VENDREDI – Metal Queen’s Day
Idem que la veille, le vénézuélien qui nous réveille à moitier à venir nous parler à peine il voit notre tente bouger !

Bref il est 8h est on est déjà couché à l’ombre de la tente tellement il fait chaud, la journée va être longue pour moi qui déteste la chaleur. On décide tout de même de se bouger un peu, on refait donc un grand tour du festival, on ira même jusqu’à acheter de l’eau (uniquement pour s’en verser dessus je vous rassure) avant de se rendre à la Bullhead Circus. On regardera le concert des français de Benighted, mais c’est clairement pas ma tasse de thé ces groupes aux cris de cochon…

30 minutes assez longues pour moi mais à l’ombre au moins. Je profite ensuite du fait qu’il y ait moins de monde aux stands officiels pour acheter le DVD de l’édition précédente. Comme toujours pas vraiment de groupes à voir on décide de visiter un peu ce qu’en temps normal on ne peut pas faire. On ira donc faire un tour au stand American Spirit qui possède un balcon en hauteur afin d’admirer l’ampleur du site, et on se rend quand même compte que c’est assez grand hein. Depuis ce stand on peut même apercevoir les concerts des Main Stage. Retour obligatoire au camping après la récéption d’un sms me disant que j’avais les phares de ma voiture allumés. Vraiment très content de cette attitude, beaucoup n’aurait pas pris le temps de m’écrire, du coup apéro pour les remercier.

Puis en repartant sur le site on croise misa-misa, Fully ainsi que YvesZ au coin VIP, d’ailleurs ce dernier ne s’est pas gêné de me raconter de nombreuses anecdotes sur Maiden ou Skid Row d’une époque où je n’étais encore même pas né.

Quelques minutes plus tard j’ai même eu l’occasion de parler avec le chanteur et le guitariste d’Alpha Tiger qui étaient installés juste à côté de nous, ah et aussi le vénézuélien du camping !
On décide d’aller tous ensemble voir le concert de Gojira pour mon plus bonheur bien sur, mais finalement le concert n’aura pas été si horrible que ça, contrairement aux autres fois en tout cas.

Je retrouve en même temps Marine, une fille rencontré au Bang Your Head, c’est fou ce Wacken dis donc plus c’est gros et plus tu retrouves du monde. Nos chemins se séparent à la fin du concert puisque de notre côté on ira voir Powerwolf. En attendant le groupe on décide de se prendre une glace par cette chaleur. Mais mauvaise idée, car la bière qui a suivi était du coup imbuvable.

Puis c’est enfin l’heure des allemands de Powerwolf. Enorme concert de leur part, bien que le groupe soit plus taillé pour la nuit et non à 15h, mais superbe présence scénique. Et surtout des titres taillés pour le live. De plus une set list bien cool, avec 4 titres du nouvel album Preachers of the Night sorti quelques semaines plus tôt qui passent parfaitement l’épreuve du live mais aussi 3 titres de chasun des 2 albums précédents : Bible of the Beast et Blood of the Saints. Je n’ais malheureusement pas eu le courage de tenir jusqu’à la fin à cause de cette horrible chaleur, du coup je m’éclipse juste avant Lupus Dei qui sera finalement la dernière chanson du concert. Et direction le points d’eau, où je m’asperge d’une énorme quantité de flotte. Du coup petit repos au coin VIP pour profiter de l’ombre et des bières bien fraiches.

Ce sera aussi l’occasion de découvrir la propreté des chiottes de ce côté du festival, un petit bonheur de pouvoir chier sur des chiottes bien propres et sans manquer de PQ.

