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Il faudrait vraiment y aller très fort quand même... Du style vague de vandalismes sur Clisson ou overdoses en série...En gros, pour te rassurer:
La loi n° 2001-1062 du 15 novembre 2001, relative à la sécurité quotidienne (Journal Officiel 16 Novembre 2001) prévoit que les festivals de type Hellfest sont soumis non à un régime d'autorisation mais à un régime de déclaration, ce qui est bien plus souple pour les organisateurs:
Art. 23-1. – Les rassemblements exclusivement festifs à caractère musical, organisés par des personnes privées, dans des lieux qui ne sont pas au préalable aménagés à cette fin et répondant à certaines caractéristiques fixées par décret en Conseil d'État tenant à leur importance, à leur mode d'organisation ainsi qu'aux risques susceptibles d'être encourus par les participants, doivent faire l'objet par les organisateurs d'une déclaration auprès du préfet du département dans lequel le rassemblement doit se tenir. Sont toutefois exemptées les manifestations soumises, en vertu des lois ou règlements qui leur sont applicables, à une obligation de déclaration ou d'autorisation instituée dans un souci de protection de la tranquillité et de la santé publiques.
Les caractéristiques auxquelles renvoie la loi sont: diffusion de musique amplifiée ; effectifs de plus de 250 personnes ;annonce publicitaire large du rassemblement ; absence d'aménagement des lieux, ou configuration à risques.
La déclaration doit être faite en préfecture dans un délai d'un mois, réduit à quinze jours en cas de souscription d'un engagement de bonnes pratiques conforme à l'arrêté du 3 mai 2002.
La déclaration doit contenir de nombreuses informations sur le rassemblement proprement dit. Elle indique que les maires concernés ont été avisés ; précise l'autorisation d'occuper les lieux par le propriétaire ou le titulaire du droit d'usage ; décrit les dispositions d'hygiène et sécurité prévues, y compris en vue de la sauvegarde de la tranquillité publique ; les modalités de stockage et d'enlèvement des déchets et remise en état des lieux. Elle doit mentionner les mesures de sécurité, salubrité et garanties de tranquillité envisagées.
Si les moyens envisagés paraissent insuffisants, le préfet doit organiser une concertation avec les responsables ; et peut imposer des mesures nécessaires. Le préfet peut – sous la même réserve – interdire le rassemblement projeté après une mise en demeure préalable.