Hellfest 2012 (15-17 juin)

[citrouille]

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[houguerr]

ça c'est la puissance de LEMETAL !!!

[piggy la citrouille]

Comme dirait Coco c'est LA FAMILLE

[Jeto]

Ce fut un tres bon 24h du mans

[Theli]

Bon comme d'habitude, je suis le dernier à faire mon CR. Mais bon, l'essentiel c'est de le faire, non ?

[CONCERT #325, 326, 327] HELLFEST Open Air, 15-16-17 juin 2012, Clisson

Cette nouvelle édition du célèbre festival représentait bien des interrogations : nouveau site avec plus de spectateurs, plus de scènes (6 !!), plus de groupes au programme (170 !!!), plus de démesure, plus de tout … La marche à franchir semblait a priori importante pour cette 6e édition….

De retour de ce Hellfest, je peux affirmer que ce pari fou a été tenu : cette édition a été une réussite et un vrai moment de bonheur. Les 115.000 spectateurs annoncés ont été parfaitement absorbés. Les problèmes de circulation constatés avec l’ancien site ne sont plus qu’un vieux souvenir. Tout a été parfaitement pensé et conçu pour répondre au formidable challenge que représentait ce changement d’échelle. Une seule information pour résumer la nouvelle dimension du Hellfest: en termes d’affluence, il s’agit maintenant du 2e festival musical en France (derrière les Vieilles Charrues). Chapeau bas …

Il faut dire que le nouveau site, distant de 200 mètres du précédent est beaucoup plus vaste, et superbement aménagé. Beaucoup d’attention a été apporté à la décoration des lieux : les stands de restauration sont toujours aussi nombreux (mais pratiquant des prix toujours aussi prohibitifs) La circulation entre les 6 scènes est facile. Bon point également pour la partie ombragée et bucolique avec le bar à vins situé un peu en retrait.

Malgré toutes ses louanges, il faut noter quelques points à améliorer :

- Le plus gros point noir est sans aucun doute le parking dédié aux pauvres festivaliers. Ce parking se trouve à plus de 45 minutes à pied du festival. Il y a bien quelques navettes (payantes) qui assurent une rotation mais elles sont prises d’assaut. Autant le trajet aller à pied peut être sympathique (sous le soleil, en groupe…), autant le trajet retour à 2 heures du matin avec le froid et la fatigue est très compliqué, la route menant au parking étant plongée dans le noir. Une vraie galère …
- Le manque d’eau est véritablement criant pour un festival de cette taille. Quelques points d’eau disponibles à côté des sanitaires c’est peu. D’autant plus que ces points d’eau ont rapidement été coupés dans la journée.
- Plus techniquement, je suis obligé de parler de la disposition des 2 scènes intermédiaires (malicieusement baptisées Temple et Altar) qui partageaient la même tente. Si l’idée semble bonne, les balances effectuées sur une scène alors qu’un groupe jouait sur l’autre scène produisaient des interférences bien pénibles.
- Le problème récurent de la taille des tentes n’a pas été résolu. Ce souci était particulièrement criant pour la Valley souvent littéralement prise d’assaut.
- La Main Stage 2 disposait de bien peu d’espace pour le public. Le peu de recul disponible est vraiment dommageable… Pour certains gros groupes genre Machine Head, il était très compliqué d’approcher de la scène.
- Les toilettes toujours aussi peu nombreuses

Néanmoins, ces quelques points négatifs ne doivent pas assombrir plus que ça le tableau de ce Hellfest qui s’est déroulé globalement comme un charme. Vu les conditions climatiques (pluies violentes le vendredi, boue omniprésente), les choses auraient pu largement dégénérer. Mais vu les investissements effectués par l’organisation et les moyens à leur disposition, les choses ont été largement mieux gérées qu’en 2007 (même si cette année-là les éléments étaient bien plus déchainés) … C’est dans ces moments là qu’on mesure le chemin parcouru par le festival !

Il ne faut pas oublier le sentiment partagé par tous les festivaliers de participer à une grande fiesta. Le Hellfest est une véritable parenthèse paradisiaque pour tous les fans. Ce sentiment de grande kermesse est accentué par tous les déguisements rencontrés pendant ces 3 jours. Nous avons croisés tout le bestiaire des accoutrements les plus dingues : la classique Denrée échappé de la Soupe au Choux, Batman, Superman, une horde de viking bigarrés, un Prépuce géant, Diablo, un couple de nobliaux tout droit sorti de la Renaissance, Hellboy, Obelix, Borat et son maillot sexy, Dark Vador… Déambuler sur le site reste un véritable bonheur.

