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Y a quand même une sacrée différence de classe entre Volbeat ou Ghost et Sabaton. C'est imcomparable.Wacken Open Air 2015
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Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
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- Defender of the Faith
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Oui et non... Artistiquement Sabaton, Volbeat et Ghost ont un style différent mais leur succès et leur manière de gérer leur carrière sont tout à fait comparables. Ils ont commencé à faire le buzz, ils en ont profité et l'ont parfaitement géré au point d'être en tête d'affiche de gros festivals. Les trois groupes ont eu un succès très rapide et pas très rationnel, chacun dans leur style.
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
Merci Pierre une fois de plus pour ce CR.
Par contre respires un peu de temps en temps. 


ChaNoir a écrit :Merde on n´est pas venus pour voir Chantal Goya en perfecto!
Metalrunner a écrit :Je sais je suis un thrasheur romantique et fragile![]()
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- Eurofan de metal
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Oui quelques paragraphes ne feraient pas de mal



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- Léguman
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Two words combined that can't make sense...Pierre a écrit :Oui et non... Artistiquement Sabaton, Volbeat et Ghost ont un style différent [...]
Sinon je travaille moi aussi à l'élaboration du CR du dernier jour.
Avec pour ambition de l'avoir posté avant le départ de l'édition 2016.
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
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- Eurofan de metal
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- Léguman
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A mon tour, dernier épisode de la virée teutonne de l’été, avec, enfin une météo clémente.
Réveil au sec, et ça c’est une première bonne opération.
Et d’en profiter pour remercier encore chaleureusement Spoon et Pierre pour la chambre dans la tente et le prêt du matelas. Sans ça, je crois que ma santé aurait démissionné avant la fin. Cheers à vous deux.
Visite de la tente à tidéj locale, le plein de chocolat chaud et donuts fait, lecture de la presse locale (une gazette du fest… en allemand. Photos sympas ceci-dit).
On grimpe dans la navette après un petit sprint matinal et décrassant et nous nous retrouvons… pile à l’entrée (par l’arrière, certains adorent) de l’Espace VIP. Là, à mon goût ça commence à faire beaucoup.
Certes cet espace VIP est très bien organisé, convivial, propose des cocktails de noun di diou. Mais arriver par là en contournant le site et tous les festivaliers, me donne l’impression d’abuser légèrement, comme s’il nous était insupportable de se mélanger à la plèbe. Ceci dit la veille, je pestais de devoir traverser le site depuis l’entrée, bravant des lacs de boue pour rejoindre les scènes. Faudrait savoir ce qu’il veut le râleur…
Bref, trêve de fine bouche, n’oublions pas que cet espace nous aura amené de l’abri et de la nourriture chaude quand on en avait bien besoin. Mais force est de reconnaître que l’ambiance y est nettement plus plan-plan et qu’il est (de même que le camping VIP) très nettement moins bien situé que sur l’ancienne configuration du site.
Le gros du programme ayant été éclusé hier pour ma part, je me retrouve avec 2 (deux) concerts au planning ce jour.
Décidant, tout à ma flemme et à ma fatigue de faire l’impasse sur les groupes non indispensables soit Powerwolf, Danko Jones et autres, ça voguera de cocktails en promenades sur un site qui devient praticable, et de bières en casse-croute.
Arrive l’heure du premier rendez-vous scénique pour ma part.
J’avais noté Rock Meets Classic dans mes tablettes avant de partir. Pour la curiosité.
Puis mon intérêt a été largement piqué quand, à la lecture de l’affiche sur un t-shirt, je vois en sous-titre ‘featuring Michael Kiske & Dee Snider’. Forcément, sachant ça, hors de question de rater la prestation.
Ca s’ouvre donc sympathiquement sur un medley de morceaux rock facilement identifiables, l’orchestre s’intègre très bien à tout ça, les zicos ont l’ai de prendre plaisir, sourient, headbanguent. La phase d’intro se clôt sur un bout de Thunderstruck de vous savez qui, avec le chanteur de Krokus. Sympa.
Entrent en scène après ça Mat Sinner, Alex Beyrodt, le gratteux sans nom d’Avantasia et un batteur qui prend place derrière une cage en plexi.
Et c’est parti pour quelques morceaux de Beyond the Black, avec la chanteuse pistonnée au micro. La demoiselle a quand même de la voix et un physique à donner envie de la rejoindre sous la douche . Tout ça est plutôt agréable, bien chanté, l’intégration des parties orchestrales est très bien gérée, et à mon sens, plus à propos que pour la prestation d’Udo deux jours avant. Sympa.
Rien d’inoubliable mais tout ça est bien en place.
De là on passera de la phase ‘sympa’ à celle ‘excellente’
Grosse surprise pour le gros fan de Rainbow que je suis, l’arrivée sur scène de Joe Lynn Turner. Le sourire est brite, les Ray-Ban de rigueur, le chirurgien esthétique a fait du bon boulot. Mention spéciale au perruquier du monsieur qui a du trouver là un client solide.
Mais la voix est là et c’est bien l’essentiel. Et c’est parti avec I surrender, impeccablement chantée, musiciens et orchestre se la donnent, et le père Beyrodt, en grand fan de Ritchie Blackmore délivre un solo fidèle et enlevé. Très bonne entrée en matière.
La surprise est pour maintenant. STARGAZER. J’ai longtemps rêvé d’une réunion entre Dio et Ritchie, rien que pour avoir ce morceau sur scène. 5 ans donc que je ne l’espérais plus, pas plus aujourd’hui, n’imaginant pas Joe Lynn Turner s’attaquer à cet Everest vocal. Et il s’en sort admirablement le bougre. Peut être une ou deux modulations de moins que la version originale, mais le tout passe impeccablement. La dimension épico-onirique du morceau est renforcée par les interventions de l’orchestre (forcément, le Rainbow de cette période s’y prête à la perfection).
J’attends ferme le sieur Beyrodt sur l’emblématique solo de Blackmore. Il le réussit haut la main tout en apportant quelques variations. 8 minutes passées le temps de le dire et un gros, gros moment de live pour moi, avec le sentiment d’une attente bien récompensée.
Notre ami moumouté enchaine sur Spotlight Kid et moi sur un headbanging du diable, et ce fut excellent.
Heureux d’avoir eu ces morceaux dans ces conditions. Grande scène sous le beau temps, et la possibilité pour Joe Lynn Turner de s’exprimer à plein, n’ayant que trois morceaux à passer cette après-midi.
Place ensuite à la guest-star Michael Kiske toujours aussi pédant mais à la voix intacte. Ca s’ouvre sur A little Time, et ça fait plaisir. Kiske toujours impeccable vocalement, promène sa carcasse joufflue et sa voix d’or d’un bout à l’autre de la scène. L’impression de peu d’implication qu’il suscite tranche avec l’attitude des musiciens, rock comme sympho, tous impeccables.
La suite malheureusement ne sera pas à la hauteur. Trois morceaux pour le chauve (qui nous a heureusement épargné son sempiternel bonnet aujourd’hui), un départ tonitruant donc, et plouf.
Kids of the Century. Ca intéresse grand monde ? Je n’ai rien contre Pink Bubbles, je dois lui accorder une écoute tous les 7 ans. Mais franchement, le père Kiske se fout de son public. Ok il est sympa ce morceau. Mais joue le quand tu as deux heures de scène devant toi Dugland. Là, il y a du temps pour trois morceaux, et de nous sortir cette pièce gnan gnan, qui ne doit faire plaisir à peu près qu’à lui. S’ensuit I want Out pour la énième fois. Ok la dimension anthémique du morceau se prête bien à l’évènement. Mais l’orchestre symphonique sonne un poil hors sujet sur ces hymnes happy-speed, comme l’avait prouvé le Unarmed d’Helloween (mais qui au moins, donnait des versions assez fendardes de ces morceaux). Et franchement, celle-ci on aimerait la voir disparaitre des set-lists au profit d’autres morceaux
Kiske quittera la scène comme il l’a investie, sous les applaudissements mais sans une once de motivation apparente ni de considération pour le public. Moins jemenfoutiste qu’à Barcelone il y a deux ans de cela, mais pas plus investi a priori. On regrette le choix de morceaux là où on se prend à rêver d’un Kiske décidé à faire plaisir au public, qui nous jouerait How many Tears et We got the Right (par exemple) à la place des deuxième et troisième morceaux du jour. Reste la voix d’or. Et le public allemand, content quoiqu’il arrive.
La suite va mettre tout le monde d’accord.
DEE FUCKING SNIDER.
Comme à son habitude le tout juste sexagénaire va mettre tout le monde d’accord, endormir la concurrence et tout donner sur scène. Point de suspense, LE Frontman n’est toujours pas venu pour regarder pousser les arbres.
Ca enchaine du gros classique de chez Twisted Sister, You can’t stop Rock n’Roll et We’re not gonna take it (et son refrain rallongé et repris en chœur par tous sous l’impulsion du chanteur), sans temps mort. Et toujours aussi incroyable la hargne et la pêche que met Snider dans chaque ligne de chant.
On calme un peu le jeu le temps d’un vibrant hommage à AJ Pero à qui Dee dédie The Price, magnifiquement chantée et rehaussée par l’orchestre (exemple d’intégration très réussie là).
S’ensuit une diatribe hilarante contre les selfies. Comme toujours, les interventions de Dee Snider entre les morceaux valent leur pesant de cacahuètes et sont frappées au coin du bon sens.
On se débride ensuite complètement sur le dernier morceau de Twisted Sister de la journée, l’inévitable I wanna Rock. Dee plus en voix que jamais, arpente la scène, harangue le public, le fait sauter en rythme. On prend tout ça, on laisse rien et on s’éclate.
Notre homme finit torse nu histoire de finir de dégouter le bide à bière moyen de festivalier (60 ans, bordel) et nous annonce l’hymne rock par excellence, la chanson pour lui la plus emblématique de notre mouvement musical préféré, Highway to Hell. Ca marche forcément sur scène comme dans le public tel une fournée de baguettes qui lève à la cuisson. Imparable. Et nous tout sourire.
Le mélange rock/classique bien intégré comme là prouve son intérêt, d’autant plus quand rehaussé par de magnifiques chanteurs comme aujourd’hui . On se disperse, heureux, mais malheureusement pas encore conscients que le meilleur moment de live de la journée est passé.
Un mot sur le son, parfait là encore, un vrai tour de force quand on voit le nombre de musiciens à l’œuvre.
Le terrain enfin praticable et le soleil au rendez-vous incitent à trainer un peu sur le site avant retour au bar des VIP, gagné par la fatigue accumulée les jours précédents.
Et de ressortir de cette tanière où l’on aura distraitement suivi Bloodbath et Amorphis sur écran, pour clore le fest sur une note que l’on espère ultime avec Judas Priest. Une des motivations principales de ma venue (après Savatage / TSO, forcément).
Reste que je ne m’attendais pas à ce qui va nous être proposé ce soir. Soyons clair, ce concert fut une arnaque pure et simple . La plus mauvaise prestation live que j’aie pu voir de ce groupe. Je n’arrive même pas à m’expliquer comment certains, qui en plus n’en sont pas à leur première avec ces anglais, aient pu trouver ça bon.
La set-list est archi-convenue . Et ce n‘est pas l’intégration de Devil’s Child en guise de ‘nouveau vieux morceau’ qui va changer la donne. Franchement à dépoussiérer une ancienne chanson, ils ont pas trouvé mieux ? The Rage, par exemple, aurait eu beaucoup plus de gueule. Le déroulé de classiques intemporels (Victim of Changes, Metal Gods, Jawbreaker) va suivre mais n’y fera rien. Halford est rincé (aïe les fins de tournée), les autres pas concernés, seul Faulkner fait montre d’un peu d’envie, mais moindre que les fois précédentes. Où l’on comprend les raisons évoquées au départ de KK Downing.
Les morceaux de Redeemer of Souls passent et on baille. Pire, même Beyond the Realms of Death ne déclenche pas cette émotion si particulière qu’elle seule arrive à susciter chez moi. Impression indécrottable que ce soir, le groupe est là pour assurer le cachet, en mode automatique complet, sans une once d’implication. On aura droit aux sempiternels ‘yeah yeah yeah’ d’Halford entre deux chansons, les mêmes (même ordre, même tempo, même tout) depuis ses tournées en solo en 2000.
Et le pompon n’est pas encore décroché.
On sait qu’on est venu pour une prestation de 2h, soit 15 min. de plus qu’au Hellfest, d’où les échos étaient encourageants. Deux, voire trois morceaux supplémentaires ? Ne rêvez pas.
L’archi rebattu et insipide You’ve got another Thing coming (sérieux, quelqu’un en a-t-il encore quelque chose à foutre d’avoir ce morceau sur scène ?) va être rallongé de 5 bonnes minutes…. de Ritchie Faulkner tout seul sur scène. Passionnant, autant qu’un épisode de Très Chasse à 3 du mat’ un samedi soir d’insomnie.
S’ensuivra une pause de 10 (Oui, DIX) minutes avant le retour sur scène pour les rappels, et voilà comment bouffer honteusement ce quart d’heure de bonus en se foutant allègrement de son public.
On finira sur le sempiternel Painkiller, définitivement en trop. Halford est tellement usé qu’il la passera couché sur le ventre sur la selle de la moto. Vous savez, celle qui arrive et reste sur scène comme à chaque fois pour Hell bent for Leather. On est à la limite d’avoir pitié pour le vieil homme. Living after Midnight clot la soirée, comme d’hab. Toujours aussi dispensable.
En résumé, un bien beau foutage de gueule, de la part d’un groupe usé et plus du tout impliqué. Totalement statique à l’exception de son jeune gratteux, lui-même moins investi qu’avant. Tipton serait-il contagieux ? Très grosse déception, pas mal de colère aussi.
Fin de la journée donc.
Pas décidés à aller au lit, pas plus de partager nos ressentis suite à cette prestation, le beau Laex, Lily et moi profitons d’un sol enfin stabilisé et praticable pour pousser la visite de l’autre côté de la rue, après l’entré du site.
Direction le Wackinger Village, là où quelques concerts de groupes éminemment teutoniques ont eu lieu ces trois jours.
Pour moi c‘est une surprise. L’aspect Disneyland, séjour pour toute la famille, monde merveilleux, tout ça ne faisait aucun doute dans mon idée avant de débarquer ici, la suite du séjour là prouvé. Mais je ne m’attendais pas à trouver un tel village vacances. Bienvenu au village médiéval avec ces attractions pour tous les âges, ses bars karaoké metal, ses démonstrations de maréchaux-ferrant et de dressage de chevaux. On peut y tirer à l’arc, y boire des breuvages antiques, porter une côte de maille…
Vingt Dieux, c’est intrigué et un peu dépité aussi que se déroule la visite de ce deuxième site dans le site, on est vraiment au village de Willow. Retour à la tente une dernière fois avant le départ par navette pour l’aéroport d’Hambourg le lendemain matin .
On y fera route sans encombre avant de nous quitter dans le terminal après un petit repas léger (Bordel, des légumes !).
Un festival, un pantalon, voici une devise qui m’a toujours bien servi jusque là. Jusqu’à Wacken 2015 et ses océans de gadoue. Et de monter dans l’avion avec les chaussures recouvertes d’une croute sèche et le froc marron jusqu’au genou, des éclaboussures jusqu’à à la ceinture. Jamais je n’ai eu aussi honte au moment d’emprunter un moyen de transport !
Vala, c’est fini. 2005, 2015 années de boue, je n’en serai pas en 2025, pas sûr que ça m’amuse encore.
Reste que la musique, le live ont prouvé que braver des conditions très pénibles était récompensé par de moments faisant oublier les difficultés passées. On retiendra biensûr Europe, TSO/Savatage, exceptionnel, Queensrÿche, Armored Saint, Dee Snider (…) tout ça au-dessus du lot. Et comme d’hab en fest de belles découvertes, de bonnes rigolades, de l’amitié et au final de chouettes souvenirs et un bilan largement positif.
Ceci dit, c’était probablement mon dernier Wacken. Le gigantisme du site, l’éloignement des campings, le manque d’ambiance et ce public content quoiqu’il arrive (putain mais, rebellez vous bande de bœufs) ajoutés à Center Parcs au Moyen Age l’emportent sur la bonne ambiance, la belle disposition des scènes, la qualité du son et la variété de l’affiche . Depuis longtemps, nombreux sont ceux qui font Wacken parce que Wacken, pèlerinage annuel, semaine de vacances institutionnelle, je n’en fais pas partie.
Il faudrait vraiment une affiche exceptionnelle pour me motiver à y revenir (du niveau de celle de Savatage / TSO cette année) et une chose est sûre, ce ne sera pas pour 2016.
Réveil au sec, et ça c’est une première bonne opération.
Et d’en profiter pour remercier encore chaleureusement Spoon et Pierre pour la chambre dans la tente et le prêt du matelas. Sans ça, je crois que ma santé aurait démissionné avant la fin. Cheers à vous deux.
Visite de la tente à tidéj locale, le plein de chocolat chaud et donuts fait, lecture de la presse locale (une gazette du fest… en allemand. Photos sympas ceci-dit).
On grimpe dans la navette après un petit sprint matinal et décrassant et nous nous retrouvons… pile à l’entrée (par l’arrière, certains adorent) de l’Espace VIP. Là, à mon goût ça commence à faire beaucoup.
