Armored Saint 2012 (Amneville, Paris)

Partagez les impressions de vos expériences LIVE!

Modérateurs : Modérateurs du forum, Responsables / Animateurs de sections

Règles du forum
Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
Avatar du membre
olivier64
Defender of the Faith
Defender of the Faith
Messages : 10303
Enregistré le : 02 juin 2010, 21:58
Localisation : Bayonne

Message par olivier64 »

Dernier message de la page précédente :

Dark Avenger a écrit : De plus, un fan de heavy metal, s'il se respecte vraiment, a tout intérêt à éviter le Sonisphere comme la peste(au vu de la teneur de l'affiche). :lol: :lol:
:lol: :lol: :lol:
Mr. Gig
Defender of the Olympia
Defender of the Olympia
Messages : 5837
Enregistré le : 29 nov. 2009, 02:11
Localisation : Out There Beyond the Wall

Message par Mr. Gig »

"Let's turn this place into a fuckin' Maaaaadhouse!"

La putain de boucherie !

Excellent concert des cinq saints de Los Angeles, où l'on apprend à décocher des riffs qui vous sifflent à la visière du heaume en fusant à toute blinde, et à assener des coups de double qui vous résonnent dans les tripes tels les heurts d'une claymore contre la côte de maille.

Contrairement à ce qu'on pouvait redouter, l'affluence s'est montrée tout à fait à la hauteur de la force de frappe du groupe, et si le quintette n'a peut-être pas fait salle comble ce soir, La Maroquinerie s'est suffisamment remplie pour ne pas avoir à rougir, a priori, face à la surcharge d'un Klub aux prises avec Violator au même moment, à en croire Romain qui revenait d'y flyer.

Sans compter qu'aux 19h30 indiquées sur les horaires, Collapse monte sur scène devant un parterre fort clairsemé, une quarantaine de personnes à peine accueillant les Londoniens de ses timides applaudissements.

Là où leur Thrash somme toute convenu, toutefois combiné à un chant guttural davantage typé Death, pouvait paraître quelconque, il n'en demeure pas moins honnête, quand bien même cela ne suffira pas à ameuter de quoi garnir la salle en conséquence avant la tête d'affiche.
Faut pas se voiler la face, le quintette ne propose, et de loin, rien d'exceptionnel, et je doute me pencher sur leurs parutions de sitôt, mais il aura au moins eu le mérite de faire patienter une bonne quarantaine de minutes en secouant aimablement les cervicales sur un fond sonore pas dégueu.

C'est alors au terme du déménagement express sur scène que la densité au mètre carré en contrebas commence sérieusement à s'accroître à vitesse grand V, au point que c'est uniquement au terme d'une séquence de joyeuses palabres qui ne nous font pas voir le temps passer, lorsque les lumières s'éteignent, qu'on se rend finalement compte être tout de même un brin serré.

Pas de panique, le groupe grimpe aussitôt sur les planches et embraye au quart de tour un set qui ne perdra à aucun moment de sa superbe, ni de sa vivacité à toute épreuve.
Les croisés sont lâchés, l'assaut est lancé, et la fosse absolument survoltée s'empresse aussitôt de verser dans le headbang endiablé.

Première impression : John Bush est en forme et d'excellente humeur, qu'il ne manquera pas de souligner en saluant chaleureusement son public et cette opportunité de jouer pour la première fois dans une capitale dont il chantera volontiers les louanges à l'envie (heureusement qu'il vit pas ici, il risquerait de déchanter illico).
L'assistance le lui rend bien et manifeste son enthousiasme sous une pluie de fracas systématiques entre chacune de leurs compositions belligérantes.

En termes d’extériorisation communicative, il est secondé de très près par son fidèle lieutenant Joey Vera à la charpente rythmique ronflante, la Jazz V de Fender officiant chez Fates Warning ou Arch / Matheos ayant ici été troquée contre une Precision Deluxe 4-cordes plus classique, mais à 21 frettes et un micro chevalet supplémentaire, et qui plus est équipée du fameux levier "Drop D" permettant de faire passer d'une poussée la corde basse du Mi au Ré.

Les frangins Sandoval derrière les fûts et la guitare rythmique, ou même Jeff Duncan à la soliste, ont beau se montrer plus réservés, ils n'en jouent pas moins avec entrain, la complémentarité de la distortion de chacun atteignant son point d'orgue sur l'introduction à grands renforts de flanger sur ce-titre-dont-le-nom-m'échappe-là-tout-de-suite.