Et bien sur, le Hellfest ne serait pas une franche réussite sans tous les amis croisés au gré de nos pérégrinations. Hail to Noisepollution 69 (aka le grand Timonier), El Gaspos, Blaster (la bise mon poulet), Fully, Féfé, Metal Militia, YvesZ, Tortue, Denis, Laurent, Kermhit, Osa, Yves …. Je vous aime mes poulets.

Venons-en à la programmation !

Vendredi 15 juin 2012

Molly Hatchet: On arrive sur le site en croisant moult amis, dont certains pas vu depuis très longtemps ! C’est donc la foire à la bise et aux discussions. Dans cette ambiance de fête, Molly Hatchet monte sur la Main Stage et commence son récital de Rock Sudiste … un peu dans l’indifférence me concernant. J’écoute les Américains d’une oreille distraite. Et je ne retiens pas grand-chose, tout heureux de discuter avec les potes.

Gorod : Premier passage sous la double tente « Temple/Altar » avec le premier groupe que je voulais vraiment voir, Gorod et son gros Death technique qui tache. Leur dernier album, « A Perfect Absolution » a pas mal tourné dans mon lecteur. Malheureusement, la tente est blindée et le son pas terrible … Sur scène, les Bordelais sont ravis d’être la: ça blaste avec plaisir et envie. Cependant, j’ai du mal à rentrer dans le trip, étouffant presque dans la foule … Ayant envie de voir les potes, je lâche rapidement l’affaire. A revoir plus sérieusement dès que possible.

Unisonic : Retour devant la Main Stage, pour le retour de la doublette magique Kai Hansen / Mickael Kiske réuni dans le nouveau groupe Unisonic. Malheureusement, comme pour leur récent 1e album, le concert est un gros pétard mouillé. Passé le premier morceau éponyme bien punchy et les 2 reprises d’Helloween (percutant « March of Time » et jouissif « I want out ») le concert tourne à vide. Par contre, il est plaisant de voir que Mickael Kiske dans une tenue improbable (quel pantalon !), n’a pas trop perdu vocalement. Kai Hansen pose ses solos avec une classe folle. Pas assez cependant pour sauver ce concert qui finit par sombrer dans l’ennui.

Orange Goblin : On file vers la tente Valley pour assister au concert des Britanniques. Vu leur monumental dernier album « An Eulogy for the Damned », les voir est une priorité. Malheureusement, nous ne sommes pas les seuls à avoir cette idée : impossible de rentrer sous la tente. La Valley déborde littéralement tant il y a de monde. C’est la mort dans l’âme que nous assistons de très très loin à la perf’ des Anglais. Dégouté ! D’après les échos, Orange Goblin a tout cassé, envoyant du copeau de 12. A revoir très vite

Gotthard : Après cette déception, on revient se poser devant la Main Stage où les Suisses de Gotthard se produisent. Le nouveau chanteur se débrouille bien, s’exprimant en français. L’ambiance est bonne et le concert est sympathique.

Color Haze : J’étais parti pour assister à la prestation de Turbonegro, mais face à l’insistance de Féfé, nous prenons la route de la Valley. Le trio allemand pratique une espèce de stoner rock fortement teinté de jazz métal tout barré. L’assistance semble sous le charme. Même si je n’ai jamais entendu la moindre note de ce groupe, j’avoue être séduit (un peu). Les morceaux sont longs, assez ambiants et très instrumentaux. Une musique peu propice à la fête et plutôt dédiée à l’introspection … Malheureusement, sur scène, Color Haze ne se lâche pas vraiment et finalement, moi non plus.

Moonsorrow : Retour sous la Altar pour la prestation de Moonsorow. Excellente ambiance avec une set-liste aux petits oignons, les Finlandais mettent le feu sous la tente avec leur Black fortement teinté de Pagan. Les instruments médiévaux ajoutent un cachet irrésistible à ce concert. Premier gros moment du Hellfest pour ma part. Magique, j’ai adoré !