Et aussi toujours le lieu des rencontres cet endroit (le bar VIP, pas les chiottes

) puisque cette fois on discute avec un mec qui a vécu en France et qui a malheureusement perdu l’audition lors d’un concert de Motorhead.
Et arrive l’heure de Pretty Maids que je ne veux surtout pas louper après justement être passé à côté au Bang Your Head à cause d’une petite séance de dédicace de Saxon. Le concert commence tranquillement avec 2 chansons du dernier album Motherland, et qui finalement seront les 2 seules de cet opus. Vraiment un super concert malgré un son pas au top, mais comme pour le concert précédent la chaleur me fait abandonner le concert avant la fin. J’aurais tout de même le plaisir d’entrendre 2 chansons, I.N.V.U. et Little Drops of Heaven, de Pandemonium qui est un album que j’ai beaucoup apprécié. Mais sinon la set list tournera plutôt autour de l’album Future World. Mais comme je disais je suis partie encore un coup avant la fin et rebelotte direction le point d’eau. Petit passage ensuite devant Soilwork mais impossible de rentrer dans l’ambiance, alors je décide d’aller voir un concert sous une tente pour profiter de l’ombre. Une bonne suprise en arrivant puisque je tombe sur le groupe Heaven Basement que j’avais beaucoup aimé au Hellfest il y a 2 mois. Et je reste sur le même avis, c’est un très bon petit groupe à revoir dans de meilleurs conditions bien sur, et surtout plus longtemps. Le prochain concert sur les grandes scènes étant Sabaton et que la WET Stage et assez loin des Main Stage je pars malheureusement avant la fin.
Je retrouve donc mon pote pour voir Sabaton car c’est toujours assez énorme en live, et une fois de plus ça le sera. Il est déjà 19h45 donc la chaleur est tout à fait supportable cette fois ci, et il le faudra car Sabaton ils savent mettre l’ambiance. Du coup ça bougera beaucoup dans le public, et surtout on sautera beaucoup. On se place juste devant les régies mais la foule est déjà bien compacte même derrière nous. Comme pour chacun de leur concert on a droit à Final Countdown en guise d’intro et direct on rentre dans le vif du sujet avec un public qui répond présent. Le concert débute réellement avec Ghost Division où le groupe démontre déjà toute son énergie avec un Joakim qui court dans tous les sens à l’image d’un Bruce Dickinson.

Le groupe enchaine avec Gott Mit Uns suivi de Carolus Rex. Finalement d’un concert à l’autre c’est assez similaire sur de petits détails, comme par exemple le chanteur qui boit une bière cul sec juste après Carolus Rex comme à Sigen ou au Sonisphere. Pour la suite, manque de bol on aura le droit à la version suédoise de The Carolean's Prayer qui a vraiment cassée l’ambiance.

Mais bon vu le programme de la 2ème partie du concert l’ambiance revient assez vite avec Swedish Pagans, puis Midway. Avant Cliffs of Gallipoli le chanteur échangera sa veste avec un fan du public qui avait repéré que ce dernier portait la même, petit geste sympa pour ce fan en tout cas. Et puis sacré final avec l’enchainement de The Art of War et Primo Victoria, et finir en beauté avec Metal Crüe.

Une superbe claque comme d’habitude par un groupe heureux sur scène et délivrant un set très énergique.
Pas le temps de se reposer, mais juste le temps de passer par la case bar, et hop on se positionne devant la Black Stage pour Motörhead. Alors ce concert un grand mystère pour moi, pourquoi est-il resté programmé alors que le reste de la tournée a été annulé quelques semaines plus tôt ? Certainement une histoire de fric, mais si Lemmy est bien malade je ne pense pas que ce soit judicieux. Ma foi, on est là et le groupe aussi donc on prend sans problème. Malheureusement le concert ne se déroulera pas sans embuches…

Le groupe arrive donc sur scène et Lemmy commence son habituel speech « We are Motörhead… and we play rock n'roll » avec quelques difficultés alors on regarde l’écran géant et on peut voir un gros plan sur lui avec un visage très marqué, un état certainement dû à une forte consommation de cachet pour maintenir ce concert en place.

Le groupe attaque avec I Know How To Die du dernier album en date en attendant la sortie du prochain pour cet automne. Le concert se poursuit par Damage Case et Stay Clean avec un Lemmy en sorte de pilotage automatique, par sur qu’il soit vraiment concient à le voir, et puis aucuns déplacements superflus. Lemmy entamne un speech avant Metropolis qui est assez incompréhensible, il s’étale guère et la chanson démarre avec un chant qui commence à devenir limite.

