Ah je suis intransigeance, chez moi c'est tout ou rien.

Gnagnagni, gnagnagna => NON, tu fais/dis ça ou ça mais faut que ça soit rapide et concret, on n'y passe pas 4 heures
Mr. Gig a écrit :
Surtout que là il s'agit bien d'un point de vue éclairé à l'appui de son expérience personnelle sur la chose, qui marie aussi bien ressenti que mise en garde, c'est pas comme s'il abordait la cocaïne avec une légèreté glamisante qui chanterait les louanges du carpe diem et de l'exploration des fragrances.
Je suis d'accord, et d'ailleurs nombreux sont les grands consommateurs à s'indigner par après, pour se racheter une conduite. Mais à mes yeux, l'artiste talentueux (et de manière générale l'écrivain, le cinéaste) est celui qui arrive à faire oublier à son public que son œuvre est personnelle, qui parvient à transposer son message dans l'oreille de celui qui le lit ou le voix, pour que ce dernier ait l'impression qu'il s'agit de paroles qu'il aurait lui-même pu composer.
Si la chanson s'en tenait à décrire les effets d'une addiction, quelle qu'elle soit, tout le monde pourrait s'y identifier (tout le monde a été drogué à quelque chose, que ce soit le chocolat, les jeux vidéos, l'amoûûûr). Mais dès que l'artiste énonce platement "wesh ça parle d'la drogue", bon, ça ferme la porte à tous ceux qui ont dit non (du moins ceux qui comme moi ont besoin de se reconnaître dans la chanson)
Sur ce je pars écouter Too Hot de Ostrogoth