Cannibal Corpse : On reste sous la Altar pour se placer pour la prochaine baffe, Satyricon. Du coup, on assiste de loin à la prestation des bouchers américains de Cannibal Corpse. Et je suis bluffé par l’accueil qui leur est réservé. Toute la tente bangue et semble sous le charme des vociférations de l’ami George Fisher. Perso, j’hallucine de voir le symbole de la Horde tatoué sur l’avant bras du hurleur (la Horde de World of Warcraft !!!!) P'tin de Geek ! En tout cas, grosse grosse prestation des maitres charcutiers ! Même s’il n’y absolument aucune surprise dans leur set-liste truffée de classiques.

Satyricon : ca faisait un bail que nous n’avions pas croisé le père Satyr et son groupe ! D’ailleurs, le dernier album « Age of Nero » date tout de même de 2008. Surprise, Satyr a laissé tomber son look de banquier nazi pour adopter un look plus black basique. Belle set-liste avec notamment un « Now Diabolical » joué d’entrée qui fait bien plaisir. Ca blaste…

Megadeth : haaaaaaaaaaaaaa enfin! Première tête-affiche du Hellfest avec la prestation très attendue du gang du canard couineur, Dave Mustaine. Il y a foule devant la Main stage. Et malheureusement, comme nous sommes très éloignés de la scène, le son est déplorable … Dommage, la set-liste est plutôt bien fichue (on craignait le pire ... c'est-à-dire plein de nouveaux morceaux) avec pas mal de classiques … Dave Mustaine semble un poil fatigué. Pas la meilleure performance de Megadeth que j’ai vu.

King Diamond : La plus value du Hellfest est bien là… Le Maître King Diamond ne joue que 2 dates cet été en Europe. Et la seconde est au Hellfest. Malgré son opération cardiaque de l’année dernière, le King est dans une forme vocale olympique et le spectacle proposé est à la hauteur : avec mise en scène, danseuse, décor infernal, grandes croix rouges inversées … la très grande classe. Cette heure et demi de concert est un rêve éveillé pour tous les fans. Le summum est atteint sur la reprise « Come to the Sabbath » de Mercyful Fate !! Un des shows incontournables de ce Hellfest, rien que ça.

Samedi 16 Juin 2012

Grosse déconvenue en ce 2e jour de Hellfest, nous faisons connaissance avec le parking dédié aux festivaliers ! Honnêtement, c’est le cauchemar. Une fois la voiture garée, il nous faudra plus de 45 minutes à pied pour rejoindre le site du festival. C’est vraiment le point à revoir de ce fest : le parking et son accès. Dès le lendemain, on préféra se garer salement au bord de la route entre Mouzillon et Clisson …

Death Angel : Vu le retard pris pour venir du parking à pied, nous n’assistons qu’aux 3 derniers morceaux du set de Death Angel sur la Main Stage… à mon plus grand regret. Les Californiens sont en train de finir l’instrumental « The Ultra-violence », extrait de l’album du même temps. Les musiciens respirent littéralement la classe ! Ils enchaînent sur « Mistress of Pain ». Du coup, on se rend compte que c’est tout l’album « The Ultra-Violence » qui est joué aujourd’hui. Quel bonheur ! Je n’ai qu’une envie après ce bout de concert vécu à head-banguer comme un forcené : voir les Death Angel dans une semaine à Lyon.

Koritni : Koritini a inversé sa place avec les Steel Panthers sur la Main Stage. Si le grand Australien arrive à enflammer un petit club (genre le Marché Gare il y a 3 mois à Lyon) il a beaucoup plus de mal à exister sur une scène démesurée comme aujourd’hui. Les morceaux restent excellents mais le groupe paraît un peu perdu. Manu Livetout tient toujours la 2e guitare dans ce groupe de Hard Rock bien bluesy et efficace. Mais je préfère clairement les voir dans l’ambiance chaleureuse d’une petite salle que sur une scène de festival.

Sacred Reich : 18h00. Toujours sur la Main Stage, on continue avec les vétérans américains de Sacred Reich. Rien de nouveau par rapport au concert d’il y a 2 ans. Même reprise du « War Pigs », mêmes morceaux (je retiens les 2 tubes : « Surf Nicaragua » et « Love … Hate ») Ca reste sympathique mais pas tonitruant. Ca tourne même en rond mais les musiciens ont l’air de se faire plaisir. Tant mieux pour eux.

