Il y a plusieurs aspects en fait :
1) le fait que, de par sa thématique générale (et c'est pour faire très très général, parce que finalement, on trouve tous les sujets dans le metal), le metal ne se prête pas beaucoup à des paroles intelligentes.
2) De plus, le metal vient des pays anglo-saxons, où dans la musique, les paroles ont beaucoup moins (voire pas du tout) d'importance par rapport à la mélodie, le rythme et l'instrumentation du morceau. C'est un contraste par rapport à la France, où les paroles ont toujours revétu une grande importance, où il y a cette tradition de la "chanson à texte" etc.
3) le metal, depuis bien longtemps maintenant, n'est plus l'apanage des anglo-saxons. Le résultat est que, quantitativement, le metal est aujourd'hui à majorité créé par des groupes non-anglophones. Ce qui entraîne mécaniquement une baisse drastique du niveau d'écriture des paroles. Ainsi que les prononciations exotiques qu'on peut désormais entendre
Pour illustrer mon propos, le dernier point ci-dessus a été parfaitement illustré par la vague speed metal mélodique de la fin des années 90/début année 2000. Il n'y avait pour ainsi dire aucun groupe anglo-saxon. Le niveau d'anglais était assez largement navrant, et les accents franchement rigolos. Notamment en ce qui concerne les groupes "latins". Et je sais de quoi je parle, je l'ai vécu de l'intérieur
C'est quelque chose qui fait en général beaucoup rire les anglophones (peu importe le style de metal), qui se demande parfois si les groupes chantent en anglais
![Grand sourire :D](./images/smilies/grin.gif)
Le "broken english" est devenu la norme dans le metal.