Changement cette fois ci c’est Phil qui parle et Lemmy reste accoudé contre la batterie avant d’enchainer par Over the Top. Malheureusement à la fin de cette dernière Lemmy part de la scène sans rien dire. Phil revient seul sur scène pour effectuer son solo de guitare plus tôt que prévu, pour une fois on sait à quoi sert le solo. Mais peu d’optimisme quand le solo termine et que Lemmy se fait attendre sur scène. Il fini par revenir et le groupe ne traine par pour délivrer The Chase Is Better Than the Catch qui se termine par un simple « bye bye » de Lemmy, là c’est sûr c’est la fin après une petite trentaine de minutes. C’est confirmé le concert n’aurait pas dû avoir lieu… Pfff Plus qu’à espérer que Lemmy se rétablisse comme il faut pour la tournée de cet automne qu’ils feront en compagnie Saxon, et un pasage à Paris et prévu où j’irais sans hésitations.
L’avantage du concert écourté c’est qu’on a le temps de passer par le ravitaillement sans se presser pour le concert suivant, à savoir la Metal Queen. Doro avait été annoncée sur les grands géants en 2012 dans les premiers noms pour l’édition suivante, mais surtout était annoncée comme pour concert anniveraire afin de célébrer ses 30 ans de carrière, et je dois dire que c’était aussi une bonne raison de venir ça car j’avais pas revu l’allemande depuis fin 2010 lors d’un concert en Suisse dont je garde d’énormes souvenirs. On arrive à se faufiler devant, environ 4/5ème rang.

Et quoi de mieux pour commencer un concert que I Rule the Ruins, qui s’avère être ma chanson préférée de Warlock.

On découvre alors une superbe scène très bien décorée pour l’occasion, mais aussi premier concert de la journée de nuit de la journée avec en plus une production au niveau des jeux de lumière bien chouette.

On continue dans le répertoire de Warlock avec Burning the Witches, avant que le groupe ne dégaine le très efficace Rock Till Death.

L’avantage des concerts anniversaires de Doro c’est bien sur le nombre d’invités pendant le show, et ça commence fort avec Chris Boltendahl qui n’est autre que le chanteur de Grave Digger.

Avant de repartir de plus belle avec Warlock et East Meets West, nos 2 chanteurs allemands questionnent le public sur leur provenance, alors certes pas de questions pour la France mais quel ambiance pour les allemands ! Le groupe enchaine avec The Night of the Warlock, précédé par une chouette vidéo, qui sera la seule chanson de sa carrière solo (hors chansons extraites de Raise Your Fist son dernier album) et qui s’avère aussi être une de mes préférée extraite de ses derniers albums en plus. En tout cas belle production durant cette chanson avec de la pyro histoire de réchauffer encore plus l’atmosphère. Malheureusement ensuite on a le droit au dispensable We are the Metalheads l’hymne de Wacken, on retrouve sur scène une sacré troupe de fan qui ont gagné un concours de vestaptch précédent le festival et surtout gagné le droit de monté sur scène pour cette "superbe" chanson.

2 ème extrait du dernier album avec Raise Your Fist in the Air où l’on découvre une batterie qui s’élève dans les airs laissant appaitre un énorme point fermé pour illustrer la chanson. Pendant que la batterie est en hauteur Johnny Dee en profite pour nous pondre un solo de batterie. Un solo finalement pas si mauvais et surtout qui aura eu le mérite de faire participer le public en reprenant un passage de Kiss avec ces célèbres « yeah, yeah, yeah ». Ensuite un autre invité rejoint la scène, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de Biff Byford. Mais la surprise c’est surtout qu’il vient interpréter Denim and Leather.

Alors je sais pas si j’étais le seul ravi d’entendre cette chanson, mais j’ai surtout eu l’impression d’être le seul à chanter.

Moment de détente avec Für Immer décicacé à Ronnie James Dio, mais aussi avec Uli Jon Roth comme guest pour ce titre. On continue avec les invités avec cette fois le chanteur (enfin je crois) de Subway to Sally qui monte sur scène pour remettre un trophé à Doro avant de reprendre Metal Tango de Warlock. On reste dans le thème invité spécial, mais là c’est Phil Campbell qui la rejoint afin de nous délivrer un super Breaking the Law du Priest qui démarre sur un tempo assez lent mais pour finir en beauté, un vrai moment de bonheur que de voir Phil et Doro ensemble pour cette chanson.