Uriah Heep : Encore un groupe vénérable dont je n’avais jamais entendu une seule note. Performance agréable d’Uriah Heep. Je suis surpris par la vitalité du groupe, les musiciens n’ont pas l’air de la première jeunesse, mais ils font preuve d’une belle forme. Le chanteur notamment, ne ménage pas ses efforts.

Exodus : Toujours sur la Main Stage, c’est au tour des Américains d’Exodus de venir tout exploser. Gary Holt toujours absent (pour rappel, il remplace temporairement Jeff Hanneman dans Slayer), la guitare est tenue par le vétéran Rick Hunolt qui semble avoir réglé ses problèmes d’addictions. Le voir se donner de la sorte sur scène fait plaisir à voir. Rob Dukes, le beugleur de service est déchaîné et le public s’en donne à cœur joie : circles pits et pogo s’enchainent. Concert violent et réussi de la part d’Exodus, même si finalement cela reste très conventionnel. A noter que les membres de Death Angel assisteront au concert à côté de la scène, le chanteur intervenant même sur un morceau. Sympathique.

Sebastian Bach : Changement de style sur la Main Stage, avec Sebastian Bach, l’ancien chanteur de Skidrow. Pour son premier concert en France depuis des lustres, le gars ne va pas se priver pour reprendre 8 morceaux de Skidrow…. Le chanteur est déchaîné et ravi d’être la. Il sautille de partout et fait tournailler son micro à fil avec une grande amplitude. Les 2 seuls morceaux issus de son répertoire personnel joués aujourd’hui sont très catchy et insufflent une grosse vitalité au concert. Sebastian Bach en fait des tonnes sur scène, il n’hésitera pas par exemple à interrompre à 2 reprises ses musiciens pour haranguer le public. Génial !!!

Edguy : Passer après Sebastian Bach n’est pas un cadeau pour Tobias Sammett et sa troupe. Edguy a même le plus grand mal à s’en sortir. Tobias en fait trop (comme à son habitude serais-je tenté de dire) Trop de bla-bla inutile et pas assez de chansons virevoltantes … On notera le caustique « Je sais que vous n’aimez pas trop le dernier album, mais on va quand même en jouer un extrait. Une bonne chanson reste une bonne chanson ». Lucide, le père Tobias Sammett!

In Extremo : Premier concert des maitres allemands du pagan métal en terres clissonaises. Et très beau concert sous une Altar pleine de curieux. Les Allemands ont emmené tous leurs instruments médiévaux et font le spectacle avec leur pagan métal bigarré et mélodique. Le chanteur a l’air de parler aussi bien anglais que moi ce qui est amusant, vu mon niveau d’anglais. En tout cas, c’est bien rigolo. Un seul regret : l’absence de « Liam » dans la set-liste, une de leurs chansons les plus efficaces.

Machine Head : Machine Head a toujours été sur scène une énorme machine de guerre ultra efficace. Rob Flynn, le chanteur, nous délivre une prestation de très haut niveau. Le public lui mange dans la main, et les nouveaux morceaux issus de « Unto the Locust » passent étonnement bien le test du Live. Une grande mandale dans nos tronches de fans ! Excellent ! J’espère les revoir très vite. Machine Head n’est, à mon avis, plus très loin de franchir le palier qui les fera devenir très grands. Gros son, superbes lights, ambiance de folie avec un public déchaîné : un grand moment de ce Hellfest 2012.

The Devil's Blood : Tout simplement LE concert de ce festival. Les Hollandais ont réussi à hypnotiser toute l’assistance avec leur hard rock psychédélique. Pas un temps mort durant ce concert (tous les morceaux sont enchainés), pas un seul mot échangé avec le public … mais une exécution magique! The Devil's Blood joue les chansons issues de leur deux albums en les magnifiant, multipliant les plans alambiqués et planants. Comme d’habitude, les musiciens sont couverts de sang, et dédient leur art à Satan (la chanteuse s’agenouille régulièrement devant un petit autel à la gloire du Malin pendant les breaks musicaux) … En Interview, quand ils évoquent leurs concerts, les membres de The Devil’s Blood parlent de rituel dédié à Satan. Et après avoir vécu ce moment envoutant, je comprends tout à fait ce qu’ils veulent dire. La grande classe !

