de la journée (pour mes employés), départ pour Nice vers 11 H, avion à 13H30...et ACCEPT

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Re: Accept / Hell (Paris 06/04/2012)
Faudrait que j'achète mon billet
Viva, viva, viva the Blues / In Aztec land they will play like gods / Viva, viva, viva the blues / The sombreros will have eyes just for them / REMEMBER... =T=
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Mr. Gig
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J'aurais jamais dû m'envoyer mon litre de mousse à 10° à jeûn, je suis encore complètement beurré depuis 18h20, et la désagréable impression de pas me souvenir de grand chose.
Je vais pas avoir la prétention de faire un C.R. digne de ce nom dans l'immédiat, je suis plus vraiment capable de grand chose à part écraser et décuver.
Un concert quelque peu étrange pour ma part donc, mais dont mes souvenirs diffus laisseront, quoiqu'il arrive, la marque indélébile d'un moment de bravoure inratable.
L'avantage d'être pinté cela dit, est que j'ai passé toute la soirée comme porté malgré moi par la fureur communicative de la foule.
Pour Hell tout d'abord, puisque le peu que j'en connaissais sur disque a été facilement transcendé par leur prestation, les draps aux effigies de vitraux occultes instaurant par là-même un cadre idéal pour accueillir leur Heavy sans concession, seul le micro vissé au visage du chanteur nuisant légèrement à l'impact visuel de l'ensemble.
L'accueil très positif du Bataclan est sans appel, comme l'est la satisfaction de mon ressenti.
Pourtant les choses se gâtent déjà puisque l'ambiance a beau annoncer un début de soirée démoniaque grandissant, je suis déjà plus foutu de retenir grand chose de leur set, si ce n'est que ça m'a énormément plu.
Tout comme ma difficile péripétie vers la pièce dont la porte ornée d'un petit bonhomme, dont la sonorisation des façades a été suffisamment bien été étudiée pour ne pas rater une seule miette du spectacle auditif émanant de la salle adjacente ; et au retour de laquelle j'arrive à me trouver une très bonne place à proximité des premiers rangs, sans même savoir comment je suis arrivé là.
Tout va et ira certes pour le mieux, mais pas moyen de rationaliser un tant soit peu le cheminement de la soirée, dont les trous seront nombreux.
L'entracte inhérent à la valse du matériel et au tomber de rideaux me paraît durer 2 secondes, tandis que notre regretté Ronald Padavona entonne un "Heaven And Hell" aussitôt repris par le Bataclan comme un seul homme, les nuques commençant déjà à s'échauffer en présage de la furie de l'atmosphère qui ne tardera pas à investir les lieux.
J'avais été très agréablement surpris par l'excellente ambiance de la veille aux Combustibles, qui se révèlera pourtant un bien pâle échauffement en comparaison du climat infernal : à peine Accept se lancent-ils dans l'ultra-nerveux "Hellfire" que, pour notre plus grand bonheur et nos plus grandes dépenses d'énergie (j'ai redouté flancher à plusieurs reprises tellement on bondissait dans tous les sens à n'en plus finir), l'on perd aussitôt nos repères sur le parquet, l'ensemble de la foule se déportant ipso facto d'un bord à l'autre de la fosse aux lions.
Poings vigoureusement propulsés en l'air, crinières en secousses frénétiques et public sur ressorts, le calme ne sera pas regagné avant le bref imprévu causé par l'avarie technique au beau milieu d'un "Pandemic" d'anthologie, dont le groupe nous offrira d'ailleurs la merveilleuse opportunité de redémarrer au quart de tour une fois la douloureuse épine retirée de la plaie béante du matériel défectueux.
Laquelle avarie, dans la continuité de ce qui constituera à mes yeux écarquillés la thématique de la soirée, me semblera ne durer elle aussi qu'un bref instant, les bons mots ayant à peine le temps de fuser furtivement au sein du public en attendant le rétablissement, que Schwarzmann et la hargne de sa frappe exemplaire a déjà repris place entre ses 4 grosses caisses tonitruantes.
Comme à leur habitude, Baltes et Hoffman assureront en grande partie le spectacle à l'appui de leur jeu de scène ultra-dynamique et habité d'un plaisir de jouer manifeste, Herman Frank étant certes quelque peu en retrait mais pas en reste pour autant, un sempiternel sourire communicatif lui barrant le visage tandis que son jeu rythmique jette à merveille les bases d'une construction accrocheuse systématique réussie.
