[CR] MANOWAR à Dortmund le 9 juillet 2012

[CYGONIA]

Voilà bien longtemps que je n’avais pas fait de compte rendu de concert, mais celui-ci j’ai bien envie de le raconter.

Lundi 9 juillet 2012, il est 2h lorsque mon réveil sonne. Le temps de charger la voiture et de récupérer ma meilleur amie, il est 3h10 lorsque nous nous laçons en direction de l’Allemagne. A cette heure ci nous sommes à peu près les seuls sur la route, une route sans encombre, de la musique dans les oreilles, bref nous voyageons peinards et arrivons au niveau du Hall 3A de Dortmund à 8h15. Nous sommes les premiers arrivés et c’est à 8h30 que nous voyons un autre fan arriver. Puis encore un autre, et un autre et encore un autre. A 10h nous décidons de nous poser devant la salle. Nous sommes alors une dizaine à attendre. Nous faisons connaissance de Vladimir, un fan venu d’Ukraine qui finalement me boudera un moment après que je lui ai dit que je n’aimais pas le dernier album et qu’il ait fait des grands yeux lorsque je lui ai dit que mon album préféré était « Into glory ride » (à noter qu’il a découvert Manowar avec le titre « father », cela peut éventuellement expliquer des choses haha). Vers midi la sécurité installe les barrières, la longue attente continue et les gens arrivent au compte goûte. Nous avons de la chance qu’il ne fasse pas trop chaud, on change de position : debout, assis, étalé sur le côté, bref c’est long, très long. Il y a de plus en plus de monde, la sécurité met des plombes à se décider comment ils vont faire entrer les gens. Des privilégiés portant tous le même tshirt entrent avant tout le monde (sauf que eux ne sont pas là depuis 8h-9h le matin, ce qui fout pas mal les boules quand même …), les gens commencent à s’impatienter et les portes ouvrent enfin (il doit être à peu près 19h, soit plus de 11 heures d’attente, qu’est-ce qu’on est dingues hahaha), pas de fouille, juste le déchirage du ticket. Linda part devant pour faire un touch down à la barrière, moi je lui choppe des bouchons au passage, le gros piège étant des escaliers à monter pour accéder à l’entrée de la salle (la prochaine fois il faudra qu’on se fasse un entraînement en montant des marches en courant) et hop je la rejoins dans la salle, à la barrière. Contents de voir que les privilégiés d’avant se retrouvent derrière mouhahahahahaha (rire sadique). Nous y voilà donc, 11 heures de patience pour arriver à la barrière, quasiment au milieu mais vers la gauche et attacher notre drapeau d’Alsace, drapeau qui sera relevé par la sécurité (on n’a pas tout compris, mais soit). Il faut maintenant attendre que la salle se remplisse. Au début on se dit qu’il n’y a personne, au final la salle sera pleine à craquer (par terre et gradins).

Il doit être 20h30 lorsque Holyhell monte sur scène. Une première partie chiante à mourir que je me farcie à chaque concert depuis 2005 j’avoues en avoir un peu marre. Rien de positif à dire : un claviériste qui se la pète, une chanteuse à la voix chiante, un guitariste qui vient de mars, un bassiste qui fait des déhanchés de kéké et un nouveau batteur à l’image du groupe : ennuyeux. Au final, voir une nana faire le signe des cornes toutes les 30 secondes et des musiciens taper la pose dès qu’ils remarquent qu’ils sont dans la ligne de mire d’un photographe pro’ t’as juste envie de jeter des œufs pourris … Bref … au moins j’aurais pu me reposer un peu.

Leur set moisi à peine terminé, le public commence à acclamer le groupe pour le quel il est là ce soir : MANOWAR. Comme d’habitude, il faut s’armer de patience le temps du changement de plateau, la sécurité refait monter les drapeaux pour qu’ils ne soient pas sur le devant des barrières (ouais on a tous retenté en vain hahaha). Il doit être 22h lorsque la salle est plongée dans le noir et que le thème de « Ben Hur » se fait entendre. Moment vraiment intense à chaque concert où les poils s’hérissent, le corps est envahi de frissons et après le fameux « Ladies and gentlemen, from the United States of America : all hail MANOWAR » le groupe débarque sur scène nous envoyant en pleine face les décibels et le gros son de basse avec le titre « Manowar » : c’est fort, mais propre. Dès ce premier morceau nous remarquons que le groupe est vraiment en super forme. Enchaînement sur « Gates of Valhalla » (sans l’intro) avec un Eric Adams majestueux. Dans le fosse c’est juste de la folie : ça pousse, ça chante et ça sera comme ça tout le concert : un public vraiment déchaîné et qui participe. Ce sont ensuite « Kill with power » et « Sign of the hammer » qui suivent. Il fait chaud, ma voisine de gauche fait péter son décolleté et sautille dans tous les sens hahaha. En fait dès les premiers morceaux c’est juste de la folie furieuse. Le morceau suivant commence avec uniquement la batterie et un « fighting the world every single day … » et bam c’est « Fighting the world » qui vient nous chatouiller les oreilles et où l’on sent la complicité entre tous les membres du groupe (chose que je n’ai pas toujours vu en live avec eux). Pas le temps de souffler, c’est directement « Kings of metal » que l’on se prend en pleine face. Eric Adams court dans tous les sens. Encore une fois, je ne l’ai jamais vu autant en forme : une présence, un charisme et une voix … ah nan je vais arrêter de faire ma groupie toute excitée !

