
Crowbar - été 2012 (Paris, Motocultor ...)
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Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
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GaranceProd/ExtremeLive présente, dans le cadre de Colors Music Estival :
CROWBAR - site-twitter-fb
+ HANGMAN'S CHAIR - my__-fb
Le dimanche 19 août 2012 @ Paris - nouveau casino
¤- event facebook -¤
/////
En vente :
° Dans les réseaux de billetterie : 20€ >> Fnac, digitick.com, -francebillet,carrefour- et Ticketnet -virgin,auchan.
° 50 billets à tarif réduit : 16€ >> digitick.com uniquement
!! pas de billets -chermaispas+jolis pour ce concert !!
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- Suivez toute l'actu des concerts ExtremeLive sur : facebook.com/extremeliveofficial -
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C'est ce dimanche ! Que direz vous d'un petit échauffement en vidéo, avec la prestation de Crowbar au Bloodstock Open Air 2012 ?


- mike-polar
- Guardian of the Flame
- Messages : 2962
- Enregistré le : 02 mars 2010, 17:39
- Localisation : London
Putain j'avais pas vu cette date!!!!!
Si j'avais su un peu plus tôt je me serais demerdé pour monter.

Si j'avais su un peu plus tôt je me serais demerdé pour monter.

Je ne spame paq encore assez alors. Tu peux suivre toute l'actualité des concerts extreme live sur leur facebook ou on peut te rajouter à la newsletter si tu préfères les mails. À votre service pour vous tenir informé. 

- mike-polar
- Guardian of the Flame
- Messages : 2962
- Enregistré le : 02 mars 2010, 17:39
- Localisation : London
Non c'est pas ça, c'est que quand tu as posté ça, j'étais en vacances en Bulgarie donc je ne regardais pas régulièrement le forum.
Je suis en train de regarder les trains là mais c'est pas du tout abordable.
Argh vivement que je les vois bordel!


