Je n'ai pas vu ni Anvil (trop décevants la dernière fois), ni Primal Fear (trop prévisibles).
Ils ont perdu face au Apfelpunsch du marché de Noël à 500 mètres.
UNISONIC : pas évident de juger vu que le son est dégueulasse de là où je me trouve, dans une salle type demi-Zénith pleine à craquer. La voix de Kiske est également sous-mixée et n'émerge pas de ce magma, au point où j'ai du mal à reconnaître les chansons. Pour ce qui n'était qu'un projet parmi d'autres, le groupe a l'air plutôt uni(sonic), la complicité est réelle et non factice. Kiske semble même avoir (re)pris de l'assurance sur scène, par rapport à un an ou deux. Faut dire qu'il est accueilli comme le messie par le public allemand, ça aide.

Les titres du deuxième album sont légèrement supérieurs à ceux du premier à mon goût, et sont logiquement privilégiés, même si je les trouve encore un peu trop monolithiques par rapport à ce dont ils sont capables. La reprise de "I Want Out" est quant à elle entrecoupée d'impros sur "Running Free", "Breaking the Law" et consorts, bon c'est sympa mais pas indispensable. Un peu comme ce concert, vu les conditions sonores. A revoir malgré tout.
PRETTY MAIDS : là changement de catégorie. Déjà le son s'améliore grandement, ouf. Les Danois ont sacrément la gnac et sont toujours aussi pros, je n'ai jamais été déçu par eux sur scène et une fois de plus ils vont voler la vedette. A part "I.N.V.U" que je trouve trop banale, ils envoient du lourd niveau setlist et le public qui ne s'y est pas trompé se lâche, la hausse générale du taux d'alcoolémie aidant (premiers départs en civière

).
Je vais laisse jeter un oeil à la trop courte setlist, faisant la part belle à Future World, et où vous remarquerez qu'ils ont ressorti leur medley (reprise) de Noël pour l'occasion.
Vivement un concert complet dans le coin, ce line-up est peut-être leur meilleur en carrière.
GOTTHARD : je n'avais pas vu le groupe depuis la mort de Steve Lee, et en soi il n'a pas tellement changé, je les retrouve toujours aussi plaisants, au même niveau ou presque, juste avec moins de moyens et d'artifices. Là encore le son est à la hauteur. Le seul problème pour notre ami Nic Maeder, c'est bien sûr la comparaison, injuste mais inévitable avec son prédécesseur. Vocalement il n'a pas à rougir grâce à son très beau grain, même si son registre est un peu moins étendu. Scéniquement par contre ce n'est pas du tout le même charisme... mais bon, la vie continue, et il remplit malgré tout bien son rôle. La setlist aussi tient la route, y compris les nombreux titres récents que je ne connaissais pas, à savoir la moitié du set, avec juste un intermède pour la remise de disques de platine. Un bon moment pour ce qui aurait peut-être dû être la tête d'affiche.
EDGUY : j'ai tenu la moitié du show, et honnêtement le groupe assure (plus qu'à la "bonne" époque si on veut être objectif), d'autant que le début de concert est plutôt convaincant. Mais au fur et à mesure, y'a rien à faire ça finit par me lasser, en terme de compos j'entends, sans oublier les discours de Tobias avec sa promo forcée et fatigante du dernier album (pourtant je n'en comprends pas grand chose...). Mais surtout et enfin, sa voix toujours aussi générique. Une fois encore, je préfère Avantasia, clairement.
J'ai survécu au solo de batterie, sans aucun intérêt au début, rigolo ensuite (mais rien de bien folichon non plus) quand il reprend le thème de Star Wars. En fait je ne peux même pas dire que n'aime pas Edguy, ce n'est pas le cas, mais je n'arrive pas à me passionner pour leurs concerts, a fortiori en tête d'affiche comme ce soir. Bref, je suis parti (comme pas mal de monde) avant la fin, faudrait pas non plus s'endormir sur la route.