Ca enchaine direct par All We Are avec les chanteurs de Subway to Sally et Sabaton, mais aussi Covus Corax. Pas les guests rêvé pour cette chanson, mais un grand moment tout de même. Malheureusement c’est déjà venu l’heure de la dernière chanson, c’est ainsi que le concert s’achevera en beauté par Earthshaker Rock plein de pyrotechnie.

Bon bah rien à dire, un concert annivertsaire comme il se doit avec des invités de qualités, une production extra et un public au rendez vous. La claque de la journée pour ma part sans hésitations.
Il est déjà minuit, et pourant Grave Digger joue seulement dans 2 heures. Bref il va falloir patienter alors qu’aucuns groupes intéressants pour ma part ne se présentent. Du coup se sera apéro au coin VIP devant l’écran diffusant le concert d’ASP en même temps sur la Main Stage. Au final le temps passe assez vite et on rejoint le site, plus précisément la True Metal Stage. La seule fois où j’ai vu Grave Digger c’est ici même il y a 3 ans pour les 30 ans du groupe, un concert expetionnel où Tunes of War fut interprété en intégralité, donc j’attends ce groupe avec impatience. Malheureusement j’ai du mal à entrer dans l’ambiance par une entame plutôt molle avec 2 extraits du derniers album Clash of the Gods à savoir le titre éponyme et Death Angel & the Grave Digger. Mon entousiasme remonte un peu grâce à l’excellent et burné Hammer of the Scots qui déclenchera aussi plusieurs mosh pit.

Par la suite la set list sera très bien équilibrée avec un enchainement de Knights of the Cross, Wedding Day, Ballad of a Hangman, The House et enfin un medley. Arrive enfin le 1er grand moment du show avec Excalibur.

Ensuite on a le droit à Highland Farewell qui bénificie d’une intro de grand classe avec The Badpiper et sa belle cornemuse crachant du feu.

Et puis un final exeptionnel composé de Rebellion avec Joakim de Sabaton, qui en profitera d’ailleurs pour regarder sous le kilt de Chris, et enfin et surtout Heavy Metal Breakdown…

Alors malgré un début en deçà de de mes espérences, un concert extra par un groupe très énergique et bien classe, mais surtout taillé pour le live. Un poil déçu par l’affluence lors de ce show, enfin cela s’explique certainement par l’heure tardive. Car c’est pas le tout mais il est déjà 3h quoi. Un dernier passage par le bar et dodo.
SAMEDI – Le jour de la boue
Un réveil un poil plus tard que les jours précédents, mais un p’ti dej de qualité au son de Candlemass.

Malgré quelques gouttes à 10h, la chaleur fait vite son apparition.

Balade traditionnelle du matin jusqu’au stand de merch officiel. Je décide d’aller faire un tour aux dédicaces puisque rien ne m’intéresse pour le moment, et quel bonheur de voir que Candlemass fait ses dédicaces dans une grosse quinzaine de minutes.

Je me lance donc à faire la queue, mais vu les personnes qui attendent j’ai finalement un gros doute, et mon doute se vérifie quand c’est Trivium qui se pointe.

Candlemass est programmé en fait en fin d’après-midi, bref pas grave mon pote voulant tout de même faire celles de Trivium on reste.
C’est l’heure de notre premier concert du jour, Fear Factory. On retrouve YvesZ dans le public, mais il enregistre le concert et comme perso je me fais royallement chier devant ce groupe je fais que raconter des conneries, du coup il s’avance pour s’oigner de nous.

Les passages au chant clair me font tellement peur que je décide m’éclipser. J’en profite donc pour faire un tour au Metal Market avant de retourner au coin VIP pour l’apéro avec les autres du forum en attendant Lamb of God. Et maintenant direction la Black Metal Stage pour les américains que j’ai enfin l’occasion de voir. Et puis aussi un plaisir de voir Randy sur scène 1 an après avoir vu Testament ici même avec de grosses banderoles demandant sa libération. Le groupe attaque très fort avec Desolation et Ghost Walking du dernier album, de nombreux mosh pit se forme et forcément je participe au carnage.