Argh vivement que je les vois bordel!
-
- Defender of the Olympia
- Messages : 5837
- Enregistré le : 29 nov. 2009, 02:11
- Localisation : Out There Beyond the Wall
Comme prévu, j'ai enchaîné la date parisienne Dimanche dernier après un retour décontracté du Crescendo en début d'après-midi, les quelques heures de battement me permettant de déballer le barda du campement, me coltiner une grosse vaisselle, casser la croûte en catastrophe et surtout me décrasser...
...pour finalement sortir sous les coups de 19h sous une chaleur écrasante et pas tant éloignée des températures caniculaires de la côte charentaise-maritime qui battaient encore leur plein le matin même.
Face à un tel climat tellurique, une mousse en bouteille s'impose, laquelle mousse me vaudra d'ailleurs d'être interpelé en chemin par une patrouille de flics sur le quai du métro, puisque "Monsieur, mais la consommation d'alcool est interdite sur les lieux publics, veuillez vous en débarrasser ou la finir au plus vite", contrôle des papiers et tutti quanti, ah c'est pas toujours facile d'être Rock'n'Roll en 2012 !
Heureusement la brigade étant compréhensive, je suis pas retardé et débarque largement en avance le long de la Rue Oberkampf.
Le Nouveau Casino restera très peu rempli jusqu'à la dernière minute, les habitués ayant tous pris la judicieuse initiative de boire leurs binouses dans les (nombreux) bars environnants plutôt qu'à bout de bras, même si une foule clairsemée lorgne déjà sur les vinyles et T-shirts étalés à l'étage, et c'est seulement à 20h que les Franciliens de Hangman's Chair investissent la scène.
Initialement prévus en tête d'affiche des Stoned Gatherings du 11 Juillet, le groupe avait été avancé 3 jours plus tôt, partageant la scène avec Conan et Drawers, date que j'avais loupée en raison du Night Of The Prog qui passait par là.
Et avec 3 passages dans la capitale plus le Hellfest l'an passé, et de nouveau 3 dates parisiennes cette année, le moins qu'on puisse dire est que le quartette officiant dans un savoureux mélange de Doom et Stoner dense en riffs lancinants et saturés dans la lignée d'un Karma To Burn des grands jours arrive sous les applaudissements d'un public co-régional déjà acquis à sa cause.
En 3 quarts d'heure de phrasés lourds et entêtants, le groupe repartira aussi enthousiaste et énergique qu'il était arrivé, toujours sous les yeux étincelants d'une assistance conquise, qui n'a d'ailleurs pas attendu bien longtemps pour déclencher moult mosh pits fougueux.
Mais le plat de résistance reste à venir, et ce plutôt rapidement à vrai dire, puisque c'est dans la continuité d'une interminable succession d'allers-retours au comptoir -la température ambiante ayant elle aussi augmenté de plusieurs degrés avec l'agitation, la soif de houblon ne s'en faisait ressentir que plus sensiblement- que les zicos au pied de biche viennent procéder à leurs derniers accordages et réglages d'amplis.
Les hostilités sont lancées avec un "Conquering" rentre-dedans qui annonce la couleur, rouge, comme celle du fil de pits continuels qui agrémenteront la soirée, et qui, accroissant leur volume à chaque réitération, auront progressivement acculé une bonne partie du public central vers le bar et la façade opposée une fois le concert fini !
À part un petit accrochage anecdotique au niveau du centre-droit, cet élan énergique se fera tout de même dans la joie et la bonne humeur, les règles de l'art du proverbial "good friendly violent fun".
Kirk Windstein, dont le micro souffrira de quelques dysfonctionnements au cours de la soirée, et dont la voix semblait à bout de souffle par moments (le pauvre avait l'air de s'étouffer à plusieurs reprises, sans parler de sa désagréable manie de lâcher ses glaviots sur scène entre 2 interventions), n'aura de cesse de souligner à quel point le groupe est heureux de revenir jouer ici ; quand bien même la grande réserve des musiciens ne le fera pas sentir outre-mesure -je pense notamment au bassiste Pat Bruders qui saura demeurer somme toute stoïque toute la durée de leur set.
Le chanteur en profitera notamment pour présenter les morceaux de leur dernière mouture en date, "Sever The Wicked Hand", dont seront interprétés pas moins de 4 morceaux, tandis qu'"Obedience Thru Suffering", dont les T-shirts de la tournée pullulent pourtant dans la salle, sera quant à lui passé sous silence.
Et d'insister à plusieurs reprises sur l'importance du merch' dans leurs recettes, invitant ainsi le public à faire un crochet à l'étage, la garniture de T-shirts et patches -mais étrangement, d'aucun de leurs disques- étant tenue par sa fille.
Enchaînant les morceaux sans temps mort, les rares échanges se résumant à quelques mots entre 2 titres, les gars font le boulot et nous balancent leur lot de leitmotivs accrocheurs et salvateurs, chacun y allant de son headbang déterminé ou son jeu de jambes amusé, de chiches slams survolant parfois les toisons échaudées.
Le parterre finira totalement humide, lorsque, juste avant le rappel, Windstein prend le temps de nous rappeler son retour dans la capitale aux côtés de Down le 24 Octobre, les sapes à l'effigie du supergroup qui mêle aux 2 ingrédients de Crowbar ceux d'Eyehategod, Corrosion Of Conformity et Superjoint Ritual étant elles aussi légion parmi les aficionados de Stoner et Sludge dans la fosse.
Le set se conclura finalement sur un "I Have Failed", tiré de leur de '93, dopé aux amphéts', à défaut d'être de toute beauté au vu de la qualité sonore variable entre les morceaux.
Laquelle n'a pas non plus gâché le spectacle, loin de là, mais je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà subi un son aussi étouffé et grossier, à la lisière du brouillon par moments, dans cette salle, dont l'acoustique a déjà fait ses preuves pour ce qui est de la saturation.
L'aspect un brin crasseux des morceaux et la texture hautement distordue des guitares en studio y est probablement pour quelque chose dans ce ressenti sonore quelque peu mitigé, le gain ayant de fait été poussé à bloc.
Malgré ce léger écart, c'était une belle soirée pour conclure cette semaine volcanique, en attendant de revoir le gratteux au Bataclan à l'automne.
...pour finalement sortir sous les coups de 19h sous une chaleur écrasante et pas tant éloignée des températures caniculaires de la côte charentaise-maritime qui battaient encore leur plein le matin même.
