Très sympathique ce petit fest.
Jolie salle polyvalente située au cœur du centre-ville, même si le "salon" consacré aux concerts acoustiques n'est définitivement pas des plus adaptés en termes de visibilité, là où les aspects chaleureux des ballades au coin du feu est en revanche parfaitement bien retranscrit.
Affluence modeste toutefois avec sans doute moins de 1000 personnes au compteur à la journée, mais de belles découvertes, des concerts intenses, des premières sur le sol britannique, un son de qualité et un esprit familial qui fait plaisir à voir dans le monde de LEPROG.
THRESHOLD ont une nouvelle fois tout tabassé bien entendu, vivement le concert à Gelsenkirchen.
ARENA ont vu leur
set tronqué de 35 minutes à cause des débordements causés par les avaries techniques et les balances interminables des Canadiens de MYSTERY qui passaient avant -très bonne surprise du reste-, mais ça ne les a pas empêchés d'être, comme à leur habitude, brillants.
Leur guitariste John Mitchell, par ailleurs vu la veille en compagnie de FROST*, un ton en-dessous aussi bien en termes d'énergie que de force des compos, n'en arrêtait plus de déconner, et nous offre même un petit clin d’œil au fabuleux
leitmotiv du merveilleux et infiniment mélancolique "
Sorrow" de PINK FLOYD avant le dernier titre.
Leur dernier album, "
The Seventh Degree Of Separation", qui est habituellement interprété en entier a donc du être raccourci, mais n'a pas manqué de laisser place aux classiques de "
Pride", "
The Visitor", "
Contagion" et "
Immortal?".
En ouvertures hautes en couleur sur ces 2 jours, on retiendra les prestations passionnées d'IO EARTH Samedi, très mélodiques et dans la veine éthérée d'un MOSTLY AUTUMN, qui conclueront d'ailleurs par une subtile allusion au
riff de "
Black Night" de DEEP PURPLE ; et ALAN REED & THE DAUGHTERS OF EXPEDIENCY Dimanche, lesquels, mené par le chanteur de PALLAS, ont évidemment repris quelques titres du fameux groupe de
Neo-Prog écossais, mais leurs propres compos passaient tout aussi bien l'épreuve de la scène.
Plus sombres et agressifs, le quintette de Chicago de DISTRICT 97 qui accompagnera John Wetton de KING CRIMSON d'ici quelques semaines font bien sentir leurs influences, et s'offrent même le luxe de reprendre la frénétique "
The Great Deceiver" du groupe de Robert Fripp, grand moment.
À refaire, clairement.
