SAMEDI
C’est une nouvelle fois après une courte nuit qu’on se réveille, mais cette fois ci c’est le dernier jour. Le lendemain on rentre tous à la maison…
On restera donc trainer au camping encore un peu tous ensemble histoire de profiter une dernière fois de ces moments tous plus conviviaux les uns que les autres. Et ce matin c’est tranquille justement, hormis le Guinguin qui est déjà sur le site, ici au camping c’est relax pendant que chacun émerge dans son coin. Et sinon Pierre, on dort mieux dans sa tente ?
Petit apéro pépère, avec quelques acrobaties pour Nico et Tophe (

) en guise de spectacle. Avant de bénéficier d’un repas de luxe le midi, merci Nico pour ces pates à la sauce tomate succulente, ça change des tartines de pâté. Enfin pour certains ce sera même du "rougail de saucisses" venu tout droit d’un kit de survie militaire.
Il faut croire que le soleil motive les troupes aujourd’hui puisque les derniers décollent du camp vers 15h30. Un petit tour en navette, d’ailleurs Tophe, c’est 3 nains, ils vont à la mine…

Et hop à 16h on est déjà tous au VIP pour une petite bière. En allant vers la Press Tent on en profitera pour marquer la "visitors map" de punaises en forme de drapeau d’où on vient, j’en mettrai même une en Afrique du Sud dans mon élan.

Tophe lui sera plus intéressé par les casquettes Americain Spirit à disposition sur le comptoir, il finira la journée avec 12 casquettes autour de la taille je crois.

Bon ce n’est pas le tout mais Metal Church va bientôt jouer sur une MainStage. Le Guinguin n’ayant pas pu patienter est parti seul devant, du coup c’est accompagné du Tophe que j’irai en direction du site.
Alors aujourd’hui c’est grand soleil, on peut enfin profiter de la belle boue sous un soleil de plomb. Et on arrive donc devant la True Metal Stage où Metal Church commence tout juste son concert.
Comme d’habitude grâce à une foule peu compacte on arrive à bien se placer vers l’avant. Malgré le pantalon rouge captivant de Mike Howe, j’arriverais vraiment pas à entrer dans le concert, je sais pas pourquoi mais y’a rien à y faire. Si bien qu’arrivé à la moitié du set, et pour No Tomorrow extrait du dernier album XI, on s’éclipsera doucement. Le groupe avait pourtant l’air bien dedans, mais voilà c’était un jour sans pour moi et Metal Church.
Du coup on fera une petite promenade sur le site, et pour le coup on n’est pas pressé puisque le prochain concert qui m’intéresse est celui de Steel Panther quelques 2h30 plus tard.
On se dirige alors vers le Metal Market, et en passant devant le "Pole-Sitting", lieu où des cinglés reste assis toute la journée sur un trône en hauteur dont le seul vainqueur obtient un pass VIP pour l’année suivante, j’aperçois une magnifique statue de Eddie Trooper en metal. Ce n’est pas un fait rare sur le site de Wacken, il y a toute sorte de statue en metal représentant Scorpions, Dio ou Lemmy, mais là Eddie non je n’avais jamais vu, du coup photo oblige.

On passera ensuite par le stand Mimi, avant de faire un tour dans le Metal Market. Personnellement j’en profiterai pour chercher quelques patchs, et quelques cadeaux souvenirs pour ma petite nièce qui aura 1 an dans quelques jours.
Bon au final les copains nous manque quand même, donc retour au VIP, où on retrouve Laeti, Nico et Romu. Après quelques photos de Eddie Duck dans la bière, on ira tous ensemble vers les MainStage pour allez voir les américains de Steel Panther.
En chemin gros fou rire quand je tombe sur Tophe en train de regarder des pubs d’Intermarché pour des pêches sur son portable.