Behemoth : Après ce concert magique et blasphématoire, on revient à une musique plus rentre-dedans avec le Black Death de Behemoth. Malgré l’épuisement, je suis heureux de revoir Nergal, le leader, parfaitement remis de sa leucémie hurler à plein poumon « It ‘s good to be Aliveeeeee !!!! » L’exécution est impériale (Quelle version de « Conquer all » ! Mes poils s’en dressent encore de plaisir !) Les Polonais ont sorti toute l’artillerie lourde avec croix enflammés, faux sang, masque d’acier … Quel charisme du groupe qui prend la peine de travailler sa mise en scène dans les moindres détails. Ce concert est dantesque car, la musique est au diapason : puissante, rythmique et tout simplement excellente. Grosse grosse prestation de Behemoth pour clôturer ce samedi de fest.

Behemoth achève sa prestation à un peu plus de 2 heures du mat’. ça fait tard ! D’autant plus qu’il nous reste 45 minutes pour retourner au parking. Cette journée nous a mis sur les genoux.

Dimanche 17 juin 2012

Pfffffff nous voici déjà au 3e jour … c’est bientôt fini … Le programme du dimanche s’annonce bien moins fourni que celui de la veille.

Black Label Society : On commence par le bedonnant Zakk Wylde qui revient après sa visite de l’année dernière. D’après ce que j’ai entendu c’est quasi le même show. Le pépère en festival réussit malgré ses 45 petites minutes allouées, à nous balancer un solo dégueulasse de près de 7 minutes. Lamentable ! Heureusement j’ai eu « Funeral Bell », une de mes chansons favorites donc ça va … Mais prestation en demi-teinte du bucheron.

Walls of Jericho : LA surprise du fest pour ma part. Le groupe de punk/hardcore Walls of Jericho est très souvent invité au Hellfest malgré une popularité plus anecdotique que les gros groupes du genre. Cette année, ils bénéficient même de la main stage. Étonnant pour un groupe assez peu vendeur. Walls of Jericho doit être le chouchou de Ben Barbaud, le Big Boss du Hellfest. Toujours est-il que j’observe ça de loin … La minette Candace Kucsulain, chanteuse du gang, a la rage en montant sur scène. Quelle énergie et quelle puissance ! Les morceaux s’enchainent sans temps mort : musicalement, ça reste très basique mais l’intérêt n’est pas la. Candace ne cesse d’haranguer la foule en bougeant et sautant dans tous les sens. L’énergie déployée est incroyable et du coup, le public se transforme en mer déchainée : les circle pits s’enchainent dans une joyeuse violence débridée… Je suis époustouflé par ce concert de Walls of Jericho, qui sent le sang et la sueur. Chapeau bas. Les Hatebreed qui doivent se préparer pour la suite, passent pour des petits garçons à coté de cette furia.

Hatebreed : Ben du coup, pour les Hatebreed, c’est un peu chaud de passer après …Les gars font ce qu’ils peuvent en envoyant leurs classiques comme une batterie de missiles balancerait ses projectiles vers le ciel. Mais, ça ne prend pas. Le rendu fait " petit bras " (pardonnez-moi l’expression) et un peu téléphoné. En tout cas, la comparaison avec la passion démesurée et sincère mise dans la prestation de Walls of Jericho n’est pas en faveur de Hatebreed. Candace rulez

Devil Driver : On continue dans le métal avec des poils qui sautillent. Incontestablement, un de mes groupes favoris tout genre confondu. Après la déception Hatebreed, c’est le poutrage en règle sous un chaud soleil enfin de retour. Grosse banane avec un Dez Fafara bien badin ! Ca poutre en finesse et avec délectation. Et « The End of the Line » est quand même le morceau idéal pour entamer un concert, non ? Gros set de la part des Américains.

Pentagram : J’étais très curieux d’assister à la prestation du chanteur mythique, Boby Liebling et toute sa bande. Sa participation prévue au Hellfest 2009 avait été annulée suite à des soucis de passeport …. Et c’est la 2e surprise du festival. Musicalement, Pentagram assure méchamment avec un gros son. Bobby et sa tête de sorcière fait le boulot superbement. On sort de ce Live très réussi avec le sourire. Merci Bobby.

Mötley Crüe : On finit cette édition du Hellfest avec les vétérans glameux de Mötley Crüe. Leur dernier concert ici avait été tout simplement catastrophique, plombé par des gimmicks pesants et des discours peu appropriés. Le tir est largement rectifié avec une prestation réussie centrée sur l’essentiel : la musique. Peu d’excentricité à noter : le micro volant de Nikki Sixx, 2 bimbos nues et inutiles, un piano tout en paillettes et un peu de sang artificiel balancé en fin de set. Un concert presque sobre en somme mais où tous les plus grands tubes de Mötley Crüe sont exécutés …. Pour notre plus grand plaisir. En résumé, un concert bien agréable …

Pour conclure, une belle édition du Hellfest avec notamment une journée du samedi totalement érectile qui nous aura mis sur les genoux. Vivement l’année prochaine pour remettre ca.

Tops
1- The Devil’s Blood
2- King Diamond
3- Sebastian Bach
4- Machine Head
5- Walls of Jericho

Flops
1- Unisonic
2- Edguy
3- Orange Goblin
4- Hatebreed
5- Koritni

[Pierre]

Un article très élogieux de France Culture

http://metal.franceculture.fr/

[Jeto]

Un article très élogieux de France Culture

http://metal.franceculture.fr/

Le 19 Juillet , Il aura un documentaire =p
Il aura aussi un Track de arte special Hellfest !

[TITI31]

193 Photos du samedi sont enfin en ligne sur JATA afin de revivre cette superbe journée :

http://kissjata.wordpress.com/2012/06/1 ... otos-jata/

[Jeto]

Et nouveau reportage de france culture : http://metal.franceculture.fr/

[Everflow]

Un compte-rendu de 3h30 (!) du festival :

[Denis]

Si j'ai bien compris, le premier groupe annoncé pour 2013 est Rhapsody Of Fire

[NicoGan]

Je l'ai marquetapagé et je le regarderai quand j'aurai le temps dans un ou deux mois

[the fab]

En fait, il s'agit d'une série d'interviews et de conférence de presse ( avec un son bien pourri).

[piggy la citrouille]

Si j'ai bien compris, le premier groupe annoncé pour 2013 est Rhapsody Of Fire

[houguerr]

Si j'ai bien compris, le premier groupe annoncé pour 2013 est Rhapsody Of Fire

Je sais pas si ca vaut le coup après la sorte de split du groupe .

[Pierre]

A voir quand même, au moins pour s'en faire une idée... De toute façon, les deux Rhapsody tourneront l'année prochaine, on aura des échos de leurs prestations bien avant juin prochain

[mike-polar]

Si j'ai bien compris, le premier groupe annoncé pour 2013 est Rhapsody Of Fire

Je sais pas si ca vaut le coup après la sorte de split du groupe .

Avant non plus

[Pierre]

Avant, c'était nul les deux fois où je les ai vus, mais j'ai vu la vidéo de leur concert au Wacken 2011 et ils avaient l'air d'assurer...

[P'tit Nico]

Rhapsody sans Turilli c'est nul.

[Bib]

Avant, c'était nul les deux fois où je les ai vus, mais j'ai vu la vidéo de leur concert au Wacken 2011 et ils avaient l'air d'assurer...

Bah en 2004 à Paris c'était cool !!

Les toutes premières tournées étaient vraiment moisies, mais après ça allait ! Par contre, comme p'ti Nico, je ne suis pas emballé par la branche sans Turilli perso...

[metal militia]

peut être qu'on aura la (mal?)chance d'avoir les deux : un le samedi et un le dimanche par exemple...

[Le G@SP]

Un sur chaque mainstage... en même temps

[Bib]

[NicoGan]

Avant, c'était nul les deux fois où je les ai vus, mais j'ai vu la vidéo de leur concert au Wacken 2011 et ils avaient l'air d'assurer...

Vu aussi deux fois et deux fois c'était chiant, j'irai sous l'Altar pendant qu'ils joueront

[Denis]

http://metal.franceculture.fr/

C'est pas un peu cliché de ne mettre des extraits de groupes qu'avec du chant hurlé ?
EDIT: Au temps pour moi, y'a Maiden à la fin

[houguerr]

les premieres annonces c'est bien en septembre , non ?