J’arrive même à croisé un pote dans tout se bordel, du coup photo galère en plein milieu pour immortaliser ça.

Le groupe enchainemera ensuite avec Walk with Me in Hell et Set to Fail. Malheureusement après 20 minutes de concert la pluie fait son apparition, ce qui semble être une simple averse au départ se tranforme en déluge et je me retrouve trempé en l’espace de 5 minutes.

Ayant mon appareil photo ainsi que mon téléphone dans mes poches je décide de partir, mais étant en plein milieu de la foule cela s’avère compliqué. Alors rien de plus simple qu’un slam pour sortir de du public sans problèmes. Etant le 1er concert du groupe à Wacken et vu le début de concert qu’ils viennent de lacher, ça me fait quand même un peu chier de quitter le concert. Et hop rapidement je rejoins le coin VIP afin de m’abritter et où je retrouve aussi mon pote qui aura tenu encore moins longtemps que moi. La pluie continuera de tomber pendant environ 30 minutes avant de s’arrêter définitivement et même de voir revenir le soleil. Un petit passage rapide à la tente pour poser ma vestapatch trempé et repartir de plus belle pour Anthrax. Un petit tour sur le camping suffit pour se rendre compte des nombreuses flaques d’eau qui se sont crées en l’espace de 45 minutes. Une fois revenu devant les Main Stage on s’apercoit rapidement que la foule est un peu moins massive qu’au début de Lamb of God, la pluie a déjà fait une belle sélection, et que le terrain est bien trempé.
Il est maintenant 17h et Anthrax arrive sur scène. Il faut avouer que leur set list varie peu, en effet le concert commencera simplement non par deux, mais 3 extraits de Among the Living qui sont dans l’odre Among the Living, Caught in a Mosh et Efilnikufesin (N.F.L.). Mais bon ça dépote comme départ au moins.

Une scène toujours décoré aux couleurs de Worship Music, un Joey Belladonna un peu faiblard autant niveau voix que déplacement je trouve, mais en revanche un Scott Ian toujours autant déchaîné!

En tout cas les premiers mouvements dans le public ont commencé à transformer le terrain en boue…

Le groupe poursuit avec In the End, tiré du dernier album en date, qu’ils dédient à Dio et Dimebag Darrell dont on retrouvera leurs portraits sur de nouveaux drapeaux venant cacher les pentagrams orangés. Un titre avec lequel j’ai un peu de mal en live, et qui surtout ici coupe un peu le groupe dans sa lancée. Et moi boulet jusqu’au bout, j’ai bien entendu déposé ma veste quelques minutes plus tôt mais oublié de récupérer la batterie supplémentaires de mon appareil photo, et bien sur c’est en plein concert que la batterie me lâche. Je profite donc de la reprise d’AC/DC, T.N.T, pour effectuer un rapide aller retour à la tente. Certains auront du mal à me comprendre mais bon il s’agit d’une des trois fois où je vois Anthrax cet été, et les 2 autres j’ai vu le concert entier, alors je me permets un petit écart.

Et l’avantage d’être au camp VIP c’est bien entendu la proximité mais aussi de ne pas avoir de bouchons au niveau de la sécurité.

Je suis donc de retour pour le début de Fight 'Em 'Til You Can't, second et dernier extrait de Worship Music, et je profite de cette chanson pour me lancer dans l’énorme circle pit. Mais pas facile de courir dans la boue en évitant ceux qui se "baignent", alors forcément je suis victime de nombreuses chutes.

Malgré la boue qui commence à bien me recouvrir, je continuerai à m’amuser pendant I Am the Law et Madhouse. En revanche pour Antisocial, la dernière chanson du concert, leur célèbre reprise de Trust je retrouve mon pote resté en retrait qui hallucine un peu de me voir revenir dans un tel état. Ce qui est d’ailleurs assez inhabituel chez moi, car je n’aime pas trop revenir crade dans ma tente ou ma voiture, mais bon ça fait partie du festival.