Face à un tel climat tellurique, une mousse en bouteille s'impose, laquelle mousse me vaudra d'ailleurs d'être interpelé en chemin par une patrouille de flics sur le quai du métro, puisque "Monsieur, mais la consommation d'alcool est interdite sur les lieux publics, veuillez vous en débarrasser ou la finir au plus vite", contrôle des papiers et tutti quanti, ah c'est pas toujours facile d'être Rock'n'Roll en 2012 !
Heureusement la brigade étant compréhensive, je suis pas retardé et débarque largement en avance le long de la Rue Oberkampf.
Le Nouveau Casino restera très peu rempli jusqu'à la dernière minute, les habitués ayant tous pris la judicieuse initiative de boire leurs binouses dans les (nombreux) bars environnants plutôt qu'à bout de bras, même si une foule clairsemée lorgne déjà sur les vinyles et T-shirts étalés à l'étage, et c'est seulement à 20h que les Franciliens de Hangman's Chair investissent la scène.
Initialement prévus en tête d'affiche des Stoned Gatherings du 11 Juillet, le groupe avait été avancé 3 jours plus tôt, partageant la scène avec Conan et Drawers, date que j'avais loupée en raison du Night Of The Prog qui passait par là.
Et avec 3 passages dans la capitale plus le Hellfest l'an passé, et de nouveau 3 dates parisiennes cette année, le moins qu'on puisse dire est que le quartette officiant dans un savoureux mélange de Doom et Stoner dense en riffs lancinants et saturés dans la lignée d'un Karma To Burn des grands jours arrive sous les applaudissements d'un public co-régional déjà acquis à sa cause.
En 3 quarts d'heure de phrasés lourds et entêtants, le groupe repartira aussi enthousiaste et énergique qu'il était arrivé, toujours sous les yeux étincelants d'une assistance conquise, qui n'a d'ailleurs pas attendu bien longtemps pour déclencher moult mosh pits fougueux.
Mais le plat de résistance reste à venir, et ce plutôt rapidement à vrai dire, puisque c'est dans la continuité d'une interminable succession d'allers-retours au comptoir -la température ambiante ayant elle aussi augmenté de plusieurs degrés avec l'agitation, la soif de houblon ne s'en faisait ressentir que plus sensiblement- que les zicos au pied de biche viennent procéder à leurs derniers accordages et réglages d'amplis.
Les hostilités sont lancées avec un "Conquering" rentre-dedans qui annonce la couleur, rouge, comme celle du fil de pits continuels qui agrémenteront la soirée, et qui, accroissant leur volume à chaque réitération, auront progressivement acculé une bonne partie du public central vers le bar et la façade opposée une fois le concert fini !
À part un petit accrochage anecdotique au niveau du centre-droit, cet élan énergique se fera tout de même dans la joie et la bonne humeur, les règles de l'art du proverbial "good friendly violent fun".
Kirk Windstein, dont le micro souffrira de quelques dysfonctionnements au cours de la soirée, et dont la voix semblait à bout de souffle par moments (le pauvre avait l'air de s'étouffer à plusieurs reprises, sans parler de sa désagréable manie de lâcher ses glaviots sur scène entre 2 interventions), n'aura de cesse de souligner à quel point le groupe est heureux de revenir jouer ici ; quand bien même la grande réserve des musiciens ne le fera pas sentir outre-mesure -je pense notamment au bassiste Pat Bruders qui saura demeurer somme toute stoïque toute la durée de leur set.
Le chanteur en profitera notamment pour présenter les morceaux de leur dernière mouture en date, "Sever The Wicked Hand", dont seront interprétés pas moins de 4 morceaux, tandis qu'"Obedience Thru Suffering", dont les T-shirts de la tournée pullulent pourtant dans la salle, sera quant à lui passé sous silence.
Et d'insister à plusieurs reprises sur l'importance du merch' dans leurs recettes, invitant ainsi le public à faire un crochet à l'étage, la garniture de T-shirts et patches -mais étrangement, d'aucun de leurs disques- étant tenue par sa fille.
Enchaînant les morceaux sans temps mort, les rares échanges se résumant à quelques mots entre 2 titres, les gars font le boulot et nous balancent leur lot de leitmotivs accrocheurs et salvateurs, chacun y allant de son headbang déterminé ou son jeu de jambes amusé, de chiches slams survolant parfois les toisons échaudées.
Le parterre finira totalement humide, lorsque, juste avant le rappel, Windstein prend le temps de nous rappeler son retour dans la capitale aux côtés de Down le 24 Octobre, les sapes à l'effigie du supergroup qui mêle aux 2 ingrédients de Crowbar ceux d'Eyehategod, Corrosion Of Conformity et Superjoint Ritual étant elles aussi légion parmi les aficionados de Stoner et Sludge dans la fosse.
Le set se conclura finalement sur un "I Have Failed", tiré de leur de '93, dopé aux amphéts', à défaut d'être de toute beauté au vu de la qualité sonore variable entre les morceaux.
Laquelle n'a pas non plus gâché le spectacle, loin de là, mais je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà subi un son aussi étouffé et grossier, à la lisière du brouillon par moments, dans cette salle, dont l'acoustique a déjà fait ses preuves pour ce qui est de la saturation.
L'aspect un brin crasseux des morceaux et la texture hautement distordue des guitares en studio y est probablement pour quelque chose dans ce ressenti sonore quelque peu mitigé, le gain ayant de fait été poussé à bloc.
Malgré ce léger écart, c'était une belle soirée pour conclure cette semaine volcanique, en attendant de revoir le gratteux au Bataclan à l'automne.
Spoiler
01) Conquering
02) New Dawn
03) Burn Your World
04) The Lasting Dose
05) Sever the Wicked Hand
06) Liquid Sky and Cold Black Earth
07) Self-Inflicted
08) I Am Forever
09) High Rate Extinction
10) All I Had (I Gave)
11) Planets Collide
12) Let Me Mourn
13) The Cemetery Angels
Rappel :
14) I Have Failed
02) New Dawn
03) Burn Your World
04) The Lasting Dose
05) Sever the Wicked Hand
06) Liquid Sky and Cold Black Earth
07) Self-Inflicted
08) I Am Forever
09) High Rate Extinction
10) All I Had (I Gave)
11) Planets Collide
12) Let Me Mourn
13) The Cemetery Angels
Rappel :
14) I Have Failed
When you're this gig, they call you...
...But you can't find the time
...But you can't find the time
