Bin moi je pense le contraire. Si Rock Hard disparaissait faute de lecteurs je serais bien emmerdé. C'est pas dans les webzines que je trouve mon compte. La seule chose que je trouve intéressante dans les webzines ce sont les interviews qui sont souvent plus pointues. Sinon pour les chros de Cd ou de concert, c'est trop souvent de la branlette.Pierre a écrit : Je n'ai jamais été abonné à un magazine de metal, même quand j'en achetais régulièrement. J'ai toujours préféré avoir le choix et varier les plaisirs entre les différents mags. Maintenant, j'en achète assez rarement, ils privilégient trop la forme au fond, et les chroniques et interviews ne sont pas meilleures que celles de webzines gratuits.
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- the fab
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Entièrement d'accordthe fab a écrit :Sinon pour les chros de Cd ou de concert, c'est trop souvent de la branlette.

Je crois que le summum de la prétention se trouve parmi les chroniqueurs de NIME (et non, je vous vois venir mais je ne parle pas de Dark Schneider

Il n'y a bien que Canard WC qui me donne vraiment envie de m'intéresser aux albums à travers ses chroniques (il faut dire qu'en plus, le bonhomme a un humour auquel j'accroche totalement).
"Ma mère ?! Vous voulez dire que j’aurais un ticket avec ma mère ?! Oh, dur, c’est pas le pied !
- Encore ? Mais qu'est-ce que c’est que ces histoires de pieds ? Les pieds seraient-ils le point sensible des hommes du futur ? C’est peut-être dû à un accroissement de l'apesanteur...
- Quoi ???"
- Encore ? Mais qu'est-ce que c’est que ces histoires de pieds ? Les pieds seraient-ils le point sensible des hommes du futur ? C’est peut-être dû à un accroissement de l'apesanteur...
- Quoi ???"
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Mais ouais, les webzines, c'est quand même 95% de merde en branche !the fab a écrit :Bin moi je pense le contraire. Si Rock Hard disparaissait faute de lecteurs je serais bien emmerdé. C'est pas dans les webzines que je trouve mon compte. La seule chose que je trouve intéressante dans les webzines ce sont les interviews qui sont souvent plus pointues. Sinon pour les chros de Cd ou de concert, c'est trop souvent de la branlette.


J'ai déjà dit que ça m'énervait que ces connards arrivent à aller gratos aux concerts ?? Nan, parce que ça me gonfle sérieux !




AUPA BOTony Le Pouilleux a écrit :C'est étrange, je suis d'accord avec Cocal!

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Ad Metal Eternam a écrit :Entièrement d'accordthe fab a écrit :Sinon pour les chros de Cd ou de concert, c'est trop souvent de la branlette.![]()
Je crois que le summum de la prétention se trouve parmi les chroniqueurs de NIME (et non, je vous vois venir mais je ne parle pas de Dark Schneider).
Il n'y a bien que Canard WC qui me donne vraiment envie de m'intéresser aux albums à travers ses chroniques (il faut dire qu'en plus, le bonhomme a un humour auquel j'accroche totalement).
Faut quand même que je réagisse à ca!

Pour les magazines, franchement les chros je trouve que c'est vraiment de la merde. Disons que l'avantage, c'est que les journalistes étant des pros, ils savent faire des chros très concises avec une certaine précision, pour ce qui est de la notation et de l'impartialité, au secours! Ils sont tellement dépendant des pubs et donc de l'argent que leur file les labels que ça s'en ressent sur leurs chros... Les news n'ont plus aucune utilités, les interviews sont creuses... restent juste les live-report. Donc franchement, le seul intérêt me semble être les photos : oui mais maintenant on en retrouve pleins sur le net. Les samplers n'ont également plus aucun intérêt.
Mais je suis bien d'accord pour les webzines : soit les chros sont trop amateurs, les mecs chroniquant des albums de façon dythrambique alors qu'ils connaissent très mal l'artiste ou même le genre musical, les comparaisons sont donc ultra limitées, soit elles sont complètement baclées. Je trouve le site Spirit of metal assez catastrophique dans le genre. Soit, effectivement, il y a beaucoup de prétention et de branlette. Pour les live report, ça fait un bail que je ne les lit plus car ils sont en général beaucoup trop longs...
Pour Nime, bah je peux pas trop te contredire, il y a toujours eu beaucoup de chroniqueurs dont je n'accroche pas trop au style. Il y a quand même des gars totalement dénués de prétention, et je pense essentiellement à Fredouille. D'autres ont un style littéraire trop lourd, les chros sont trop longues... Perso, je ne supporte pas les chros "conceptuelles", à quelques exceptions près, je trouve ça en général très égocentrique et finalement rarement clair quant à la description d'un album. Les mecs en venant à privilégier la forme de leur chro au fond, la chro n'est pas un exercice littéraire, ce n'est pas une critique de fond ou une recension.
Quant j'avais décidé de faire des chros pour Nime, c'était essentiellement pour chroniquer des groupes de heavy ou de hard un peu oublié, plus underground, que personne ne voulait traiter : ça concerne une bonne partie des cent chros que j'ai faites. A un moment aussi, je m'étais attaqué à des nouveautés pour ne pas qu'elles soient surestimés par un autre chroniqueur qui était coutumier du fait, mais je m'en suit vite lassé car ça me saoulait d'écouter des nouveautés de merde. Au final, comme je chroniquais surtout des goupes que j'aimais, mes notes étaient plutôt élévées, par contre j'ai parfois cédé aux chroniques à rallonge...bref.
Je pense que pour les webzines, il faut savoir faire le tri, savoir repérer les chroniqueurs avec lesquelles on a des affinitées. Par exemple, moi j'apprécie biens les chroniques du Religionnaire sur le site Destination Rock (même si je ne suis pas toujours d'accord avec lui). Au final, en faisant ce tri, on trouve des chroniques qui se révelent je trouve largement supérieur à ce que l'ont trouve dans le webzines.
J'appréciais bien aussi les chros de Flow à l'époque d'Heavy metal is the law, (je dis pas ça pour faire de la lèche!), bien qu'un peu trop positive dans l'ensemble.
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En fait pour les chroniques des webzines, on y trouve à manger et à boire. J'en ai moi-même fait pendant très longtemps, et j'arrive assez vite à voir si le mec qui l'a écrite a vraiment écouté le disque ou pas, s'il l'a écouté attentivement ou d'une oreille distraite... Les exercices de style, c'est vrai que c'est un peu casse-bonbons surtout quand ça s'étale en longueur, mais ça a au moins le mérite de changer et de ne pas sombrer dans la routine. Parce que moi, j'ai arrêté d'en faire d'abord parce que je n'en avais plus le temps, mais également plus l'envie à force d'avoir à chroniquer des albums non bons ni mauvais sur lesquels il n'y avait finalement pas grand chose à écrire, et aussi l'impression de me répéter et d'écrire tout le temps la même chose. Donc dans un sens, je comprends les mecs qui veulent faire original. Ce qui me gave, par contre (et qu'on ne trouvera jamais dans les magazines du fait du manque de place), ce sont les albums disséqués chanson par chanson. J'aime bien rentrer dans les détails, mais de manière globale en fait.
Mais je ne pense pas que les chroniqueurs des webzines soient moins bons que ceux de la presse écrite. Pour moi, la seule différence, c'est qu'ils ne sont pas rémunérés. Sur un peu tous les webzines, il y a des mecs qui ont un très bon style, et ils n'ont pas les contraintes de place d'un mag. Pour ce qui est de la complaisance par rapport aux labels, il y en a aussi dans les webzines, même si c'est moins flagrant parce qu'ils ne dépendent pas de recettes publicitaires: mais dans la mesure où ils travaillent en contact direct avec les labels ou leurs représentants, ils seront plus indulgents avec certains groupes quand ils ont de bons rapports avec un label qui leur dit que c'est une priorité...
En fait, pour les chroniques il faut simplement faire le tour des webzines connus et on y trouve son compte
Surtout qu'en plus ça permet d'avoir plusieurs avis.
Sinon, pour les avantages que les chroniqueurs peuvent avoir, je ne vais pas faire l'hypocrite, je suis bien content d'en profiter
Si on fait ça uniquement pour ça, c'est de la merde évidemment. Mais quand on fait des chroniques honnêtes et régulières, dans la mesure où on y consacre du temps (même si on fait ça par passion avant tout) et que ça rend service au groupe et au label, ça n'a rien de choquant d'avoir de temps en temps des invitations à des concerts.
Mais je ne pense pas que les chroniqueurs des webzines soient moins bons que ceux de la presse écrite. Pour moi, la seule différence, c'est qu'ils ne sont pas rémunérés. Sur un peu tous les webzines, il y a des mecs qui ont un très bon style, et ils n'ont pas les contraintes de place d'un mag. Pour ce qui est de la complaisance par rapport aux labels, il y en a aussi dans les webzines, même si c'est moins flagrant parce qu'ils ne dépendent pas de recettes publicitaires: mais dans la mesure où ils travaillent en contact direct avec les labels ou leurs représentants, ils seront plus indulgents avec certains groupes quand ils ont de bons rapports avec un label qui leur dit que c'est une priorité...
En fait, pour les chroniques il faut simplement faire le tour des webzines connus et on y trouve son compte