Le groupe quitte ensuite la scène par Long Live Rock 'n' Roll de Rainbow en guise de fond sonore. Rien à dire sur la prestation des thrasheurs américains qui ont su motiver le public malgré une boue bien présente devant les Main Stage de quoi ralentir les moins téméraires.
Pas le temps de bouger que les écrans font apparaître le logo "Wacken 2014", c’est donc enfin venu l’heure de découvrir les groupes pour l’année prochaine. A savoir : Apocalyptica, Arch Enemy, Behemoth, Children of Bodom, Prong, mais aussi Emperor qui effectuera un show spécial pour les 20 ans de In the Nightside Eclipse. Enorme joie pour moi au moment de l’annonce de Iced Earth et King Diamond qui visiblement n’est pas le cas de tout le monde vu le peu d’ambiance comparé à l’annonce d’Amon Amarth et Avantasia. Et même pour Kreator ce n’est pas l’extase chez les allemands. Et tout cas cette annonce suffira pour vendre les 80.000 billets en 48 heures…

Après ce petit avant-goût de 2014 il est l’heure de faire un tour vers la Party Stage où les californiens de DevilDriver se produisent dans quelques minutes. On fera une petite pause le long du chemin en passant près d’une grand flaque d’eau pour regarder le spectacle de gogol, à savoir des mecs qui se roulent dans la flotte, ou alors s’amusent à faire le poirier la tête dans l’eau, ou même se sautent dessus, enfin c’était tout de même drôle de les voir prendre de belles gamelles !
Au départ j’avais le choix entre Danzig et DevilDriver, et je choisirais ce dernier alors que je les ai déjà vu il y a quelques mois et que j’ai loupé Danzig au Hellfest. Choix étrange mais comme c’est toujours aussi bon en live, j’en reprends sans hésiter ! Le concert débute exactement de la même façon qu’au printemps lors de la tournée avec Cannibal Corpse, à savoir l’enchainement de End of the Line, Cry for Me Sky, et Dead to Rights. J’ai même la chance de voir une vesteapatch des plus true qui éxiste, en effet une jolie veste avec très peu de patch mais de qualité : Michale Jackson, Batman et Twilight…

On c’était pourtant placé assez en retrait, mais avec un tel début de concert je mets pas très longtemps pour me glisser dans le pit. C’est par un extrait du nouvel album, Winter Kills, qui sort dans quelques jours que le groupe poursuit le concert. Et c’est donc la toute première fois qu’ils jouent le titre Ruthless en live. Et ce titre est vraiment bien taillé pour le live avec une intro parfaite pour lancer un circle pit tout en douceur avant de déclenché le bordel.

Comme à son habitude le groupe est en grande forme et Dez ne cache pas ses nombreux sourires. La set list est donc sensiblement identique à la précédente tournée malgré quelques exceptions comme It's in the Cards, Before the Hangman's Noose ou encore The Appetite qui sera le second et dernier extrait du prochain album. Et puis quel fin de concert, autant sur scène que dans le public, avec entre autres I Could Care Less et Head on to Heartache avant de voir débouler Clouds Over California. Lors de cette dernière c’est circle pit non stop, et comme pour Anthrax je fais malheureusement quelques glissades dans la boue.

Et enfin le concert se termine sur Hold Back the Day que je verrai en retrait au même endroit où j’avais laissé mon pote au début du show. Bon et bien vivement la sortie du l’album, et en espérant une tournée européenne pour sa promo.
Pour la suite c’est retour aux Main Stage pour Trivium, je décide d’accompagner mon pote puisque j’ai plutôt bien accroché à ce groupe lors de leur passage l’année dernière au Hellfest. Mais alors là je dois dire que je n’arrive vraiment pas à entrer dans le concert malgré un très bon son, si ce n’est peu être un chanteur pas très en voix. Ce concert me permet au moins de découvrir le thème du prochain album grâce à ce nouveau décor glacé. Ouai bon, quand ça ne va pas, ça ne va pas. Alors j’en profite pour faire mes besoins, mais aussi faire un nouveau tour au merch officiel (comment ça c’est mon vice?). L’avantage de cette petite ballade c’est que le concert passe super vite.
Le soleil commence doucement à se coucher sur Wacken, et la machine à noms nous annonce l’arrivée soudaine du maitre du Theatre of Death, M. Vincent Furnier alias Alice Cooper !