La section batterie / basse s'offrira, comme à son dernier passage dans la capitale l'an passé, son instant de gloire, nous prouvant une nouvelle fois à quel point ces deux positions sont absolument -sans mauvais jeux de mots- fondamentales dans les compositions du groupe, et du Heavy par extrapolation, mais surtout à quel point Peter Baltes est un bassiste hors pair.
Wolf et ses inspirations classiques ne manque pas d'en remettre un coup sinon deux aussitôt que "Metal Heart" ou le finale de toute beauté de "Princess Of The Dawn" se présentent.
Le grand professionnalisme des musiciens et la puissance du chant de Tornillo ne faisant qu'élever outre-mesure le plaisir procuré par leur musique, le public n'en est que davantage ému, et tient à le faire savoir jusqu'au bout.
On pourra trouver un tantinet regrettable qu'en dehors d'incorporer quelques pièces de leur dernière offrande, la setlist n'ait pas évolué des masses depuis la dernière fois, j'aurais pas craché sur des "Feelings", "London Leatherboys", "Man Enough To Cry" ou "Sick, Dirty & Mean", mais on va pas bouder notre plaisir.
Le son paraîtra toutefois moins clair que sa contrepartie à l'Élysée en 2011, les bouchons devenant occasionnellement des plaies au-delà du supportable, la faute probablement à un volume global singulièrement élevé, en témoigne leur mur d'amplis (encore une fois merci et bonne route à Dr. Jimmy & Mr. Jim) impressionnant, dont seul se distingue le tout aussi intimidant kit de Schwarzmann, posté sous un nouvel élément de décor en la personne du classieux Lion aux traits vindicatifs ornant à l'époque les pochettes alternatives d'"I'm A Rebel".
En somme, une soirée grandiose à ne rater sous aucun prétexte, et à réitérer de toute urgence, avec tout pour plaire, et rien à jeter ; mais, en ce qui me concerne, encore beaucoup de chemin à faire pour espérer pouvoir remettre le doigt sur tous les détails croustillants.
Sans compter que j'ai fini par paumer mon écharpe dans le tumulte du concert.
Je boirai plus jamais de cette façon avant un concert, du moins jusqu'à demain soir...
Je vais pas avoir la prétention de faire un C.R. digne de ce nom dans l'immédiat, je suis plus vraiment capable de grand chose à part écraser et décuver.
Un concert quelque peu étrange pour ma part donc, mais dont mes souvenirs diffus laisseront, quoiqu'il arrive, la marque indélébile d'un moment de bravoure inratable.
L'avantage d'être pinté cela dit, est que j'ai passé toute la soirée comme porté malgré moi par la fureur communicative de la foule.
Pour Hell tout d'abord, puisque le peu que j'en connaissais sur disque a été facilement transcendé par leur prestation, les draps aux effigies de vitraux occultes instaurant par là-même un cadre idéal pour accueillir leur Heavy sans concession, seul le micro vissé au visage du chanteur nuisant légèrement à l'impact visuel de l'ensemble.
L'accueil très positif du Bataclan est sans appel, comme l'est la satisfaction de mon ressenti.
Pourtant les choses se gâtent déjà puisque l'ambiance a beau annoncer un début de soirée démoniaque grandissant, je suis déjà plus foutu de retenir grand chose de leur set, si ce n'est que ça m'a énormément plu.
Tout comme ma difficile péripétie vers la pièce dont la porte ornée d'un petit bonhomme, dont la sonorisation des façades a été suffisamment bien été étudiée pour ne pas rater une seule miette du spectacle auditif émanant de la salle adjacente ; et au retour de laquelle j'arrive à me trouver une très bonne place à proximité des premiers rangs, sans même savoir comment je suis arrivé là.
Tout va et ira certes pour le mieux, mais pas moyen de rationaliser un tant soit peu le cheminement de la soirée, dont les trous seront nombreux.
L'entracte inhérent à la valse du matériel et au tomber de rideaux me paraît durer 2 secondes, tandis que notre regretté Ronald Padavona entonne un "Heaven And Hell" aussitôt repris par le Bataclan comme un seul homme, les nuques commençant déjà à s'échauffer en présage de la furie de l'atmosphère qui ne tardera pas à investir les lieux.
J'avais été très agréablement surpris par l'excellente ambiance de la veille aux Combustibles, qui se révèlera pourtant un bien pâle échauffement en comparaison du climat infernal : à peine Accept se lancent-ils dans l'ultra-nerveux "Hellfire" que, pour notre plus grand bonheur et nos plus grandes dépenses d'énergie (j'ai redouté flancher à plusieurs reprises tellement on bondissait dans tous les sens à n'en plus finir), l'on perd aussitôt nos repères sur le parquet, l'ensemble de la foule se déportant ipso facto d'un bord à l'autre de la fosse aux lions.
Poings vigoureusement propulsés en l'air, crinières en secousses frénétiques et public sur ressorts, le calme ne sera pas regagné avant le bref imprévu causé par l'avarie technique au beau milieu d'un "Pandemic" d'anthologie, dont le groupe nous offrira d'ailleurs la merveilleuse opportunité de redémarrer au quart de tour une fois la douloureuse épine retirée de la plaie béante du matériel défectueux.
Laquelle avarie, dans la continuité de ce qui constituera à mes yeux écarquillés la thématique de la soirée, me semblera ne durer elle aussi qu'un bref instant, les bons mots ayant à peine le temps de fuser furtivement au sein du public en attendant le rétablissement, que Schwarzmann et la hargne de sa frappe exemplaire a déjà repris place entre ses 4 grosses caisses tonitruantes.
Comme à leur habitude, Baltes et Hoffman assureront en grande partie le spectacle à l'appui de leur jeu de scène ultra-dynamique et habité d'un plaisir de jouer manifeste, Herman Frank étant certes quelque peu en retrait mais pas en reste pour autant, un sempiternel sourire communicatif lui barrant le visage tandis que son jeu rythmique jette à merveille les bases d'une construction accrocheuse systématique réussie.
La section batterie / basse s'offrira, comme à son dernier passage dans la capitale l'an passé, son instant de gloire, nous prouvant une nouvelle fois à quel point ces deux positions sont absolument -sans mauvais jeux de mots- fondamentales dans les compositions du groupe, et du Heavy par extrapolation, mais surtout à quel point Peter Baltes est un bassiste hors pair.
Wolf et ses inspirations classiques ne manque pas d'en remettre un coup sinon deux aussitôt que "Metal Heart" ou le finale de toute beauté de "Princess Of The Dawn" se présentent.
Le grand professionnalisme des musiciens et la puissance du chant de Tornillo ne faisant qu'élever outre-mesure le plaisir procuré par leur musique, le public n'en est que davantage ému, et tient à le faire savoir jusqu'au bout.
On pourra trouver un tantinet regrettable qu'en dehors d'incorporer quelques pièces de leur dernière offrande, la setlist n'ait pas évolué des masses depuis la dernière fois, j'aurais pas craché sur des "Feelings", "London Leatherboys", "Man Enough To Cry" ou "Sick, Dirty & Mean", mais on va pas bouder notre plaisir.
Le son paraîtra toutefois moins clair que sa contrepartie à l'Élysée en 2011, les bouchons devenant occasionnellement des plaies au-delà du supportable, la faute probablement à un volume global singulièrement élevé, en témoigne leur mur d'amplis (encore une fois merci et bonne route à Dr. Jimmy & Mr. Jim) impressionnant, dont seul se distingue le tout aussi intimidant kit de Schwarzmann, posté sous un nouvel élément de décor en la personne du classieux Lion aux traits vindicatifs ornant à l'époque les pochettes alternatives d'"I'm A Rebel".
En somme, une soirée grandiose à ne rater sous aucun prétexte, et à réitérer de toute urgence, avec tout pour plaire, et rien à jeter ; mais, en ce qui me concerne, encore beaucoup de chemin à faire pour espérer pouvoir remettre le doigt sur tous les détails croustillants.
Sans compter que j'ai fini par paumer mon écharpe dans le tumulte du concert.
Je boirai plus jamais de cette façon avant un concert, du moins jusqu'à demain soir...
Spoiler
00) Heaven And Hell
01) Hellfire
02) Stalingrad
03) Restless And Wild
04) Living for Tonite
05) Breaker
06) Son Of A Bitch
07) Bucket Full Of Hate
08) Monsterman
09) Shadow Soldiers
10) Neon Nights
11) Bulletproof
12) Losers And Winners
13) Aiming High
14) Princess Of The Dawn
15) Up To The Limit
16) No Shelter
17) Pandemic
18) Ein Heller und ein Batzen / Fast As A Shark
Rappels :
19) Metal Heart
20) Teutonic Terror
21) Balls To The Wall
01) Hellfire
02) Stalingrad
03) Restless And Wild
04) Living for Tonite
05) Breaker
06) Son Of A Bitch
07) Bucket Full Of Hate
08) Monsterman
09) Shadow Soldiers
10) Neon Nights
11) Bulletproof
12) Losers And Winners
13) Aiming High
14) Princess Of The Dawn
15) Up To The Limit
16) No Shelter
17) Pandemic
18) Ein Heller und ein Batzen / Fast As A Shark
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21) Balls To The Wall
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