voila mon compte - rendu de cet évènement inoubliable :
UNE APRES - MIDI AVEC SCORPIONS
16h30. Tous les fans sont là, regroupés dans un troquet à coté de l’Olympia. Nous sommes environ une trentaine ( dont Blondin et Iceman) , attendant le moment fatidique où nous rencontrerons nos idoles.
18h : Nono, le président de l’association Crazyscorps et moi (le traducteur) nous présentons devant les vigiles qui ont pour consigne de nous laisser passer pour que l’on puisse rencontrer le groupe. Déjà la file est gigantesque et certains tentent de s’ajouter incognito à notre petite bande de privilégiés. Manque de bol ils verront qu’il ne sert à rien de se mettre dans notre groupe étant donné que le nom de chacun des 30 privilégiés est sur une liste et que personne d’autre que nous ne peut rentrer pour l’instant. Après quelques négociations, Nono et moi allons chercher les 28 autres chanceux afin que nous rentrions dans l’Olympia. Chacun son tour, les 30 fans rentrent sous les quolibets des gens faisant la queue ( certains étaient le depuis 7h du mat’…tant pis pour eux, zavaient qu’a faire partie du fan-club ! na !).
Nous nous rendons donc dans le bar de l’Olympia. Nous patientons 5 / 10 min. Manigance est encore en train de faire son soundcheck. Puis 5 chaises sont installées. La tension monte. Nous patientons encore quelques minutes et la ! Explosion de joie : le groupe arrive, Klaus en tête, tout sourire et vient s’asseoir là, à 2 mètres de nous. Et même, il nous applaudit ! ! !
Le groupe nous remercie de s’être autant investis pour eux, que c’est grâce à nous qu’ils peuvent jouer en France, et Klaus ajoute que sans notre soutien et notre travail, il serait sans doute dans son canapé en train de regarder le tour de France !
S’ensuit la cérémonie du cadeau : chaque membre du groupe se voit remettre un t-shirt avec le logo du fan-club sur le devant et le nom du musicien et « Paris – olympia – 5 juillet 2005 » marqué derrière. Les gars ont l’air plutôt contents, surtout James, qui d’ailleurs mettra ce t-shirt pendant le concert ( Pawel également).
Je regarde ma montre : il est 18h45 : plus que 10 min avant que le groupe ne reparte se préparer. Nous décidons donc de leur poser quelques questions :
J’ai l’honneur de commencer :
-Gegers : « Comment vous sentez-vous par rapport à ce retour en France ? Cela veut-il dire que nous vous verrons plus souvent dans l’avenir ? »
-Klaus : Il me regarde dans les yeux (je frôle l’évanouissement

et répond :
« C’est génial d’être là, nos concerts parisiens ont toujours été particuliers, et jouer dans cette salle mythique de L’olympia c’est formidable. Et puis notre périple français n’est pas fini puisque nous allons jouer à Toulon et à Colmar et nous reviendrons rapidement faire de nouvelles dates chez vous ».
-Nono : « Quels groupes actuels aimez –vous ? »
-James : « Green day »
-Rudolf : « System of a down »
-Klaus et Matthias : « Nickelback »
(je crois que j’en oublie mais personne n’a enregistré ni écrit les réponses, donc je fais ca a partir de mes souvenirs uniquement)
-Gothica : « Klaus, comment avez-vous découvert votre superbe voix ? »
-Klaus (qui visiblement n’était pas très motivé par cette question) : « Lorsque je suis rentré dans Scorpions ! » (rires)
-Nono : « Dans le clip de No one like you, vous (Klaus) portez un horrible slip kangourou bleu. Est-ce que cela a fait baisser votre côte de popularité auprès des femmes, et est-ce que vous avez changé vos slips ? »
La, tout le groupe se marre, surtout Rudolf. Klaus se lève, on se demande ce qu’il va faire, et il commence à déboutonner son pantalon, à défaire se braguette, et il nous montre à tous un superbe slip Dim noir ! ! ! ! ! Puis il se rhabille, toujours en rigolant, et nous demande si nous sommes satisfaits. A coté de lui, Rudolf est toujours plié en 2. Matthias nous avouera plus tard que Klaus a toujours ce slip bleu dans son armoire.
Après ce moment de folie, il est temps pour le groupe d’aller se préparer, après avoir tapé la bise à 2 / 3 fans japonaises qui avaient réussi à entrer dans L’olympia on ne sait pas comment.
Les 30 fans que nous sommes allons donc ensuite dans la salle, contre les barrières. 5 min après les premiers spectateurs entrent dans la salle, qui met environ 3/4 d’h à se remplir.