C'est d'ailleurs jour de fête pour Phil, tout ému de voir ce public Français lui chanter son joyeux anniversaire, et au passage passer son prénom sous l'ellipse du yaourt pour ceux qui n'avaient pas révisé la constitution du groupe.

On a probablement déjà entendu mieux Rue Boyer, mais pourtant le son n'est pas en reste, quoiqu'un peu fort par moments, et à aucun moment on ne ressent de déséquilibre entre les instruments, si l'on fait abstraction de la requête du frontman pour une légère augmentation d'amplitude en sortie de son micro au tout début des hostilités.

Le set dantesque se clôt sur les cultissimes et cathartiques "Can U Deliver" puis "Mad House", avant lesquels Johnny B. nous présente son fiston, qui arrive sur scène un casque vissé sur la tête blonde et une gratte en bandoulière.


Très bonne soirée TRVE comme on aimerait en voir plus souvent à Paris, et surtout avec une affluence pareille qui fait trop souvent défaut à des groupes pourtant cultes qui mériteraient largement mieux (cf. Fates Warning qui risquent de ne pas revenir au Nouveau Casino avant un bail, à moins que les Parigots ne se découvrent soudainement la contagion d'une passion épidémique sans bornes d'ici là).

Et pour en revenir à ce que disait Dark Avenger, non seulement ledit fan de Heavy aura pris soin d'éviter le Sonisphere, mais il se sera jeté corps et âme sur le Night of the P... -comment ça c'est pas le bon sujet ?- ... le Taunus Metal Open Air, bien évidemment.
When you're this gig, they call you...
...But you can't find the time
:,(
Avatar du membre
Yama
Metal Heart
Metal Heart
Messages : 1531
Enregistré le : 24 avr. 2007, 11:14
Localisation : Fallen off the edge of the world

Message par Yama »

Contrairement à ce que je craignais, on n'était pas 30, c'était honorablement rempli. Assez pour qu'il y ait une excellente ambiance, en plus.

Et c'était une sacrée tuerie ! Quand ils ont envoyé March of the Saint en deuxième morceau j'ai eu un peu peur pour la setlist, mais en fait aucun souci, que du bonheur. :bang:
Je ne les avais pas revus depuis le KIT, et jamais dans une petite salle : j'ai adoré, ça leur va parfaitement.
- L'affreux Warnabot.
Avatar du membre
Dark Avenger
Fan de Gojira et Pantera
Fan de Gojira et Pantera
Messages : 2759
Enregistré le : 31 janv. 2006, 16:27
Localisation : in the Danger Zone

Message par Dark Avenger »

Putain, j'aurai adoré être là-bas avec vous! :grr:
Ad Metal Eternam a écrit :Clair ! Et puis Thrashos a le truc qui fait les vrais thrasheux et que n'auront jamais les donneurs de leçons pseudo-élitistes qui croient tout savoir: il est sympa :yeah:
Avatar du membre
Kiss of Death
Metal Heart
Metal Heart
Messages : 1403
Enregistré le : 29 oct. 2005, 16:54

Message par Kiss of Death »

C'était tout simplement excellent, Reign of Fire, March of the Saint, Last train home, Madhouse, Lesson well learned,False alarm, Can U Deliver .... de grands moments de Metal dans une salle intimiste avec les musicos à quelques metres du public. J'espère qu'ils reviendront à Paris un de des 4 maintenant.
Avatar du membre
Everflow
Enemy of Reality
Enemy of Reality
Messages : 40696
Enregistré le : 04 sept. 2002, 21:27
Localisation : Beyond Within

Message par Everflow »

Image
I'm the lost one chasing colors to the sun
Colors bleed but never fade
Avatar du membre
Everflow
Enemy of Reality
Enemy of Reality
Messages : 40696
Enregistré le : 04 sept. 2002, 21:27
Localisation : Beyond Within

Message par Everflow »

Le groupe fêtait les 30 ans de Metal Blade ces derniers jours dans le cadre d'une surprise party avec pas mal d'invités, et des reprises au menu.
Le plus étonnant : Ray Alder (Fates Warning) qui chante du Slayer :euh:





I'm the lost one chasing colors to the sun
Colors bleed but never fade
Répondre