Il y a 3 ans je voyais ce groupe pour la 1ère fois dans ce même festival, j’étais donc très heureux à l’idée de le revoir ici jusqu’à ce que sorte le running order m’annonçant qu’ils allaient jouer pendant Candlemass.

C’est donc un choix difficile à faire, mais comme j’ai vu Candlemass il y a un peu moins d’un mois dans le cadre du Bang Your Head je relativise sur la situation, qui pourrait être pire par exemple.

C’est donc avec un énorme backdrop cachant la scène que l’intro démarre avant de tomber, et suivi d’un joli feux d’artifice en prime, pour nous faire découvrir le groupe déjà présent sur scène qui entame direct avec Hello Hooray. Alice Cooper est bien entendu vêtu de son corstume rouge et noir, avec sa canne comme seul accessoire, en dehors du micro.

Perso je pense que ce n’est pas le meilleur choix pour lancer le concert dans les meilleures conditions, mais ça permet au moins de prendre le temps de découvrir la sublime Orianthi.

Le groupe enchaine direct avec House of Fire, et un premier lancé de canne dans le public, qui est nettement plus entrainante et reprise par la foule pour débuter un show comme il se doit avec en prime le 1er solo de la p’tite blondinette qu’on a déjà du mal à ne pas regarder. On remarque ensuite sur le début de No More Mr. Nice Guy qu’Alice Cooper s’éclate et que les musicos vont dans la même direction.

On se retrouve aussi à côté d’une cougar allemande qui semble un peu nous chauffer !

Un public assez calme dans ses mouvements, mais qui participe assez bien au concert, mais à noter le début d’une longue série de slam. Le show se poursuit avec les titres Under My Wheels, I'll Bite Your Face Off et Billion Dollar Babies où Alice Cooper fait voler de nombreux billets de dollard. Arrive ensuite le second extrait du dernier Welcome 2 My Nightmare, à savoir la chanson Caffeine qui est tout aussi négligeable que I'll Bite Your Face Off.

Puis Hey Stoopid où le gratteux qui débarque avec sa chouette Flying V mais surtout son refrain scandé par le public.

Je profite de l’angouement du public pour faire mon 1er slam du concert, et l’avantage des grosses foule comme ça c’est qu’on peut se ballader un moment dans les airs.

C’est ensuite sur Dirty Diamonds que les 1ers rangs peuvent récupérer des colliers lancé par Alice Cooper himself, et que le batteur en profitera pour faire son solo assez simple mais où il nous montre qu’il gère bien le roulé de baguette.

Les gratteux reviennent et Orianthi nous balance un p’ti solo avec un peu de tapping au passage, décidement tout ce qu’elle fait elle le fait bien.

Ensuite c’est avanlache de tube et spectable avec chaise électrique, zombie géant, camisole de force, guillotine, etc…

Le petit plus de cette tournée c’est les 4 reprises qui sont respectivement Break On Through (to the Other Side) des Doors, Revolution des Beattles, Foxy Lady de Jimi Hendrix et enfin My Generation des Who. Je ne me lasserais pas de faire des slams durant les 3 premières avant de revenir au calme pour cette 4ème et dernière reprise. Pour illustrer le tout lors de chaque chanson apparaît en guise de backdrop le nom de la personne, sur une pierre tombale avec bien entendu les dates de naissance et mort, à qui ils dédient la chanson. Et enfin c’est un final grandiose avec d’abord I'm Eighteen, où je dois bien avoir passé l’ensemble de la chanson à regarder la guitariste, puis Poison et son ambiance indescriptible et ses slams à n’en plus finir, la folie… Petite pause avant de terminer en beauté avec School's Out et un slam pour m’éclipser du pit ! Et voilà un putain de concert excellent.
Et maintenant besoin de repos, donc retour au camping pour retrouver misa-misa et boire un coup après toute cette folie, malheureusement on ne doit pas être les seuls à être allé voir Alice Cooper puisque c’est la grosse file d’attente pour le retour. On la retrouve à sa tente et elle nous raconte comment elle à réussi à choper une canne pendant le concert !

