Ouais mais si je m'étais vraiment bougé le cul, physiquement parlant -financièrement j'en doute- j'aurais pu voir Pink Floyd au Live 8 le 2 Juillet 2005 au Hyde Park, et Led Zeppelin à l'O2 Arena le 10 Décembre 2007...
Mais t'as raison pour Ayreon, disons plutôt
Star One dans ce cas.
metal militia a écrit :Pour certains, ça devrait vite changer (Marillion, Manilla Road, deep purple).
Pour le reste, par contre, faut juste espérer qu'il y a aussi des concerts après la mort!

Effectivement les trois, et Rush au passage, sont prévus pour bientôt, mais j'aurais tout de même préféré de meilleures stats à mon tableau de chasse.
Allez je vais détailler un peu plus en ce qui concerne quelques uns de mes chouchous :
ACCEPT :
18 Janvier 2011 à l'Élysée Montmartre (mon dernier concert là-bas avant qu'il prenne la fille des flammes) sur la tournée "
Blood Of The Nations" et le 6 Avril dernier au Bataclan pour "
Stalingrad".
La baffe énormissime la première fois, et un souvenir tout aussi excellent la 2ème, malheureusement ombragé par le fait que mon fort taux d'alcoolémie ne m'en a lassé qu'un vague souvenir, que la
setlist n'avait quasiment pas évolué, et d'avoir perdu mon écharpe à force de remuer comme un dingue.
Et j'ai adoré
HELL en ouverture.
ALICE COOPER :
8 Novembre 2011 au Zénith de Paris pour la promo' de "
Welcome 2 My Nightmare".
Show très court (1h30 tout mouillé), mais très dynamique et haut en couleurs : que des classiques, une mise en scène travaillée et des zicos super carrés, une bien belle surprise.
Je remets le couvert pour sa soirée "
Halloween" à la Wembley Arena le 28 Octobre prochain.
BLACK COUNTRY COMMUNION :
19 Juillet 2011 au Bataclan et au High Voltage Festival au Victoria Park 5 jours plus tard, la grosse gifle à chaque fois.
Glenn Hughes et Joe Bonamassa en jettent et on se sent tout petit à la sortie.
(...)
BLACK SABBATH :
10 Juin dernier au Download, la raison pour laquelle j'ai fait le déplacement à Castle Donington.
Prestation compacte mais intense, les maîtres étaient venus nous rappeler aux sources et n'ont pas failli à leur tâche de précurseurs, magistral.
Malgré tout, l'absence de Bill Ward sur scène conférait une cruelle lacune à l'ensemble : Tommy Clufetos a beau faire montre d'une technique exemplaire, le manque palpable d'émotion et du jeu si particulier du batteur à la barbichette en pointe de plume (N.I.B.) faisait défaut.
Dans le même lot j'ajouterais bien le concert inédit donné par
TONY MARTIN à l'Asylum de Birmingham le 27 Juillet dernier, où une ambiance intimiste et un
set acoustique de
BLAZE BAYLEY en ouverture ont achevé d'élever la soirée au rang des concerts cultes.
Excellent son, superbe prestation conclue sur de généreuses ovations à la hauteur de l'exécution, l'événement avait de quoi passer à la postérité.
BLIND GUARDIAN :
1er Octobre 2006 sur la tournée "
A Twist in the Myth" à l'Élysée Montmartre et le 28 Septembre 2010 au même endroit pour "
At the Edge of Time".
J'ai adoré la première fois, et là où la
setlist regorgeait de bonnes surprises à la 2ème, malheureusement le son n'était pas au rendez-vous.
BLUE ÖYSTER CULT :
17 Juin dernier au Hellfest, exécution impeccable mais je regrette encore la brieveté de leur créneau (une timide petite heure), et le fait que si peu de morceaux aient été joués au final.
Reste que ça m'a vraiment fait plaisir de les voir et que j'en garde tout de même un bon souvenir.
DESTRUCTION :
27 Novembre 2011 au Bataclan pour la dernière édition en date du
Thrash Fest, la claque de la soirée : son nickel,
set à couper le souffle, j'ai trouvé les têtes d'affiche bien fades en comparaison.
FATES WARNING :
7 Mars 2012 au Nouveau Casino, si un jour on m'avait dit que je verrais ce groupe en France j'y aurais pas cru.
Entâché par une attente prolongée sous la pluie à l'entrée due à une panne de courant dans la salle, un recours au pied levé à un groupe de substitution en première partie pour remplacer les Français de Conscience dont le batteur venait de tomber en convalescence, puis quelques avaries techniques de la part de la tête d'ampli de Jim Matheos, le concert n'en était pas moins au rendez-vous.
Ray Alder était impressionnant de vigueur vocale, la section rythmique tenue d'une main de maître par Joey Vera et Bobby Jarzombek tabassait dans les grandes largeurs, et les parties de guitare somme toute techniques de Matheos et Aresti exécutées avec
maestria.
Un peu plus court que ce que j'avais espéré au vu des
setlists grecques, mais bon sang ne serait-ce que pour "
Stills Remains"...
Dans la continuité, et n'en déplaise aux
TRVEST Old School Heavy Metalheads With Fire As Fuel, Steel & Iron Rule qui ont trouvé ça mou du plectre au Keep It True le 28 Avril dernier,
ARCH / MATHEOS m'ont fracassé la bite.
Entendre John Arch autant en voix reprendre à la perfection des titres du Fates Warning première période après 25 ans d'absence sur les planches, j'en ai eu un orgasme sur-le-champ.
Mon seul reproche : leur
set assez court (1h50 de mémoire) n'a pas laissé la place aux 2 compos à tiroirs de leur E.P. "
A Twist Of Fate", une leçon de boucherie
Heavy prog' en deux fois un quart d'heure.
GHOST :
28 Novembre 2011 dans un certain bouge parisien à chier dans le quartier de l'Opéra Garnier, et le 10 Juin dernier au Download.
L'aura mystique et mystérieuse qui voile le groupe ne faisait qu'ajouter à l'excellence de leur musique et à une exécution exemplaire.
Les étendards à l'effigie de vitraux s'accordaient parfaitement avec l'ambiance feutrée du coin, et là où les musiciens ont déboulé tous de noir vêtus à Paris, les bures blanches immaculées étaient à l'honneur sous la tente au Donington Park, et ça poutrait tout autant.
STEVE HACKETT :
19 Octobre 2011 à la Cigale et au Night Of The Prog dans l'amphithéâtre en plein air de Loreley le 9 Juillet dernier, magnifique de beauté mélodique.
JETHRO TULL :
24 Juillet 2011 à la deuxième édition du High Voltage, avec un Ian Anderson en grande forme, prolixe, peu avare en mots / souffles d'esprit, et toujours aussi enclin à lever le pied quand le contexte s'y prête ; et un Martin Barre fort enjoué.
La grande classe.
Sans parler du finale sur "
Locomotive Breath" avec Joe Bonamassa, superbe.
JUDAS PRIEST :
Initiation à la légende sur scène le 21 Mars 2009 au Zénith de Paris après 20 ans d'absence dans la capitale, et 6 années de culte désabusées à l'idée de les voir un jour en chair et en os.
J'en attendais énormément et je n'ai pas été déçu, quand bien même la teneur de cette tournée fait,
a posteriori, pâle comparaison avec le fin mot de leur épitaphe.
Setlist exemplaire qui ne faisait toutefois pas la part belle à "
Nostradamus", dont j'attends toujours la tournée dédiée dont le groupe a fait un temps miroiter l'idée de nous interpréter en intégralité, si Rob Halford n'était clairement dans son meilleur jour en termes de maîtrise de ses vocalises, le reste de la prestation n'était pas en reste.
Et voir K. K. adopter sa courbure légendaire, la Flying V hissée en extension de sa svelte silhouette pendant l'interminable
break de guitare sur "
Sinner" justifiait à lui seul le déplacement.
Puis 7 dates sur la tournée "
Epitaph" :
- 20 Juin 2011 au Zénith de Paris
- 23 Juillet 2011 en tête d'affiche de la première journée du High Voltage
- 30 Avril 2012 à la Halle Münsterland de Münster
- 1er Mai 2012 à l'Electric Halle de Düsseldorf
- 12 Mai 2012 au Forum de Friburg
- 23 Mai 2012 à l'Arena d'Antwerp
- 26 Mai 2012 à leur concert de cloture filmé au Hammersmith Apollo dans la capitale anglaise
Là où on pourra certes reprocher au groupe de jouer une
setlist invariante sur la tournée, j'ai pas regretté une seule de mes excursions, en me prenant une claque colossale chaque soir.
Le
show avait beau être rudement rodé au point qu'en dehors de quelques interventions de Halford variables selon la ville, le spectacle était quasiment identique ; la qualité de la sélection des morceaux et la perfection dans l'interprétation garantissaient de prendre systématiquement son pied.
Si le
Mighty Priest s'est séparé d'un membre indispensable en la personne de l'historique Downing, il n'a pas non plus perdu au change avec l'arrivée du survolté Ritchie Faulkner, dont la présence scénique semble avoir déteint sur les plus discrets Tipton et Hill (dont le mètre carré nécessaire à l'expression du jeu de scène ne s'est cependant pas accru), toujours aussi souriants d'un concert à l'autre.
Jouissifs de bout en bout, chacun de ces concerts me laissera le souvenir impérissable du baroud d'honneur impeccable d'un monument de la
N.W.O.B.H.M. qui tient la dragée haute aussi bien à bon nombre de ses contemporains que de ses fidèles disciples (
OF THE WATCH!).
KING DIAMOND :
15 Juin dernier à Clisson également, et extrêmement bluffé par la maîtrise vocale du Sieur Petersen, sans compter la mise en scène sobre mais classieuse.
Malgré la fatigue croissante, j'ai trouvé ça monumental.
MEGADETH :
Pas beaucoup vus non plus, mais satisfait à chaque fois, même si on est loin des tournées de l'âge d'or :
21 Mars 2009 au Zénith de Paris sur la tournée "
Priest Feast", et 2 fois cette année avec le 10 Juin au Download et au Hellfest le 15 Juin, où j'ai été un peu déçu par rapport à leur prestation au Donington Park qui envoyait clairement davantage.
OVER KILL :
3 Août dernier au Wacken, et d'éternels regrets d'en avoir loupé le début à cause de la douche sauvage infligée juste avant, qui m'a forcé à faire un crochet par la tente pour m'équiper en conséquence.
Leur
set intense aura littéralement balayé la pluie et cassé la gueule aux festivaliers présents devant la True Stage.
Une sacrée torgnole.
PAIN OF SALVATION :
18 Décembre 2009 à l'Élysée Montmartre pour la tournée "
linoleum", 19 Octobre 2010 à la Scène Bastille pour "
road salt one", 16 Novembre 2011 au Bataclan en ouverture d'Opeth pour "
Heritage" et 18 Février 2012 au Divan du Monde pour "
road salt two".
Excellent à chaque fois -quand bien même en première partie d'Opeth j'avais trouvé ça seulement bon, la faute à un choix pas forcément des plus judicieux pour un créneau si court, et à un Daniel Gildenlöw éméché-, des morceaux qui écrasent tout sur leur passage depuis les planches, un Gildenlöw exubérant et un groupe survitaminé.
Je m'en lasse pas.
PENTAGRAM:
17 Juin dernier au Hellfest, un condensé de mandales sous la Valley, une leçon de
Doom en grandes pompes, impérial.
QUEENSRYCHE :
Semi-déception au High Voltage le 23 Juillet 2011, la faute à un son approximatif et un
set trop court comportant trop de compos récentes.
À part ça, les grands classiques passaient l'épreuve de la scène à merveille, j'étais heureux d'enfin pouvoir les voir.
SAXON :
4 fois seulement (c'est avec honte que j'avoue m'y être mis tard), mais tout cette année :
Le 12 Mai au Forum de Friburg puis le 26 Mai au Hammersmith Apollo en ouverture de
JUDAS PRIEST, le 9 Juin au Download avec un
set de 40 ridicules minutes où ils sont allés à l'essentiel, et enfin en tête d'affiche du Wacken le 2 Août, où ils ont cassé la baraque.
Toujours nickels, je pourrais les voir une fois par mois que ça me dérangerait pas.
TESTAMENT :
21 Mars 2009 au Zénith de Paris et le 4 Août dernier au Wacken.
Malgré un créneau beaucoup trop court (45 petites minutes) avant Megadeth au "
Priest Feast", et seulement une bonne heure à Wacken cette année, j'ai énormément accroché les 2 fois.
Le fait que "
The Formation Of Damnation" et "
dark roots of earth" étaient respectivement à l'honneur en 2009 et 2012 n'a pas pour autant occulté leurs classiques.
De grands moments de
Thrash avec de lourdes pertes de cervicales à la clé.
THE FLOWER KINGS :
8 Juillet dernier au Night Of The Prog et le 16 Septembre au Divan du Monde.
Cette référence de
Rock prog' actuelle assure aussi bien en studio que sur scène, et les dégaines décontractées de la bande de Roine Stolt sont là pour nous le rappeler.
Qu'elle invoque des mélopées atmosphériques de claviers ou envolées majestueuses de guitares, la scène progressive Suédoise prouve encore une fois qu'elle n'a pas à rougir face à la déferlante de
revivals Britanniques.
THIN LIZZY :
Si mon âge (de merde) fait que je n'ai pas eu la chance de connaître le groupe à l'époque où Lynott et Moore étaient encore de ce monde, ni même où John Sykes avait repris les rennes ; je souscris complètement à la mouture actuelle avec Johnson, Mendoza et Warwick.
Les puristes auront beau taxer Warwick de n'être qu'un maigre ersatz en comparaison du timbre unique du vagabond du monde occidental, je nuancerais le propos puisque j'apprécie son interprétation, loin de la prétention, et qui globalement colle bien au registre.
Downey, Gorham et Wharton assurent leurs rôles respectifs sans encombre et les "plus jeunes" apportent la valeur ajoutée d'une vivacité assumée, pour finalement faire passer un très bon moment sur fond de
Hard Rock bluesy.
Vus le 23 Juillet 2011 au High Voltage, puis 3 fois cette année en première partie du
PRIEST sur les dates allemandes et suisse.
W.A.S.P. :
15 Décembre 2009 à l'Élysée Montmartre pour la sortie de "
Babylon" et cette année au Forum londonien le 21 Septembre dernier.
Comme c'était seulement la première fois que je les voyais en 2009, seules la courte durée de la prestation (contrairement à ce que tout le monde avance, je me souviens bel et bien d'1h35, et j'avais pas bu de tout le concert), l'utilisation occasionnelle de bandes pour les lignes de chant de Blackie, et surtout la troncature / adjonction de plusieurs morceaux en "
medleys" m'avaient laissé sur ma faim .
En dehors de ces points noirs, je m'étais franchement amusé et j'avais pris autant de plaisir à entendre leurs vieux titres que leurs nouvelles compos.
Pour ce qui est du concert d'ouverture des "
30 Years Of Thunder", je vais pas me répéter, je vous renvoie directement
ici.
ROGER WATERS :
Tournée "
The Wall - Live" à Bercy les 30 Juin et 1er Juillet 2011.
Pharaonique, impressionnant et grandiose les 2 soirs, j'en ai encore des frissons.
Et ce son !
Ils y avaient mis les moyens car j'osais même pas envisager un jour qu'il puisse y avoir un son excellent à l'intérieur du P.O.P.-B., une vraie leçon de sonorisation.
YES :
19 Novembre 2011 au taudis du Boulevard des Capucines.
D'aucuns jugeront le Québecois Benoît David comme n'étant qu'une pâle copie sans âme de Jon Anderson, mais sa prestation lumineuse à mon goût ne détonnait pas avec le talent des musiciens "classiques".
Sans compter que Chris Squire est un monstre de charisme qui éclipsait sans peine Steve Howe, toujours aussi habité dans son jeu de gratte, ou même le chanteur dont le jeu de scène était encore clairement trop réservé.
Les vieux titres aussi bien que leur dernier, "
Fly From Here", que j'ai trouvé très bon, apportaient à cette salle pourrie une excellente et élégante touche cristalline qui en faisaient un tant soit peu oublier le ridicule.