C’est donc avec une bonne demi heure de retard que Manigance entre sur scène. Je suis incapable de vous donner la setlist étant donné que je ne connaissais pas leur morceaux de Ange ou démon. Je peux juste dire qu’ils ont joué 6 ou 7 morceaux, dont deux extraits (seulement) de D’un autre sang, « Mourir en héros et Maudit ». Ceci étant du au fait que le groupe a du raccourcir son set, à cause du retard. Didier, le chanteur, m’avouera plus tard que même si les kids étaient réceptifs, il n’était pas satisfait du show de son groupe. Le son des guitares était mauvais et il aurait aimé jouer « l’Héritier ». Prestation moyenne de Manigance donc.
Alors que le décor de Scorpions est en train de se mettre en place (des hourras accompagnant l’arrivée de chaque nouvel élément), la tension et l’excitation montent. Je suis super bien placé, juste entre Klaus et Rudolf, et j’ai de l’espoir car en tendant le bras il est même possible que je puisse les toucher ».
Et la, sans crier gare, les scorps déboulent sur scène, et la folie envahit L’Olympia, tout du moins les premiers rangs. Un seul regret, les baffles sont étant au dessus de nos têtes, on entend assez peu le chant de Klaus, pourtant en grande forme. La setlist est fantastique, tout le monde saute partout. La folie augmente encore d’un cran lorsque Rudolf, Pawet et Klaus commencent à balancer des médiators et des baguettes. Tout le monde se saute dessus, j’ai été obligé de filer un coup de coude dans la tronche à un gars en sueur que essayait de me piquer le médiator de Pawel que je venais de récupérer (non mais, je vais pas me laisser faire !)
Le groupe semble super heureux d’être la, même Matthias fait de grands sourires, c’est pour dire ! Les tubes et les surprises s’enchainent, tout le monde chante et participe, autant sur les classiques que sur les morceaux d’Unbreakable. Pour moi le meilleur moment du concert sera sans doute Make it real, ou la communion avec le public était vraiment géniale.
Tout le long du set donc nous jumpons, crions, tendons le bras pour essayer de toucher Rudolf et pawel (qui d’ailleurs m’a effleuré la main ! ! !). L’énergie dans les premiers rangs est telle que par deux fois j’ai failli m’évanouir, une fois sur Another piece of meat lorsqu’un gros con a voulu sauter plus haut que tout le monde et m’est retombé dessus, et une fois sur Blackout lorsque j’ai failli m’étouffer avec la banderole que des groupies de 14 ans a coté de moi n’arrêtaient pas de brandir.
C’est donc trempé, épuisé mais heureux que je sors de l’Olympia, non sans avoir jeté un coup d’œil au merchandising. Le stand était d’ailleurs tenu par la nouvelle pouffe de Rudolf, une brunette de 20 ans, ce qui sera prétexte à pas mal de blagues (pourries je l’avoue, donc je vous les épargnerai…)
Au compte-goutte, nous nous rendons ensuite au hard rock café, ou nous retrouvons les 10 gagnants du concours hard rock magazine ainsi que notre amie Sltk. Je croise aussi Deuxnids, qui est d’ailleurs plutôt beau gosse le salaud

Dommage qu’on ait pas pu discuter plus longtemps. Et la la soirée fut sympa, sans plus. On nous avait annoncé des producteurs, des journaleux, des artistes (notamment Bernie de Trust), mais rien, que dalle. Tant pis. A minuit, alors que les télés diffusent le DVD des scops sorti la veille, le groupe arrive, et accepte de se prêter au jeu des photos et des autographes pendant 1/2h environ (d’ailleurs tout les membres m’ont dédicacé mon album PURE INSTINCT ! ! ! ! ! ! sauf Matthias, encerclé par les groupies). Puis le manager décide que ca suffit, et demande aux videurs du hard rock café d’empêcher quiconque d’approcher le groupe. Puis vers 2h du mat les membres du groupe s’en vont un par un, Pawel d’abord (qui va tirer son coup avec une nana de la promo), Klaus ensuite, Puis Rudolf et sa pouffe, et enfin Matthias. James lui reste attablé, enquille verre sur verre, et passe 2/3 fois a coté de moi, me serre la main, me fait une grimace, et se rend en courant vers les toilettes…Une soirée comme les autres pour lui, sans doute…
A 3 heures, le hard rock café se vide, et nous partons tous dans des directions différentes (James étant toujours à l’intérieur), en se remerciant pour tout et en se disant « à la prochaine ! ». Putain, quelle bonne journée !