Metal Therapy Festival 3

Partagez les impressions de vos expériences LIVE!

Modérateurs : Modérateurs du forum, Responsables / Animateurs de sections

Règles du forum
Pour une tournée, SVP postez toutes les dates européennes disponibles dans le topic + la période ou quelques dates dans le titre du topic.
guardianofsteel
Chibre lorrain
Chibre lorrain
Messages : 16061
Enregistré le : 08 juil. 2004, 23:04
Localisation : Lyon...ou presque
Contact :

Message par guardianofsteel »

Dernier message de la page précédente :

ça fait plaisir à lire ça :)
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
Denis
Guardian of the Flame
Guardian of the Flame
Messages : 4137
Enregistré le : 16 juil. 2003, 11:29
Localisation : Clermont-Ferrand

Message par Denis »

C'était Yeah!!!! :bang:
Prochains concerts:
Image
Denis
Guardian of the Flame
Guardian of the Flame
Messages : 4137
Enregistré le : 16 juil. 2003, 11:29
Localisation : Clermont-Ferrand

Message par Denis »

La troisième édition d'un des plus gros festivals metal français, le Metal Therapy Festival s'est tenu le 15 avril au Galaxie d'Amnéville (57). L'affiche est orientée metal extrême et environ 1500 personnes ont fait le déplacement. La salle (Le Galaxie) qui ressemble à un Zénith avec une grande fosse et des gradins au dessus, n'est utilisée qu'à moitié de sa capacité (l'autre moitié sert au backstage et depuis les gradins sur les côtés on peut apercevoir les roadies qui s'activent à emballer/déballer le materiel des groupes). L'organisation est excellente avec un timing respecté, plusieurs stands de merchandising, un concours de air-guitar (avec un animateur sec), la diffusion d'épisodes des Happy Tree Friends sur deux écrans sur les côtés de la scène (où est également diffusé le concert en cours). Petits bémols toutefois, le prix des consos et de la bouffe et peine de mort pour la sécu. C'est parti pour douze heures de bon temps !

SCAR SYMMETRY, MANIMAL, THE A.R.R.S., INHATRED : Pas vus car arrivé trop tard. Je me console en me disant qu'à priori, ce n'est pas trop mon genre de musique préféré...

ONE MAN ARMY & THE UNDEAD QUARTET : A mon arrivée, les premières mesures retentissent. Le dernier album m'a bien accroché et je les avais loupé lors la tournée avec Children Of Bodom (j'aurais quand même préféré assister à un show d'Impaled Nazarene mais bon...). Gros Thrash qui tâche, super efficace pour attaquer l'après-midi. Par contre le son est un peu brouillon, extremement fort et la grosse caisse est bien trop en avan, les vibrations engendrées par la double-pédale noient les autres instruments (ce sera le cas durant tout le festival).

BLOCKHEADS : Même si le Grind n'est pas réellement ma tasse de thé, j'étais curieux de voir les Lorrains. Et bien, pour tout dire, j'ai trouvé ça pas mal, une bonne énergie et une bonne communication (l'expérience sans doute). Le set de 40 minutes m'a paru être juste la bonne durée pour en prendre une bonne dose de violence.

THE OLD DEAD TREE : Je les avais vu à Limoges en 2003 et j'avais trouvé ça sympa, sans plus... Ces derniers temps, j'en avais entendu beaucoup de bien. Et bien je n'aime pas du tout, c'est mou du genou, statique, ça m'a paru très prétentieux. Point positif, ça m'a permis d'aller me reposer dans les gradins...

SIKTH : Ce groupe m'était totalement inconnu, en fait il s'agit de 6 Londonniens qui jouent une sorte de Thrash/Death Prog'. A part les deux chanteurs (dont je n'ai pas compris pourquoi ils étaient deux), techniquement, c'est très bon et ça a un petit côté frais avec des mélanges (rythmique Thrash, blast Death et solo Heavy) que je n'ai pas l'habitude d'entendre.

DAGOBA : J'ai découvert les Marseillais de Dagoba en première partie de In Flames/Sepultura et j'en suis resté sur le cul. Les revoir quinze jours après, c'est du bonheur! Ca bouge, ça joue bien, ça communique avec le public, bref, ils confirment tout le bien que je pense d'eux. Alors, ce n'est pas forcément original et recherché mais leur Thrash est d'une efficacité redoutable pour headbanger.

GOJIRA : Pouah! Je me demande toujours ce que l'on peut trouver à ce groupe. Sur CD, je n'accroche pas et en live je me suis fait chier... Pourtant, avec le bien que j'en entends, j'ai essayé, je me suis accroché, je suis resté attentif durant tout le set mais ça doit venir de moi.

AMORPHIS : Un des groupes pour qui j'ai fait le déplacement. Quel plaisir de les voir, heureux d'être sur scène, des mélodies imparables (le son du clavier est bien piné quand même :D ), un chanteur charismatique. Que du bonheur pendant une heure !

SOILWORK : Pause diner... Leur Death-mélo m'endort. Par contre le bassiste m'a bien fait halluciner.

HYPOCRISY : Une fois de plus (je ne les compte plus...), Hypocrisy a mis tout le monde d'accord. Un groupe en super forme, une set-list un peu plus originale qu'a l'habitude.

MAYHEM : Hahaha ! The True MayheM :D J'adore le Black mais là, excusez moi, c'était assez ridicule... Gros pouce pour le chanteur qui m'a bien fait rire!

MOONSPELL : Troisième fois que je les vois et troisième fois que je crache mes dents suite à la claque monstrueuse que je me prends. Les nouveaux morceaux cassent la baraque ! Moonspell, c'est quand même la classe.
Prochains concerts:
Image
Avatar du membre
Everflow
Enemy of Reality
Enemy of Reality
Messages : 39187
Enregistré le : 04 sept. 2002, 21:27
Localisation : Beyond Within

Message par Everflow »

Faudrait que je voie Amorphis et Moonspell live un jour tiens...
I'm the lost one chasing colors to the sun
Colors bleed but never fade
Avatar du membre
Le G@SP
Poulpe névrosé
Poulpe névrosé
Messages : 24730
Enregistré le : 05 sept. 2002, 22:06
Localisation : Paris les bains

Message par Le G@SP »

y a vraiment qu'Amorphis qui m'aurait interessé là dedans et Soilwork que j'aime bien, donc pas de regret :)
Viva, viva, viva the Blues / In Aztec land they will play like gods / Viva, viva, viva the blues / The sombreros will have eyes just for them / REMEMBER... =T=
Pierre
Defender of the Faith
Defender of the Faith
Messages : 30204
Enregistré le : 23 oct. 2002, 16:31
Localisation : la ville rôse
Contact :

Message par Pierre »

ça tombe bien, Amorphis et Soilwork passent bientôt ensemble à Boboland :)
Franky a écrit :j'ai voté pour toi, car en plus d'être un crétin (comme Gasp), tu es malfaisant. :oui:
http://www.youtube.com/watch?v=XU-q2ZQi10Q
Avatar du membre
Le G@SP
Poulpe névrosé
Poulpe névrosé
Messages : 24730
Enregistré le : 05 sept. 2002, 22:06
Localisation : Paris les bains

Message par Le G@SP »

:rock: :bang: :D
Viva, viva, viva the Blues / In Aztec land they will play like gods / Viva, viva, viva the blues / The sombreros will have eyes just for them / REMEMBER... =T=
guardianofsteel
Chibre lorrain
Chibre lorrain
Messages : 16061
Enregistré le : 08 juil. 2004, 23:04
Localisation : Lyon...ou presque
Contact :

Message par guardianofsteel »

ATTENTION SET-LIST INCLUSES


Avec une seconde édition fort réussite regroupant de gros nom de la scène métal, le MTF est devenu un évènement majeur en France. C'est donc avec une certaine hâte qu'on patientait jusqu'à la 3ème party, qui ne se déroule plus à Woippy, mais au mythique Galaxie d'Amnéville. le système est le même, de 11h du matin à 2h le lendemain, soit 15h de métal non-stop.
Entrons tout de suite dans le vif du sujet, le contexte et l'organisation du festival : visiblement les quelques lacunes des journées précédentes leurs ont servi de leçon puisque le son souvent trop fort et brouillon l'an passé; se retrouve ici dans un contexte plus approprié et du coup gagne en qualité ; et appuyé par un jeu de lumière lui aussi prévu pour ça, nous promet un grand moment. Les stands ne se trouvent maintenant plus dans la salle de concert, et c'est tant mieux. On peut de ce fait regarder sans problème tout ce qu'on veut. Le timing des temps de passage sera respecté avec même de l'avance de 10 minutes tout au long de la journée! Respect! Enfin, au niveau animation, toujours les 2 écrans géants, mais surtout un air guitar très joyeux. Le concours dispose en effet cette année d'un animateur déchaîné qui vanne à tout bout de champ ; les participants ne sont pas en reste et grâce à des pseudos parfois limites ("Villepin", "Crotte au Cul", "Après-ski", "I wanna fuck", "Crotte-man", ...) et des performances parfois hallucinante (strip-tease inclut!) pendant lesquels nous verront tout sauf des guitares, nous feront passé une grande après-midi. Le tout étant évalué au "chapeau" du public, qui reste la phrase de cette édition : " Crotte au Cul, écoute toute la Lorraine te dire un grand chapeau", "Chapeaaaaaaaauuu". Un a côté concert très réussi donc. Retour sur une journée musicale délicieuse...


Arrivée sur place à 11h, la file d'attente nous fait rater INHATRED. La journée commence donc avec les Français de THE A.R.R.S. . Même n'étant pas mon genre de prédilection, il faut bien avouer que leur hardcore est bougrement bien fichu, puissant, et le gros son dont ils disposent ne fait que ressortir cette impression à travers tout ce qu'il y a de plus positif dans leur musique ; le tout emmené par un chanteur déchaîné, meneur d'un groupe déjà bien en place. Agréable surprise pour commencer !

MANIMAL évoluent eux aussi dans une espèce de HxC moderne. Cependant, dur dur d'y adhérer. Les structures sont déjà bien plus complexes dut au niveau technique déjà bien élevé des musiciens, parmi lesquels des membres de Leiden et Psykup. De plus, le chanteur, malgré de grande qualité vocale, en a agacé plus d'un avec son timbre si spécial. Au final, même si ça fait pas mal de bruit, ça ne bouge pas beaucoup, et beaucoup ont du mal à rentrer dans le set.

Première attente de la journée avec SCAR SYMMETRY, et premier gros set. Bien en place, malgré des passages un peu flottants par moment, les musiciens parviennent sans grande difficulté à réveiller Amnéville qui les accueils à bras ouverts. Malgré le peu de temps qui leur est alloué, ils trouvent le moyen de nous proposer des titres de leur prochain album, qui confirme bel et bien que ce groupe est le nouvel espoir de la scène death mélodique suédoise. Premier grand moment de la journée donc, et un groupe à revoir.

The Illusionist
Chaosweaver
Reborn
Veil Of Illusions
Slaves To The Subliminal



Retrouvaille avec les Suédois de ONE MAN ARMY qu'on avait déjà pu voir en 1ère partie de Children of Bodom. Même show, même set-list, qui gonfle toujours autant. Le concert passe et on a l'impression d'assister à une pale copie de ce qu'on a déjà pu voir. Le bon son dont ils disposent leur permet tout de même de s'attirer les faveurs du public.

Avec BLOCKHEADS, la journée continue dans le bruit infâme dans lequel elle a commencée. Voilà qu'on nous sort un groupe de grind à 14h! Les plus light laisseront tomber d'entrée, pour les autres c'est près de 20 morceaux en un peu moins de 40 minutes. Du grind de haut niveau, bien gras comme il le faut avec de gros blast qui arrachent. Petite chanson contre le fascisme comme souvent dans le genre, une dédicace à Impaled Nazarene, un slam du chanteur puis s'en va après cette chouette demi-heure bien remplie.

Les OLD DEAD TREE font un peu tâche sur cette affiche extrême, et ils le savent bien. Cela n'entrave aucunement leur motivation, et on assiste là au show le plus rentre dedans du groupe qu'il m'a été donné de voir. Les Français ouvrent le bal comme d'habitude par "Even If". Très à l'aise, Manue entraîne un groupe utilisant bien l'espace qui lui est attribué. La set est un peu plus axée sur le dernier album avec 2 seuls titres de The Nameless Disease "How Could You" et "We Cry As One". Manue ne manque toujours pas d'humour entre les morceaux et signe une belle prestation vocale, tout comme Foued à la batterie. Petit cadeau tout de même, ce "The Knockout Song" très rarement jouée sur scène et ressortie du placard pour l'occasion, avant de cèder la place sur "What Else Could We've Say?" qui termine une bien belle prestation.

Even If
Out of Breath
Unrelenting
Everyday Life
How Could You
My Friends
We Cry As One
The Knockout Song
What Else Could We’ve Say?



Nouvelle découverte, et très mis en avant en ce moment, les Anglais de SIKTH suscitent la curiosité, surtout chez les plus jeunes qui raffolent de ces groupes à la mode. Et bien nous leur laisserons celui-là. Nous ne faisons d'ailleurs pas long feu dans la salle une fois le show commencé. Pas que les musiciens soient des pieds, mais leur musique ne ressemble vraiment à rien, et le mélange des genres est tellement abusif qu'on en perd toute marque et sens du plaisir. Passons...

Puisqu'on parle de groupe à la mode, DAGOBA qui débarque en ravit plus d'un. Et tout ce qu'on peut ajouter à cela c'est que le phénomène autour de ce groupe n'est en rien exagéré. Prestation carrée et efficace de 40 minutes autour d'un groupe formé de grands musiciens qui connaissent la recette pour faire du bien aux mirettes. Enorme prestation de leur batteur qui est un malade de cogneur. Seul regret, la présence parfois abusive de samples de chant clair que le chanteur a du mal à retranscrire par rapport à l'album. Enfin ne chippotons pas, leurs morceaux n'en restent pas moins taillés pour le live. DAGOBA est bien en phase de devenir un grand groupe.

A ce stade, il paraît impossible de voir une affiche sans que le nom de GOJIRA n'y figure. Amnéville n'y échappera pas, et c'est tant mieux. Le chant des baleines annonce l'arrivée du lézard sur "Ocean Planet". Celui qu'on ne présente plus tant son succès devient colossal n'a plus grand chose à prouver à personne, et ce n'est pas les personnes présentes qui diront le contraire. C'est donc dans une harmonie parfaite que GOJIRA assomme la masse de métalleux présente. "Blackbone" fout un gros bordel, puis "Remembrance", l'énorme "Flying Whales", le plus ancien "Love", ... Les chansons s'enchaînent comme des perles sur un collier. Les frères Duplantier et leurs acolytes frappent une nouvelle fois très fort, améliorant de surplus leur jeu de scène après chaque concert, tout comme la communication avec le public qui reste à ce jour le seul défaut qu'on peut reprocher à celui qui est en phase de devenir le plus grand groupe de métal français de l'histoire. Et c'est sur le cataclysmique "The Heaviest Matter in the Universe" que se clot un set splendide. Qu'on se le dise : GOJIRA vient définitivement d'ailleurs...

On retourne ensuite dans les gradins pour grignoter un de ces hot-dogs infâme, et c'est de là haut que nous assistons au retour des Finlandais d'AMORPHIS. L'apparition de claviers sur l'affiche fait un bien fou à nos oreilles fracassées et à notre boîte crânienne. Même constat pour le chant clair, pour lequel nous remercions Tomi Joutsen qui signe d'ailleurs une très belle prestation vocale et montre bien quel frontman impressionant il est. C'est sous des lights à dominante jaune et vert qu'AMORPHIS nous balance un set béton, bien ficelé, contenant notamment un splendide "Against Widow" et un "Alone" superbe. Et c'est avec une énorme banane et un réel plaisir d'être là que ce conclut le set sur un "The Castaway" de la bonne vieille époque. Chouettes retrouvailles, même si une partie du public avait déserté la salle.

Leaves Scar
House Of Sleep
Against Widows
In The Beginning
Divinity
Sign From The North Side
The Smoke
Alone
The Castaway



Si le Galaxie paraissait bien vide pendant Amorphis, ce n'est pas du tout le cas lorsque SOILWORK déboule. Dirk (Scarve), originaire de Nancy, il joue ce soir à domicile et bon nombre de personne ont fait le déplacement pour voir la pieuvre à l’œuvre. Et ça n'y manque pas, car SOILWORK bénéficie de la meilleure ambiance de la journée. Dans le pit ça chante sec de tous les côtés, alors imaginez un peu l'éclatement quand les Suèdois débute leur show par le très gros "Follow the Hollow". Entre tous les pogos, les refrains au chant clair remportent un gros succès, et les gorges se déploient. Il faut dire que Speed à bien progresser sur cette partie du set. Le reste est irréprochable en tous points, jusqu'à la set-list. Bien sur, Stabbing the Drama est bien représenté, mais le groupe n'en oublie pas pour autant ses racines et balance les classiques à la pelle : "Rejection rôle", "Bastard Chain" , "The Bringer", ... tout le monde à ce qu'il est venu chercher car scéniquement ça dépote sévère. Même pas le temps de souffler que "As We Speak" annonce la fin du concert devant un parterre conquis qui n'en finit plus d'acclamer un groupe qui pourrait presque être Français.

Follow The Hollow
Rejection rôle
One With The Flies
Bastard Chain
Stabbing The Drama
Light The Torch
Chainheart Machine
Nerve
The Bringer
Stalemate
Millionflame
As We Speak



De retrouvailles il est aussi question avec HYPOCRISY, mais elles remontent à beaucoup moins loin. Et pourtant l'intensité monte d'un gros cran avant le concert. Tout le monde sans exception est jonché devant la scène pour bouffer du death comme seul les Suédois en ont la recette. De toute manière, dès les premières notes de "Let the Knife Do the Talking", l'affaire est pliée : HYPOCRISY va tout écraser sur son passage. Et de quelle manière! Son surpuissant (voir trop par moment), lightshow somptueux, motivation et plaisir maximum ; et ce Peter, frontman de tous les frontmans, avec sa tête si sympathique. Et voilà-t-y pas qu'en plus de nous broyer musicalement, ils nous sortent une set-list fabuleuse dont on osait à peine rêver. Dieu qu'il est bon de pouvoir réentendre "The Fourth Dimension" et "Killing Art" au milieu de "Eraser" ou " Fire in the Sky". Ca court dans tous les sens, ça donne envier de secouer la masse capillaire, et comme toujours avec eux, on est bien proche de la perfection musicale. La démonstration vocale de Peter se fait de plus en plus impressionnante au fur et à mesure que les chansons défilent, et le bonhomme enchaîne tous les types de chant possibles et imaginable sans la moindre difficulté. On en redemande, et c'est chose faite quand "Warpath" entame le rappel. Après 1h, le groupe laisse déjà sa place à la suite, non sans nous avoir atomisé une dernière et bonne fois pour toute sur un "Roswell 47" rebaptisé pour l'occasion "France 47" et laisse ainsi le galaxie rêveur qui voit déjà le prochain combo débarquer...

Let the knife...
Born dead...
Killing art
4th dimension
osc. obscenum
Elastic inverted visions
Blooddrenched
Fire in the sky
Impotent god
Eraser

Encore :
Warpath
Roswell 47


Et ce n'est pas n'importe qui qui prend la relève. En effet, à en juger par le nombre de t-shirt à l'effigie du groupe, MAYHEM est de loin le groupe le plus attendu de la journée. Et bien quelle déception! Certes Attila est probablement un bon chanteur, mais ce soir il est vraiment à côté de la plaque, preuve en est ce moment où il se vautre lamentablement en trébuchant. Et même si musicalement MAYHEM tient la route, notamment grâce au gros son de batterie de Hellhammer, et que jamais auparavant je n'avais entendu un son d'une telle puissance et perfection, le groupe paraît fade et sans saveur en comparaison à ce qu'on vient de prendre avec Hypocrisy. Statique et molle, voilà qui résume au mieux le concert des Norvégiens, plus qu'attendus, et qui même chez les fans semble laisser un fort goût de raté. Dommage...
Et celui qui va profiter de cette déception n'est autre que le grand gagnant de cette 3ème édition, celui que beaucoup voyait plus bas sur l'affiche, MOONSPELL, chargé de clôturer le festival. Malgré l'heure très tardive (0h35), ceux qui sont resté pour assister au set des Portuguais vont vite comprendre le choix des organisateurs. Rien que l'accueil réservé au groupe lors de l'intro laisse présager le meilleur au niveau de l'ambiance. Et dès "In and Above Men" c'est la grosse claque. Son en béton armé, interprétation sans faille, le tout dicté par un Fernando magistral, au même titre que ses acolytes. Le public ne s'y trompe pas et laisse le fun prendre le dessus, d'autant plus que niveau set-list il est gâté. Tantôt morbides, tantôt hargneuses, les compositions de MOONSPELL ont ce don de faire passer des émotions parfois inexplicables. La meilleure illustration en est sûrement ce "Vampiria" ou encore "Mephisto", tous deux très attendues. Il faut dire que vêtu de sa cape rouge, le sieur Fernando passe du chant death à un talent de narration déconcertant, ce qui ne fait que renforcer la diversité de la musique du groupe. Explosion sur "Alma Matter" ou plus encore sur "Opium" sur lesquels la foule conquise participe allègrement. Nouvel album bientôt oblige, on a droit à 2 nouveaux extraits, bien bourins sur les bords ("Finnisterra" et "Blood tells"), renforcé par une deuxième guitare prise en main par le claviériste. La fin du concert prévue à 1h50, MOONSPELL conclut son set fabuleux sur un "Full Moon Madness" qui l'est tout autant. Récompense d'une organisation extra, il reste 10 minutes d'autorisation à faire du bruit, temps pendant lequel le groupe est autorisé à effectuer un rappel pour le moins inattendu. Qui aurait pu prédire que les Portuguais allaient ressortir de leur EP de 12 ans d'âge Under the Moonspell, ce "Tenebrarum Oratorium" dans son intégralité? Et c'est en véritable magicien de la parole, comme il l'a été tout au long de ce concert exceptionnel de 1h30 (soit 15 min de plus que prévus), que le chanteur annonce le dernier morceau pour nous endormir en douceur. Et aux MOONSPELL de quitter les planches de manière on ne peut plus somptueuse sur "Capricorn at her Feet", achevant ainsi une journée dont on se souviendra longtemps. Après tout, il n'y a pas vraiment d'autre mot que "colossale" pour qualifier cette messe que MOONSPELL vient de nous pondre. Pas convaincu? Il fallait être là, mordez-vous en les doigts...


In and Above Men
From Lowering Skies
Wolfshade
Opium
Awake
In Memoriam
Finisterra
Everything Invaded
Alma Mater
Vampiria
Blood Tells
Mephisto
Full Moon Madness

Encore :
Tenebrarum Oratorium
Capricorn at her Feet
Thrashos dans la voiture au Rock Am Bach pendant la tempête a écrit :Putain on va crever coincé là-dedans comme un hérisson dans un pot de Mc Fleury
Avatar du membre
Bib
Picard Heart
Picard Heart
Messages : 11264
Enregistré le : 24 juil. 2004, 22:34
Localisation : L'underground
Contact :

Message par Bib »

Wo putain; la set-list d'enculé de Moonspell ! :bang: :bang: :bang: :bang: :o
Tony Le Pouilleux a écrit :C'est étrange, je suis d'accord avec Cocal!
AUPA BO Image
Répondre