Ahah épique, mon CR ça donnait ça pour la partie 4A :
Je ne sais pas trop ce qui m'a pris d'acheter un aller-retour pour les GODS OF METAL 2001 (sûrement la pression incessante des metalleux que je fréquente sur internet) mais en tout cas j'ai du mettre à l'écart mes névroses et partir la tête haute le vendredi soir vers place de la nation ou un merveilleux bus de la compagnie... 4A!!!!!... devait m'attendre. Tout d'abord, trouver le rassemblement de la fameuse "bande des ours" de Paris... bingo je me guide avec mon indicateur de conneries, ils sont devant un quick en train de balancer des sachets de sauce mayonnaise et ketchup sur la route en attendant que les voitures roulent dessus. Je dis bonjour à tout le monde comme un grand et je commence par m'impregner de l'atmosphère que prendra le voyage : une atmosphère de fausses blagues et de vomi en perspective 

 On attend donc le bus 4A (la fameuse compagnie 4A sous vos applaudissements!!!) qui doit arriver à 21.30 (le départ était initialement prévu à 18.00 mais l'accompagnatrice nous a appelé quelques jours avant pour nous donner ce nouvel horaire, la réputation de 4A ne s'était pas faite attendre!). A 21.00 toujours pas de bus, l'accompagnatrice essaye de joindre nos amis chauffeurs et on apprend que le bus vient de Belgique et que les chauffeurs sont coincés à Paris sur le periph 

 Il arrive finalement vers les 22.15 ou 30 si je ne dis pas de bêtises, il était temps car on allait pas tarder à faire une baston générale avec quelques racailles passablement ennervées par une parole malheureuse de nos amis "les ours" dont le mot "gène" est apparemment rayé à jamais de leur vocabulaire 

 On doit passer par Beaune puis Lyon et enfin Chamberry pour prendre le reste de la troupe. Le trajet Paris-Beaune annonce déjà fortement la couleur puisque les ours nous imposent une cassette video avec des extraits de la danse de Rabii Jacob, de l'intégrale Joe Dassin, du film de KISS, des Roucasseries ou encore de la célèbre série "le miracle de l'amour", tout cela sous fond de binouse et de musique paillarde en real live. On arrive à Beaune, premiers vomis pour accueillir nos nouveaux voyageurs. Les ours redoublent d'énergie et sont alors enclenchés pour le reste du voyage (plus de 13 heures au total pour l'aller) en mode "boucle infinie". Comprendre les mêmes blagues, la même cadence de binouse donc de vomi. 2 heures d'ourseries c'est drôle mais au bout de 6 heures vous commencez à devenir fou... alors quand ça dure tout un voyage de 13 heures ou la plupart aimerait bien dormir un peu pour bien assurer au festival ça ennerve pas mal... avec du recul c'est des bons souvenirs caucasses mais au moment même je me suis demandé ce que je faisais avec cette bande de beaufs et je commençais a bien regretter mon achat 
 
Donc nous arrivons au festival à 12.00 soit avec 2 heures de retard à cause justement des retards successifs accumulés par nos chauffeurs belges (demi tours à cause de loupage de route, tours entiers autour de Milan pour trouver le lieu où se déroule les GODS OF METAL, ...) et avec pour ma part environ une demi heure de sommeil.
[...]
Le retour. C'est donc totalement trempé de sueur que je me dirige vers la sortie en titubant un peu, les oreilles ravagées, les cordes vocales en feu et le cou bloqué 

 Le bus nous attend devant la sortie comme prévu mais après avoir démarré celui-ci commence à fumer dès les premiers mètres. On s'arrête à une station service et nos chauffeurs belges regardent le moteur pendant que quelques ours se foutent de leur gueule en essayant en même temps de jouer du IRON MAIDEN avec des sucettes-sifflet faichement achetées. On a bien du passer 2 heures dans cette station, le temps qu'ils tentent de réparer eux même la panne au lieu d'appeler la compagnie pour se faire envoyer un bus de remplacement d'urgence. Ils ont finalement réussi à arranger provisoirement le problème puisque le bus recommence à cramer 2 heures plus tard un peu avant la frontière française. Nous voila donc coincés au milieu de nulle part dans l'Italie avec certes un beau paysage pluvieux, seul moment de poésie dans l'apocalypse que nous avons vécu aux GODS OF METAL 2001 

 Là les esprits ont commencé à s'échauffer, les chauffeurs refusant encore une fois de faire appel à la compagnie 4A pour qu'ils nous envoient d'urgence un autre bus où qu'ils trouvent une solution car à ce train là on ne repartait pas avant le soir donc adieu journée de boulot du Lundi. On a du appeler nous même les flics je crois bien pour forcer la main aux chauffeurs. Je ne vais pas m'attarder sur ça, il faut le vivre pour y croire, c'était hallucinant et ça a duré des heures. On a pris quand même des photos du flic et du dépanneur en train de réparer le moteur, je pense qu'on a de quoi faire la prochaine pub de 4A 

 On est finalement arrivé à Paris vers 21.00 (on était censé arriver vers 14.00), on a eu tout de même bien chaud, je me voyais bien 24 heures de plus en Italie 
 
En résumé : un voyage bien mouvementé à l'aller avec la bande des ours bien imbibée (que je salue tout de même car le trajet aurait été bien triste sans eux il faut l'avouer 

).
[...]
C'est vraiment un festival génial et je pense bien recommencer l'année prochaine (le tout est de trouver un autre moyen de se déplacer, 36 heures de bus pour 12 heures de festival c'est pas le pied intégral tout de même 

)!
Viva, viva, viva the Blues / In Aztec land they will play like gods / Viva, viva, viva the blues / The sombreros will have eyes just for them / REMEMBER... =T=