Sinon, pour les avantages que les chroniqueurs peuvent avoir, je ne vais pas faire l'hypocrite, je suis bien content d'en profiter

http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
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Sur Nime, on avait finis justement par complètement ce détacher de ça. Il y a eu des dérives à une époque, le fait d'un chroniqueur en particulier, et ça a un peu saoulé tout le monde. Certains continue de collaborer avec des labels, mais en toute indépence. Si un album c'est de la merde, il faut le dire!Pierre a écrit :Pour ce qui est de la complaisance par rapport aux labels, il y en a aussi dans les webzines, même si c'est moins flagrant parce qu'ils ne dépendent pas de recettes publicitaires: mais dans la mesure où ils travaillent en contact direct avec les labels ou leurs représentants, ils seront plus indulgents avec certains groupes quand ils ont de bons rapports avec un label qui leur dit que c'est une priorité...
+100. Quant tu t'investis dans un milieu, c'est quand même cool d'avoir quelques avantages en retour. Là encore, il y a eu des abus, plusieurs webzines ont eu affaire à des chroniqueurs peu scrupuleux qui se sont débrouillés pour avoir des pass et ne rien faire en retour. Sur Hard rock 80 ça c'était très mal passé à une époque, pour une affaire de cd promo reçu par des gars qui se présentaient comme chroniqueurs alors qu'ils ne l'étaient même pas!Sinon, pour les avantages que les chroniqueurs peuvent avoir, je ne vais pas faire l'hypocrite, je suis bien content d'en profiterSi on fait ça uniquement pour ça, c'est de la merde évidemment. Mais quand on fait des chroniques honnêtes et régulières, dans la mesure où on y consacre du temps (même si on fait ça par passion avant tout) et que ça rend service au groupe et au label, ça n'a rien de choquant d'avoir de temps en temps des invitations à des concerts.
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Joli
C'est complètement con de faire ça. Ce genre de combien ne peut pas durer, c'est quand même assez facile de voir si une chronique est en ligne ou pas et tout le monde se connait dans le milieu metal. Et à cause de ce genre d'abus, il y a ce genre de commentaires


