
Ton analyse est plutôt naïve. Tu rêves d'un idéal qui n'a jamais vraiment existé. Un espèce de monde Nietszchéen hyper-fauché.
1- Il ne doit pas y en avoir des tonnes non plus, peut-être dans les trop grosses structures à la limite, mais j'ai de la misère à comprendre.

Quand je commande à un label et que c"est le même individu qui possède le label, répond à ma commande, emballe ma commande et l'expédie par la poste, je me dis qu'il ne doit pas le faire pour l'industrie.
2- Il me semble que c'est surtout des fans impliqués là-dedans. C'est sûrement pas mal plus le cas maintenant, que dans les années 80 avec des groupes comme Accept, Saxon, ManOwaR ou Metal Church signés sur des majors.
3- Je ne crois pas les productions trop propres soient vraiment la faute des labels, c'est plutôt la mode.
4- Encore une fois j'ai de la misère à comprendre. Si tu veux du "Do it yourself", il y en a déjà en masse dans ce qu'on appelle l'underground.
Encore une fois:
Si la grosse industrie s'écroule, c'est certain que les shows undergrounds seront toujours là, mais comment, moi, qui habite à Québec, vais pouvoir faire pour voir Sodom ou Testament revenir dans ma ville??!?!
En même temps, je semble prendre la défense de l'industrie, mais j'ai quand même des chose à lui reprocher.
Quant à l'article de Music in Belgium :
Si effectivement, le label négligeait la promotion ces dernières années (et non seulement avec Music in Belgium), ça peut vouloir dire deux choses:
1- Le label souffrait déjà financièrement, donc c'était avant la crise économique.
2- L'équipe du label dormait au gaz et c'est donc une question d'incompétence et non de crise économique.