).Bref, il y a deux ans, un gars du journal universitaire que je connaissais m'avait demandé sur Facebook si je pouvais couvrir pour eux un show d'Arch Enemy et que le billet me serait payé. J'avais accepté en précisant que je ne suis pas fan d'Arch Enemy, mais beaucoup d'Exodus, qui était en support direct, mais la chef de pupitre m'avait dit que tout était correct. (Ça me faisait plaisir, parce que j'hésitais à payer le prix du billet seulement pour Exodus en support direct alors que ça l'allait être sensiblement la même chose qu'avec Kreator l'année d'avant). Mais finalement, je n'en ai pas tiré un souvenir très positif.
La longueur demandée était trop courte, mais peut-être que là-dessus j'ai mal joué mon coup et que j'aurais pu en demander plus. En tout cas, disons que de faire un compte-rendu de seulement 300 mots pour quatre groupes m'a été plutôt difficile (décrire chaque groupe, puis parler de leur set respectif, tout essayant de consacrer davantage de lignes à la tête d'affiche). En plus, j'ai fait la gaffe d'avoir fait une figure de style incompréhensible pour les profanes (peut-être auraient-ils compris si j'avais précisé ça dans le e-mail qui contenait ma chronique) en disant qu'Exodus avaient su donné une leçon dans la violence, même si ce n'était pas un groupe hyper-compatible avec la tête d'affiche et les autres groupes (les horribles Mutiny Within, Arsis et Arch Enemy). Les correcteurs ont réécrit ça "ont su donner dans la violence", ce qui est totalement absurde. Mon point est qu'ils avaient eu une bonne réponse du public, pas que cette réponse a permis au groupe de donner une prestation violente, la musique d'Exodus est violente, point, public ou pas. En plus, ils ont enlevé mon "du pauvre" dans "sa prestation vocale à la Souza du pauvre", comme si j'avais dit que chanter à la Souza était un défaut. Pour Arch Enemy, j'étais un peu démuni, car j'étais relativement familier avec le groupe, mais la prestation m'avait personnellement laissé de glace, donc ce que j'ai écrit était assez banal.
Finalement, j'avais laissé un commentaire sur le Facebook du gars lui faisant remarquer que Metal (ils avaient "corrigé ça aussi") ne prenait pas d'accent aigu (surtout que c'est absurde avec un suffixe anglais avant) et qu'on ne disait pas Roche et Roule. Bref, rien de dramatique. Mais finalement, j'avais été tellement déçu de l'expérience et du résultat que je n'avais même pas pris une copie du journal (gratuit) en guise de souvenir, je n'avais lu mon texte que sur le site internet. Bref, l'exercice ne m'avait pas plu à cause des contraintes.
Edit: Je me rends compte que l'oreille de Rob Dukes sile beaucoup par ma faute aujourd'hui.
! J'ai arrêté de faire des chroniques depuis presque trois ans, mais ça a longtemps été une grosse activité pour moi. J'ai adoré ça, autant pour le plaisir d'écrire et de parler de choses que j'aime (ou pas!), que pour les avantages relationnels (ça m'a permis de connaître plein de monde dans le milieu metal, dont l'émission de radio que j'ai intégrée fin 2008 a pu bénéficier même si mes coanimateurs avaient eux aussi quelques contacts) et en nature (écoutes en avant-premières, CD's promo quand ça existait, invitations quand c'était possible...) que j'ai pu avoir. 
: je découvrais plein de nouveaux trucs, et en plus à l'avance (ça m'a d'ailleurs fait apprécier de nombreux styles auxquels j'étais réfractaire à l'origine 
), et je pouvais rencontrer plein d'artistes dont j'étais fan 
(et la plupart ont été très sympas sauf les mecs de Manowar). Du coup, vu que je connais bien les coulisses de ce milieu, la notion d'idolâtrie m'est devenue complètement étrangère, les zicos sont vraiment des gens comme nous et il n'y a absolument pas à les sacraliser (sauf pour leur talent artistique, bien sûr!), à mon avis... 
. Ce genre d'albums, je peux en torcher vite fait une chronique en vingt lignes après une écoute en mettant un avis neutre, mais je ne trouve pas ça très intéressant. Et comme il faut tout écouter au moins une fois (en tout cas, moi, je m'imposais une ou deux écoutes entières de l'album par respect pour le groupe), le plaisir finit par s'éroder. Donc j'ai fini par arrêter, surtout que les autres chroniqueurs n'étaient plus vraiment motivés et ne donnaient plus trop de nouvelles et que le webmaster ne s'occupait jamais du site. 
Mais je ne ressens pas vraiment le besoin d'en faire pour l'instant. Contrairement aux live reports, que j'ai toujours adoré faire: je ne m'en lasse pas et je les fais bien détaillés autant pour les gens qui arrivent à les lire jusqu'au bout que pour moi-même, afin pouvoir garder des souvenirs précis des concerts 
). Mais les trucs moyens, vraiment, il n'y a pas grand chose à en tirer et comme je n'avais plus l'envie, les retards se sont cumulés et au final, des labels me relançaient... On se connaissait donc il n'y avait pas vraiment de problèmes relationnels, mais au bout d'un moment c'était lassant. 
