Reviendu de mes péripéties istréennes, petit résumé de Ganash au pays des Cagoles à Bottines ...
- Le départ et le voyage jusqu'à Istres :
Je dois prendre mon train à 13h27 à la Gare de Lyon Part-Dieu, comme un couillon je pars au dernier moment et ne mange pas chez moi, je me retrouve à bouffer un sandwich pas top de chez Paul (ou un équivalent). True attitude
Rien à dire de bien palpitant sur le trajet, j'alterne entre le mattage de nana et une réecoute rapide de la disco du Culte de l'Huître Bleu (aucun rapport entre les deux) et finalement j'arrive en Gare de Marseille St-Charles, fort jolie au demeurant. Une heure d'attente avant de prendre le ... euh ... train, oui c'est ce qui est marqué dessus

, et de continuer ma route jusqu'à ma destination, arrivée prévue à 19h. On arrive à L'Estaque, soit un arrêt après Marseille, et le contrôleur fait descendre tout le monde, le train précédent vient de ramasser un cheval (pour information, un cheval dans le jargon ferrovière c'est un être humain

) et on attend comme des cons sur le quai. Je vois un t-shirt Judas Priest, le gars voit mon T-shirt Maiden, en attendant d'avoir plus de news la discussion s'engage donc tout naturellement

et étonnament on va au même endroit pour voir la même chose

. Le gars de la SNCF revient tout penaud et nous annonce qu'un bus viendra nous récupèrer pour finir notre trajet ... dans 50 minutes (au mieux) !! Je regarde l'heure, il est déjà 18h30 bien entamé, je dois être avant 20h sur Istres par rapport à ma réservation de chambre d'hôtel (True attitude, le retour

) donc autant dire que le plan "Save the Ganash" est mis en branle. J'appelle mon hôtel pour les prévenir de mon retard, ils m'informent que si j'arrive sur Istres avant 20h ils peuvent me faire le taxi jusqu'à l'hôtel, je passe au plan B, avec mon collègue métalleux (Alessandro, italien vivant à Toulon) on tombe d'accord pour faire le reste du trajet en taxi (un peu plus de 30 km

) et recrutons un troisième larron pour partager les frais, 1/4 d'heure plus tard le taxi arrive Gare de L'Estaque (soit vers 19h, heure à laquelle nous devions être à Istres par le train). Au final on débarque à Istres vers 19h45, ça nous coûte 30 € par tête quand même mais on y est, je contacte l'hôtel qui finalement m'amènera les clés de ma chambre, me montrera le chemin pour retourner à l'hôtel et nous déposera (il prend pitié de mon compagnon d'infortune et de moi-même) devant l'Usine, la populace n'ayant même encore pénétrée dans l'enceinte.
- Le concert :
Je répère facilement Gandalf par rapport aux photos, on papote rapidement avec les DotF et affiliés présent j'espère juste que la prochaine fois on aura plus de temps pour bavarder

. La première partie commence je fais un peu l'impassen je ne suis pas venu pour eux, de loin c'était pas désagréable sans casser trois patte à un canard, je vais quand même matter la fin et retourne vers le bar en attendant BOC.
Les ricains débarquent sur scène, je me faufile vers la gauche finalement plutôt bien placer, me rapprochant de plus en plus au fur et à mesure du concert. Bloom et Dharma ont la lunettes noires attitude et le groupe commence par "This Ain't the Summer of Love" et première chose à noter, le son est très bon. Le line-up est composé (outre les deux inséparables) de Jules Radino à la batterie, de Ritchie Castellano (clavier, guitare, chant) et Rudy Sarzo (bass, ex-Whitesnake, ex-Quiet Riot, ex-Ozzy Osbourne, ex-Yngwie Malmsteen Rising Force, ex-Dio

). Niveau musical les 5 assurent, les solos de Dharma sont beaux à chialer, même Castellano se permet de sortir un solo qui n'a rien à envier à son compère, la rythmique assurée par Radino/Sarzo tabasse sévère, juste un petit bémol pour le chant de Bloom qui a eût une faiblesse (sur the Red and the Black de mémoire) mais il se ratrappera largement sur Black Blade alors on lui pardonne
La set-list (si je me souviens bien et si j'inverse pas les morceaux bien que j'ai un gros doute sur la place de Black Blade) :
- This Ain't Summer of Love
- ??
- Burning For You
- The Red and the Black
- Unknown Tongue
- Shooting Shark
- Perfect Water
- ME 262
- I Love the Night
- Buck's Boogie
- Then Came the Last Days of May
- Black Blade
- Godzilla
- (Don't Fear) the Reaper
Rappel
- Hot Rails to Hell (avec Castellano au chant

)
Des chansons qui dépotent sévère, un groupe qui se permet de laisser de côtés des brûlots tels qu'Astronomy, Cities on Flame with Rock n' Roll ou bien Joan Crawford, qui possède en réserve des pépites tels que Lips in the Hills, Harvest Moon, Sole Survivor, Veterans of the Psychic Wars ou bien l'intégrale d'Imaginos (pas un seul titre de cet album

), c'est plus de 3 heures qu'il faudrait pour être pleinement satisfait mais on ne pas peut être déçu d'une telle performance
Très bon concert.
- Le retour au pays des tripes et de la cervelle de Canut :
Minuit, en nage on reprend une binouse avant de quitter l'enceinte et go to the hotel, je laisse Alessandro retourner à la gare (j'espère pour lui qu'elle était ouverte, son train était à 5h et le mistral soufflait fort et froid, en tout cas j'ai pas vu son cadavre devant la gare ce matin) et j'essai de retrouver péniblement ma maison temporaire, ce qui me prend 1h (sens de l'orientation 0

). Levé tôt ce matin pour prendre le train de 9h, rien dans le ventre depuis hier midi, le coup du cheval m'ayant fait oublier de prendre de quoi manger pour la soirée, j'englouti 2 pains au chocolat à Miramas en attendant ma correspondance, rentré sur Lyon à 12h30 donc vers 13h chez moi, je me suis couché et relever vers 17h pour poster mon compte-rendu.