Je cite Bib mais c'est quand même ce qu'une grande majorité pense, à juste titre dans certains cas. Les mecs qui font ce genre d'abus pour les webzines sont surtout basés sur Paris, en province c'est plus difficile à faire car il y a moins de concerts et moins de gens susceptibles de gruger. Et puis comme le CD promo n'existe plus et que c'est remplacé par du mp3 watermarké depuis deux ou trois ans, ça fait encore une raison de moins!Bib a écrit : J'ai déjà dit que ça m'énervait que ces connards arrivent à aller gratos aux concerts ?? Nan, parce que ça me gonfle sérieux !![]()
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http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
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Le dernier magazine que j'ai acheté, c'était un Rock Hard de 2006 avec Chronos en couverture et avant ça, ça remontait à l'été 2005. J'ai donc consommé assez activement des mags entre 2003 et 2006. Je me suis souvent exprimé sous le cas de Rock Hard, mais en général le même problème revenait dans tout ce que je lisais comme mag: couverture qui ne cadrait pas suffisamment avec la direction que je suivais niveau goûts musicaux (point assez important), interviews creuses et redondantes qui fait que si le groupe sort son album suivant deux ans plus tard, on n'apprendra rien de nouveau, pilotage automatique dans les chroniques, etc, etc. À ça, le traitement des têtes d'affiche: les grosses grosses têtes d'affiches (exemple, Megadeth) qui ont des fois presque vingt pages par années à dire des choses pas forcément pertinentes, et les moins grosses, mais qui restent les noms du moment, (Cannibal et autres Rhapso) dont les nouveauté sont automatiquement portées aux nues (et qui parfois ont l'occasion d'être très décortiquées parce qu'une séance d'écoute pour les journalistes a été organisées) ayant parfois une meilleur note que ce qui est vraiment considéré comme les pièces maîtresses des groupes concernés.
Les live-reports, j'ai un sentiment mitigé dans le sens qu'il me semble que ce n'était pas si mal, mais peut-être pas suffisamment instructif non plus. Les reportages à l'étranger où le journaleux suit un ou des groupes sur une tournée ne sont pas forcément un exercice inintéressant, mais ceux que j'ai lu étaient un peu trop superficiels. Pis en plus, ça concerne des tournées derrière laquelle il y a les ressources pour accueillir quelqu'un de la presse pendant quelques jours. À ça on ajoute, le problème d'indépendance journalistique.
Bref, mes propos sont un peu désorganisés pour dire que j'ai assez vite perdu mon intérêt pour les mags. Les webzine, je consulte aussi beaucoup moins de façon assidue, certains que j'ai toujours trouvés mauvais, d'autres qui étaient trop des catalogues à label, etc.
Donc, en 2012, je consulte parfois des webzines et j'ai quelques fanzines que je ne lis pas suffisamment même s'ils sont très bien faits. Un fan érudit n'est pas un champion de l'objectivité, mais il est outillé pour montrer une entrevue intéressante. On en trouve aussi sur le web, en effet.
Les live-reports, j'ai un sentiment mitigé dans le sens qu'il me semble que ce n'était pas si mal, mais peut-être pas suffisamment instructif non plus. Les reportages à l'étranger où le journaleux suit un ou des groupes sur une tournée ne sont pas forcément un exercice inintéressant, mais ceux que j'ai lu étaient un peu trop superficiels. Pis en plus, ça concerne des tournées derrière laquelle il y a les ressources pour accueillir quelqu'un de la presse pendant quelques jours. À ça on ajoute, le problème d'indépendance journalistique.
Bref, mes propos sont un peu désorganisés pour dire que j'ai assez vite perdu mon intérêt pour les mags. Les webzine, je consulte aussi beaucoup moins de façon assidue, certains que j'ai toujours trouvés mauvais, d'autres qui étaient trop des catalogues à label, etc.
Donc, en 2012, je consulte parfois des webzines et j'ai quelques fanzines que je ne lis pas suffisamment même s'ils sont très bien faits. Un fan érudit n'est pas un champion de l'objectivité, mais il est outillé pour montrer une entrevue intéressante. On en trouve aussi sur le web, en effet.
Le G@SP a écrit :j'ai pas tout compris non plus mais l'important c'est que ce soit dans les fesses!
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Là ou je remarque les abus les plus marquants par rapport aux webzines, c'est sur les chros du Hellfest. Tu sens bien que y a pas mal d'accrédités qui passent une partie des 3 jours à se la péter ( et à se démonter la ruche) backstage. C'est pas le cas de tout le monde évidemment mais comme je lis un max de webzines après le Hellfest, je peux dire qu'il y a un paquet de branleurs et de branleuses dans le lot. Chaque année je m'énerve tout seul en les lisant. De toute façon, je suis étonné du nombre d'accréditation distribuée pour un fest comme celui là. Je crois que ça dépasse les 500. J'ai plus le chiffre en tête mais je trouve ça hallucinant quand tu lis ce qui en sort après.
Donc pour finir, je préfère la presse et plus particulièrement Rock Hard qui est le seul que je lis tous les mois. Pour moi, il est extrèmement important que la presse spécialisée vive. J'ai plus confiance dans les chros d'un Benji que dans celles de n'importe quel puceau d'envergure d'un webzine. Je précise que je ne vise pas Dark Schneider donc j'aprécie souvent l'érudition même si je ne suis pas toujours d'accord avec ses analyses.
Donc pour finir, je préfère la presse et plus particulièrement Rock Hard qui est le seul que je lis tous les mois. Pour moi, il est extrèmement important que la presse spécialisée vive. J'ai plus confiance dans les chros d'un Benji que dans celles de n'importe quel puceau d'envergure d'un webzine. Je précise que je ne vise pas Dark Schneider donc j'aprécie souvent l'érudition même si je ne suis pas toujours d'accord avec ses analyses.
Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
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Pour ma part j'ai arrêté d'acheter des magazines, il m'arrive encore d'en prendre quand un truc sur le sampler ou un groupe interviewé me font soulever un sourcil... mais c'est devenu rare. Je leur reproche principalement:
- Des interviews devenues ultra répétitives, et généralement soit trop pointues (ça n'intéresse pas grand monde) soit trop généralistes (si tu connais déjà un peu le groupe ça n'a aucun intérêt).
- Des chroniques sans queue ni tête: il y a plusieurs années, je repérais 2-3 types dont je partageais souvent les goûts, j'avais rarement des mauvaises surprises. Aujourd'hui, je ne suis d'accord avec à peu près aucune chronique, assez souvent je me pose même des questions sur les connaissances -musicales- (pas juste "metalliques") du chroniqueur.
- Les compte-rendus de concert ridicules: quand j'ai eu l'occasion d'aller à un concert chroniqué et que je ne reconnais pas du tout ce que j'ai eu sous les yeux dans les mots du type, ce qui peut aller jusqu'à des trucs quand même a priori objectifs comme la réaction du public ou l'utilisation des lumières... je me dis qu'il y a comme un problème. Or, il y a quelques années, c'est devenu presque systématique: c'est là que j'ai arrêté d'acheter quasi-automatiquement des revues.
(- Un côté "petits fours, parce que moi je le mérite et pas toi, pauvre simplet de lecteur" à l'occasion, assez lourdingue à lire. Même pas par une éventuelle jalousie, mais tout simplement parce que je trouve assez désolant de n'avoir rien d'autre à faire passer quand on parle d'une écoute en avant-première, ou assimilé.)
Après, je ne fais pas forcément le tour des webzines non plus. Parce qu'il faut accrocher au ton du média, qu'il soit payant ou gratuit. Or les webzines ont souvent soit un côté trop "potos/amateurs", soit "apprentis professionnels qui se la jouent". Pas si facile de trouver le juste milieu. Si je "travaille" pour MetalChroniques (...sauf périodes de pause pour cause de vie réelle...) c'est justement parce que j'aime bien leur ton etc., à la base. M'enfin après... chacun ses goûts et ses affinités, je ne pense vraiment pas qu'il y ait de règle générale!
(D'ailleurs j'oubliais: il m'arrive d'acheter un magazine pour lire une interview d'un type que j'ai interviewé, rien que pour voir quel angle ils ont choisi, quelle articulation je préfère entre la leur et la mienne, etc. 99% des fois, je préfère de loin mon interview, forcément... un peu d'ego ne fait jamais de mal! Et puis on n'a pas de limitation de place dans les webzines, ça aide un peu à mieux développer le raisonnement du type en face etc.)
- Des interviews devenues ultra répétitives, et généralement soit trop pointues (ça n'intéresse pas grand monde) soit trop généralistes (si tu connais déjà un peu le groupe ça n'a aucun intérêt).
- Des chroniques sans queue ni tête: il y a plusieurs années, je repérais 2-3 types dont je partageais souvent les goûts, j'avais rarement des mauvaises surprises. Aujourd'hui, je ne suis d'accord avec à peu près aucune chronique, assez souvent je me pose même des questions sur les connaissances -musicales- (pas juste "metalliques") du chroniqueur.
- Les compte-rendus de concert ridicules: quand j'ai eu l'occasion d'aller à un concert chroniqué et que je ne reconnais pas du tout ce que j'ai eu sous les yeux dans les mots du type, ce qui peut aller jusqu'à des trucs quand même a priori objectifs comme la réaction du public ou l'utilisation des lumières... je me dis qu'il y a comme un problème. Or, il y a quelques années, c'est devenu presque systématique: c'est là que j'ai arrêté d'acheter quasi-automatiquement des revues.
(- Un côté "petits fours, parce que moi je le mérite et pas toi, pauvre simplet de lecteur" à l'occasion, assez lourdingue à lire. Même pas par une éventuelle jalousie, mais tout simplement parce que je trouve assez désolant de n'avoir rien d'autre à faire passer quand on parle d'une écoute en avant-première, ou assimilé.)
Après, je ne fais pas forcément le tour des webzines non plus. Parce qu'il faut accrocher au ton du média, qu'il soit payant ou gratuit. Or les webzines ont souvent soit un côté trop "potos/amateurs", soit "apprentis professionnels qui se la jouent". Pas si facile de trouver le juste milieu. Si je "travaille" pour MetalChroniques (...sauf périodes de pause pour cause de vie réelle...) c'est justement parce que j'aime bien leur ton etc., à la base. M'enfin après... chacun ses goûts et ses affinités, je ne pense vraiment pas qu'il y ait de règle générale!
(D'ailleurs j'oubliais: il m'arrive d'acheter un magazine pour lire une interview d'un type que j'ai interviewé, rien que pour voir quel angle ils ont choisi, quelle articulation je préfère entre la leur et la mienne, etc. 99% des fois, je préfère de loin mon interview, forcément... un peu d'ego ne fait jamais de mal! Et puis on n'a pas de limitation de place dans les webzines, ça aide un peu à mieux développer le raisonnement du type en face etc.)
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Boh 500 accréditations pour le Hellfest, ce n'est pas énorme: pour Wacken, c'est dans les 2000the fab a écrit :Là ou je remarque les abus les plus marquants par rapport aux webzines, c'est sur les chros du Hellfest. Tu sens bien que y a pas mal d'accrédités qui passent une partie des 3 jours à se la péter ( et à se démonter la ruche) backstage. C'est pas le cas de tout le monde évidemment mais comme je lis un max de webzines après le Hellfest, je peux dire qu'il y a un paquet de branleurs et de branleuses dans le lot. Chaque année je m'énerve tout seul en les lisant. De toute façon, je suis étonné du nombre d'accréditation distribuée pour un fest comme celui là. Je crois que ça dépasse les 500. J'ai plus le chiffre en tête mais je trouve ça hallucinant quand tu lis ce qui en sort après.




Pour ce qui concerne l'attitude des mecs qui sont accrédités, il y en a une partie qui mériterait effectivement de se faire foutre à la porte du festival







Un truc encore plus marrant: les fans qui préfèrent rester à l'espace backstage alors que passe un groupe qu'ils aiment ! L'année dernière, Piggy m'avait appelé pour savoir qui jouait (elle n'était pas encore arrivée sur le site), j'étais en train de recharger mon téléphone à ce moment-là et j'ai donc répondu que c'était un groupe de metalcore qui jouait, Architect, et que ça avait l'air assez nul. Mes propos ont l'air d'avoir beaucoup choqué certains, qui n'étaient pourtant pas en train de regarder le groupe

Et effectivement, quand ce genre de boulets ou de parasites fait des CR, il y a parfois de quoi s'énerver

Enfin bon, chaque système a ses travers. Mais je pense quand même que si ça continue comme ça depuis de nombreuses années, c'est que les festivals y trouvent leur compte

http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
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Dans la mesure où je ne lis plus que des interviews, la lecture de quelques webzines me suffit amplement, les mags ne me servent plus à rien.
C'était mon intervention sans intérêt dans un topic où beaucoup de choses ont été couvertes en seulement quelques posts.
C'était mon intervention sans intérêt dans un topic où beaucoup de choses ont été couvertes en seulement quelques posts.

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Je serai curieux de savoir quels webzines ont vos faveur ?
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Moi c'est:
en 1), Rockhard. Lire Rockhard dans mon bain, c'est le bien
Et puis, j'ai toujours le plaisir de découvrir la couv et le cd du mag, comme c'est le cas depuis des années. Je ne m'en lasse pas donc, notamment parce que le plaisir de lire un mag papier est beaucoup plus important pour moi que celui de luire un artice sur le net.
en 2) les webzines, mais ce n'est pas le même plaisir. Je suis conscient qu'il y a beaucoup plus de contenu (et même plus de talent d'écriture dans bien des cas) dans les webzines, ça reste un plaisir moindre qu'avec le mag papier (et puis dans le bain, c'est plus compliqué). Cela dit, j'y vais très souvent, essentiellement pour lire des chros et les avis des lecteurs. Nime est le webzine sur lequel je vais le plus souvent (et comme AME, je suis fan des chros de Canard Wc, je suis friand (à la viande) de son humour).
en 1), Rockhard. Lire Rockhard dans mon bain, c'est le bien



en 2) les webzines, mais ce n'est pas le même plaisir. Je suis conscient qu'il y a beaucoup plus de contenu (et même plus de talent d'écriture dans bien des cas) dans les webzines, ça reste un plaisir moindre qu'avec le mag papier (et puis dans le bain, c'est plus compliqué). Cela dit, j'y vais très souvent, essentiellement pour lire des chros et les avis des lecteurs. Nime est le webzine sur lequel je vais le plus souvent (et comme AME, je suis fan des chros de Canard Wc, je suis friand (à la viande) de son humour).

Gaëtan: "Reste plus qu'à interdire les citations dans les signatures... "
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Pareil le confort de lecture c'est le plus important pour moi ! Je dirais que je ne lis les chroniques sur internet que lorsque j'ai déjà le disque et que j'ai envie de voir comment d'autres ressentent l'album donc pour la découverte ça m'est peu utile ou alors les albums en sélection genre VS ou NIME. Mais comme j'arrive pas à lire sur un écran même sur mon iPad et bien je ne les lis qu'en diagonale 

Modifié en dernier par Cardinal-Sin le 06 mai 2013, 14:37, modifié 1 fois.
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Pas faux du tout
Gérer ses relations avec les journalistes, c'est souvent difficile lorsque l'on est un groupe en développement. Et parfois, on frise l'arrachage de cheveux pour obtenir une petite chronique dans un média national. Aujourd'hui, je vous propose donc de relâcher la pression en extériorisant toute votre rage à l'encontre des Ayatollahs de la culture...
1 Ce sont des mauviettes
A votre avis, qu'est ce qui peut bien pousser quelqu'un à critiquer la musique plutôt qu'à en faire ? Je vais vous le dire : la peur de la douleur. C'est simple, pour la plupart, les journalistes musicaux sont de petites mauviettes qui n'ont jamais pu enchaîner plus de trois accords à la guitare, à cause des crampes qui martyrisaient leurs frêles doigts dès que ceux-ci essayaient de presser une corde convenablement. Alors, ne supportant pas l'idée de la douleur physique, ils ont décidé de se venger en torturant moralement chaque personne capable d'endurer le supplice du barré en bout de manche.
Un conseil : si un journaliste vous embête, levez la main en fronçant vos sourcils. Le pleutre devrait déguerpir en couinant avant même que vos doigts ne soient entièrement sortis de vos poches.
2 Ils n'écoutent pas les disques en entier
C'est de notoriété publique, aucun journaliste n'écoute de disque en entier. Au mieux, ils entendent parfois la totalité d'un album, vaguement, en bruit de fond, lorsque qu'ils reçoivent un appel de leur mère alors qu'ils venaient juste d'appuyer sur la touche lecture de la platine de leur rédaction. Mais mis à part ce cas exceptionnel, vous pouvez être sûrs que la majorité des albums sont chroniqués en fonction des 30 premières secondes des 4 premières chansons.
Un conseil : pour avoir un maximum de bonnes notes pour votre album, enregistrez 4 intros de tueurs, et puis remplissez le reste avec du bruit. Vous gérerez le mécontentement de vos fans plus tard.
3 Ils citent des références obscures
« Mouais, ton album ça me fait penser à la première démo de The Grgzz, avant que Tim Bohltwonski Jr. rejoigne le groupe... ouais voilà c'est plutôt nul » Vous avez là la parfaite réplique d'un journaliste à qui l'on demande un avis sur un premier album. Les journalistes musicaux ne pourront jamais vous dire qu'ils aiment ce que vous faites à moins que vous ne soyez cités en référence par The Grgzzz eux même. Impossible de discuter de sentiments avec les journalistes puisque leur seul manière de parler de musique est de la comparer avec des groupes qu'eux seuls connaissent, pour vous écraser de leur condescendante culture inutile en terme de jazz-folk péruvien.
Un conseil : Déménagez au Pérou, apprenez à jouer de l'ocarina et à chanter en quechua puis mixez tout ça avec du jazz-folk et du math-rock, et faites ainsi de votre groupe LA référence obscure par excellence.
4 Ils ne payent jamais leurs concerts ni leurs disques
Évidemment, puisque tout le monde veut avoir la meilleure chronique ou le meilleur report de concert, tout le monde utilise la fameuse technique dite du « pot-de-vin ». Les journalistes musicaux se voient donc offrir toutes leurs entrées à toutes les soirées et reçoivent tous les disques du monde dans leur boîte aux lettres. Partant de ce principe, comment voulez vous qu'ils accordent un tout petit peu de valeur au concert ou au disque qu'ils doivent chroniquer ? Et voilà c'est gagné, à force de soudoyer les journalistes en leur offrant tout et n'importe quoi, on a corrompu le système et créé des monstres. Vivement qu' Eliott Ness vienne mettre de l'ordre dans tout ça.
Un conseil : ne donnez rien aux journalistes et si vous en repérez un à l'entrée de votre concert, faites lui payer le double. Vous verrez que d'un coup, délesté de ses économies, il sera bien plus attentif à votre prestation et donc forcé d'écrire quelque chose à votre sujet. Évidemment, ne vous étonnez pas trop si son article est parsemé d'insultes à votre égard...
5 Ils jugent la qualité d'une soirée à la qualité du bar
Bien sûr, à force de tout avoir gratuitement, les journalistes musicaux déprimant en errant dans leur existence vide de sens. Et puisque plus rien n'a de valeur dans leur vie, ils se réfugient dans l'alcool, sombrant peu à peu dans l'irritabilité la plus crasse lorsqu'on leur parle de leur ancienne passion qu'était la musique. Alors noyant leur chagrin dans la vodka, ils se mettent irrémédiablement à juger de la qualité d'une soirée en fonction du bar de celle-ci. C'est pourquoi lorsque l'on cherche un journaliste dans une salle de concert, il est inutile d'aller se faufiler dans les premiers rangs pour le trouver, car il sera à coup sûr écroulé sur le bar, entouré par les corps inertes de ses collègues.
Un conseil : si vous organisez une soirée pour la sortie de votre album, arrangez vous pour qu'il n'y ait pas d'alcool au bar pour que les journalistes s'intéressent un tant soit peu à votre projet. Prévoyez quand même un service de sécurité conséquent pour contenir l'émeute qui explosera dans les 10 premières minutes de votre petite fête.
6 Ils draguent en se servant de leurs relations
Un journaliste musical par définition, quand ça fait son métier, ça réalise des interviews. Et donc, ça fricote avec les attachés de presse, les managers et parfois même les artistes eux-mêmes. Et comme ça ne sait pas jouer de guitare autour d'un feu de camp sur la plage pour draguer, ça impressionne les jeunes filles et les jeunes garçons avec des phrases du style : « Oh ouais, comme me disait Michel Sardou la semaine dernière... » ou encore « C'est marrant, j'en parlais avec Annie Cordy au téléphone tout à l'heure... ». Et face à l'étalage d'un tel répertoire, vous, musicien de votre état, vous ne valez plus une cacahuète aux yeux de la belle que vous courtisiez avant que l'autre binoclard viennent agiter son agenda mondain sous son petit nez. Et ça c'est dégueulasse.
Un conseil : Mentez, et dites que vous aussi vous connaissez plutôt bien Hervé Vilard.
7 Ils parlent tous des mêmes groupes
N'allez pas croire que les journalistes musicaux sont tous des dénicheurs de nouveaux talents. Pour la majorité d'entre eux, le métier consiste simplement à parler des groupes que les autres magazines, journaux, émissions et webzines mettent en avant. Puisqu'ils ont tous peur de passer à côté du dernier truc à la mode, ils se copient tous afin d'être sûrs d'être à la page. Et lorsque l'un d'entre eux se jette à l'eau et tente de parler de son exceptionnel coup de cœur qu'il a eu entre deux gueules de bois, beaucoup moins exceptionnelles quant à elles, il s'expose à la risée de tous ses collègues qui guettent les faux-pas des moutons ne suivant pas le troupeau.
Un conseil : arrangez-vous pour que tout le monde parle de vous, sinon ça va être compliqué d'être découvert. Intéressant concept n'est-il pas ?
8 Ils mettent des notes
Comme pour vous rappeler qu'il y a quelques années, vous ne représentiez pas forcément l'élite de votre classe de CM1, contrairement à eux qui ont toujours su faire la différence entre les verbes du deuxième et du troisième groupe, les journalistes musicaux mettent des notes. Ils ne peuvent pas s'en empêcher. Et trois étoiles sur cinq par ici, et 8/20 par là. Un concert, un disque, un morceau ou encore votre nouvelle coupe de cheveux, tout est sujet à être noté par nos reporters nostalgiques de l'odeur de la craie fraîchement effacée des tableaux noirs.
Mon conseil : justifiez la sortie retardée de votre album en y joignant un mot de vos parents, arme ultime contre l'artillerie scolaire.
9 Ils se prennent pour des rock-stars quand ils sont cités sur un autocollant
Puisque les journalistes ne sont pas des artistes, ils sont rarement catapultés sur le devant de la scène. Mais lorsque l'un d'entre eux se voit cité sur l'autocollant présent sur le nouvel album du dernier buzz du moment, on assiste alors à une métamorphose que le Dr Jekyll n'aurait pas reniée. En effet, le journaliste, galvanisé par sa soudaine mise en avant, passe du mode « petit gratte-papier aigri » à celui de « rock-star-du-journalisme-d'investigation-non-mais-tu sais-qui-je-suis ? ». A partir de ce moment là, n'espérez plus obtenir une note au dessus de la moyenne pour votre nouveau disque. Insupportable
Mon conseil : Si un jour on parle de vous en bien, mettez un autocollant sur votre album. Quelque part, vous participerez au gonflage du melon d'un journaliste, mais bon, on peut pas toujours être un saint, et on ne peut pas cracher sur une telle aubaine de promotion.
10 Ils ont des goûts de chiotte.
Oui, c'est un peu facile à dire, mais pour illustrer mon propos je vous ressors un petit article de Philippe Manoeuvre en 1976 à propos des Ramones. C'est pas piqué des hannetons...