Certes cet espace VIP est très bien organisé, convivial, propose des cocktails de noun di diou. Mais arriver par là en contournant le site et tous les festivaliers, me donne l’impression d’abuser légèrement, comme s’il nous était insupportable de se mélanger à la plèbe. Ceci dit la veille, je pestais de devoir traverser le site depuis l’entrée, bravant des lacs de boue pour rejoindre les scènes. Faudrait savoir ce qu’il veut le râleur…
Bref, trêve de fine bouche, n’oublions pas que cet espace nous aura amené de l’abri et de la nourriture chaude quand on en avait bien besoin. Mais force est de reconnaître que l’ambiance y est nettement plus plan-plan et qu’il est (de même que le camping VIP) très nettement moins bien situé que sur l’ancienne configuration du site.
Le gros du programme ayant été éclusé hier pour ma part, je me retrouve avec 2 (deux) concerts au planning ce jour.
Décidant, tout à ma flemme et à ma fatigue de faire l’impasse sur les groupes non indispensables soit Powerwolf, Danko Jones et autres, ça voguera de cocktails en promenades sur un site qui devient praticable, et de bières en casse-croute.
Arrive l’heure du premier rendez-vous scénique pour ma part.
J’avais noté Rock Meets Classic dans mes tablettes avant de partir. Pour la curiosité.
Puis mon intérêt a été largement piqué quand, à la lecture de l’affiche sur un t-shirt, je vois en sous-titre ‘featuring Michael Kiske & Dee Snider’. Forcément, sachant ça, hors de question de rater la prestation.
Ca s’ouvre donc sympathiquement sur un medley de morceaux rock facilement identifiables, l’orchestre s’intègre très bien à tout ça, les zicos ont l’ai de prendre plaisir, sourient, headbanguent. La phase d’intro se clôt sur un bout de Thunderstruck de vous savez qui, avec le chanteur de Krokus. Sympa.
Entrent en scène après ça Mat Sinner, Alex Beyrodt, le gratteux sans nom d’Avantasia et un batteur qui prend place derrière une cage en plexi.
Et c’est parti pour quelques morceaux de Beyond the Black, avec la chanteuse pistonnée au micro. La demoiselle a quand même de la voix et un physique à donner envie de la rejoindre sous la douche . Tout ça est plutôt agréable, bien chanté, l’intégration des parties orchestrales est très bien gérée, et à mon sens, plus à propos que pour la prestation d’Udo deux jours avant. Sympa.
Rien d’inoubliable mais tout ça est bien en place.
De là on passera de la phase ‘sympa’ à celle ‘excellente’
Grosse surprise pour le gros fan de Rainbow que je suis, l’arrivée sur scène de Joe Lynn Turner. Le sourire est brite, les Ray-Ban de rigueur, le chirurgien esthétique a fait du bon boulot. Mention spéciale au perruquier du monsieur qui a du trouver là un client solide.
Mais la voix est là et c’est bien l’essentiel. Et c’est parti avec I surrender, impeccablement chantée, musiciens et orchestre se la donnent, et le père Beyrodt, en grand fan de Ritchie Blackmore délivre un solo fidèle et enlevé. Très bonne entrée en matière.
La surprise est pour maintenant. STARGAZER. J’ai longtemps rêvé d’une réunion entre Dio et Ritchie, rien que pour avoir ce morceau sur scène. 5 ans donc que je ne l’espérais plus, pas plus aujourd’hui, n’imaginant pas Joe Lynn Turner s’attaquer à cet Everest vocal. Et il s’en sort admirablement le bougre. Peut être une ou deux modulations de moins que la version originale, mais le tout passe impeccablement. La dimension épico-onirique du morceau est renforcée par les interventions de l’orchestre (forcément, le Rainbow de cette période s’y prête à la perfection).
J’attends ferme le sieur Beyrodt sur l’emblématique solo de Blackmore. Il le réussit haut la main tout en apportant quelques variations. 8 minutes passées le temps de le dire et un gros, gros moment de live pour moi, avec le sentiment d’une attente bien récompensée.
Notre ami moumouté enchaine sur Spotlight Kid et moi sur un headbanging du diable, et ce fut excellent.
Heureux d’avoir eu ces morceaux dans ces conditions. Grande scène sous le beau temps, et la possibilité pour Joe Lynn Turner de s’exprimer à plein, n’ayant que trois morceaux à passer cette après-midi.
Place ensuite à la guest-star Michael Kiske toujours aussi pédant mais à la voix intacte. Ca s’ouvre sur A little Time, et ça fait plaisir. Kiske toujours impeccable vocalement, promène sa carcasse joufflue et sa voix d’or d’un bout à l’autre de la scène. L’impression de peu d’implication qu’il suscite tranche avec l’attitude des musiciens, rock comme sympho, tous impeccables.
La suite malheureusement ne sera pas à la hauteur. Trois morceaux pour le chauve (qui nous a heureusement épargné son sempiternel bonnet aujourd’hui), un départ tonitruant donc, et plouf.
Kids of the Century. Ca intéresse grand monde ? Je n’ai rien contre Pink Bubbles, je dois lui accorder une écoute tous les 7 ans. Mais franchement, le père Kiske se fout de son public. Ok il est sympa ce morceau. Mais joue le quand tu as deux heures de scène devant toi Dugland. Là, il y a du temps pour trois morceaux, et de nous sortir cette pièce gnan gnan, qui ne doit faire plaisir à peu près qu’à lui. S’ensuit I want Out pour la énième fois. Ok la dimension anthémique du morceau se prête bien à l’évènement. Mais l’orchestre symphonique sonne un poil hors sujet sur ces hymnes happy-speed, comme l’avait prouvé le Unarmed d’Helloween (mais qui au moins, donnait des versions assez fendardes de ces morceaux). Et franchement, celle-ci on aimerait la voir disparaitre des set-lists au profit d’autres morceaux
Kiske quittera la scène comme il l’a investie, sous les applaudissements mais sans une once de motivation apparente ni de considération pour le public. Moins jemenfoutiste qu’à Barcelone il y a deux ans de cela, mais pas plus investi a priori. On regrette le choix de morceaux là où on se prend à rêver d’un Kiske décidé à faire plaisir au public, qui nous jouerait How many Tears et We got the Right (par exemple) à la place des deuxième et troisième morceaux du jour. Reste la voix d’or. Et le public allemand, content quoiqu’il arrive.
La suite va mettre tout le monde d’accord.
DEE FUCKING SNIDER.
Comme à son habitude le tout juste sexagénaire va mettre tout le monde d’accord, endormir la concurrence et tout donner sur scène. Point de suspense, LE Frontman n’est toujours pas venu pour regarder pousser les arbres.
Ca enchaine du gros classique de chez Twisted Sister, You can’t stop Rock n’Roll et We’re not gonna take it (et son refrain rallongé et repris en chœur par tous sous l’impulsion du chanteur), sans temps mort. Et toujours aussi incroyable la hargne et la pêche que met Snider dans chaque ligne de chant.
On calme un peu le jeu le temps d’un vibrant hommage à AJ Pero à qui Dee dédie The Price, magnifiquement chantée et rehaussée par l’orchestre (exemple d’intégration très réussie là).
S’ensuit une diatribe hilarante contre les selfies. Comme toujours, les interventions de Dee Snider entre les morceaux valent leur pesant de cacahuètes et sont frappées au coin du bon sens.
On se débride ensuite complètement sur le dernier morceau de Twisted Sister de la journée, l’inévitable I wanna Rock. Dee plus en voix que jamais, arpente la scène, harangue le public, le fait sauter en rythme. On prend tout ça, on laisse rien et on s’éclate.
Notre homme finit torse nu histoire de finir de dégouter le bide à bière moyen de festivalier (60 ans, bordel) et nous annonce l’hymne rock par excellence, la chanson pour lui la plus emblématique de notre mouvement musical préféré, Highway to Hell. Ca marche forcément sur scène comme dans le public tel une fournée de baguettes qui lève à la cuisson. Imparable. Et nous tout sourire.
Le mélange rock/classique bien intégré comme là prouve son intérêt, d’autant plus quand rehaussé par de magnifiques chanteurs comme aujourd’hui . On se disperse, heureux, mais malheureusement pas encore conscients que le meilleur moment de live de la journée est passé.
Un mot sur le son, parfait là encore, un vrai tour de force quand on voit le nombre de musiciens à l’œuvre.
Le terrain enfin praticable et le soleil au rendez-vous incitent à trainer un peu sur le site avant retour au bar des VIP, gagné par la fatigue accumulée les jours précédents.
Et de ressortir de cette tanière où l’on aura distraitement suivi Bloodbath et Amorphis sur écran, pour clore le fest sur une note que l’on espère ultime avec Judas Priest. Une des motivations principales de ma venue (après Savatage / TSO, forcément).
Reste que je ne m’attendais pas à ce qui va nous être proposé ce soir. Soyons clair, ce concert fut une arnaque pure et simple . La plus mauvaise prestation live que j’aie pu voir de ce groupe. Je n’arrive même pas à m’expliquer comment certains, qui en plus n’en sont pas à leur première avec ces anglais, aient pu trouver ça bon.
La set-list est archi-convenue . Et ce n‘est pas l’intégration de Devil’s Child en guise de ‘nouveau vieux morceau’ qui va changer la donne. Franchement à dépoussiérer une ancienne chanson, ils ont pas trouvé mieux ? The Rage, par exemple, aurait eu beaucoup plus de gueule. Le déroulé de classiques intemporels (Victim of Changes, Metal Gods, Jawbreaker) va suivre mais n’y fera rien. Halford est rincé (aïe les fins de tournée), les autres pas concernés, seul Faulkner fait montre d’un peu d’envie, mais moindre que les fois précédentes. Où l’on comprend les raisons évoquées au départ de KK Downing.
Les morceaux de Redeemer of Souls passent et on baille. Pire, même Beyond the Realms of Death ne déclenche pas cette émotion si particulière qu’elle seule arrive à susciter chez moi. Impression indécrottable que ce soir, le groupe est là pour assurer le cachet, en mode automatique complet, sans une once d’implication. On aura droit aux sempiternels ‘yeah yeah yeah’ d’Halford entre deux chansons, les mêmes (même ordre, même tempo, même tout) depuis ses tournées en solo en 2000.
Et le pompon n’est pas encore décroché.
On sait qu’on est venu pour une prestation de 2h, soit 15 min. de plus qu’au Hellfest, d’où les échos étaient encourageants. Deux, voire trois morceaux supplémentaires ? Ne rêvez pas.
L’archi rebattu et insipide You’ve got another Thing coming (sérieux, quelqu’un en a-t-il encore quelque chose à foutre d’avoir ce morceau sur scène ?) va être rallongé de 5 bonnes minutes…. de Ritchie Faulkner tout seul sur scène. Passionnant, autant qu’un épisode de Très Chasse à 3 du mat’ un samedi soir d’insomnie.
S’ensuivra une pause de 10 (Oui, DIX) minutes avant le retour sur scène pour les rappels, et voilà comment bouffer honteusement ce quart d’heure de bonus en se foutant allègrement de son public.
On finira sur le sempiternel Painkiller, définitivement en trop. Halford est tellement usé qu’il la passera couché sur le ventre sur la selle de la moto. Vous savez, celle qui arrive et reste sur scène comme à chaque fois pour Hell bent for Leather. On est à la limite d’avoir pitié pour le vieil homme. Living after Midnight clot la soirée, comme d’hab. Toujours aussi dispensable.
En résumé, un bien beau foutage de gueule, de la part d’un groupe usé et plus du tout impliqué. Totalement statique à l’exception de son jeune gratteux, lui-même moins investi qu’avant. Tipton serait-il contagieux ? Très grosse déception, pas mal de colère aussi.
Fin de la journée donc.
Pas décidés à aller au lit, pas plus de partager nos ressentis suite à cette prestation, le beau Laex, Lily et moi profitons d’un sol enfin stabilisé et praticable pour pousser la visite de l’autre côté de la rue, après l’entré du site.
Direction le Wackinger Village, là où quelques concerts de groupes éminemment teutoniques ont eu lieu ces trois jours.
Pour moi c‘est une surprise. L’aspect Disneyland, séjour pour toute la famille, monde merveilleux, tout ça ne faisait aucun doute dans mon idée avant de débarquer ici, la suite du séjour là prouvé. Mais je ne m’attendais pas à trouver un tel village vacances. Bienvenu au village médiéval avec ces attractions pour tous les âges, ses bars karaoké metal, ses démonstrations de maréchaux-ferrant et de dressage de chevaux. On peut y tirer à l’arc, y boire des breuvages antiques, porter une côte de maille…
Vingt Dieux, c’est intrigué et un peu dépité aussi que se déroule la visite de ce deuxième site dans le site, on est vraiment au village de Willow. Retour à la tente une dernière fois avant le départ par navette pour l’aéroport d’Hambourg le lendemain matin .
On y fera route sans encombre avant de nous quitter dans le terminal après un petit repas léger (Bordel, des légumes !).
Un festival, un pantalon, voici une devise qui m’a toujours bien servi jusque là. Jusqu’à Wacken 2015 et ses océans de gadoue. Et de monter dans l’avion avec les chaussures recouvertes d’une croute sèche et le froc marron jusqu’au genou, des éclaboussures jusqu’à à la ceinture. Jamais je n’ai eu aussi honte au moment d’emprunter un moyen de transport !
Vala, c’est fini. 2005, 2015 années de boue, je n’en serai pas en 2025, pas sûr que ça m’amuse encore.
Reste que la musique, le live ont prouvé que braver des conditions très pénibles était récompensé par de moments faisant oublier les difficultés passées. On retiendra biensûr Europe, TSO/Savatage, exceptionnel, Queensrÿche, Armored Saint, Dee Snider (…) tout ça au-dessus du lot. Et comme d’hab en fest de belles découvertes, de bonnes rigolades, de l’amitié et au final de chouettes souvenirs et un bilan largement positif.
Ceci dit, c’était probablement mon dernier Wacken. Le gigantisme du site, l’éloignement des campings, le manque d’ambiance et ce public content quoiqu’il arrive (putain mais, rebellez vous bande de bœufs) ajoutés à Center Parcs au Moyen Age l’emportent sur la bonne ambiance, la belle disposition des scènes, la qualité du son et la variété de l’affiche . Depuis longtemps, nombreux sont ceux qui font Wacken parce que Wacken, pèlerinage annuel, semaine de vacances institutionnelle, je n’en fais pas partie.
Il faudrait vraiment une affiche exceptionnelle pour me motiver à y revenir (du niveau de celle de Savatage / TSO cette année) et une chose est sûre, ce ne sera pas pour 2016.
Cacolac, pour la soif et pour le plaisir.
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Moi j'aime bien l'espace Wackinger justement parce que c'est un espace à part. Oui ça fait parc d'attractions mais si on n'est pas dans le trip fête médiévale, on n'a pas à le subir. Cette année je n'y ai fait qu'une seule fois un tour, ça a un gros avantage : on y mange bien, leurs brochettes sont top ! Je me rappelle d'une édition où on y avait passé notre temps avec Alex, Thierry et Tail et c'était bien convivial, justement aussi parce que c'est reculé et qu'il n'y a pas trop de monde.
Sinon pour Judas, chose incompréhensible, j'en ai lu beaucoup d'avis de gens contents
Et même pas que venant d'Allemands qui laissent tout passer, les avis sur les webzines français comme VS sont largement positifs. C'était pourtant pas bon 
Sinon pour Judas, chose incompréhensible, j'en ai lu beaucoup d'avis de gens contents



http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
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Pierre a écrit : Les extraits des médiocres "Performocracy" et "Tour de force" passent plutôt bien en live (en particulier "I want it all", qui doit être le seul titre potable de l'album), de même que ceux du petit dernier, "Devil in the details" (qui, sans être au niveau des trois premiers, voit le groupe opérer un net regain qualitatif question compos après deux albums bien moyens). Le groupe a bien choisi les morceaux et ça s'enchaîne bien, sans trop de temps morts. Ca bouge bien, ça sautille, ça se trémousse et le son et le light show sont excellents.![]()
En plus, je ne fais finalement pas le concert tout seul puisque j'y ai retrouvé un pote allemand que j'avais rencontré au Bang Your head 2013 et avec qui j'avais gardé contact
Le show s'achève sur un superbe "Night of passion", l'hymne intemporel du groupe au refrain imparable. Jolie prestation des Poodles, que je voulais voir depuis longtemps et qui ne m'ont pas déçu
Playlist des POODLES :
Before I Die
Metal Will Stand Tall
House of Cards
Cuts Like a Knife
Shut Up!
I Want it All
Everything
Caroline
The Greatest
Thunderball
Like No Tomorrow
Seven Seas
Night of Passion



Tour de force:
1. Misery Loves Company


2. Shut Up!

3. Happily Ever After

4. Viva Democracy


5. Going Down

6. Leaving The Past To Pass


7. 40 Days And 40 Nights



8. Kings & Fools

9. Miracle

10. Godspeed








11. Now Is The Time


12. Only Just Begun
13. En För Alla För En (bonus Track)
"Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique" PLATON
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En fait, "Tour de force" ne m'a pas marqué. Je l'ai trouvé portable et largement meilleur que le très médiocre "Performocracy" (l'album le plus mal intitulé du monde !). Mais il n'y avait pourtant pas trop de morceaux qui m'avaient scotché comme sur les trois premiers albums. C'est agréable à écouter mais c'est tout, du moins c'est l'impression que ça m'a laissé. Il faudrait peut-être que je le réécoute...
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
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Pour moi c'est pareil il m'a fallu 3 à 4 écoute pour ne plus arriver à décrocher pendant plusieurs moisPierre a écrit :En fait, "Tour de force" ne m'a pas marqué. Je l'ai trouvé portable et largement meilleur que le très médiocre "Performocracy" (l'album le plus mal intitulé du monde !). Mais il n'y avait pourtant pas trop de morceaux qui m'avaient scotché comme sur les trois premiers albums. C'est agréable à écouter mais c'est tout, du moins c'est l'impression que ça m'a laissé. Il faudrait peut-être que je le réécoute...