Marine nous rejoint, et on décide de poursuivre au bar. Malheureusement il fait nuit et forcément je ne vois pas la rubalise qui sert à la délimitation des allées du camp, donc je me prends les pieds dedans et me retrouve à plat ventre dans la boue, et Marine qui saute autour de moi pieds nu.

Ensuite c’est mini « ballroom » au bar au son d’Iron Maiden, Judas Priest, Motley Crue, AC/DC, etc.
Il est minuit passé mais il reste encore quelques concerts qui m’intéressent, alors que mon pote est déjà parti au lit, et notamment Rage de suite sur la Main Stage. Par contre il s’agit de Rage avec l’orchestre Lingua Mortis et je dois dire que ça m’emballe beaucoup moins que le groupe seul déjà vu au Bang Your Head en plus. Je reste l’instant de 2 chansons et je vais voir ce que donne Meshuggah sur la Party Stage. Et là non plus ce n’est pas convaincant du tout, j’ai déjà jamais été fan de leur musique mais là je dois dire que c’est vraiment spécial. De plus les stromboscopes non stop façon boîte de nuit me donne mal à la tête donc je me casse aussi, et je décide de déjà de partir attendre Hardcore Superstar qui cloture la Headbangers Stage. J’en profite pour passer par les containers où les festivaliers échangent leur billet contre le bracelet pour essayer d’avoir un « full metal bag » puisqu’en tant que VIP on n’y a pas droit. J’explique donc à la gonzesse que j’en ai pas eu ce à quoi elle répond «it’s horrible» et m’en donne un direct. De 1 je n’aurais pas qualifié la situation aussi dramatiquement, et de 2 je ne pensais pas que ce serait aussi facile.

Ce soir la grosse tente "bullhead city circus" est entièrement décoré sur le thème Alice Cooper, comme chaque soir avec la tête d’affiche, et je dois dire que c’est pas grand chose certes, mais ça fait son effet !
Cette fois c’est parti pour mon dernier concert de ce Wacken 2013, et je dois dire que j’ai plutôt bien choisi le groupe. Le concert commence direct avec Moonshine que j’adore et qui me met donc bien dans l’ambiance. Un groupe très en forme, et comme souvent à Wacken un très bon son, même sous tente.

Le groupe se déchaine vraiment, et la set list tourne quasiment qu’autour de l’album éponyme alors que j’aurais bien aimé entendre les chansons du dernier album C'mon Take on Me sorti un peu plus tôt cette année. Je ne vois absolument pas passé les 45 minutes, et le concert à rien avoir avec celui du Hellfest que j’avais pourtant déjà trouvé très bon. Ils ont quand même de très bons hymnes heavy.

Le concert se termine par un joli «we are Hardcore Superstar, probably the best band in the world»…

Et bien sur le coup j’en serais pas loin d’approuver !
C’est donc l’heure de rentrer ce coucher. Je repasse devant les Main Stage où joue actuellement Subway to Sally qui me donne envie d’aller me coucher encore plus vite.

C’est bien pour les allemands ce genre de groupe quoi. En revanche sur fois dans la tente et vu mon état je décide que je ne peux pas me coucher comme ça sans prendre une douche.

Et c’est ainsi que pour la 1ère fois j’ai pris une douche lors d’un festival. Bon il faut aussi dire que je n’ai jamais été dans un tel état. Mais je dois quand même avouer que ça fait du bien !

Par contre c’est moins drôle une fois propre de devoir remarcher dans la boue…
DIMANCHE – Home sweet home
Réveil dur, très dur. Un petit message à Ekplise pour savoir si on doit toujours ramener Joel. On déjeune, on range le tout, et malheureusement toujours sans nouvelles d’Eklipse après un peu plus d’une heure on décide de partir. Elle nous répondra en fin de journée pour nous dire qu’elle avait oublié de nous prévenir qu’il nous attendait au supermarché…

De notre côté, comme d’hab on s’arrête au Burger King sur le chemin du retour pour y trouver la bouffe dégueulasse. Un comble non après un festival ?

Et chose surprenante, pas de bouchons pour repartir cette année, alors que les 2 fois précédente j’ai toujours eu au moins 2/3h de bouchons entre Wacken et Hambourg ! Bref, content tout de même d’être de retour à la maison…