En tout cas, ce concert de Napalm Death était bien plus yeah!!! que celui que j'avais vu l'an dernier : Mitch Harris a un jeu beaucoup plus direct que lors de l'avant-dernière tournée (où ils avaient été plantés par Jesse Pintado). Il a bien pris en compte le fait qu'il n'y avait plus qu'une seule guitare, et donc il joue les morceaux des derniers albums de manière moins complexe, privilégiant l'efficacité (alors qu'à deux grattes, plus ça allait et plus c'était complexe et bordélique). D'ailleurs le dernier album est beaucoup plus direct que les trois précédents, il a été écrit pour une gratte.
C'était un concert beaucoup plus old-school du coup, qui sentait bon le début des années 90. Les albums depuis Diatribes ont été un peu laissés de côté (à part le dernier bien sûr), ou alors les morceaux étaient simplifiés au niveau de la ligne de gratte (ben logique, vu qu'il manque la deuxième...). C'est un peu dommage, parce que dans Napalm Death, c'est comme dans le cochon : tout est bon. Mais ça change des dernières tournées, c'est sympa.
En espérant que cet espèce de retour au vieux death old-school qui tâche ne soit que passager : Napalm Death n'ont pas besoin de vivre dans le passé pour combler leurs fans. Ce serait cool qu'ils trouvent un second guitariste pour nous refaire le yeah!!! des derniers albums, parce que les versions plus directes qu'on a pu voir la semaine dernière sont certes yeah, mais c'est quand même un peu frustrant des fois.
Enfin en même temps, c'est peut-être une analyse à deux balles, vu mon grammage ce soir-là...