Il faut que j'écoute le 3 eme que je connais pas

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Allez, juste légèrement après les autres, voici mon petit compte rendu de ce fameux Wacken 2015:
WACKEN de merde…
Voilà les 3 mots qui sont revenu le plus souvent , par Joël surtout, durant ce séjour en Allemagne du Nord début août ! Mais avant ça, revenons au commencement.
Et comme chaque année tout commence à Wacken même lors du dernier soir avec l’annonce des premiers groupes qui seront à l’affiche l’année suivante. Alors on se remet dans le contexte : retour le 2 août 2014 avec Amon Amarth qui vient de terminer son show sur la True Metal Stage et en attendant Megadeth sur la scène d’à côté le festival dévoile donc les premiers groupes de l’édition 2015 qui sont Sepultura, Cannibal Corpse, Kataklysm, Powerwofl, Death Angel, Amorphis, Sabaton, UDO, In Extremo, In Flames, Running Wild, Savatage, et TSO. Et là-dedans j’ai déjà de quoi être conquis grâce à Sepultura, Powerwolf et Death Angel (qui avait justement annulé en 2014), mais aussi UDO avant de comprendre qu’il sera accompagné d’un orchestre, mais surtout avec Running Wild et Savatage que je n’ai encore jamais vu à ce moment, sans compter que le festival annoncera un peu plus tard un énorme show commun pour Savatage et TSO.
Quelques semaines plus tard, à l’occasion du Hamburg Metaldays, le festival annonce de nouveaux groupes dont Black Label Society, Rob Zombie, et, et, et Judas Priest.
Alors avec Running Wild, Savatage et Judas Priest comme tête d’affiche, plus les autres groupes, ce début d’affiche me fait déjà complètement baver… 
Puis arrive très vite le traditionnel calendrier de l’avent, et les premières confirmations sont de qualités avec Stratovarius, Angra, Exumer et Armored Saint lors des 3 premiers jours. Ensuite il faudra patienter pour ma part jusqu’au 14 décembre pour une annonce correcte avec The Answer, suivi de Black Spiders, puis Nuclear Assault. Ensuite quelques trucs intéressant de temps en temps comme Kvelertak, Obituary ou Zodiac. Et enfin le 24 décembre l’annonce de Queensrÿche, Dark Tranquillity, Annihilator, et Rock Meets Classic. Et je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par l’annonce de ce dernier. Pour résumer un calendrier de l’avent un peu faible, mais dans l’ensemble déjà bien assez de groupe qui m’intéresse tout en sachant que je pourrais même pas en voir la moitié.
Donc l’affiche me tente clairement une fois de plus, et je remercie encore et encore Pierre qui me procurera des billets pour pouvoir profiter de ce festival une année supplémentaire.
On arrive tout doucement à l’annonce du running order, plutôt bien foutu d’ailleurs, peu de clashs pour ma part, et de gros trous la journée pour profiter un peu du bar avec les copains. Puis on commence tranquillement à s’organiser, entre un moyen de récupérer mon pote parisien, Lionel, pour faire le trajet ensemble, et une solution pour retrouver également le convois dijonnais la veille du festival et attaquer la fête un peu en avance. Bref tout roule parfaitement. Mais c’est sans compter météo quelques jours avant qui annonce : pluie, pluie et encore pluie…
LUNDI 27 JUILLET
Je suis enfin en vacances, et il est venu le moment d’aller récupérer Lionel à Genève juste à la sortie du taff. Il a fait exprès le trajet depuis Paris pour me tenir compagnie sur la route plutôt que d’y aller direct seul.
Voilà je savais qu’il arrivait à 18h à Genève, et moi dans ma tête sans réfléchir je pensais en avion. Mais voilà que j’arrive à l’aéroport et je ne vois aucun vol à cette heure ci en provenance de la capitale française.
Un petit message pour le prévenir, et j’obtiens comme réponse «j’arrive en train».
Et hop je remonte dans ma voiture en direction de la gare cette fois-ci, et l’avantage de Genève c’est que c’est une relativement petite ville ce qui me permet de faire le trajet rapidement même à l’heure de sortie des bureaux.
Bref quelques minutes plus tard je retrouve enfin Lionel devant la gare, et le ramène donc chez moi car le départ ne se fera que le lendemain matin.
Petit apéro tranquille avec le Guinguin venu saluer Lionel, et nous dire également adieux vu dans quoi on se lance cette année…
MARDI 28 JUILLET
Le réveil sonne tôt mais c’est pour la bonne cause, et on met les voiles vers 8h15 pour 1060km jusqu’à Hambourg pour notre étape nocturne.
Sur le coup des 10h30, après avoir traversé la Suisse, on entre sur le territoire allemand, et surtout c’est la fin des limitations de vitesse.
Peu avant midi je profite d’un arrêt « pipi », bières oblige, pour customiser ma vitre arrière du traditionnel "WOA".
Quelques minutes à peine après être reparti c’est le début des bouchons, et c’est pas avec l’aide de mon copilote dormeur que je vais bien trouver de quoi m’occuper. De ce côté-là l’autoroute allemande c’est comme en Suisse, des bouchons tout le temps, même en pleine journée la semaine.
Vers 18h on rencontre la pluie, avant de retrouver un temps plus clément pour notre arrivée sur Hambourg.
On arrive à l’hôtel où Joël nous attend déjà, lui qui n’est pas venu avec Nath puisqu’il était au Headbangers Open Air les jours précédents. Le temps d’échanger quelques mots, surtout son récit sur la météo désastreuse du festival, puis Nath accompagnée d’Estelle et Leti arrivent à leur tour à l’hôtel. On récupère nos chambres, une petite douche et on se retrouve tous dans le hall pour une petite balade à pied dans Hambourg, et pour ça on laisse notre guide Nath gérer la chose.
Premier arrêt au Zwick, un bar rock à quelques dizaines de mètres de l’hôtel, pour une bière bien méritée après cette journée sur la route et surtout la première "tous ensemble". C’est un bar bien sympathique, un peu usine, mais à ce moment c’est peu remplie donc ça reste convivial, le tout dans un décor très rock’n’roll. Une chouette carte originale sous forme de journal mais avec un choix assez limité en bières, limite plus de choix en Smirnoff…
Par contre côté restauration c’est pas le choix qui manque, et y’a même des soupes. 
Ensuite petite balade dans les rues du quartier St. Pauli, un quartier très vivant avec beaucoup de bars, sex-shop et boites. Et d’ailleurs on fera même une escale dans un sex-shop, je suis resté un peu scotché devant le rayon CD, ils avaient pas de Maiden.
Avant de rallier le second bar, arrêt casse-croute sur une petite place pour une bonne "bratwurst" comme j’aime.
On arrive enfin au Night Light, un bar clairement plus underground avec un bar assez petit et peu de place à l’intérieur, si bien que tout le monde consomme debout dans la rue juste devant. On y retrouve Andres avec qui on aura l’occasion de trinquer un coup avant l’enfer. J’y croiserai même quelques connaissances du Hellfest.
Après une journée dans la voiture et avec un festival qui suit on ne fera pas de folie ce soir. Enfin on en perdra juste 2 sur le retour qui voulaient passer par la rue des putes. ^^ Mais bon on arrive tous à l’hôtel où on retrouve Laeti et Nico qui souhaitent faire escale au même endroit, malheureusement pour eux l’hôtel est maintenant complet. Ils devront donc reprendre la route ce soir pour Wacken.
MERCREDI 29 JUILLET
Réveil plutôt matinal puisqu’avec Lionel à 7h on déjeune déjà. En revanche la compagnie a visiblement plus de mal, on les retrouve seulement une fois remonté dans notre chambre. Par contre comme on est quand même un sacré grand groupe, ce serait bien de pas trop trainer pour avoir le maximum de place au camping. Et justement les autres n’étant pas prêt, alors que justement Laeti, Nico et leurs potes sont déjà sur place à nous attendre, avec Lionel on décide de partir de suite afin de les aider pour le camp.
Ca y est, à 9h on arrive à Wacken. Un rapide passage au check-up afin de récupérer nos précieux pass "press", et le macaron pour la voiture pour accéder au camp VIP. On découvre un camping très propre malgré la pluie des jours précédents, pour le moment bien sûr, ce qui est parfait pour monter les tentes tranquillement. Ensuite on retrouve rapidement Laeti et Nico ainsi que les doubistes rencontrés au même endroit l’année précédente avec qui on s’était donc donné rdv pour cette année. Après de rapides salutations on commence à monter nos tentes et on installe un peu le camp dans le but de garder un maximum de place, car même si on est déjà 7 sur place on attend encore 9 personnes, et les mecs qui gèrent le camping sont pas très très compréhensible de ce côté-là. Bon quelques efforts plus tard, il est grand temps de "savourer" la première bière à Wacken.
Il est tout juste 10h et Fabrice commence déjà le montage du barbecue pendant que chacun organise son coin, et que je déballe mon super transat Migros fraichement récupéré au Bang Your Head.
Et les dijonnais qui arriveront finalement vraiment pile poil au bon moment, en effet la rangé juste devant nous était sur le point de se remplir et ainsi leur bloquer l’accès à notre camp. On aidera donc à installer à leur tour leurs tentes, avec Nath et Joël un peu tout en panique par le manque de place. Mais voilà après quelques essais, on trouve la bonne solution et toutes les tentes sont bien installées tout en laissant un peu de places pour les dernières tentes toulousaines qui arriveront plus tard dans la soirée, avion oblige.
Il est maintenant 12h et on peut enfin attaquer l’apéro tous ensemble comme il se doit !
Et avec un bon barbecue en prime et de la bonne viande toute fraiche récupéré un peu plus tôt par les doubistes. Grosse après-midi glandage dans les tentes puisque peu de groupe nous intéresse avant le soir, avec notamment Uli Jon Roth et Europe respectivement à 22h10 et 23h35. Certains s’occuperont même à prendre en photo le magnifique ciel orageux tout gris.
En début de soirée Nath, Estelle et Leti tenteront une aventure vers la WET Stage puisque John Diva s’y produit à 18h. Je reçois rapidement un message de Leti me disant que c’est la grosse galère sur le reste du site et que la zone de concert est inaccessible. Comme on est plutôt joueur, avec Lionel et Jérémie, on décide de tenter le coup aussi. On retrouve rapidement les filles sur le chemin qui ont fait demi tour et nous explique un peu les dégâts.
Il est vrai que le parcours n’est pas facile en ce premier jours puisque les concerts ont seulement lieux sous la grosse tente "Bullhead" juste à côté du Wackinger village, et donc l’accès principal par la route en dur n’est pas n’est pas possible. Pour ce faire il ne reste plus que la solution de passer par le camping festivalier qui est déjà bien boueux avec tout le passage qu’il y a eu jusqu’à maintenant.
Alors oui on aura de la boue jusqu’au chevilles, mais c’est largement empruntable, un peu casse gueule bien entendu mais c’est ça qui est drôle dans le fond. Et on arrive donc finalement bien à l’entrée du site, où on y découvre un site légèrement abimé alors que la plus grosse partie du public n’est pas encore passé par ici.
Direct direction la WET Stage pour finalement découvrir ce John Diva & The Rockets of Love. Avant même de prendre connaissance du groupe, premier fait important c’est le sol en dur sous la tente qui permettra de profiter des concerts tout le week-end les pieds au sec et surtout de pas rester collé. Pour revenir au concert, il s’agit d’un groupe qui reprend les plus grands classiques du Hard à une sauce bien festive, bien américaine à la Mötley Crüe avec bien des gonzesses de partout.
On assistera qu’à la fin du concert, mais suffisamment pour bien rigoler et ce prendre au jeu en reprenant les refrains en cœur. Alors c’est certes pas le groupe du siècle, mais en festival ça passe carrément bien, et de ce côté-là les allemands savent faire. 
Le concert à peine terminé que je tombe sur une connaissance, un vénézuélien expatrié en Allemagne que j’avais rencontré au camping en 2013, et avec qui je prends toujours quelques instants pour discuter tous les jours de chaque édition depuis. Je reçois en même temps un sms de Pierre qui me prévient être bien arrivé, et qu’ils attendent le taxi à l’aéroport.
Bon par contre la pluie commence à faire son apparition, et comme il faut, si bien qu’il faut même sortir le super k-way Wacken.
Et le sol où l’herbe existe encore commence doucement sa transformation un peu partout.
On trouve une petite tente pour s’abriter, enfin plutôt pour éviter que l’eau ne rentre dans nos bières.
C’est aussi l’occasion de discuter avec de charmantes jumelles, puis avec leur mère, bref c’est le moment convivial du jour.
Et malgré une pluie abondante il faut que je commence à rallier le check-up pour récupérer les toulousains qui ne vont plus tellement tarder. Étant complètement à l’opposé du camping je vais devoir trouver un autre chemin que celui de l’aller afin de ne pas faire un détour inutilement, c’est ainsi que je vais me retrouver à traverser la zone catering, poste de secours, parking technique. Bon j’avoue, je me suis demandé une ou deux fois où j’étais quand même. Mais après bien des aventures je retrouve finalement la route qui mène donc à la pose bracelet. J’arrive alors avec quelques minutes de retard, mais c’était juste pour leur laisser le temps d’obtenir leurs bracelets justement. Et je retrouve Pierre, Alex, Talasquin et Lily dans leur somptueux k-way eux aussi.
En tout cas je suis bien accueilli puisqu’ils m’attendent avec des bières, bon ok une noire super dégueulasse dans le lot.
La nuit tombe doucement et on décide de se mettre en chemin en direction du camping. Chemin un peu interminable d’ailleurs puisque je l’avais fait le matin même en voiture. On arrive sur le camping dans une nuit noire et sous une pluie battante. Et le plus drôle c’est qu’il faut encore monter des tentes.
Mais c’est pas grave et tout le monde garde le sourire, et l’avantage des Quechua c’est que c’est plutôt rapide pour le coup.
A ce moment les plus courageux rejoindront le site pour Uli Jon Roth et Europe, et moi finalement je rejoindrai ma tente pour rester tranquille avec Leti car déjà trop de km dans les pattes, et puis la pluie me saoule en fait.
La suite arrive très rapidement, oui oui cette fois ci je le jure!
WACKEN de merde…

Et comme chaque année tout commence à Wacken même lors du dernier soir avec l’annonce des premiers groupes qui seront à l’affiche l’année suivante. Alors on se remet dans le contexte : retour le 2 août 2014 avec Amon Amarth qui vient de terminer son show sur la True Metal Stage et en attendant Megadeth sur la scène d’à côté le festival dévoile donc les premiers groupes de l’édition 2015 qui sont Sepultura, Cannibal Corpse, Kataklysm, Powerwofl, Death Angel, Amorphis, Sabaton, UDO, In Extremo, In Flames, Running Wild, Savatage, et TSO. Et là-dedans j’ai déjà de quoi être conquis grâce à Sepultura, Powerwolf et Death Angel (qui avait justement annulé en 2014), mais aussi UDO avant de comprendre qu’il sera accompagné d’un orchestre, mais surtout avec Running Wild et Savatage que je n’ai encore jamais vu à ce moment, sans compter que le festival annoncera un peu plus tard un énorme show commun pour Savatage et TSO.
Quelques semaines plus tard, à l’occasion du Hamburg Metaldays, le festival annonce de nouveaux groupes dont Black Label Society, Rob Zombie, et, et, et Judas Priest.