Il y a déjà beaucoup de monde, comme le groupe se produit sur le True Metal Stage, on passera entre cette dernière et la Party Stage pour essayer de s’avancer. Entre la boue et le monde on s’arrête finalement juste avant la régie, tout proche d’un bar, et oui placement stratégique. Lionel nous y etrouve d'ailleurs, et on arrive tout pile pour le début du show en plus, et c’est parti pour 1h15 de rigolade.

Le groupe débute par Eyes of a Panther et c’est rapidement l’euphorie dans le public, il faut dire aussi que Michael Starr en tant que bon frontman sait y faire pour motiver la foule.

Et c’est pas juste grâce à sa gueule d’ange et sa belle voix.

ça fait plaisir de voir une si belle ambiance, mais si j’aimerais plus retrouver ça sur d’autres groupes clairement plus intéressant musicalement. Bref, on le sait Steel Panther c’est surtout la fête hein, « I'm going to a party, I'm gonna get some pussy » puisque sans transition le groupe enchaine avec Tomorrow Night. Ensuite c’est au tour de l’hilarant Fat Girl, avant de poursuivre par Party Like Tomorrow Is the End of the World extrait du dernier opus All You Can Eat après un peu, beaucoup, de bla bla où Satchel profite pour demander à voir quelques nichons, et autres conneries en allemand notées sur sa main.

On voyage un peu avec Asian Hooker, puis le groupe continue avec Turn Out the Lights et Ten Strikes You're Out. Arrive ensuite sur scène quelques filles comme à leurs habitudes, sauf que la une fille de 16 est présente et du coup Satchel improvise une petite chanson coquine pour elle. Après Girl From Oklahoma, le groupe appelle « more bitches » sur scène afin qu’elles soient 17 au total pour lancer 17 Girls in a Row, suivi par Gloryhole. C’est ensuite l’heure de chanter le magnifique refrain de Community Property : « 'Cause my heart belongs to you. My love is pure and true. My heart belongs to you. But my cock is community property ».

On approche doucement de la fin du show avec Party all Day. Et pour terminer on profite de lancer Death to All but Metal pour clasher Justin Bieber.

Voilà encore une bonne tranche de rire, groupe à ne surtout pas prendre au 1er degré bien sûr. On aura bien eu je pense 45min de concert sur les 1h15, c’est pas mal déjà, non j’exagère un peu possible. Mais c’est vrai que comme d’habitude le groupe prend bien son temps pour quelques speechs entre les chansons, mais ça fait partie du show, on se lasserait vite si durant un concert de Steel Panther il n’y avait que la musique. Non vraiment entre leurs blagues, les paroles et leurs attitudes sur scène y’a de quoi passer un bon moment, surtout entre potes et qu’on fait les cons en même temps.
Triptykon joue ensuite sur la scène d’à côté, mais comme personne n’est intéressé on repart tous au VIP.
Les moments VIP se suivent et se ressemblent, on picole, on picole, et on traine pour Twisted Fucking Sister. Notre retard, plus la boue, démotive totalement Romu qui ne souhaite pas trop galérer pour s’avancer comme il en était de même le premier soir pour Maiden, si bien qu’aussitôt passé la sécurité on se pose pour le concert. C’est donc beaucoup à travers les écrans que nous suivrons le show.
Intro toujours sympathique avec le cultissime It's a Long Way to the Top (If You Wanna Rock 'n' Roll) d’AC/DC, avant que le groupe monte sur scène pour nous ballancer Stay Hungry d’entré de jeu.

Les classiques du groupe s’enchainent, on profite de The Kids Are Back, Burn in Hell, Destroyer, Like a Knife in the Back, You Can't Stop Rock 'n' Roll, The Fire Still Burns, I Am (I'm Me), le tout entrecoupé de speechs signés Dee Snider comme lui seul sait le faire (oui ok Steel Panther sont doué aussi on vient de le voir, m’enfin la thématique n’est pas la même, quoi que…) nous rappelant bien entendu qu’il s’agit là du tout dernier concert de Twisted Fucking Sister en Allemagne. Après j’avoue pas avoir suivi tout les discours, le fait d’être très en retrait et le son moins fort, on avait plus de facilité à parler entre nous que suivre le blondinet. Les américains dégaine un We're Not Gonna Take It un peu en deçà de se que j’espérais, je m’attendais à une version beaucoup plus longue, et un refrain répété bien plus que ça en fait.

Dee Snider nous annonce dédier la belle balade qu’est The Price à A.J. Pero (leur batteur décédé l’année précédente) mais également à Lemmy. Ils terminent ensuite par Under the Blade et I Wanna Rock. Mais pour revenir tout de même nous interpréter Shoot 'Em Down puis Tear It Loose, et enfin clôturer par S.M.F.
Pour rappel le groupe est en pleine tournée d’adieu, et ce soir il s’agit même du tout dernier concert allemand de Twisted Sister, et quand on connaît l’histoire de Twisted Sister, mais également de Dee Snider, avec le festival honnêtement je m’attendais à quelque chose de grandiose, et bah j’ai été bien déçu. Sur le papier le groupe bénéficiait ici de 2h de temps de jeu, contre 1h15 au Hellfest par exemple, il était naturellement logique que j’en attende plus. Or le concert n’a duré que 1h30, pour 3 chansons de plus qu’au Hellfest au final.

Et puis au moins au Hellfest on a eu Phil Campbell sur scène pour 2 chansons.
Après j’avoue que le fait d’être placé tout au fond de la foule n’a certainement pas aidé, tout comme le fait de ne pas ressentir l’ambiance du public. ça fait toujours plaisir d’entendre les hits de Twisted Sisted, mais j’ai trouvé ce soir que le groupe n’avait pas beaucoup forcé hormis Dee Snider qui arpente la scène sans fatigue. Bref je m’attendais à mieux pour une dernière…
On rejoint le VIP, et les autres pour un petit debrief du concert, visiblement de là où était Pierre et Alex le concert était nettement mieux. M’enfin ça n’enlève en rien l’aspect show un peu bâclé pour ma part.
Bon c’est le dernier soir, demain il y a la route, un peu plus de 1000km quand même, donc pas de folie.

Il y a bien Dio Disciple qui clôture le festival, avec en plus une surprise d’annoncée (on apprendra le lendemain que la surprise en question était la présence de DIO sur scène sous forme d’hologramme

), mais entre temps il y a Arch Enemy ou Parkway Drive à se taper, et puis surtout il faut prendre en compte la fatigue accumulée de ces 4 jours, et le fait surtout que personne d’autre ne soit motivé. C’est donc après une dernière bière qu’on rallie le camp, et qu’on se couche d’ailleurs pour une fois pas trop tard.
DIMANCHE
Et nous voici entré dans le jour le plus long de ma vie, quoi que le retour de 2015 était horrible lui aussi, mais bon je bossais pas le lundi aussi.
Bref, réveil matinal mais surtout morose comme tous les ans pour ce dernier réveil sur les terres du metal allemand. Les toulousains on déjà tout replié et sont sur le point de partir, ce sont des petits adieux puisqu’on se revoit presque un moins plus tard au Pyrenean Warriors Open Air.

On prendra tout de même le temps pour un petit dej’ avant que chacun range ses affaires et replis sa tente. Nous quitterons donc le camping environ 1h30 plus tard, avec l’arrivée de la pluie.
On prend avec nous Lionel qu’on va déposer à Hambourg pour son train. Nous allons mettre un peu plus de 2h pour rallier la gare depuis le festival, et ce n’est que le début.
On retrouve ensuite les 2 autres voitures qui rentre dans le Jura avec nous pour une pause bouffe juste après Hambourg. Et ensuite ce sera bouchons sur bouchons pour toute la traversée de l’Allemagne, juste horrible, et il faudra attendre le passage de Francfort pour trouver une circulation correcte sur l’autoroute. Bref je vais pas raconter toute cette épopée puisque ça m’énerve encore.
Tout ça nous faisant arriver tout de même à la maison sur le coup des 2h du mat’, inutile de vous dire que ça piquait un peu au boulot à 7h !!!