Petit moment où l’on peut respirer et c’est autour de « Sun of death », le solo de Karl Logan. Moins en retrait que d’habitude il se met réellement en avant. Joey DeMaio revient sur l’avant de la scène et nous joue des notes de basse que l’on reconnaît tout de suite et c’est parti pour un bon vieux « Brothers of metal » sur le quel s’enchaînera « Call to arms ». Il doit faire 40° degrés dans la salle mais on s’en fout, on est là pour faire la fête, chanter et secouer nos poils nondidiou ! Joey DeMaio prend le micro, le temps de se descendre une cannette il se met à la recherche de « a man who has the balls to play on the biggest guitar amplifier in the world ! » hahaha et au passage des filles qui voudront bien venir se trémousser sur scène. Le guitariste est trouvé : il s’agit d’un p’tit gars de 14 ans, la groupie aussi : une nana emballée façon paupiette haha. Le temps que Joey lui apprenne à boire une bière et hop il se retrouve avec une guitare dédicacée dans les mains qu’il pourra garder « if you decide that this guy plays good ». Ben le mecton nous mettra sur le cul et assurera sa petite démonstration, puis sur « The gods made heavy metal » et sur le final du morceau (Karl Logan lui a fait signe de s’en charger et de faire des blipblupblup, enfin vous voyez quoi !) et la paupiette ben elle aura même pas fait un bisou au super guitariste pfff, la nulle haha.

Après ce super moment, c’est « Hand of doom » qui vient nous massacrer les nuques et les cordes vocales. Ensuite nous entendons de la double pendant un petit moment, Eric venant greffer du chant dessus et bam c’est « King of kings » in da face ! S’ensuit une intervention d’Eric Adams : « is it to loud ? ! » évidemment la réponse du public est « nooooooooooooo » et hop c’est « William’s tell » le solo de Joey DeMaio et son speech (l’Allemagne c’est la terre du heavy metal, ce sont les meilleurs, etc …). La place est laissée à Donnie Hamzick qui nous fait un chouette petit solo et « tu ka ! tu ka ! tu ka ! tu ka » puis « tagadam, tagadam, dagadam » à la basse, nous sentons le morceau arriver alors nous détachons et levons notre drapeau d’Alsace et c’est parti pour un « Warriors of the world » endiablé avec un public toujours déchaîné. L’enchaînement se fait sur « The power », inutile de décrire l’avalanche de décibels qui s’abat sur nous et le chant d’Eric Adams qui est juste parfait. Le voilà d’ailleurs qui débarque avec sa petite serviette blanche qu’il envoie à Linda ! Nan mais c’te classe héhé ! La pression retombe quelques secondes le temps de l’intro et paf c’est « Hail and kill » toujours in da face et qui t’arrache la gueule ! Eric termine par un « we will return ! good nights ! ».

La public acclame le groupe et Joey DeMaio revient avec la basse avec la quel il joue toujours ce morceau, c’est donc le dernier de la soirée : « Black wind, fire and steel » qui nous ravage totalement la gueule avec des musiciens et un chanteur qui seront restés parfaits et pleins de rage jusqu’au bout. Le show se termine avec le traditionnel arraché de cordes de basse, Linda en reçoit une (quand je dis que ça sert d’être une fille et d’avoir des décolletés ! haha), c’est le final, tout le monde est chaud comme la braise et on termine avec « The crown and the ring » qui passe comme final et le public qui chante en chœur.

Le temps de respirer un peu et d’aller au stand merchandising Linda m’offre la serviette d’Eric (mode happy, bon allez arrêtez de vous foutre de moi genre « rha Fred c’est une groupie en fait » lol). On fait redescendre la température en prenant l’air, un boit un coup, on mange un coup, on fait un peu de route et on s’endort dans la caisse comme des vieilles merdes vers 1h30 du matin. Une nuit merdique avec le dos en compote mais rien à foutre : on repartira d’Allemagne avec des bons souvenirs dans la tête et surtout le fait qu’on a assisté au meilleur concert de MANOWAR que j’ai pu voir de par leur forme et leur prestation, de par la set-list contenant que des bons titres efficaces et de par l’ambiance qui a régné ce soir là Dortmund, sur scène et surtout dans le public ! Debouts à 6h du matin, un retour moins sympa dans les bouchons et dans la chaleur, rentrés à Strasbourg entre 15h et 16h, cela aura été les meilleures 36h que j’aurais vécu depuis bien longtemps ! HAIL AND FUCKING KILL !

[rolfthetroll]

Pas à dire, ça fait bien rêver

[olivier64]

Pas à dire, ça fait bien rêver

et encore, tu les aurais vu en 1998 au Bikini, c'était énormissime.

[Theli]

Du coup, ça risque d'être drôle au Trabendo ...

... pour 70 €

[rolfthetroll]

Pas à dire, ça fait bien rêver

et encore, tu les aurais vu en 1998 au Bikini, c'était énormissime.

Je sais bien, c'était la dernière date de leur tournée, et ils s'étaient totalement déchainés Alex m'a raconté après coup ... tout ça parce que ce putain de connard de commandant médecin a pas voulu revenir à la caserne le samedi matin pour signer mon bon de sortie, et donner les clés pour me laisser sortir :'(

[olivier64]

Je les ai raté à Toulouse à cause de l'armée aussi en décembre 1992, j'étais pas loin pourtant, coincé à Matabiau. J'ai commencé les classes début décembre 1992 à Castel-Sarrazin, et ils nous ont laissé sortir de manière inattendue le lendemain à midi parce que c'était la sainte-Barbe (patron des sapeurs). Je me suis donc retrouvé comme un con à la gare à Toulouse, sans savoir comment je rentrait chez moi, à seulement quelques km de MANOWAR où un copain s'éclatait.
Pas de téléphone portable à l'époque pour prévenir le copain ...

[over'phil]

trabendo 16 octobre a 70 euros ils iront se faire foutre

[CYGONIA]

trabendo 16 octobre a 70 euros ils iront se faire foutre

depuis la Suisse l'année dernière j'ai l'impression qu'ils vont vendre désormais toutes leurs places à 70€ ça devient abusé

enfin bon de toute façon c'est un mardi et ça sera improbable que je me libère donc la question est réglée

me reste plus qu'à attendre les dates allemandes

[olivier64]

trabendo 16 octobre a 70 euros ils iront se faire foutre

depuis la Suisse l'année dernière j'ai l'impression qu'ils vont vendre désormais toutes leurs places à 70€ ça devient abusé

c'est 39 euros pour l'Espagne.

[CYGONIA]

trabendo 16 octobre a 70 euros ils iront se faire foutre

depuis la Suisse l'année dernière j'ai l'impression qu'ils vont vendre désormais toutes leurs places à 70€ ça devient abusé

c'est 39 euros pour l'Espagne.

merde bon ok j'ai rien dit

[rolfthetroll]

Je les ai raté à Toulouse à cause de l'armée aussi en décembre 1992, j'étais pas loin pourtant, coincé à Matabiau. J'ai commencé les classes début décembre 1992 à Castel-Sarrazin, et ils nous ont laissé sortir de manière inattendue le lendemain à midi parce que c'était la sainte-Barbe (patron des sapeurs). Je me suis donc retrouvé comme un con à la gare à Toulouse, sans savoir comment je rentrait chez moi, à seulement quelques km de MANOWAR où un copain s'éclatait.
Pas de téléphone portable à l'époque pour prévenir le copain ...

L'armée est anti métal, pour aller voir Maiden à Pau (j'étais à Tarbes) j'ai du faire le mur, Alex et un autre pote ont pas compris, ils attendaient, je suis arrivé prés de la caisse en rampant, j'ai ouvert la porte, me suis jeté dedans, ai claqué la porte en gueulant : "Démarre"
Le lendemain, j'étais sourd, avec la fanfare, on jouait pour l'anniversaire d'un général, et sur un morceau où je devais attaquer, j'ai fait un pain mémorable ... une punition de plus pour Rolf, mais putain, Maiden avec Helloween en première partie, rien à foutre de la punition