Puis arrive très vite le traditionnel calendrier de l’avent, et les premières confirmations sont de qualités avec Stratovarius, Angra, Exumer et Armored Saint lors des 3 premiers jours. Ensuite il faudra patienter pour ma part jusqu’au 14 décembre pour une annonce correcte avec The Answer, suivi de Black Spiders, puis Nuclear Assault. Ensuite quelques trucs intéressant de temps en temps comme Kvelertak, Obituary ou Zodiac. Et enfin le 24 décembre l’annonce de Queensrÿche, Dark Tranquillity, Annihilator, et Rock Meets Classic. Et je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par l’annonce de ce dernier. Pour résumer un calendrier de l’avent un peu faible, mais dans l’ensemble déjà bien assez de groupe qui m’intéresse tout en sachant que je pourrais même pas en voir la moitié.
Donc l’affiche me tente clairement une fois de plus, et je remercie encore et encore Pierre qui me procurera des billets pour pouvoir profiter de ce festival une année supplémentaire.
On arrive tout doucement à l’annonce du running order, plutôt bien foutu d’ailleurs, peu de clashs pour ma part, et de gros trous la journée pour profiter un peu du bar avec les copains. Puis on commence tranquillement à s’organiser, entre un moyen de récupérer mon pote parisien, Lionel, pour faire le trajet ensemble, et une solution pour retrouver également le convois dijonnais la veille du festival et attaquer la fête un peu en avance. Bref tout roule parfaitement. Mais c’est sans compter météo quelques jours avant qui annonce : pluie, pluie et encore pluie…

LUNDI 27 JUILLET
Je suis enfin en vacances, et il est venu le moment d’aller récupérer Lionel à Genève juste à la sortie du taff. Il a fait exprès le trajet depuis Paris pour me tenir compagnie sur la route plutôt que d’y aller direct seul.


Bref quelques minutes plus tard je retrouve enfin Lionel devant la gare, et le ramène donc chez moi car le départ ne se fera que le lendemain matin.
Petit apéro tranquille avec le Guinguin venu saluer Lionel, et nous dire également adieux vu dans quoi on se lance cette année…

MARDI 28 JUILLET
Le réveil sonne tôt mais c’est pour la bonne cause, et on met les voiles vers 8h15 pour 1060km jusqu’à Hambourg pour notre étape nocturne.
Sur le coup des 10h30, après avoir traversé la Suisse, on entre sur le territoire allemand, et surtout c’est la fin des limitations de vitesse.

Quelques minutes à peine après être reparti c’est le début des bouchons, et c’est pas avec l’aide de mon copilote dormeur que je vais bien trouver de quoi m’occuper. De ce côté-là l’autoroute allemande c’est comme en Suisse, des bouchons tout le temps, même en pleine journée la semaine.

Vers 18h on rencontre la pluie, avant de retrouver un temps plus clément pour notre arrivée sur Hambourg.
On arrive à l’hôtel où Joël nous attend déjà, lui qui n’est pas venu avec Nath puisqu’il était au Headbangers Open Air les jours précédents. Le temps d’échanger quelques mots, surtout son récit sur la météo désastreuse du festival, puis Nath accompagnée d’Estelle et Leti arrivent à leur tour à l’hôtel. On récupère nos chambres, une petite douche et on se retrouve tous dans le hall pour une petite balade à pied dans Hambourg, et pour ça on laisse notre guide Nath gérer la chose.

Premier arrêt au Zwick, un bar rock à quelques dizaines de mètres de l’hôtel, pour une bière bien méritée après cette journée sur la route et surtout la première "tous ensemble". C’est un bar bien sympathique, un peu usine, mais à ce moment c’est peu remplie donc ça reste convivial, le tout dans un décor très rock’n’roll. Une chouette carte originale sous forme de journal mais avec un choix assez limité en bières, limite plus de choix en Smirnoff…


Ensuite petite balade dans les rues du quartier St. Pauli, un quartier très vivant avec beaucoup de bars, sex-shop et boites. Et d’ailleurs on fera même une escale dans un sex-shop, je suis resté un peu scotché devant le rayon CD, ils avaient pas de Maiden.

On arrive enfin au Night Light, un bar clairement plus underground avec un bar assez petit et peu de place à l’intérieur, si bien que tout le monde consomme debout dans la rue juste devant. On y retrouve Andres avec qui on aura l’occasion de trinquer un coup avant l’enfer. J’y croiserai même quelques connaissances du Hellfest.
Après une journée dans la voiture et avec un festival qui suit on ne fera pas de folie ce soir. Enfin on en perdra juste 2 sur le retour qui voulaient passer par la rue des putes. ^^ Mais bon on arrive tous à l’hôtel où on retrouve Laeti et Nico qui souhaitent faire escale au même endroit, malheureusement pour eux l’hôtel est maintenant complet. Ils devront donc reprendre la route ce soir pour Wacken.
MERCREDI 29 JUILLET
Réveil plutôt matinal puisqu’avec Lionel à 7h on déjeune déjà. En revanche la compagnie a visiblement plus de mal, on les retrouve seulement une fois remonté dans notre chambre. Par contre comme on est quand même un sacré grand groupe, ce serait bien de pas trop trainer pour avoir le maximum de place au camping. Et justement les autres n’étant pas prêt, alors que justement Laeti, Nico et leurs potes sont déjà sur place à nous attendre, avec Lionel on décide de partir de suite afin de les aider pour le camp.
Ca y est, à 9h on arrive à Wacken. Un rapide passage au check-up afin de récupérer nos précieux pass "press", et le macaron pour la voiture pour accéder au camp VIP. On découvre un camping très propre malgré la pluie des jours précédents, pour le moment bien sûr, ce qui est parfait pour monter les tentes tranquillement. Ensuite on retrouve rapidement Laeti et Nico ainsi que les doubistes rencontrés au même endroit l’année précédente avec qui on s’était donc donné rdv pour cette année. Après de rapides salutations on commence à monter nos tentes et on installe un peu le camp dans le but de garder un maximum de place, car même si on est déjà 7 sur place on attend encore 9 personnes, et les mecs qui gèrent le camping sont pas très très compréhensible de ce côté-là. Bon quelques efforts plus tard, il est grand temps de "savourer" la première bière à Wacken.

Il est tout juste 10h et Fabrice commence déjà le montage du barbecue pendant que chacun organise son coin, et que je déballe mon super transat Migros fraichement récupéré au Bang Your Head.

Et les dijonnais qui arriveront finalement vraiment pile poil au bon moment, en effet la rangé juste devant nous était sur le point de se remplir et ainsi leur bloquer l’accès à notre camp. On aidera donc à installer à leur tour leurs tentes, avec Nath et Joël un peu tout en panique par le manque de place. Mais voilà après quelques essais, on trouve la bonne solution et toutes les tentes sont bien installées tout en laissant un peu de places pour les dernières tentes toulousaines qui arriveront plus tard dans la soirée, avion oblige.
Il est maintenant 12h et on peut enfin attaquer l’apéro tous ensemble comme il se doit !


En début de soirée Nath, Estelle et Leti tenteront une aventure vers la WET Stage puisque John Diva s’y produit à 18h. Je reçois rapidement un message de Leti me disant que c’est la grosse galère sur le reste du site et que la zone de concert est inaccessible. Comme on est plutôt joueur, avec Lionel et Jérémie, on décide de tenter le coup aussi. On retrouve rapidement les filles sur le chemin qui ont fait demi tour et nous explique un peu les dégâts.
Il est vrai que le parcours n’est pas facile en ce premier jours puisque les concerts ont seulement lieux sous la grosse tente "Bullhead" juste à côté du Wackinger village, et donc l’accès principal par la route en dur n’est pas n’est pas possible. Pour ce faire il ne reste plus que la solution de passer par le camping festivalier qui est déjà bien boueux avec tout le passage qu’il y a eu jusqu’à maintenant.
Alors oui on aura de la boue jusqu’au chevilles, mais c’est largement empruntable, un peu casse gueule bien entendu mais c’est ça qui est drôle dans le fond. Et on arrive donc finalement bien à l’entrée du site, où on y découvre un site légèrement abimé alors que la plus grosse partie du public n’est pas encore passé par ici.
Direct direction la WET Stage pour finalement découvrir ce John Diva & The Rockets of Love. Avant même de prendre connaissance du groupe, premier fait important c’est le sol en dur sous la tente qui permettra de profiter des concerts tout le week-end les pieds au sec et surtout de pas rester collé. Pour revenir au concert, il s’agit d’un groupe qui reprend les plus grands classiques du Hard à une sauce bien festive, bien américaine à la Mötley Crüe avec bien des gonzesses de partout.

Le concert à peine terminé que je tombe sur une connaissance, un vénézuélien expatrié en Allemagne que j’avais rencontré au camping en 2013, et avec qui je prends toujours quelques instants pour discuter tous les jours de chaque édition depuis. Je reçois en même temps un sms de Pierre qui me prévient être bien arrivé, et qu’ils attendent le taxi à l’aéroport.
Bon par contre la pluie commence à faire son apparition, et comme il faut, si bien qu’il faut même sortir le super k-way Wacken.



Et malgré une pluie abondante il faut que je commence à rallier le check-up pour récupérer les toulousains qui ne vont plus tellement tarder. Étant complètement à l’opposé du camping je vais devoir trouver un autre chemin que celui de l’aller afin de ne pas faire un détour inutilement, c’est ainsi que je vais me retrouver à traverser la zone catering, poste de secours, parking technique. Bon j’avoue, je me suis demandé une ou deux fois où j’étais quand même. Mais après bien des aventures je retrouve finalement la route qui mène donc à la pose bracelet. J’arrive alors avec quelques minutes de retard, mais c’était juste pour leur laisser le temps d’obtenir leurs bracelets justement. Et je retrouve Pierre, Alex, Talasquin et Lily dans leur somptueux k-way eux aussi.

La nuit tombe doucement et on décide de se mettre en chemin en direction du camping. Chemin un peu interminable d’ailleurs puisque je l’avais fait le matin même en voiture. On arrive sur le camping dans une nuit noire et sous une pluie battante. Et le plus drôle c’est qu’il faut encore monter des tentes.

A ce moment les plus courageux rejoindront le site pour Uli Jon Roth et Europe, et moi finalement je rejoindrai ma tente pour rester tranquille avec Leti car déjà trop de km dans les pattes, et puis la pluie me saoule en fait.

La suite arrive très rapidement, oui oui cette fois ci je le jure!

Prochains concerts: Pyrenean Warriors Opean Air / Rising Fest / Iron Maiden 2021? (Goteborg-Paris-Zurich-Stuttgart-Barcelone) 

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Faux, y'a le concert de John Diva!
Non mais je souhaitais poster en plusieurs fois pour éviter de sortir un gros pavé d'un coup.

Non mais je souhaitais poster en plusieurs fois pour éviter de sortir un gros pavé d'un coup.

Prochains concerts: Pyrenean Warriors Opean Air / Rising Fest / Iron Maiden 2021? (Goteborg-Paris-Zurich-Stuttgart-Barcelone) 

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JEUDI 30 JUILLET
Et hop premier réveil à Wacken avec 2 belles surprises, la pluie s’est arrêtée et pas de boue devant les tentes. Et surtout les choses sérieuses vont pouvoir commencer ! Et ici aussi d’ailleurs, car c’est marrant de jouer à "3615 my life", mais essayons de parler un peu du festival et des groupes maintenant.
Bref 10h30 on pointe le nez dehors, il pleut toujours un peu finalement, les toulousains on revêtis leurs plus beaux k-way. On est jeudi et comme toute les années, les concerts sur les Main Stages commence à 15h ce jour-là, alors c’est le traditionnel apéro BBQ. Talasquin en profitera même pour se réchauffer par le biais du BBQ, presque assis dessus en fait. Le temps passe plutôt vite et après quelques bières et quelques grillades il est déjà 15h passé, bon bah Skyline on oubli du coup.
Il ne reste sur le camp plus que les bisontins, Nico et moi, alors une dernière tournée de Jäger (ok sauf pour moi) et on décolle du camp, il est déjà 16h et UDO commence à l’instant son show spécial avec orchestre. C’est pas un truc qui m’intéresse spécialement sur le papier, mais bon c’est UDO et entendre des classiques d’Accept sur les Main Stages de Wacken c’est toujours un plaisir. Encore faut-il arriver à temps.
En chemin on découvre un camping lamentable, de la boue de partout et des voitures bloquées dans tous les sens.
On prend donc la navette réservée aux VIP, et c’est bien un avantage cette année avec ce temps de merde, à un détail près. En effet en raison des conditions climatiques, la navette ne pourra pas nous déposer à l’entrée de l’espace VIP proche des Main Stages, mais complètement à l’opposé, à l’entrée proche de la Party Stage.
Chose à améliorer dans le futur si des conditions sont similaires. Bon après en 7min on était tout de même à l’entrée de site.
Juste avant de passé le contrôle on passe devant le camping festivalier, et de suite on relativise sur l’état de notre camping, en effet le camping festivalier est dans un état plus que pitoyable avec des tentes noyées sous la boue. Enfin quand je dis "juste avant" c’est façon de parler, car entre l’arrêt de bus et l’entrée il y a pas long mais en piétinant dans 15cm de boue bien liquide c’est un peu la galère et surtout le plus compliqué c’est d’essayer de pas tomber dans toute cette merde. Après un chouette parcours du combattant on arrive enfin sur le site, du moins on entre par le Metal Market pour le coup.
Après une petite pause café pour certains on prend la direction des Main Stages, mais en chemin on tombe sur Steve 'N' Seagulls, un cover band à la sauce bien paysanne qui a créé le buzz un peu plus tôt dans l’année sur internet, qui se produit au même moment au Beer Garden. Bien entendu ils balancent les plus grands classiques avec AC/DC, Metallica ou encore Maiden. Bon passé l’effet "mode" du truc et l’originalité de la chose, au bout de 15min c’est pas l’extase non plus. Disons qu’ils ont très bien leur place au Beer Garden comme bande son en buvant quelques bières.
Allez on repart, toujours en direction des Main Stages, oui oui on y est toujours pas, la boue n’aidant pas à faire des records de vitesse je le rappelle. Cette fois ci on s’arrête faire nos beaufs pour faire quelques photos des grand panneaux avec les dessins où il manque juste les têtes qu’on remplace justement par les nôtres ou encore dans le fameux photomaton Jägermeister. Décidément UDO ce sera pour une autre fois.
On arrive finalement devant la True Metal Stage, enfin quand je dis devant c’est face à la scène mais à des dizaines de mètres, où on aperçoit UDO tel une fourmis, et du coup pas facile de vous décrire la scène à cette distance. On restera donc dans la zone centrale, entre le Wackinger et le site du festival, pour les 10 dernières minutes ça ne vaut pas tellement le coup de s’approcher en fait. On loupe tout juste le début de Metal Heart, alors comme je disais précédemment UDO se produit aujourd’hui avec un orchestre, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de l’orchestre de l’armée de Brückberg. Ouai enfin ça reste pas folichon quoi, Metal Heart perd carrément toute sa saveur pour le coup.
On reste parce que c’est bientôt la fin, mais sans grande conviction. Ils termineront donc par Princess of the Dawn. Et bien au final je suis bien content de n’avoir entendu que ces 2 chansons.
Mine de rien on a bien mérité une petite bière après tout ça, alors hop direction l’espace VIP. Mais avant ça un petit détour obligatoire par le stand de merch où je me procure le t-shirt event de Savatage avec comme recto simplement la pochette de hall of the Mountain King, et au verso juste la date du jour avec comme inscription "Wacken Germany". Je rejoins vite le VIP où on y retrouve presque tout le monde, sauf Pierre qui doit être devant In Extremo le connaissant. Whaou quel bonheur de pouvoir enfin marché sur un sol dur, et pas avoir l’impression de s’enfoncer en restant debout.
Premier moment ensemble dans l’espace VIP, et ça promet pour la suite, car entre bières, conneries et photos c’était sympa.
Et après une petite pause de 2 heures on décide à se bouger voir Rob Zombie, enfin non on s’est décidé bien avant, mais le temps de trouver la motivation pour retourner patauger en eaux troubles le concert avait commencer depuis une bonne quinzaine de minutes.
Nous voilà donc reparti arpenter non sans difficulté la plaine de Wacken en petit groupe de 6. A peine après le passage du contrôle on tombe sur Sandrine avec son joli k-way jaune, certainement volé à un marin plus tôt dans la journée. On s’installe ensuite pas trop loin du 1er bar, soit celui juste derrière la grosse régie centrale.
Finalement on ne sera pas très attentifs durant les premières minutes, trop occupé à faire des peintures de guerre sur nos gueules avec de la bonne boue fraiche en envoyant des photos à notre cher Guinguin qui ne pouvait pas être là avec nous malheureusement. Et puis n’étant pas un très grand spécialiste du bonhomme, je ne pourrais vous dire les titres précis qu’il a joué. Après un peu de clame, je profite pour regarder un peu mieux le concert. Première déception, c’est toujours la même scène depuis 2011 (peut-être avant même, mais je l’ai vu pour la première fois au Hellfest en 2011). Après je ne suis pas non plus sur emballé musicalement, mais en revanche on peut compter sur Rob Zombie et John 5 pour assurer le show.
Dans le lot il y a quand même quelques chansons que j’ai reconnu comme More Human Than Human et Thunder Kiss '65 (avec un petit passage de School's Out) de son époque White Zombie, ou encore Sick Bubble-Gum et la dernière Dragula. Avant le rappel on aura le droit à une reprise des Ramones, avant Enter Sandman de Metallica qui sera heureusement pas jouée en entière.
Ah Nico a quand eu son moment de folie, non pas par Rob Zombie, mais quand les distributeurs ambulants de Jägermeister sont passés vers nous.
En conclusion et malgré le fait de ne pas avoir été très dans le concert, c’est divertissant mais sans grands intérêts. Je dirais que c’est un groupe sympa pour une première partie plutôt, mais je n’irais clairement pas les voir en tête d’affiche, même si je suppose qu’ils ne joueraient pas plus longtemps qu’aujourd’hui.
Pour la suite on a carrément changé de dimension, et pour cause reformation historique de Savatage qui annonce un show de plus de 2h en partenariat avec le Trans-Siberian Orchestra. Alors même si peu d’infos ont été dévoilées sur ce concert, on sait que Savatage est programmé sur la Black Stage, et c’est donc tout naturellement qu’on s’avancera doucement en direction de celle-ci. On retrouve 2 potes à Laeti ce qui permettra de discuter un peu avec un fan de heavy que je ne connais pas en attendant l’heure fatidique.
La pression monte d’un cran quand l’écran géant annonce SAVATAGE, puis lorsque l’intro commence.
Intro avec quelques notes de piano accompagné d’une vidéo sur écran géant représentant une guitare sortant du sol, enfin intro très courte car à peine 20 secondes plus tard des lumières rouges éclairent Jon Oliva qui entame Gutter Ballet seul sur son clavier, puis les autres musiciens arrivent à tour de rôle et la chanson démarre enfin et le public suit bien.
Côté décor c’est une scène très sobre avec un énorme jeu de lumières, et pour changer un immense écran géant au fond. Jon Oliva très en voix ce soir, heureusement vu la préparation du show, et comme je disais un public bien présent et qui chante presque tout, et ça fait plaisir. Place ensuite à 24 Hours Ago, pas forcément le meilleur choix pour un concert court mais le riff à au moins l’avantage d’être bien percuteur, en tout cas Jon Oliva quitte son piano et se lâche un peu.
Le fond de la scène n’étant pas le seul endroit à diffuser des images, en effet les grands draps de chaque côtés de la scène ont aussi été recouvert d’écran géant, le rendu est assez chouette et le sera encore plus après, avec TSO. Le show monte d’un cran avec le monument Edge of Thorns chanté par Zak Stevens.
Un titre exécuté avec une très grande classe, et de sacrés frissons d’entendre cette magnifique voix. Et hop Jon Oliva revient sur scène pour Jesus Saves et malgré ses quelques kilos en trop il se déchainera bien tout en faisant participer le public. Jon Olivia se remet au clavier et sans transition ils poursuivent par l’instrumental The Storm accompagné de pyro difficilement visible avec les vidéos de pluie en même temps. Le groupe enchaine avec Dead Winter Dead regroupant Jon Olivia et Zak Stevens sur la même scène.
Et on termine cette première partie centrée sur Savatage avec le sur-puissant Hall of the Mountain King et un Jon Olivia qui vient enfin frôler le bord de la scène.
Après quelques secondes dans le noir, la True Metal Stage s’éclaire et c’est au tour de TSO de se joindre à la fête, bon pour ma part on redescend clairement d’un niveau car je n’aime pas le groupe que je trouve beaucoup trop orchestrale à mon goût. Mais je remarque une chouette mise en scène avec beaucoup de pyro sur la première chanson. J’avoue aussi avoir clairement moins suivi cette seconde partie, enfin jusqu’à The Hourglass de Savatage de toute beauté avec Zak Stevens en duo, et une belle brochette de choriste. :p Et on termine cette seconde partie par 3 titres de TSO.
Et là on entre dans l’histoire avec la 3ème et dernière partie, on découvre lors de l’intro la totalité des 2 scènes éclairées, les côtés des scènes et avec les écrans géants je vous laisse imaginer le panorama que cela représente, de toute beauté et ce jusqu’à la fin du concert. Le show commence par The Mountain de TSO, et là j’ai carrément été sur le cul par cette instrumentale et la prestation sur 2 scènes. On poursuit avec une nouvelle de TSO et sa chouette intro en vidéo, avant de revenir à Savatage avec Turns to Me et Another Way pour les 2 derniers extraits de The Wake of Magellan. Cette dernière partie enchaine bien les titres entre Savatage et TSO, et les titres de ces derniers passent déjà un peu mieux avec tout ce beau monde. Et donc exit TSO le show se terminera avec les excellents Morphine Child, Believe et Chance, avant de conclure par Christmas Eve. Je dois avouer avoir versé quelques larmes pendant Believe quand même, c’était juste un moment magique. Belle mise en scène aussi sur Chance avec l’énorme pendule qui se balançait au-dessus de chaque scène et avec tous les drapeaux du monde qui défilait sur les écrans, même si ça commençait à faire mal aux yeux à un moment, mais la fin avec tous les chanteurs en même temps pouha.
J’ai un peu de mal à mettre des mots sur ces derniers moments tellement c’était beau, mais je suis reparti avec des paillettes dans les yeux. Il n’y a qu’ici pour vivre des show de cette envergure, avec une ambiance au rendez-vous ce qui n’est plus forcément courant à Wacken ces dernières années. C’était un concert quasi parfait, les titres de TSO m’ont un peu laissé sur ma faim car à part The Mountain j’ai pas retenu grand chose musicalement parlant, mais la prestation était magnifique bien entendu. Ce concert entre direct dans mon TOP 5 des meilleurs concerts que j’ai eu l’occasion de voir. Et sinon Leti a vécu son premier grand moment horrible de Wacken (en dehors de la météo), j’ai légèrement dû passer toutes les chansons de Savatage à lui hurler dans les oreilles.
Bref un concert, plutôt un show exceptionnel à couper le souffle et des musiciens au top niveau pour un grand moment qui restera très longtemps gravé dans ma tête.
Leti ayant eu un petit coup de moins bien sur la fin du concert, je décide de la raccompagner à la tente. Et après je n’aurai malheureusement par le temps de retourner devant la WET Stage pour Paul Di’Anno avec Architects of Chaoz. Et c’est peut-être pas plus mal après ce que je viens de vivre au final.
Et hop premier réveil à Wacken avec 2 belles surprises, la pluie s’est arrêtée et pas de boue devant les tentes. Et surtout les choses sérieuses vont pouvoir commencer ! Et ici aussi d’ailleurs, car c’est marrant de jouer à "3615 my life", mais essayons de parler un peu du festival et des groupes maintenant.

Bref 10h30 on pointe le nez dehors, il pleut toujours un peu finalement, les toulousains on revêtis leurs plus beaux k-way. On est jeudi et comme toute les années, les concerts sur les Main Stages commence à 15h ce jour-là, alors c’est le traditionnel apéro BBQ. Talasquin en profitera même pour se réchauffer par le biais du BBQ, presque assis dessus en fait. Le temps passe plutôt vite et après quelques bières et quelques grillades il est déjà 15h passé, bon bah Skyline on oubli du coup.

Il ne reste sur le camp plus que les bisontins, Nico et moi, alors une dernière tournée de Jäger (ok sauf pour moi) et on décolle du camp, il est déjà 16h et UDO commence à l’instant son show spécial avec orchestre. C’est pas un truc qui m’intéresse spécialement sur le papier, mais bon c’est UDO et entendre des classiques d’Accept sur les Main Stages de Wacken c’est toujours un plaisir. Encore faut-il arriver à temps.
En chemin on découvre un camping lamentable, de la boue de partout et des voitures bloquées dans tous les sens.



Juste avant de passé le contrôle on passe devant le camping festivalier, et de suite on relativise sur l’état de notre camping, en effet le camping festivalier est dans un état plus que pitoyable avec des tentes noyées sous la boue. Enfin quand je dis "juste avant" c’est façon de parler, car entre l’arrêt de bus et l’entrée il y a pas long mais en piétinant dans 15cm de boue bien liquide c’est un peu la galère et surtout le plus compliqué c’est d’essayer de pas tomber dans toute cette merde. Après un chouette parcours du combattant on arrive enfin sur le site, du moins on entre par le Metal Market pour le coup.
Après une petite pause café pour certains on prend la direction des Main Stages, mais en chemin on tombe sur Steve 'N' Seagulls, un cover band à la sauce bien paysanne qui a créé le buzz un peu plus tôt dans l’année sur internet, qui se produit au même moment au Beer Garden. Bien entendu ils balancent les plus grands classiques avec AC/DC, Metallica ou encore Maiden. Bon passé l’effet "mode" du truc et l’originalité de la chose, au bout de 15min c’est pas l’extase non plus. Disons qu’ils ont très bien leur place au Beer Garden comme bande son en buvant quelques bières.

Allez on repart, toujours en direction des Main Stages, oui oui on y est toujours pas, la boue n’aidant pas à faire des records de vitesse je le rappelle. Cette fois ci on s’arrête faire nos beaufs pour faire quelques photos des grand panneaux avec les dessins où il manque juste les têtes qu’on remplace justement par les nôtres ou encore dans le fameux photomaton Jägermeister. Décidément UDO ce sera pour une autre fois.

On arrive finalement devant la True Metal Stage, enfin quand je dis devant c’est face à la scène mais à des dizaines de mètres, où on aperçoit UDO tel une fourmis, et du coup pas facile de vous décrire la scène à cette distance. On restera donc dans la zone centrale, entre le Wackinger et le site du festival, pour les 10 dernières minutes ça ne vaut pas tellement le coup de s’approcher en fait. On loupe tout juste le début de Metal Heart, alors comme je disais précédemment UDO se produit aujourd’hui avec un orchestre, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de l’orchestre de l’armée de Brückberg. Ouai enfin ça reste pas folichon quoi, Metal Heart perd carrément toute sa saveur pour le coup.
On reste parce que c’est bientôt la fin, mais sans grande conviction. Ils termineront donc par Princess of the Dawn. Et bien au final je suis bien content de n’avoir entendu que ces 2 chansons.

Mine de rien on a bien mérité une petite bière après tout ça, alors hop direction l’espace VIP. Mais avant ça un petit détour obligatoire par le stand de merch où je me procure le t-shirt event de Savatage avec comme recto simplement la pochette de hall of the Mountain King, et au verso juste la date du jour avec comme inscription "Wacken Germany". Je rejoins vite le VIP où on y retrouve presque tout le monde, sauf Pierre qui doit être devant In Extremo le connaissant. Whaou quel bonheur de pouvoir enfin marché sur un sol dur, et pas avoir l’impression de s’enfoncer en restant debout.


Nous voilà donc reparti arpenter non sans difficulté la plaine de Wacken en petit groupe de 6. A peine après le passage du contrôle on tombe sur Sandrine avec son joli k-way jaune, certainement volé à un marin plus tôt dans la journée. On s’installe ensuite pas trop loin du 1er bar, soit celui juste derrière la grosse régie centrale.
Finalement on ne sera pas très attentifs durant les premières minutes, trop occupé à faire des peintures de guerre sur nos gueules avec de la bonne boue fraiche en envoyant des photos à notre cher Guinguin qui ne pouvait pas être là avec nous malheureusement. Et puis n’étant pas un très grand spécialiste du bonhomme, je ne pourrais vous dire les titres précis qu’il a joué. Après un peu de clame, je profite pour regarder un peu mieux le concert. Première déception, c’est toujours la même scène depuis 2011 (peut-être avant même, mais je l’ai vu pour la première fois au Hellfest en 2011). Après je ne suis pas non plus sur emballé musicalement, mais en revanche on peut compter sur Rob Zombie et John 5 pour assurer le show.


En conclusion et malgré le fait de ne pas avoir été très dans le concert, c’est divertissant mais sans grands intérêts. Je dirais que c’est un groupe sympa pour une première partie plutôt, mais je n’irais clairement pas les voir en tête d’affiche, même si je suppose qu’ils ne joueraient pas plus longtemps qu’aujourd’hui.

Pour la suite on a carrément changé de dimension, et pour cause reformation historique de Savatage qui annonce un show de plus de 2h en partenariat avec le Trans-Siberian Orchestra. Alors même si peu d’infos ont été dévoilées sur ce concert, on sait que Savatage est programmé sur la Black Stage, et c’est donc tout naturellement qu’on s’avancera doucement en direction de celle-ci. On retrouve 2 potes à Laeti ce qui permettra de discuter un peu avec un fan de heavy que je ne connais pas en attendant l’heure fatidique.
La pression monte d’un cran quand l’écran géant annonce SAVATAGE, puis lorsque l’intro commence.






Après quelques secondes dans le noir, la True Metal Stage s’éclaire et c’est au tour de TSO de se joindre à la fête, bon pour ma part on redescend clairement d’un niveau car je n’aime pas le groupe que je trouve beaucoup trop orchestrale à mon goût. Mais je remarque une chouette mise en scène avec beaucoup de pyro sur la première chanson. J’avoue aussi avoir clairement moins suivi cette seconde partie, enfin jusqu’à The Hourglass de Savatage de toute beauté avec Zak Stevens en duo, et une belle brochette de choriste. :p Et on termine cette seconde partie par 3 titres de TSO.
Et là on entre dans l’histoire avec la 3ème et dernière partie, on découvre lors de l’intro la totalité des 2 scènes éclairées, les côtés des scènes et avec les écrans géants je vous laisse imaginer le panorama que cela représente, de toute beauté et ce jusqu’à la fin du concert. Le show commence par The Mountain de TSO, et là j’ai carrément été sur le cul par cette instrumentale et la prestation sur 2 scènes. On poursuit avec une nouvelle de TSO et sa chouette intro en vidéo, avant de revenir à Savatage avec Turns to Me et Another Way pour les 2 derniers extraits de The Wake of Magellan. Cette dernière partie enchaine bien les titres entre Savatage et TSO, et les titres de ces derniers passent déjà un peu mieux avec tout ce beau monde. Et donc exit TSO le show se terminera avec les excellents Morphine Child, Believe et Chance, avant de conclure par Christmas Eve. Je dois avouer avoir versé quelques larmes pendant Believe quand même, c’était juste un moment magique. Belle mise en scène aussi sur Chance avec l’énorme pendule qui se balançait au-dessus de chaque scène et avec tous les drapeaux du monde qui défilait sur les écrans, même si ça commençait à faire mal aux yeux à un moment, mais la fin avec tous les chanteurs en même temps pouha.

J’ai un peu de mal à mettre des mots sur ces derniers moments tellement c’était beau, mais je suis reparti avec des paillettes dans les yeux. Il n’y a qu’ici pour vivre des show de cette envergure, avec une ambiance au rendez-vous ce qui n’est plus forcément courant à Wacken ces dernières années. C’était un concert quasi parfait, les titres de TSO m’ont un peu laissé sur ma faim car à part The Mountain j’ai pas retenu grand chose musicalement parlant, mais la prestation était magnifique bien entendu. Ce concert entre direct dans mon TOP 5 des meilleurs concerts que j’ai eu l’occasion de voir. Et sinon Leti a vécu son premier grand moment horrible de Wacken (en dehors de la météo), j’ai légèrement dû passer toutes les chansons de Savatage à lui hurler dans les oreilles.

Bref un concert, plutôt un show exceptionnel à couper le souffle et des musiciens au top niveau pour un grand moment qui restera très longtemps gravé dans ma tête.



Leti ayant eu un petit coup de moins bien sur la fin du concert, je décide de la raccompagner à la tente. Et après je n’aurai malheureusement par le temps de retourner devant la WET Stage pour Paul Di’Anno avec Architects of Chaoz. Et c’est peut-être pas plus mal après ce que je viens de vivre au final.

Prochains concerts: Pyrenean Warriors Opean Air / Rising Fest / Iron Maiden 2021? (Goteborg-Paris-Zurich-Stuttgart-Barcelone) 

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VENDREDI 31 JUILLET
Après une très bonne nuit de sommeil, ouai on se lève tout juste après 10h quand même, on découvre une météo plus clémente avec un ciel bleu et du soleil.
Malheureusement pas pour très longtemps puisque les premiers gros nuages gris ne vont pas tarder à se pointer. On profitera tout de même de ce moment pour partager le petit dej’ tous ensemble, pendant que Jo qui inondera mon appareil de photos inutiles, avant de partir à pied sur le site vers 14h avec le retour du soleil.
Une fois sur le site on découvre toujours autant de boue, mais avec le soleil et le vent la couche supérieur a commencée à sécher, on marche maintenant sur un sol complètement mou mais en gardant les pieds au sec.
De suite direction l’espace VIP où on y retrouve presque tout le monde, sauf les bisontins restés au camp et Pierre certainement devant un concert. Pour ma part je souhaitais jeter un oeil à Kvelertak mais finalement une bière en appelant une autre, y’a des priorités dans la vie comme boire avec les copains.
Et puis comme peu de groupes nous intéressaient cet après-midi là, au final on restera au VIP jusqu’à au moins 18h. J’en profiterai pendant ce temps pour assister à la conférence de presse de Jeff Waters pour ne rien y apprendre en fait.
Entre temps Pierre nous a tout de même retrouvé. 
Comme je disais à 18h obligé de prendre la direction de la Party Stage où Annihilator est sur le point de se produire. On se déplace en petit groupe avec Leti et Laeti, Nico, Jo et moi. Les autres partant voir Opeth, je crois.
Le groupe canadien débarque avec un nouvel album sur le point de sortir et un Dave Padden qui a quitté le groupe depuis laissant le rôle de chanteur à Jeff Waters. Alors autant en studio c’est moins gênant, mais en live c’est dénué de sens.
Annihilator attaque donc tout naturellement par Suicide Society, chanson éponyme du futur album. Et de suite on remarque l’aspect brouillon de la prestation, et un Jeff Waters collé au micro pour ma plus grande tristesse. Le groupe reste dans le récent avec No Way Out et Creepin' Again, qui ont donc du mal à prendre sur le public. Chose qui sera légèrement modifié avec cette fois ci le classique et efficace King of the Kill, et puis bon toujours la boue empêchant les gens de vraiment bouger aussi ce qui forcément joue un peu sur l’ambiance. En revanche après ce 4ème titre il y aura une coupe d’au moins 5 minutes avant le suivant, alors certes ils ont changé de batteur mais il semblait y avoir un problème technique. Le groupe reprend donc avec Set the World on Fire et Mike Mangini derrière les fûts, batteur qui officiait dans le groupe quand ils ont sorti l’album du même nom. Le groupe retrouve un peu d’énergie avec les titres W.T.Y.D. et Refresh the Demon
, puis enchaine avec City of Ice. Une nouvelle interruption de 5 minutes intervient et commence sérieusement à gâcher ce concert déjà pas au top. Pierre nous retrouve alors que Leti nous quitte pour essayer de se placer devant la WET pour Death Angel. La fin du concert sera de nouveau en dent de scie avec l’enchainement des titres Phantasmagoria, Bliss, Second to None, Alison Hell, avant de conclure par Human Insecticide.
Bref un concert à oublier avec un groupe en répétition grandeur nature en fait. Ils ont clairement du mal à se mettre en place depuis le départ de Padden, et puis les problèmes techniques n’ont clairement rien arrangé.
Pour avoir revu le groupe quelques mois plus tard en salle, pour la tournée du nouvel album, je confirme que c’était bien une répétition. Même si ce n’était pas encore parfait, le jour et la nuit en comparaison avec ce concert de Wacken.
Et puis mon appareil photo qui a choisi pile poil ce moment pour ne plus fonctionner pendant une heure, oui exactement le temps du concert.
Une fois de plus nos chemins se séparent, Pierre partant dans une direction, Laeti, Nico et moi partons vers la WET pour Death Angel. En espérant que les thrasheurs américains fassent mieux que leurs collègues frontaliers.
On entre sous la grande tente au même moment que le groupe entame Seemingly Endless Time, premier titre du concert, et on y découvre une tente bien remplie.
On se dirige naturellement direct vers le bar histoire de pas mourir de soif, et on tombe sur Nath et Jo avec qui on restera pour le concert. Le groupe poursuit avec Son of the Morning extrait du dernier album, puis par Claws in So Deep pour rester dans la même période. Et c’est à partir de ce moment qu’on à un peu commencé à faire les cons avec les appareils photos, mais surtout à chanter "L’Apérobic" avec Jo.
Et donc forcément on perd un peu le fil du concert, et puis comme le groupe joue sur la WET le temps de jeu est seulement de 45 minutes.
Il ne restera donc plus que The Dream Calls for Blood et Mistress of Pain pour profiter du thrash américain. 
Au final ce fut un concert réussi de Death Angel avec une énergie débordante et un public très présent. Le tout avec une setlist varié, certes avec un poil plus de titre pour le dernier album en date. En tout cas, aujourd’hui ils auraient mieux été à la place d’Annihilator qui eux disposaient d’un temps de jeu d’1h15.
Après un après-midi plus que tranquille, en ce début de soirée les choses s’accélèrent un peu plus, car 10 minutes plus tard c’est au tour d’Armored Saint de venir fouler les planches de la Headbangers Stage, on a donc l’avantage de juste devoir se décaler de quelques mètres.
Le groupe débarque avec Win Hands Down extrait du dernier album sorti en début d’été qui est carrément excellent. John Bush a enfin laissé tomber son survêtement ridicule qu’il avait au Hellfest.
Le groupe déborde d’énergie et John Bush fidèle à lui-même s’affichant toujours avec un grand sourire parcourant la scène de long en large. Ils poursuivent avec le cultissime March of the Saint. Leti, qui avait réussi à choper la barrière pour Death Angel, nous retrouve finalement dès le début du concert. Les américains enchainent avec Raising Fear, puis reviennent sur leur dernier opus avec le titre An Exercise in Debauchery. C’est vers ce moment-là qu’on retrouve toute l’équipe toulousaine, bon faut dire aussi que c’était pas difficile de repérer Talasquin avec sa chemise à fleurs et surtout sa casquette à pois de meilleur grimpeur du Tour de France, pour une fin de concert exceptionnelle. Amored Saint nous balance Last Train Home, Left Hook From Right Field, Reign of Fire et Can U Deliver qui nous feront presque perdre notre voix et toute notre énergie.
Wahou, un grand moment de Heavy !
Un groupe qui revient plus qu’en forme avec un nouvel de qualité, et des classiques qui passent aussi bien que les plus grandes têtes d’affiche de leur époque. Et surtout avec une équipe au taquet pour couronner le tout. 
On ressort rapidement du chapiteau pour non seulement prendre l’air mais aussi pouvoir discuter car ça enchainait très vite avec Samael, dont les toulousains sont restés regarder. Nico et son œil de Lynx repère immédiatement les distributeurs de Jägermeister ambulant, et c’est parti pour une tournée générale, voire deux pour certains. Perso j’ai arrêté après le premier qui m’a fait vomir, en reprenant plutôt une bière qui passe mieux que ce médicament dégueulasse. Nath retrouve deux connaissances de Dijon, et finalement on reste un moment posé devant la grande tente à discuter. Une des copine à Nath parti pisser juste à côté d’un mec de la sécurité a commencé à faire rire tout le monde, et à partir de là c’est devenu un peu le grand n’importe quoi. Nico qui en profitera même pour prendre quelques photos légèrement dévêtu avec elle.
Bref une heure plus tard avec Leti on reprend doucement le chemin du site où se trouve les Main Stage, on aura donc loupé Black Label Society, certes pas une grosse perte si c’est pour avoir un solo de guitare de 20 minutes pendant un set d’une heure.
On arrive pendant In Flames, qu’on restera regarder quelques minutes de très loin. Outre la direction musicale prise par le groupe ces dernières années légèrement discutable, le choix vestimentaire de Anders Fridén l’est presque encore plus. Vêtu tout de blanc de haut en bas, oui même la casquette. Et puis cette casquette avec sa barbe tel un hipser, on dirait le "chanteur" de Limpbizkit.
J’avais pourtant trouvé leur concert au même endroit en 2012 plutôt sympa, bon faut dire qu’il avait fait un show spécial avec un décor assez énorme pour leur unique date européenne il me semble.
On partira donc à la recherche de quoi se mettre sous la dent avant la tête d’affiche du jour. Il y avait aussi l’option Nuclear Assault sur la WET, mais déjà vu au Hellfest et au Bang Your Head, plus le fait qu’il faille bien se nourrir, et également ne pas rater le début de Running Wild. C’est dans ces moments-là que tu réalises que ton planning idéal sur le papier est irréalisable en réalité.
Leti ne souhaitant pas voir Running Wild préfère retrouver les autres à l’espace VIP, je me dirige seul devant la Black Stage avant la fin d’In Flames dans le but de pouvoir me placer correctement car c’est encore une première ce soir, je vois enfin Running Wild pour la toute première fois. Et malgré toutes les critiques sur ce groupe que ce soit musicalement ou scéniquement, j’attends ce moment avec impatience. Sans compter le fait que personnellement j’ai bien apprécié leur dernier album: Resilient.
Les lumières s’éteignent et on peut entendre Rock and Roll all Night de Kiss en guise d’intro. Ensuite des lumières bleues éclairent toutes la scène, et les musiciens arrivent chacun leur tour sur une bande son sous forme de medley reprenant Riding the Storm, Blazon Stone et enfin Chamber of Lies. Puis sans transition le groupe commence par Under Jolly Roger.
Chose assez surprenante puisque, sauf erreur, le groupe avait plutôt pour habitude de terminer par celle-ci. Malheureusement les guitares et la voix seront sous mixées presque jusqu’à la fin du titre. Les allemands enchainent avec Jennings' Revenge lancé par un espèce de pétard mouillé, on a bien entendu une sortie de bruit mais rien visuellement, puis par Genghis Khan. Pour le moment une ambiance correcte, enfin elle est bien redescendu après le premier titre, et un groupe visiblement ravi d’être là bien qu’un poil statique, à part Rock'n' Rolf bien entendu. Bon ensuite les choses se gâtent un peu avec le titre Locomotive extrait de Shadowmaker.
Et l’ambiance du public en prend un sacré coup, ce qui est plutôt normal avec ce titre, mais malheureusement ça continuera pour le reste du concert. Même l’excellent Riding the Storm n’y changera rien, pas un seul mouvement dans le public.
Et ce n’est certainement pas avec une nouvelle chanson et un solo de batterie qu’ils vont améliorer ça. Un solo durant lequel j’ai presque faille m’endormir debout hein. A partir de là je vais me déplacer presque sur chaque chanson essayant de trouver un coin de public qui participe un minimum. Et puis comme si une seule de Shadowmaker ne suffit pas, on se tape aussi Riding on the Tide et là on touche le fond côté setlist.
On aura tout de même Diamonds of the Black Chest (avec des artifices qui ont réussis cette fois-ci) et Soldiers of Fortune extrait du dernier album en date dont personnellement la présence m’a fait plaisir car comme je disais précédemment j’ai plutôt bien apprécié Resilient. Mais heureusement que les Bad to the Bone et Little Big Horn s’ajoutent avant la fin du concert histoire de remonter un poil la note du show. Bon arriver là je me dis que ça peut pas finir comme ça tout de même, où sont les Port Royal, Battle of Waterloo ou encore Conquistadores? Allant jusqu’à me demander si le groupe ne pouvait même pas rejouer Under Jolly Roger pour terminer. Mais non, après deux rappels c’est bel et bien fini. 
Je dois avouer que ma déception est assez grande là, autant sur la prestation je n’ai pas grand chose à reprocher au groupe qui a plutôt bien assuré surtout du côté de Rock'n' Rolf, mais une setlist de la sorte c’est inexcusable. Et puis l’ambiance de merde a rien arrangé, de nos jours il faut allez voir Sabaton, In Flames ou Amon Amarth pour être sûr d’entendre le public.
Direction l’espace VIP pour le débriefing de la journée. En cours de route je passe devant le stand de merch, et forcément je suis interpellé par le t-shirt de Running Wild qui est vraiment chouette. Malgré ma déception, et comme j’ai aucune volonté quand il s’agit de t-shirt, j’ai donc pris le spécial avec la date du jour.
Une fois au VIP je trouve Leti et Jo, dont ce dernier me voit bien venir avec mon nouveau t-shirt. Il le regarde, le trouve beau, et je vois bien dans ses yeux qu’il est jaloux, alors je retourne vite fait au stand de merch lui en acheter un. 
Un instant plus tard Estelle et Pierre nous rejoignent, et c’est le moment de revenir sur les concerts de la journée et surtout celui de Running Wild qui vient juste de se terminer. Au moins on est tous d’accord sur le problème de la setlist. En même temps nous pouvons admirer Pierre effectuer des messages de pieds à Estelle, un vrai pro.
Après un dernier verre, il est temps de rejoindre le camping, puisque mine de rien marcher dans cette boue toute la journée ça fatigue un peu, et puis il est déjà 2h passé.
Cette journée se termine donc sur une note clairement moins joyeuse que la veille, mais la claque qu’a foutu Armored Saint comble largement les faux pas d’Annihilator et Running Wild.
Après une très bonne nuit de sommeil, ouai on se lève tout juste après 10h quand même, on découvre une météo plus clémente avec un ciel bleu et du soleil.

Une fois sur le site on découvre toujours autant de boue, mais avec le soleil et le vent la couche supérieur a commencée à sécher, on marche maintenant sur un sol complètement mou mais en gardant les pieds au sec.
De suite direction l’espace VIP où on y retrouve presque tout le monde, sauf les bisontins restés au camp et Pierre certainement devant un concert. Pour ma part je souhaitais jeter un oeil à Kvelertak mais finalement une bière en appelant une autre, y’a des priorités dans la vie comme boire avec les copains.

Et puis comme peu de groupes nous intéressaient cet après-midi là, au final on restera au VIP jusqu’à au moins 18h. J’en profiterai pendant ce temps pour assister à la conférence de presse de Jeff Waters pour ne rien y apprendre en fait.


Comme je disais à 18h obligé de prendre la direction de la Party Stage où Annihilator est sur le point de se produire. On se déplace en petit groupe avec Leti et Laeti, Nico, Jo et moi. Les autres partant voir Opeth, je crois.
Le groupe canadien débarque avec un nouvel album sur le point de sortir et un Dave Padden qui a quitté le groupe depuis laissant le rôle de chanteur à Jeff Waters. Alors autant en studio c’est moins gênant, mais en live c’est dénué de sens.
Annihilator attaque donc tout naturellement par Suicide Society, chanson éponyme du futur album. Et de suite on remarque l’aspect brouillon de la prestation, et un Jeff Waters collé au micro pour ma plus grande tristesse. Le groupe reste dans le récent avec No Way Out et Creepin' Again, qui ont donc du mal à prendre sur le public. Chose qui sera légèrement modifié avec cette fois ci le classique et efficace King of the Kill, et puis bon toujours la boue empêchant les gens de vraiment bouger aussi ce qui forcément joue un peu sur l’ambiance. En revanche après ce 4ème titre il y aura une coupe d’au moins 5 minutes avant le suivant, alors certes ils ont changé de batteur mais il semblait y avoir un problème technique. Le groupe reprend donc avec Set the World on Fire et Mike Mangini derrière les fûts, batteur qui officiait dans le groupe quand ils ont sorti l’album du même nom. Le groupe retrouve un peu d’énergie avec les titres W.T.Y.D. et Refresh the Demon

Bref un concert à oublier avec un groupe en répétition grandeur nature en fait. Ils ont clairement du mal à se mettre en place depuis le départ de Padden, et puis les problèmes techniques n’ont clairement rien arrangé.

Et puis mon appareil photo qui a choisi pile poil ce moment pour ne plus fonctionner pendant une heure, oui exactement le temps du concert.

Une fois de plus nos chemins se séparent, Pierre partant dans une direction, Laeti, Nico et moi partons vers la WET pour Death Angel. En espérant que les thrasheurs américains fassent mieux que leurs collègues frontaliers.
On entre sous la grande tente au même moment que le groupe entame Seemingly Endless Time, premier titre du concert, et on y découvre une tente bien remplie.




Au final ce fut un concert réussi de Death Angel avec une énergie débordante et un public très présent. Le tout avec une setlist varié, certes avec un poil plus de titre pour le dernier album en date. En tout cas, aujourd’hui ils auraient mieux été à la place d’Annihilator qui eux disposaient d’un temps de jeu d’1h15.
Après un après-midi plus que tranquille, en ce début de soirée les choses s’accélèrent un peu plus, car 10 minutes plus tard c’est au tour d’Armored Saint de venir fouler les planches de la Headbangers Stage, on a donc l’avantage de juste devoir se décaler de quelques mètres.
Le groupe débarque avec Win Hands Down extrait du dernier album sorti en début d’été qui est carrément excellent. John Bush a enfin laissé tomber son survêtement ridicule qu’il avait au Hellfest.

Wahou, un grand moment de Heavy !


On ressort rapidement du chapiteau pour non seulement prendre l’air mais aussi pouvoir discuter car ça enchainait très vite avec Samael, dont les toulousains sont restés regarder. Nico et son œil de Lynx repère immédiatement les distributeurs de Jägermeister ambulant, et c’est parti pour une tournée générale, voire deux pour certains. Perso j’ai arrêté après le premier qui m’a fait vomir, en reprenant plutôt une bière qui passe mieux que ce médicament dégueulasse. Nath retrouve deux connaissances de Dijon, et finalement on reste un moment posé devant la grande tente à discuter. Une des copine à Nath parti pisser juste à côté d’un mec de la sécurité a commencé à faire rire tout le monde, et à partir de là c’est devenu un peu le grand n’importe quoi. Nico qui en profitera même pour prendre quelques photos légèrement dévêtu avec elle.

Bref une heure plus tard avec Leti on reprend doucement le chemin du site où se trouve les Main Stage, on aura donc loupé Black Label Society, certes pas une grosse perte si c’est pour avoir un solo de guitare de 20 minutes pendant un set d’une heure.

On arrive pendant In Flames, qu’on restera regarder quelques minutes de très loin. Outre la direction musicale prise par le groupe ces dernières années légèrement discutable, le choix vestimentaire de Anders Fridén l’est presque encore plus. Vêtu tout de blanc de haut en bas, oui même la casquette. Et puis cette casquette avec sa barbe tel un hipser, on dirait le "chanteur" de Limpbizkit.

On partira donc à la recherche de quoi se mettre sous la dent avant la tête d’affiche du jour. Il y avait aussi l’option Nuclear Assault sur la WET, mais déjà vu au Hellfest et au Bang Your Head, plus le fait qu’il faille bien se nourrir, et également ne pas rater le début de Running Wild. C’est dans ces moments-là que tu réalises que ton planning idéal sur le papier est irréalisable en réalité.
Leti ne souhaitant pas voir Running Wild préfère retrouver les autres à l’espace VIP, je me dirige seul devant la Black Stage avant la fin d’In Flames dans le but de pouvoir me placer correctement car c’est encore une première ce soir, je vois enfin Running Wild pour la toute première fois. Et malgré toutes les critiques sur ce groupe que ce soit musicalement ou scéniquement, j’attends ce moment avec impatience. Sans compter le fait que personnellement j’ai bien apprécié leur dernier album: Resilient.

Les lumières s’éteignent et on peut entendre Rock and Roll all Night de Kiss en guise d’intro. Ensuite des lumières bleues éclairent toutes la scène, et les musiciens arrivent chacun leur tour sur une bande son sous forme de medley reprenant Riding the Storm, Blazon Stone et enfin Chamber of Lies. Puis sans transition le groupe commence par Under Jolly Roger.





Je dois avouer que ma déception est assez grande là, autant sur la prestation je n’ai pas grand chose à reprocher au groupe qui a plutôt bien assuré surtout du côté de Rock'n' Rolf, mais une setlist de la sorte c’est inexcusable. Et puis l’ambiance de merde a rien arrangé, de nos jours il faut allez voir Sabaton, In Flames ou Amon Amarth pour être sûr d’entendre le public.
Direction l’espace VIP pour le débriefing de la journée. En cours de route je passe devant le stand de merch, et forcément je suis interpellé par le t-shirt de Running Wild qui est vraiment chouette. Malgré ma déception, et comme j’ai aucune volonté quand il s’agit de t-shirt, j’ai donc pris le spécial avec la date du jour.


Un instant plus tard Estelle et Pierre nous rejoignent, et c’est le moment de revenir sur les concerts de la journée et surtout celui de Running Wild qui vient juste de se terminer. Au moins on est tous d’accord sur le problème de la setlist. En même temps nous pouvons admirer Pierre effectuer des messages de pieds à Estelle, un vrai pro.

Après un dernier verre, il est temps de rejoindre le camping, puisque mine de rien marcher dans cette boue toute la journée ça fatigue un peu, et puis il est déjà 2h passé.
Cette journée se termine donc sur une note clairement moins joyeuse que la veille, mais la claque qu’a foutu Armored Saint comble largement les faux pas d’Annihilator et Running Wild.
Prochains concerts: Pyrenean Warriors Opean Air / Rising Fest / Iron Maiden 2021? (Goteborg-Paris-Zurich-Stuttgart-Barcelone) 

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SAMEDI 1er AOUT
Nouveau réveil sous le sommeil allemand, et comme d’habitude je suis loin d’être le premier debout. On prendra tranquillement le temps de déjeuner tous ensemble une dernière fois, avant de vite glisser vers un apéro. Un apéro qui traine un peu d’ailleurs puisqu’on a du mal à se bouger, bon faut dire aussi que ce samedi est la journée la plus faible du festival. Si bien qu’on traine un poil trop et qu’on quitte le camp juste avant 13 heures alors que Powerwolf, premier groupe qui nous intéresse, joue à 13h15.
Aujourd’hui il fait beau, le terrain a bien séché, les navettes doivent pouvoir prendre le bon chemin. On se glisse dans la première, et en effet elle va enfin pouvoir nous déposé plus proche que le premier jour. La navette nous s’arrête donc juste devant l’espace VIP, il nous reste juste à traverser la passerelle et hop on arrive direct sur le site.
Le concert de Powerwolf commence pendant que nous nous dirigeons vers la True Metal Stage. Le concert débute sur les chapeaux de roue avec Sanctified With Dynamite, c’est carrément efficace comme entame et le public réagi de suite. Nous continuons notre progression pour venir nous installer juste devant la régie, un peu décentré sur la gauche de la scène. Le groupe poursuit avec Coleus Sanctus toujours avec la même énergie malgré le soleil qui tape fort, et dans la même ambiance. Faut dire aussi que les refrains de Powerwolf sont quand même des sacrés hymnes taillés pour le live.
Les allemands enchainent avec 2 nouveaux titres extraits de leur tout dernier album Blessed & Possessed fraichement sorti juste avant le festival qui sont Army of the Night et Armata Strigoi. L’ambiance ne changera guère étant donné que ces titres sont disponible depuis le début de l’été sur le net, et donc pour changer les refrains sont de nouveaux repris en cœur (enfin c’est surtout valable pour le premier titre en fait). Et finalement l’ambiance monte encore d’un cran avec le classique Resurrection by Erection qui déchaine toute la foule. C’est à peu près à ce moment que des gens passent avec des sacs rempli de confettis, dont on va un peu vidé leur stock.
Falk Maria Schlegel lâche sont clavier pour Werewolves of Armenia afin de venir aider Attila Dorn, à motiver encore un peu plus un public déjà bien actif, pour les célèbres «ouh, ah» du refrain. Un dernier titre du nouvel album, le titre éponyme Blessed & Possessed, avant de tout fracasser avec We Drink Your Blood.
Un petit In the Name of God, et enfin le groupe conclut par Lupus Dei durant laquelle le chanteur va pouvoir effectuer son rituel de messe.
En voilà une belle claque pour bien commencer la journée sous un soleil qui fait plaisir à tout le monde, sauf moi peut-être en fait.
Un groupe énergique avec ses hymnes sous forme de refrain chantés par la foule entière, musicalement sans originalité, mais ça reste ultra efficace.
Je me demande d’ailleurs toujours pourquoi ils passent si tôt à domicile, enfin dans leur pays on va dire, puisqu’ils sont tête d’affiche dans des plus petits festival et ici ils ouvrent les Main Stage, ils jouent même un peu plus tôt qu’en 2013 lors de leur dernier passage.
Bon dans le lot il y a toujours Nico qui a passé un concert de merde puisqu’ils n’ont pas de bassiste. 
Tandis que certains passent sur la scène d’à côté pour Amoprhis, avec Leti on décide d’aller faire un tour au Market. On passe devant les chiottes entre les Main Stage et la Party Stage qui sont déjà archi blindé avec une sacrée queue alors qu’il est seulement 14h30.
Enfin au Metal Market j’en profiterai pour agrandir ma collection de vinyles et CDs. On fera un peu le tour de tous les stands, m’arrêtant personnellement uniquement pour les patchs. On passe également par une tente qui propose une exposition sur Wacken, avec entres autres photos et tableaux, mais surtout un mec qui a réalisé une maquette d’une Main Stage du festival.
Le temps de participer à un petit jeu sous forme de tirage au sort, j’ai gagné quelques conneries pour la voiture, alors que Leti elle a gagné la serviette de bain.
Et pour finir, et surtout pour changer, on retourne au VIP pour y retrouver toute l’équipe.
Peu après 17h tout le monde se bouge en direction du site pour Rock Meets Classic. Un nom que je vois tourner depuis quelques années maintenant sans vraiment jamais avoir cherché à en savoir plus sur ce projet étant donné que la plupart des choses à base d’orchestre ne m’intéresse pas forcément des masses. Je me laisse donc entrainer devant la Black Stage. A cette heure là le site est déjà plus que bien rempli mais pas vraiment dense, donc on se fraye un chemin relativement facilement pour s’installer juste devant l’estrade où sont installées caméras et lumières.
A 17h30 précise le drap cachant la scène nous laisse découvrir quelques violonistes attaquées calmement le concert. Bon ça commence bof pour ma part, à part l’air de Bohemian Rhapsody c’est quand même pas folichon, ça manque un peu d’énergie on va dire. Chose qui va très vite changer avec Thunderstruck, quelques musiciens arrive et après plusieurs dizaines de secondes un second drap tombe et nous laisse apercevoir l’ensemble de l’orchestre. Et finalement je me laisse prendre à la fête avec le reste du public. Je vais rapidement déchanté lorsqu’on passe à 2 titres inconnus avec une chanteuse d’un style proche de Nightwish, bref rien pour me plaire. Il n’y a que Pierre qui bave à vrai dire
, et qui connaît la fille aussi, il m’explique d’ailleurs que c’est la chanteuse d’un groupe qui passe le même jour sur la WET Stage.
Ca commence sérieusement à devenir intéressant lorsque Joe Lynn Turner vient prendre le micro pour 3 titres de Rainbow : I Surrender, Stargazer et Spotlight Kid. Et là je suis conquis, au bord des larmes peut-être même (surtout sur Stargazer), en tout cas l’intégration avec l’orchestre est parfaite.
Turner est remplacé par une autre légende, Michael Kiske.
Ce dernier vient pousser la chansonnette à son tour sur 3 chansons également, A Little Time, puis Kids of the Century, avant de terminer sur un classique du genre avec I Want Out durant laquelle l’ambiance du concert sera proche de son apogée pendant les refrains, de notre côté aussi faut dire en se prenant dans les bras.
Kiske est une fois de plus au top de sa voix, une voix identique que celle enregistrée en studio, et affichant un grand sourire (merci les écrans géants) dès qu’il lâche un peu le micro. On arrive au clou du spectacle avec l’entrée en scène de Monsieur Dee Snider acclamé comme un dieu !
Et hop ça part sans attendre avec You Can't Stop Rock 'n' Roll et un Dee Snider déchaîné portant un magnifique t-shirt "STOP SELFIES".
A la fin du titre il en profite pour faire scander le public « Dee Fucking Snider ». Puis c’est la grosse claque du show avec We're Not Gonna Take It que le public relancera même après la fin de la chanson.
Toujours du côté de Twisted Sister on aura le droit à The Price, précédé d’un petit speech en hommage à A.J. Pero
, suivi de I Wanna Rock.
Et on termine avec un classique parmi les classiques, Highway to Hell, histoire de perdre encore un peu plus de cordes vocales.
Un très grand moment de hard avec toute l’équipe, c’est quand même cool d’avoir trouver un concert pendant ces 3 jours à faire tous ensemble. Au final agréablement surpris par ce show, bien que plutôt mitigé par l’entame avant qu’il se transforme en une grande fête entre copain au milieu de la foule, on chantait, on dansait, c’était excellent. Sans compter la démonstration de Pierre sur l’utilité d’un kilt en concert ou moi même gazant le tout le monde malgré ce concert en open air. Bref Rock Meets Classic en festival c’est parfait, merci Wacken.
Le concert est tout juste terminé qu’on peut déjà découvrir les groupes pour la prochaine édition sur les écrans géants. Une vingtaine de noms seront annoncés, incluant Kylesa, Unisonic, Orden Ogan, Axel Rudi Pell, Steel Panther et Blind Guardian pour ceux que j’ai retenu.
On repart en direction du VIP et on tombe sur Sandrine et René avec qui je resterai quelques minutes pour discuter un peu du festival, et visiblement ils sont pressés de s’en allez eux.
Je retrouve finalement toute l’équipe au VIP pour de nouveaux moments sympa, c’est certainement le lieu du festival où on aura passé les meilleurs moments ensemble. Et puis c’est surtout un point de rencontre facile. Pierre ne restera malheureusement pas très longtemps avec nous puisqu’il ira voir Sabaton qui se produit sur une Main Stage juste avant Judas Priest.
Je ferai donc l’impasse sur les suédois pour privilégier un peu les bières du VIP. Non mais j’ai fait en quelques sortes une overdose du groupe en les voyants 5 fois en moins d’un an en 2013, ci bien qu’en 2014 je les ai complètement évités. Et cette année les ayant vu au Bang Your Head quelques jours plus tôt, et les voyant forcément à Colmar quelques jours plus tard puisqu’ils y sont tête d’affiche, donc pas de regrets ce soir.
Pendant ce temps-là Talasquin va complètement s’endormir sur la table.
Mais de notre côté on arrêtera pas les conneries ou les photos à la con.
C’est aussi l’occasion de passer un peu de temps avec Angélique que j’aurai pas beaucoup vu sur le festival en dehors des petits dej’ au camping. 
Avec Leti on profite de la fin de Sabaton pour avancer plus facilement devant la True Metal Stage pour Judas Priest. J’ai beau avoir vu le groupe quelques semaines plus tôt au Hellfest, et les revoir dans quelques mois à Genève, soit à domicile
, je louperai ce concert pour rien au monde. Et puis au final, ces 3 concerts, durant la même année seront quelque part tous différent à une échelle certes limitée. Avant de rentrer réellement dans le concert on aura le droit au traditionnel War Pigs de Black Sabbath. Puis on entend l’intro de Battle Cry pendant que l’immense backdrop reprenant le logo de Judas Priest est éclairé par l’arrière.
Les premières notes de Dragonaut sortent des enceintes et là c’est plus la sono, le backsrop tombe et on aperçoit les 3 gratteux, et plus difficilement Scott Travis à cause de la fumée. Comme à son habitude Halford commence à chanter en backstage, et rejoint la scène après plusieurs phrases. Le groupe est plutôt bien accueilli par le public.
Une scène évidemment identique au reste de la tournée, avec toujours cet immense écran géant qui ne sert pas à grand chose, avec des images ou dessins en plus assez vilains au final.
Après avoir attaqué avec un titre du tout dernier album, le groupe enchaine avec Metal Gods où Halford foulera les planches avec sa célèbre démarche au rythme de la batterie. Rapide et original speech d’Halford : « The Priest is Back » puis « Are you ready for Heavy Metal, for Judas Priest Heavy Metal ? », et le groupe entame Devil's Child, un titre qui se fait beaucoup plus rare dans les setlist de Judas.
Avant le premier couplet Halford quitte pour la première fois la scène afin de se changer, c’est un peu son sport favori sur scène d’ailleurs. ^^ En revanche durant ce titre, le choix des lumières est à désirer, on se croirait à Noël avec ce rouge et vert clignotant autour de toute scène tel une guirlande.
Le groupe poursuit avec Victim of Changes, dont les premières notes seront acclamées par le public. Halford revient une nouvelle fois sur scène après un changement de vêtement, en revanche il va vraiment épater la galerie sur ce titre en réalisant de très belles prouesses vocales.
Puis Richie Faulkner dégaine à lui seul le riff de Halls of Valhalla
avant d’être repris par le reste du groupe et que Halford arrive avec une grande veste à paillettes.
Un titre qui démontre une nouvelle fois l’ampleur des capacités de Rob avec ces quelques growl.
Un silence assez surprenant pour le début de Turbo Lover, pas que ce titre soit bon, loin de là même, mais ça reste un gros classique, et je m’attendais donc au minimum à la même acclamation que pour Victim. Bref Richie saura rapidement réveillé le public en tapant des mains, la foule entière lui répond positivement. Halford change encore de veste pour un long manteau gris avec le logo du groupe dans le dos. Au moment du refrain c’est la foule entière qui crie les paroles, ce qui manquait un peu depuis le début du set en réalité. Les anglais proposent ensuite le titre éponyme du dernier album, Redeemer of Souls, avant d’enchainer par Beyond the Realms of Death (et une nouvelle veste à paillettes pour Rob) puis Jawbreaker. Ces 3 titres manqueront un peu d’ambiance en comparaison du reste du concert, mais la chanson suivante réglera rapidement ce problème. En effet c’est au tour de Breaking the Law dont le refrain chanté par le public se fera encore plus entendre que pour Turbo Lover. Un titre inintéressant mais qui fonctionne toujours aussi bien, si bien que public ira jusqu’à scander Judas Priest à la fin. Halford quitte de nouveau la scène, alors pour se changer certes, mais surtout pour revenir sur scène en moto avec son traditionnel déguisement pour lancer Hell Bent for Leather qui jouira de l’ambiance conquise par Breaking the Law juste avant. C’est déjà le premier rappel, la première heure du concert est passée à vitesse grand V. Judas remonte sur scène et nous balance Electric Eye précédé de son intro The Hellion qui sera même fredonnée par le public. Halford arpentera la scène avec cette fois une nouvelle veste en jean avec un backpatch représentant la cover de Screaming for Vengeance dont sont extrait ces 2 titres. L’ambiance est toujours au rendez-vous et le public chante sans relâche le refrain. C’est l’heure du moment où Rob fait participer le public en lui faisant répéter une grande série de "oh oh oh" ou "yeah yeah yeah", un moment qui n’apporte bien entendu rien au show, mais c’est toujours sympa se de prendre au jeu.
Puis sans transition ça enchaine par You've Got Another Thing Comin' qui inclura un solo de Richie Faulkner. 2ème rappel, et l’ambiance monte encore d’un cran quand Scott Travis lance Painkiller avec sa batterie percutante et son riff fracasseur.
Bon en revanche les échos dans le chant seront toujours autant insupportable. Le concert se terminera comme toujours par Living After Midnight, et je comprendrais d’ailleurs jamais pourquoi ils le jouent, mais bon c’est toujours sympa de chanter avec 75.000 "allemands". 
Encore un concert excellent du Metal God et des maitres du Heavy Metal, 1h30 de bonheur.
Une production magnifique, avec un petit bémol sur cet écran géant en fond de scène qui ne sert strictement à rien. Et surtout une prestation loin d’être ridicule des vieux anglais. Halford adore sa "nouvelle" recrue, et n’hésite pas à s’éclater vers lui lors des solos. Les 2 gratteux sont hyper complices, et surtout Richie Faulkner s’éclate comme un fou, se balade de partout, souri, rigole, sans arrêt en train de headbanger. Par contre Ian Hill encore certainement puni, reste au fond de la scène sans y bouger d’un seul centimètre. Vous noterez aussi qu’à partir d’un certain moment j’ai arrêté de noter les changements de tenue de Rob Halford. ^^
Juste parfait pour clôturer ce festival, même si j’avoue ne pas être super objectif quand il s’agit du Priest.
Après un rapide coup d’œil de 5min sur Cradle of Filth
, retour au VIP pour le débrief’ et visiblement je suis le seul à avoir réellement apprécié le show de Judas Priest. Les autres trouvant le groupe surtout en roue libre et sans saveur, tout le monde a le droit de se tromper bien entendu. 
Ce soir l’apéro se terminera plus au camping qu’à l’espace VIP, certains préférant commencer à ranger leurs affaires pour partir plus facilement le lendemain matin. On en profite aussi pour dire adieux aux Toulousains qui partent tôt.
DIMANCHE 2 AOUT
Voilà le festival est déjà terminé.
On se lève un peu plus tôt que les jours précédents et le camping s’est déjà bien vidé. Après un rapide petit dej’, les bisontins sont déjà sur le point de partir. Enfin pas très loin parce que Nico va casser un de ses freins au bout de 5 mètres à peine, et oui il reste encore 1000km pourtant.
Pendant que Jo inondera une nouvelle fois mon appareil de photos inutiles on rangera ma tente et chargera ma voiture.
Ne voulant pas trop trainer car on doit déposé Lionel à la gare d’Hambourg où son train l’attend pour retrouver sa famille en Autriche, on abandonne finalement les dijonnais pourtant sur le point de partir aussi mais ayant un peu de mal à s’organiser ou se bouger.
On quitte donc Wacken juste avant midi, et en route vers Hambourg on aura le droit aux célèbres bouchons annuels.
On pourra finalement le déposé largement avant son train, puis on reprend rapidement la route afin de retrouver les autres dans une aide d’autoroute qui dispose d’un Burger King juste après Hambourg. Et c’est à partir de là que le retour se gâte…
En résumé et pour faire vite : on va attendre pendant presque 2h les dijonnais sur cette aire! Une fois reparti à 2 voitures, je vais devoir suivre Nath ou Jo à 100 ou au mieux 110km/h sur l’autoroute. En plus de ça on va choper de nombreux bouchons. Minuit passé et après une pause pour manger, étant plus que fatigué d’être le seul à conduire après le festival, je préfère dormir un peu dans ma voiture avant de reprendre la route. A 4h ayant du mal à dormir, Jo également, on reprendra finalement la route. On arrive finalement au Luxembourg au petit matin, pour arriver à Dijon seulement à 11h. Clairement le pire retour de Wacken, d’habitude je dors chez moi le dimanche soir hein.
Bref, Nath et Jo ne comptez plus sur moi… 
Voilà voilà, un nouveau Wacken qui se termine avec comme toujours un petit pincement au cœur.
Mais avec des souvenirs plein la tête. 
Bien entendu le premier élément important de cette édition fut la météo. Beaucoup de pluie en amont du festival et le 1er jour, s’en suit de la boue sur tout le site pour toute la durée du festival.
Mais le soleil revenu à l’occasion des 2 dernières journées a permis de compenser un peu et remonter le moral des troupes, et surtout séché la boue afin qu’elle ne soit pas insupportable pour le dernier jour. Au final ce n’était pas si désagréable que ça, et puis après coup on en rigole. 
Sinon pour en revenir aux groupes, un festival plus que réussi en terme de concert, et pour cause les reformations de Savatage et Running Wild, même si ce dernier restera clairement décevant. Un des plus beaux concerts de ma vie grâce à Savatage justement et son show majestueux.
Une très grosse claque par Armored Saint.
Et des très bons concerts comme Judas Priest, Powerwolf ou encore Rock Meets Classic.
En revanche une ambiance globale lors des concerts pas au top, sauf Savatage et Powerwolf, mais on commence à avoir l’habitude à Wacken.
Une fois de plus un festival sous le signe des rencontres, des conneries, des copains, des beuveries…
Et surtout je crois que le point fort de cette année, c’est le fait d’avoir passé ce festival entre une sacrée belle bande potes, en effet des toulousains, dijonnais et franc-comtois réunis aussi bien au camp qu’à l’espace VIP pour des moments inoubliables. Merci à tous. 
Enfin pour conclure, je n’ai qu’une chose à dire : Wacken, Rain or shine \m/
Nouveau réveil sous le sommeil allemand, et comme d’habitude je suis loin d’être le premier debout. On prendra tranquillement le temps de déjeuner tous ensemble une dernière fois, avant de vite glisser vers un apéro. Un apéro qui traine un peu d’ailleurs puisqu’on a du mal à se bouger, bon faut dire aussi que ce samedi est la journée la plus faible du festival. Si bien qu’on traine un poil trop et qu’on quitte le camp juste avant 13 heures alors que Powerwolf, premier groupe qui nous intéresse, joue à 13h15.
Aujourd’hui il fait beau, le terrain a bien séché, les navettes doivent pouvoir prendre le bon chemin. On se glisse dans la première, et en effet elle va enfin pouvoir nous déposé plus proche que le premier jour. La navette nous s’arrête donc juste devant l’espace VIP, il nous reste juste à traverser la passerelle et hop on arrive direct sur le site.

Le concert de Powerwolf commence pendant que nous nous dirigeons vers la True Metal Stage. Le concert débute sur les chapeaux de roue avec Sanctified With Dynamite, c’est carrément efficace comme entame et le public réagi de suite. Nous continuons notre progression pour venir nous installer juste devant la régie, un peu décentré sur la gauche de la scène. Le groupe poursuit avec Coleus Sanctus toujours avec la même énergie malgré le soleil qui tape fort, et dans la même ambiance. Faut dire aussi que les refrains de Powerwolf sont quand même des sacrés hymnes taillés pour le live.



En voilà une belle claque pour bien commencer la journée sous un soleil qui fait plaisir à tout le monde, sauf moi peut-être en fait.




Tandis que certains passent sur la scène d’à côté pour Amoprhis, avec Leti on décide d’aller faire un tour au Market. On passe devant les chiottes entre les Main Stage et la Party Stage qui sont déjà archi blindé avec une sacrée queue alors qu’il est seulement 14h30.




Peu après 17h tout le monde se bouge en direction du site pour Rock Meets Classic. Un nom que je vois tourner depuis quelques années maintenant sans vraiment jamais avoir cherché à en savoir plus sur ce projet étant donné que la plupart des choses à base d’orchestre ne m’intéresse pas forcément des masses. Je me laisse donc entrainer devant la Black Stage. A cette heure là le site est déjà plus que bien rempli mais pas vraiment dense, donc on se fraye un chemin relativement facilement pour s’installer juste devant l’estrade où sont installées caméras et lumières.
A 17h30 précise le drap cachant la scène nous laisse découvrir quelques violonistes attaquées calmement le concert. Bon ça commence bof pour ma part, à part l’air de Bohemian Rhapsody c’est quand même pas folichon, ça manque un peu d’énergie on va dire. Chose qui va très vite changer avec Thunderstruck, quelques musiciens arrive et après plusieurs dizaines de secondes un second drap tombe et nous laisse apercevoir l’ensemble de l’orchestre. Et finalement je me laisse prendre à la fête avec le reste du public. Je vais rapidement déchanté lorsqu’on passe à 2 titres inconnus avec une chanteuse d’un style proche de Nightwish, bref rien pour me plaire. Il n’y a que Pierre qui bave à vrai dire










Un très grand moment de hard avec toute l’équipe, c’est quand même cool d’avoir trouver un concert pendant ces 3 jours à faire tous ensemble. Au final agréablement surpris par ce show, bien que plutôt mitigé par l’entame avant qu’il se transforme en une grande fête entre copain au milieu de la foule, on chantait, on dansait, c’était excellent. Sans compter la démonstration de Pierre sur l’utilité d’un kilt en concert ou moi même gazant le tout le monde malgré ce concert en open air. Bref Rock Meets Classic en festival c’est parfait, merci Wacken.

Le concert est tout juste terminé qu’on peut déjà découvrir les groupes pour la prochaine édition sur les écrans géants. Une vingtaine de noms seront annoncés, incluant Kylesa, Unisonic, Orden Ogan, Axel Rudi Pell, Steel Panther et Blind Guardian pour ceux que j’ai retenu.

On repart en direction du VIP et on tombe sur Sandrine et René avec qui je resterai quelques minutes pour discuter un peu du festival, et visiblement ils sont pressés de s’en allez eux.

Je retrouve finalement toute l’équipe au VIP pour de nouveaux moments sympa, c’est certainement le lieu du festival où on aura passé les meilleurs moments ensemble. Et puis c’est surtout un point de rencontre facile. Pierre ne restera malheureusement pas très longtemps avec nous puisqu’il ira voir Sabaton qui se produit sur une Main Stage juste avant Judas Priest.
Je ferai donc l’impasse sur les suédois pour privilégier un peu les bières du VIP. Non mais j’ai fait en quelques sortes une overdose du groupe en les voyants 5 fois en moins d’un an en 2013, ci bien qu’en 2014 je les ai complètement évités. Et cette année les ayant vu au Bang Your Head quelques jours plus tôt, et les voyant forcément à Colmar quelques jours plus tard puisqu’ils y sont tête d’affiche, donc pas de regrets ce soir.
Pendant ce temps-là Talasquin va complètement s’endormir sur la table.



Avec Leti on profite de la fin de Sabaton pour avancer plus facilement devant la True Metal Stage pour Judas Priest. J’ai beau avoir vu le groupe quelques semaines plus tôt au Hellfest, et les revoir dans quelques mois à Genève, soit à domicile

Les premières notes de Dragonaut sortent des enceintes et là c’est plus la sono, le backsrop tombe et on aperçoit les 3 gratteux, et plus difficilement Scott Travis à cause de la fumée. Comme à son habitude Halford commence à chanter en backstage, et rejoint la scène après plusieurs phrases. Le groupe est plutôt bien accueilli par le public.











Encore un concert excellent du Metal God et des maitres du Heavy Metal, 1h30 de bonheur.

Juste parfait pour clôturer ce festival, même si j’avoue ne pas être super objectif quand il s’agit du Priest.

Après un rapide coup d’œil de 5min sur Cradle of Filth


Ce soir l’apéro se terminera plus au camping qu’à l’espace VIP, certains préférant commencer à ranger leurs affaires pour partir plus facilement le lendemain matin. On en profite aussi pour dire adieux aux Toulousains qui partent tôt.
DIMANCHE 2 AOUT
Voilà le festival est déjà terminé.


Ne voulant pas trop trainer car on doit déposé Lionel à la gare d’Hambourg où son train l’attend pour retrouver sa famille en Autriche, on abandonne finalement les dijonnais pourtant sur le point de partir aussi mais ayant un peu de mal à s’organiser ou se bouger.


En résumé et pour faire vite : on va attendre pendant presque 2h les dijonnais sur cette aire! Une fois reparti à 2 voitures, je vais devoir suivre Nath ou Jo à 100 ou au mieux 110km/h sur l’autoroute. En plus de ça on va choper de nombreux bouchons. Minuit passé et après une pause pour manger, étant plus que fatigué d’être le seul à conduire après le festival, je préfère dormir un peu dans ma voiture avant de reprendre la route. A 4h ayant du mal à dormir, Jo également, on reprendra finalement la route. On arrive finalement au Luxembourg au petit matin, pour arriver à Dijon seulement à 11h. Clairement le pire retour de Wacken, d’habitude je dors chez moi le dimanche soir hein.


Voilà voilà, un nouveau Wacken qui se termine avec comme toujours un petit pincement au cœur.


Bien entendu le premier élément important de cette édition fut la météo. Beaucoup de pluie en amont du festival et le 1er jour, s’en suit de la boue sur tout le site pour toute la durée du festival.


Sinon pour en revenir aux groupes, un festival plus que réussi en terme de concert, et pour cause les reformations de Savatage et Running Wild, même si ce dernier restera clairement décevant. Un des plus beaux concerts de ma vie grâce à Savatage justement et son show majestueux.



Une fois de plus un festival sous le signe des rencontres, des conneries, des copains, des beuveries…


Enfin pour conclure, je n’ai qu’une chose à dire : Wacken, Rain or shine \m/
Prochains concerts: Pyrenean Warriors Opean Air / Rising Fest / Iron Maiden 2021? (Goteborg-Paris-Zurich-Stuttgart-Barcelone) 

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Bah concert de merde, ambiance de merde ! Après la déception de 2009, je me doutais que ce serait ça mais beaucoup de gens attendaient beaucoup de ce vrai faux retour de Running Wild. On a tous vu le même concert, déception générale donc ambiance apathique...Psyko Killer a écrit : Je dois avouer que ma déception est assez grande là, autant sur la prestation je n’ai pas grand chose à reprocher au groupe qui a plutôt bien assuré surtout du côté de Rock'n' Rolf, mais une setlist de la sorte c’est inexcusable. Et puis l’ambiance de merde a rien arrangé, de nos jours il faut allez voir Sabaton, In Flames ou Amon Amarth pour être sûr d’entendre le public.
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.
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Oui mais non, perso sur des titres du style Under Jolly Roger ou Riding thé Storm je chantais, seul, mais je chantais! 

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Moi non : voir un groupe aussi peu motivé après trois jours dans la gadoue, ça m'a un peu coupé l'envie. S'ils avaient été bons, je pense qu'ils auraient réveillé le public.
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Certes, mais bon quand je vois l'ambiance pendant les concerts d'AC/DC sur la dernière tournée alors que c'était archi bof, tout est possible! 

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Comme Axl Rose dans AC/DC 

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Tiens d'ailleurs pour en rajouter une petite couche sur Running Wild, j'ai été faire un tour sur Metaltix par curiosité, pour voir ce qui restait comme tee-shirts, puisque le merchandising qui n'a pas été écoulé pendant le festival est remis en vente en ligne sur ce site. Les seuls tee-shirts de groupes spécial Wacken 2015 qui restent en vente sont ceux de Running Wild... et de Skyline
C'est révélateur 


http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10QFranky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant.