Le principal problème de Luke Cage, c'est l'acteur. Il a une bonne tête, mais dès que le plan est un peu large, on le voit, bras ballants, comme un culturiste qui attend le bus, et ça c'est mauvais.
Ayant écouté un peu de rap durant ma période collège (NTM, I am et toutes les projets solos des membres), je me suis ré écouté quelques titres de Shurik'n récemment, au final ça passe vraiment bien...mais ça a plus de 10 ans!!!
Dire que le rock n'est plus subversif me fait bien rire...à ma connaissance, il y a toujours des punk, des groupes qui vont avec, qui tournent dans les squatts (Tannerie à Dijon, l'Ecluse à Reims, ...), non? Quoi de plus subversifs que de vivre en marge de la société?
Si le grindCORE peut-être considérer comme un dérivé du rock, au vu des paroles engagées, du mode de vie des zicos et du style minimaliste, le death METAL pour moi n'est pas à ranger dans la même case...on écoute du metal pour s'évader et oublier les soucis de la vie de tout les jours, pas pour essayer de les résoudre, non?
Tu m'étonnes, il suffit de voir le regard de tous ces vieux réacs fascisants dans le métro ou le premier artisan commerçant du coin -quand ce ne sont pas purement et simplement des contrôles de flics gratuits qui ont tendance à devenir lourdement monnaie courante- sous simple prétexte que tu portes crinière, blouson en cuir et teesh moche pour s'en convaincre.
Y a des jours où j'ai l'impression d'être dans "Easy Rider" tellement c'est affligeant.
Mais je m'en réjouis.
Si on peut inspirer le dérangement voire la peur rien que par sa dégaine (et pourtant je précise que je suis loin d'être une armoire à glace), alors tout espoir de provocation n'est pas perdu.
When you're this gig, they call you...
...But you can't find the time
Le principal problème de Luke Cage, c'est l'acteur. Il a une bonne tête, mais dès que le plan est un peu large, on le voit, bras ballants, comme un culturiste qui attend le bus, et ça c'est mauvais.
Rémi a écrit :le death METAL pour moi n'est pas à ranger dans la même case...on écoute du metal pour s'évader et oublier les soucis de la vie de tout les jours, pas pour essayer de les résoudre, non?
Bah je ne sais pas. Il y a quand même des groupes de death qui parlent d'autres choses que de sodomiser des cadavres et manger des intestins de femmes battues non ?
Oui bien sur, les sujets abordés sont variés et pas toujours autour du gore, mais combien, à part Napalm death, montrent leur engagement à chaque concert, sur chaque album, etc...?
Et surtout, écoute t-on un groupe de death pour ses lyrics, en anglais, incompréhensibles autrement qu'en lisant le livret? Je ne crois pas...ce qui compte pour ce style, c'est les émotions engendrées par la musique, tout simplement (du moins c'est ma vision des choses).
Et surtout, écoute t-on un groupe de death pour ses lyrics, en anglais, incompréhensibles autrement qu'en lisant le livret? Je ne crois pas...ce qui compte pour ce style, c'est les émotions engendrées par la musique,
Je ne préfère pas savoir quelles émotions le death gore déclenche chez toi Remi
Par contre je ne pense pas que cela concerne tous les genres de metal, ce qui pour moi différencie le groupe à voir en live (bon gros son) du groupe dont je vais acheter les albums, ce sont justement les paroles et le sujet des chansons...en ce moment j'écoute une chanson d'un groupe thrash qui fait référence à l'euthanasie, ça me touche plus qu'une enième tirade sur les vikings ou je ne sais quels guerriers
Le principal problème de Luke Cage, c'est l'acteur. Il a une bonne tête, mais dès que le plan est un peu large, on le voit, bras ballants, comme un culturiste qui attend le bus, et ça c'est mauvais.
Il est certain qu'au sens large, la teneur lyrique dans le milieu est rarement hautement intellectuelle, mais si on peut souligner certains efforts ouvertement engagés et analytiques de la part de certains groupes, comme c'est avant tout le cas dans le Grind comme le remarquait Rémi, mais aussi dans le prog, avec notamment en dehors des récurrentes interrogations existentielles introspectives ou philosophiques larges par extrapolation, des textes impliqués d'un point de vue environnemental ; je trouve au contraire qu'il est honorable de vouloir chanter à propos de sujets futiles et gentiment candides comme le blé, la biture ou la baise, pour se pencher sur le cas du Hard et du Heavy en règle générale, voire la violence, le viol ou le viscéral pour la plupart des groupes de Thrash ou Death extrêmes.
Là-dessus en fait je rejoins vraiment Rémi, en ce sens que la musique est aussi, et surtout selon l'humeur, l'opportunité d'une expiation cathartique intense qui a l'avantage de ne véhiculer aucun autre impact de virulence que de se cogner les murs de sa piaule ou faire tomber sa lampe de chevet en s'excitant un peu trop passionnément (ouais je caricature).
La musique est un échappatoire aux banalités du mal, et il n'y a justement aucun mal à brailler les pires insanités avec fougue, pourvu que le contenu lyrique soit interprété à sa juste valeur de degré éloigné, qu'on soit capable de prendre le recul nécessaire en conséquence, et que le plaisir éprouvé à l'écoute se cantonne au bien nommé good friendly violent fun.
When you're this gig, they call you...
...But you can't find the time
Et surtout, écoute t-on un groupe de death pour ses lyrics, en anglais, incompréhensibles autrement qu'en lisant le livret? Je ne crois pas...ce qui compte pour ce style, c'est les émotions engendrées par la musique,
Je ne préfère pas savoir quelles émotions le death gore déclenche chez toi Remi
Par contre je ne pense pas que cela concerne tous les genres de metal, ce qui pour moi différencie le groupe à voir en live (bon gros son) du groupe dont je vais acheter les albums, ce sont justement les paroles et le sujet des chansons...en ce moment j'écoute une chanson d'un groupe thrash qui fait référence à l'euthanasie, ça me touche plus qu'une enième tirade sur les vikings ou je ne sais quels guerriers
Une érection bien sur...
Non mais honnêtement je trouve bien souvent les paroles des groupes death gore complètement débiles, et l'imagerie encore plus...mais j'admets que ça pouvait choquer et me plaire de choquer à une certaine époque (entre 14 et 16 ans on va dire). D'où mon non intéressement aux paroles (qui s'explique aussi par un anglais déplorable).
J'aurais toujours tendance à acheter les albums des groupes qui me plaisent en live, mais par contre, pas forcément aller voir en concert des groupes qui me plaisent sur album...tout ce qui ambiant par exemple (LIMBONIC ART niveau black, à compter qu'ils ai donné des concerts).
Malgré ça, et pour en revenir aux lyrics, c'est vrai que de moins en moins de groupe death tapent dans le gore ou la facilité, mais privilégient des sujets de société, sans forcément être engagés (Benighted et son concept autour de la maladie mentale est le meilleure exemple qui me vienne en tête). Mais je n'ai pas besoin de ça pour être touché par la musique...ça reste une histoire d'émotions, plus que de réflexion.