Mon conseil : faites la musique que vous aimez sans vous préoccuper des détracteurs, un jour ou l'autre, ils auront tort.

Gérer ses relations avec les journalistes, c'est souvent difficile lorsque l'on est un groupe en développement. Et parfois, on frise l'arrachage de cheveux pour obtenir une petite chronique dans un média national. Aujourd'hui, je vous propose donc de relâcher la pression en extériorisant toute votre rage à l'encontre des Ayatollahs de la culture...
1 Ce sont des mauviettes
A votre avis, qu'est ce qui peut bien pousser quelqu'un à critiquer la musique plutôt qu'à en faire ? Je vais vous le dire : la peur de la douleur. C'est simple, pour la plupart, les journalistes musicaux sont de petites mauviettes qui n'ont jamais pu enchaîner plus de trois accords à la guitare, à cause des crampes qui martyrisaient leurs frêles doigts dès que ceux-ci essayaient de presser une corde convenablement. Alors, ne supportant pas l'idée de la douleur physique, ils ont décidé de se venger en torturant moralement chaque personne capable d'endurer le supplice du barré en bout de manche.
Un conseil : si un journaliste vous embête, levez la main en fronçant vos sourcils. Le pleutre devrait déguerpir en couinant avant même que vos doigts ne soient entièrement sortis de vos poches.
2 Ils n'écoutent pas les disques en entier
C'est de notoriété publique, aucun journaliste n'écoute de disque en entier. Au mieux, ils entendent parfois la totalité d'un album, vaguement, en bruit de fond, lorsque qu'ils reçoivent un appel de leur mère alors qu'ils venaient juste d'appuyer sur la touche lecture de la platine de leur rédaction. Mais mis à part ce cas exceptionnel, vous pouvez être sûrs que la majorité des albums sont chroniqués en fonction des 30 premières secondes des 4 premières chansons.
Un conseil : pour avoir un maximum de bonnes notes pour votre album, enregistrez 4 intros de tueurs, et puis remplissez le reste avec du bruit. Vous gérerez le mécontentement de vos fans plus tard.
3 Ils citent des références obscures
« Mouais, ton album ça me fait penser à la première démo de The Grgzz, avant que Tim Bohltwonski Jr. rejoigne le groupe... ouais voilà c'est plutôt nul » Vous avez là la parfaite réplique d'un journaliste à qui l'on demande un avis sur un premier album. Les journalistes musicaux ne pourront jamais vous dire qu'ils aiment ce que vous faites à moins que vous ne soyez cités en référence par The Grgzzz eux même. Impossible de discuter de sentiments avec les journalistes puisque leur seul manière de parler de musique est de la comparer avec des groupes qu'eux seuls connaissent, pour vous écraser de leur condescendante culture inutile en terme de jazz-folk péruvien.
Un conseil : Déménagez au Pérou, apprenez à jouer de l'ocarina et à chanter en quechua puis mixez tout ça avec du jazz-folk et du math-rock, et faites ainsi de votre groupe LA référence obscure par excellence.
4 Ils ne payent jamais leurs concerts ni leurs disques
Évidemment, puisque tout le monde veut avoir la meilleure chronique ou le meilleur report de concert, tout le monde utilise la fameuse technique dite du « pot-de-vin ». Les journalistes musicaux se voient donc offrir toutes leurs entrées à toutes les soirées et reçoivent tous les disques du monde dans leur boîte aux lettres. Partant de ce principe, comment voulez vous qu'ils accordent un tout petit peu de valeur au concert ou au disque qu'ils doivent chroniquer ? Et voilà c'est gagné, à force de soudoyer les journalistes en leur offrant tout et n'importe quoi, on a corrompu le système et créé des monstres. Vivement qu' Eliott Ness vienne mettre de l'ordre dans tout ça.
Un conseil : ne donnez rien aux journalistes et si vous en repérez un à l'entrée de votre concert, faites lui payer le double. Vous verrez que d'un coup, délesté de ses économies, il sera bien plus attentif à votre prestation et donc forcé d'écrire quelque chose à votre sujet. Évidemment, ne vous étonnez pas trop si son article est parsemé d'insultes à votre égard...
5 Ils jugent la qualité d'une soirée à la qualité du bar
Bien sûr, à force de tout avoir gratuitement, les journalistes musicaux déprimant en errant dans leur existence vide de sens. Et puisque plus rien n'a de valeur dans leur vie, ils se réfugient dans l'alcool, sombrant peu à peu dans l'irritabilité la plus crasse lorsqu'on leur parle de leur ancienne passion qu'était la musique. Alors noyant leur chagrin dans la vodka, ils se mettent irrémédiablement à juger de la qualité d'une soirée en fonction du bar de celle-ci. C'est pourquoi lorsque l'on cherche un journaliste dans une salle de concert, il est inutile d'aller se faufiler dans les premiers rangs pour le trouver, car il sera à coup sûr écroulé sur le bar, entouré par les corps inertes de ses collègues.
Un conseil : si vous organisez une soirée pour la sortie de votre album, arrangez vous pour qu'il n'y ait pas d'alcool au bar pour que les journalistes s'intéressent un tant soit peu à votre projet. Prévoyez quand même un service de sécurité conséquent pour contenir l'émeute qui explosera dans les 10 premières minutes de votre petite fête.
6 Ils draguent en se servant de leurs relations
Un journaliste musical par définition, quand ça fait son métier, ça réalise des interviews. Et donc, ça fricote avec les attachés de presse, les managers et parfois même les artistes eux-mêmes. Et comme ça ne sait pas jouer de guitare autour d'un feu de camp sur la plage pour draguer, ça impressionne les jeunes filles et les jeunes garçons avec des phrases du style : « Oh ouais, comme me disait Michel Sardou la semaine dernière... » ou encore « C'est marrant, j'en parlais avec Annie Cordy au téléphone tout à l'heure... ». Et face à l'étalage d'un tel répertoire, vous, musicien de votre état, vous ne valez plus une cacahuète aux yeux de la belle que vous courtisiez avant que l'autre binoclard viennent agiter son agenda mondain sous son petit nez. Et ça c'est dégueulasse.
Un conseil : Mentez, et dites que vous aussi vous connaissez plutôt bien Hervé Vilard.
7 Ils parlent tous des mêmes groupes
N'allez pas croire que les journalistes musicaux sont tous des dénicheurs de nouveaux talents. Pour la majorité d'entre eux, le métier consiste simplement à parler des groupes que les autres magazines, journaux, émissions et webzines mettent en avant. Puisqu'ils ont tous peur de passer à côté du dernier truc à la mode, ils se copient tous afin d'être sûrs d'être à la page. Et lorsque l'un d'entre eux se jette à l'eau et tente de parler de son exceptionnel coup de cœur qu'il a eu entre deux gueules de bois, beaucoup moins exceptionnelles quant à elles, il s'expose à la risée de tous ses collègues qui guettent les faux-pas des moutons ne suivant pas le troupeau.
Un conseil : arrangez-vous pour que tout le monde parle de vous, sinon ça va être compliqué d'être découvert. Intéressant concept n'est-il pas ?
8 Ils mettent des notes
Comme pour vous rappeler qu'il y a quelques années, vous ne représentiez pas forcément l'élite de votre classe de CM1, contrairement à eux qui ont toujours su faire la différence entre les verbes du deuxième et du troisième groupe, les journalistes musicaux mettent des notes. Ils ne peuvent pas s'en empêcher. Et trois étoiles sur cinq par ici, et 8/20 par là. Un concert, un disque, un morceau ou encore votre nouvelle coupe de cheveux, tout est sujet à être noté par nos reporters nostalgiques de l'odeur de la craie fraîchement effacée des tableaux noirs.
Mon conseil : justifiez la sortie retardée de votre album en y joignant un mot de vos parents, arme ultime contre l'artillerie scolaire.
9 Ils se prennent pour des rock-stars quand ils sont cités sur un autocollant
Puisque les journalistes ne sont pas des artistes, ils sont rarement catapultés sur le devant de la scène. Mais lorsque l'un d'entre eux se voit cité sur l'autocollant présent sur le nouvel album du dernier buzz du moment, on assiste alors à une métamorphose que le Dr Jekyll n'aurait pas reniée. En effet, le journaliste, galvanisé par sa soudaine mise en avant, passe du mode « petit gratte-papier aigri » à celui de « rock-star-du-journalisme-d'investigation-non-mais-tu sais-qui-je-suis ? ». A partir de ce moment là, n'espérez plus obtenir une note au dessus de la moyenne pour votre nouveau disque. Insupportable
Mon conseil : Si un jour on parle de vous en bien, mettez un autocollant sur votre album. Quelque part, vous participerez au gonflage du melon d'un journaliste, mais bon, on peut pas toujours être un saint, et on ne peut pas cracher sur une telle aubaine de promotion.
10 Ils ont des goûts de chiotte.
Oui, c'est un peu facile à dire, mais pour illustrer mon propos je vous ressors un petit article de Philippe Manoeuvre en 1976 à propos des Ramones. C'est pas piqué des hannetons...

Mon conseil : faites la musique que vous aimez sans vous préoccuper des détracteurs, un jour ou l'autre, ils auront tort.
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
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C'est ironique? Parce que c'est sacrément vrai quand même 

Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
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Je n'ai jamais pu encaisser Manœuvre, mais il faut en effet lui reconnaître son immense bon sens sur ce coup là.
When you're this gig, they call you...
...But you can't find the time
...But you can't find the time

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Moi, j'aime les Ramones !!!!!!
Je vais vous raconter une petite annecdote à propos de Manoeuvre. Je précise que j'aime bien ce mec même si il a écrit un tas de connerie. Il l'a fait avec talent et je suis magnanime.
Au début des 80's pas de net, peu de TV etc... Donc on dévorait la presse. On savait qui écrivait quoi et dans quel canard. Manoeuvre était connu pour avoir cassé tout le monde mais à cette époque il s'était mis en retrait de R&F ne chroniquant plus que les singles. On pouvait avoir des discussions à n'en plus finir sur tel ou tel Rock Critic et sur tel ou tel article. J'avais un bon pote assez extrême dans la réthorique et dans ses goûts perso. Grosso modo, tout le Hard Rock était de la merde en barre et ça ne valait rien face aux Stones, aux Cramps, aux Clash, aux Ramones, aux Fleshstones et au Gun Club entre autres...et Manoeuvre était son ennemi personnel suite à pas mal de vieux articles. Le mec était à fond. Si t'aimais pas, il ne te parlait tout simplement pas. J'étais un peu privilégié car on se connaissait depuis nos 7 ans mais c'était jamais gagné. Il avait sa cours qui buvait ses paroles et qui répandait sa lumière chez tous les puceaux d'envergure. Pendant des années, au Lycée puis à la fac, je l'ai entendu chier sur ce connard de Manoeuvre qui n'avait rien compris aux Ramones et à qui il foutrait son poing sur la gueule si il le croisait un jour. Je la fais courte mais petit à petit je l'avais quand même un peu initié à certains groupes tel qu'AEROSMITH. En 1989, AERO passe au zénith de Paris. Première date du groupe en France depuis 78. Moi je suis fan donc je fonce mais il me suis avec quelques autres potes. Y avait The Cult en première partie et je fais le concert devant au 5 ou 6 ième rang. AEro débarque et je retrouve mon pote vers le 20 ième rang. Y a de l'espace et ça gigote moins. Au bout d'un moment je m'aperçois que Manoeuvre est à mes cotés à droite. Je veux dire qu'il est juste à coté de moi hein !!!! Quand je gueule en levant le poing, il gueule en levant le poing. Quand j'applaudis, il applaudit. Il était avec une bombe blonde d'ailleurs. Y a mon pote à ma gauche! J'hésite. Je lui dis ou pas. Est ce qu'il va faire ce dont il me parlait depuis des années et gacher mon concert? Au bout de 2 morceaux, je lache le truc: " Y a Manoeuvre à coté de moi !!!!!" Ce con se précipite, lui tend la main et lui dit:" Merci pour tous tes écrits!!!!!"
Conclusion: Manoeuvre en 1989, plutôt que de rester avec les VIP, était dans la fosse avec les kids pour AEROSMITH.

Je vais vous raconter une petite annecdote à propos de Manoeuvre. Je précise que j'aime bien ce mec même si il a écrit un tas de connerie. Il l'a fait avec talent et je suis magnanime.

Au début des 80's pas de net, peu de TV etc... Donc on dévorait la presse. On savait qui écrivait quoi et dans quel canard. Manoeuvre était connu pour avoir cassé tout le monde mais à cette époque il s'était mis en retrait de R&F ne chroniquant plus que les singles. On pouvait avoir des discussions à n'en plus finir sur tel ou tel Rock Critic et sur tel ou tel article. J'avais un bon pote assez extrême dans la réthorique et dans ses goûts perso. Grosso modo, tout le Hard Rock était de la merde en barre et ça ne valait rien face aux Stones, aux Cramps, aux Clash, aux Ramones, aux Fleshstones et au Gun Club entre autres...et Manoeuvre était son ennemi personnel suite à pas mal de vieux articles. Le mec était à fond. Si t'aimais pas, il ne te parlait tout simplement pas. J'étais un peu privilégié car on se connaissait depuis nos 7 ans mais c'était jamais gagné. Il avait sa cours qui buvait ses paroles et qui répandait sa lumière chez tous les puceaux d'envergure. Pendant des années, au Lycée puis à la fac, je l'ai entendu chier sur ce connard de Manoeuvre qui n'avait rien compris aux Ramones et à qui il foutrait son poing sur la gueule si il le croisait un jour. Je la fais courte mais petit à petit je l'avais quand même un peu initié à certains groupes tel qu'AEROSMITH. En 1989, AERO passe au zénith de Paris. Première date du groupe en France depuis 78. Moi je suis fan donc je fonce mais il me suis avec quelques autres potes. Y avait The Cult en première partie et je fais le concert devant au 5 ou 6 ième rang. AEro débarque et je retrouve mon pote vers le 20 ième rang. Y a de l'espace et ça gigote moins. Au bout d'un moment je m'aperçois que Manoeuvre est à mes cotés à droite. Je veux dire qu'il est juste à coté de moi hein !!!! Quand je gueule en levant le poing, il gueule en levant le poing. Quand j'applaudis, il applaudit. Il était avec une bombe blonde d'ailleurs. Y a mon pote à ma gauche! J'hésite. Je lui dis ou pas. Est ce qu'il va faire ce dont il me parlait depuis des années et gacher mon concert? Au bout de 2 morceaux, je lache le truc: " Y a Manoeuvre à coté de moi !!!!!" Ce con se précipite, lui tend la main et lui dit:" Merci pour tous tes écrits!!!!!"

Conclusion: Manoeuvre en 1989, plutôt que de rester avec les VIP, était dans la fosse avec les kids pour AEROSMITH.

Modifié en dernier par the fab le 06 mai 2013, 23:17, modifié 1 fois.
Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
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Haha sympa la petite histoire, et pour cette autre facette du personnage aussi je dois avouer.
Par contre je sais pas pourquoi, sans même le connaître, je l'aime bien ton pote.

Par contre je sais pas pourquoi, sans même le connaître, je l'aime bien ton pote.

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Normal, c'est un névrosé complet !!!Mr. Gig a écrit :Haha sympa la petite histoire, et pour cette autre facette du personnage aussi je dois avouer.![]()
Par contre je sais pas pourquoi, sans même le connaître, je l'aime bien ton pote.

Mais ça reste mon pote même si je ne le prends pas toujours au tel vu qu'il me répète les mêmes choses depuis 30 ans.

Olivier64: " Y a pas un groupe plus surestimé que Motley Crue. Les Ramones, c'est du rock progressif à coté !!!!!!"
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guardianofsteel a écrit :C'est ironique? Parce que c'est sacrément vrai quand même
Mr. Gig a écrit :Je n'ai jamais pu encaisser Manœuvre, mais il faut en effet lui reconnaître son immense bon sens sur ce coup là.





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Je parlais de l'article entier, pas des Ramones 

Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury